All right ! Si Boud ressert du 2007, allons-y ! Je ressors celui-là de derrière les fagots ! Euh… Réchauffé mais un peu cru quand même…
LE CHAT BOTTE
REVU ET CORRIGE.
Le chat botté. Un conte de fées XVIIe revisité XXIe (ça va flinguer dur chez les Volfoni).
Un garagiste de la cambrousse profonde de la douce France de son enfance, laissa pour tout bien aux trois filles qu’il avait, son garage et sa voiture. Les partages furent rapides, sans notaire ni qui que ce soit d’autre d’ailleurs. Elles auraient vite mangé tout le pauvre patrimoine. L’aînée prit le garage, la cadette sauta dans la voiture et la benjamine… resta seule et sans le sous. Elle comprit qu’elle ne garderait de son père que le plus grand cadeau qu’il lui fit : celui de la vie et plus particulièrement celui de sa condition féminine. Son héritage c’était bien çà. C’était son minou.
La jeune fille jouait le jeu tout en s’amusant de la gêne des deux autres et même de tout le village qui ne voyaient plus en elle que la pôv lésée.
« Mes sœurs, pensait-elle, pourront tirer profit honnêtement de leur legs, quant à moi ah ! ah ! j’en tirerai profit malhonnêtement ! Il ne faut pas oublier mon éducation catholique tout de même ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah, ça oui, j’en tirerai, ah! ah ! ah ! et pas qu’un seul ! »
Son Minou qui entendait ce discours mais qui n’en fit pas semblant, lui dit d’un air posé et sérieux : « Ah ! c’est bien ça ma belle ! Ne te bile pas. Donne-moi un joli sac et juche-toi sur la plus belle paire de bottes que tu trouves pour aller à la ville ».
La maîtresse ne se prit pas la tête outre mesure, elle lui avait déjà cédé tant de caprices et vu faire tant de tour de souplesse, pour prendre des rats et des souris, comme quand il se promenait en haut de ses pieds sous une jupe juste assez longue pour qu’il ne prenne pas de coup de soleil, ou qu’il se cachait sous un pantalon pour faire le mort, qu’elle ne désespéra pas d’être aidée dans sa nouvelle vie.
Sitôt que le minou eut ce qu’il avait demandé, elle se botta bravement et, mettant son sac à son épaule, elle en serra la bandoulière fièrement et s’en alla dès qu’elle le pu. Elle prit ses clics et ses claques et parti pour la ville. Ben oui, quoi ? Son chat à présent botté n’allait sûrement pas faire ses nouvelles armes dans son bled paumé ! Surtout pas avec les gugusses du coin. J’en frémis rien que d’y penser !
Voilà donc la miss à la ville, la grande, celle avec une gare et des autobus, des feux de croisement au bout des rues, lesquelles portent astucieusement un nom pour se retrouver.
Que de ravissement ! Enfin elle était libre, heureuse ! Elle irradiait de bonheur ! Elle se balada toute la journée dans les rues et autres ruelles, fit les magasins, dîna dans un grand café, rencontra de jeunes gens branchés et picola comme un trou.
Sur les conseils de son chat bien botté, feignant le coma éthylique elle s’étendit comme si elle eût été morte et attendit que quelque jeune chaud lapin, peu instruit encore des ruses de ce monde, vînt tenter de la fourrer dans son plumard pour tâter de sa douceur. A peine fût-elle couchée, qu’elle et son minou eurent contentement, un étourdi de jeunot la prit sous sa coupe et la fît entrer chez lui. Le maître chat tira aussitôt les cordons du piège : les jambes bien ouvertes, le corps abandonné, le minou allait se régaler sans miséricorde.
Les jours, les semaines, puis les mois passèrent ainsi bien à l’abri chez notre lapereau qui s’était épris à en perdre la raison de notre souillon. Pour elle, il aurait fait n’importe quoi et c’est ce qu’il fit.
Tout glorieux de sa proie, le minou jugea qu’il serait de bon ton de passer à la phase B du plan de bataille qui devrait assurer à sa Maîtresse une belle jeunesse : rencontrer Monsieur Leroy, riche commerçant chanteur (ben oui !), incontournable, l’homme le plus important de la ville. Sous le prétexte bidon de répondre à une offre d’emploi de secrétaire, elle envoya son lapereau postuler et il demanda à lui parler.
Tout le monde en ville connaissait les penchants sexuels de l’homme qui préfère les jeunes gens, aussi, par amour pour sa belle il lui dit : « Voilà, monsieur, je sous venu pour le poste de secrétaire sur les conseils de mon amie Marie de Carabas. Voyez vous, je me fais grand cas de lui plaire… en vous plaisant. M.Garenne, pour vous servir ! Je possède toutes les compétences nécessaires concernant le poste à pourvoir et je suis tout à fait disposé à me donner corps et âme à votre société ».
Comme il était bien fait de sa personne, M.Leroy répondit :
« Je vous engage jeune homme ! Sur le champ ! Qu’on le fasse monter à mon appartement ! Cette dame, permettez, est une certes une femme maîtresse, mais surtout une véritable maîtresse femme. Dites lui que je la remercie, et qu’elle me fait bien plaisir ».
Le lapereau était devenu accro de l’homo qui pourtant lui se lassait. L’industriel avait besoin de l’industrieux minou pour renouveler son cheptel. La minette et son minou oeuvrèrent une nouvelle fois. Ils allèrent passer moult et moult soirées dans un endroit très branché pour gens friqués où le blé à défaut d’être cultivé est une véritable culture. De ces orgies, la douce ramena deux perdreaux et les prit tous les deux. Chacun des deux devint fou amoureux. Ils rivalisaient d’idées et de bienfaits pour la belle. Aussi, quand elle leur demanda si par amour pour elle lequel d’entre eux accepterait de devenir l’amant de Leroy, ils foncèrent comme un seul homme au siège de la société.
Ils allèrent se présenter directement à Leroy, comme M. Garenne l’avait fait quelque temps plus tôt. Monsieur Leroy reçut encore avec plaisir le cadeau de la mystérieuse Marie de Carabas. La minette et son minou continuèrent ainsi pendant longtemps mois à porter de temps en temps à Monsieur Leroy du gibier de la chasse. Il faut dire que la petite fille du garagiste était devenue une experte en la matière ! Elle aguichait, séduisait, enduisait, pompait, suçait, léchait, en un mot, ensorcelait et attrapait n’importe qui dans ses filets !
Un jour qu’elle sut que Leroy devait aller à Saint Trop avec son fils, le plus riche héritier au monde, son minou lui souffla : « Si tu veux suivre mes conseils fillotte, ta fortune est faite ; tu n’as qu’à te baigner à l’endroit que je te montrerai, et ensuite me laisser faire ». Marie de Carabas fit ce que son Minou lui conseillait. Sans savoir en quoi cela lui serait bon, elle lui faisait entière confiance. Il y aurait au moins un week-end agréable à passer, et, au mieux, une belle partie de jambe en l’aire en perspective.
Accompagnée de son plus beau perdreau, elle partie pour la côte d’Azur, non sans avoir tenu à ce dernier de long discours sur la conduite qu’il aurait à tenir.
Dans le temps qu’elle se baignait entre deux yachts, monsieur Leroy vint à passer. Le perdreau se mit alors à crier : « Au secours ! Au secours ! Marie se noie ! » A ce cri, Leroy mit la tête à la portière de sa dernière folie automobile et, reconnaissant le bel homme qu’il lui avait été si agréable de lutiner, il ordonna à son chauffeur qu’on allât vite au secours de la pauvre enfant ! Pendant que l’on retirait la pauvre Marie de Carabas de la mer, Massimo (c’était son nom. C’est moi, c’est l’Italien, ouvre-moi, ouvre-moi la porte…oups ! Pardon), s’approcha de la Rolls et raconta à Leroy que dans le temps où sa maîtresse se baignait , il était venu des voleurs qui avaient emporté sa robe, c’est-à-dire, toutes ses menues affaires, quoi qu’il eût crié au voleurs de toute sa force, les drôle les avaient jeté à la mer. Leroy ordonna aussitôt à son chauffeur d’aller quérir les plus beaux habits de la ville pour Marie de Carabas. Leroy, oubliant quelques instants ses penchants lui fit mille caresse, et, comme les beaux habits qu’on venait de lui donner relevaient sa bonne mine (car elle était belle et bien faite de sa personne), le fils Leroy la trouva tout à fait à son goût, et Marie de Carabas ne lui eût pas jeté deux ou trois regards forts respectueux, et un peu tendres, qu’il en devint amoureux à la folie. Leroy père voulut qu’elle montât dans sa Rolls et qu’elle fût de la promenade . En effet, que vaut Saint-Tropez si ce n’est de s’y montrer et surtout d’y être vu ?
Le Minou, ravi de voir que son dessein commençait à réussir avait prit les devants moyennant auparavant quelques gâteries dont Massimo était friand quoi que aimant aussi les jeunes gens de son sexe. Il envoya ce dernier dans tous les lieux branchés susceptibles d’être fréquenté par l’industriel. Massimo, aidé du souvenir du Minou de Marie de Carabas alla tout d’abord rencontrer les commerçants de la cité. Il leur dit : « Bonnes gens qui fauchez, si vous ne dites à Leroy que les jeunes gens que vous détroussez à longueur de journées viennent sur les conseils de Marie de Carabas, vous serez tous enculés à sec par moi et tous mes copains ». Leroy ne manqua pas de demander aux commerçants d’où ils tenaient leur si bonne clientèle. « C’est de Marie de Carabas, dirent-ils en serrant les fesses, car la menace de Massimo leur avait fait peur.
« Vous avez là un étonnant sens commercial, c’est un bel avantage dit Leroy à Marie de Carabas.
Vous voyez monsieur, répondit Marie, c’est une manière efficace qui ne manque pas de rapporter abondamment toutes les années moyennant quelques pourcentages judicieusement négociés ».
Massimo, agissant toujours dans l’angoisse d’être privé des faveurs exceptionnelles du sexe de la Belle enfant, allait toujours devant, rencontra des francs-maçons et francs-maçonnes par le biais de relation. « Bonnes gens qui foisonnez d’idées, si vous ne dites à Leroy que vous les tenez en priorité de Marie de Carabas, vous serez toutes et tus enculés à sec par moi et tous mes copains ». Leroy qui visitait justement ce jour-là la loge de St-Tropez voulut savoir d’où ses frères et sœurs tenaient de si bonnes idées. « C’est de Marie de Carabas » répondirent les foisonneurs et Leroy s’en réjouit encore avec Marie.
Massimo, sous pression, en manque de jouissances intenses, disait toujours la même chose (au pays de l’huile d’olive ! Misère !) à tout ceux qu’il rencontrait et Leroy était épaté de la grande influence de Marie de Carabas.
Massimo arriva enfin dans une belle demeure dont le maître était l’homme le plus influent, car toutes les rues de cette ville par lesquelles Leroy avait passé étaient de la dépendance de cet endroit. Massimo, qui eût soin de s’informer qui était monsieur Logre, et ce qu’il savait faire, demanda à lui parler, disant qu’il n’avait pas voulu passer si près sans avoir l’honneur de lui faire la révérence. M. Logre le reçut aussi civilement que le peut un maire et le fit reposer. « On m’a assuré, dit Massimo séducteur, que vous fréquentez assidûment les mêmes lieux de plaisirs que moi et que vous avez un don particulier pour les jeux sado-maso, que vous pouvez jouer toute sorte de rôles, par exemple, vous transformer en dominant féroce. »
Cela est vrai, répondit Logre brusquement, et pour vous le montrer, vous m’allez voir devenir dompteur de Lion. Massimo fût si effrayé de le voir agiter son fouet avec dextérité qu’il gagnât aussitôt les toilettes, non sans crainte pour ses fesses. Quelques temps après, Massimo, ayant vu que Logre avait repris son rôle de Maire descendit, dit qu’il avait eu bien peur et avoua que, nonobstant, cela l’eût bien excité. Cela fit son effet. Logre, s’il ne tombait sous le charme, éprouvait tout de même une fascination pour le jeune homme de celle qu’éprouve un prédateur pour sa proie.
« On m’a assuré encore, dit Massimo, mais je ne saurai le croire, que vous aviez aussi le pouvoir de prendre un rôle des plus petits qui soient, par exemple, de vous changer en danseuse, en petit rat de l’Opéra voyez-vous ? Je vous avoue que je tiens cela tout à fait impossible. Personne ne peut si aisément endosser un rôle puis l’autre ».
Logre était pris au piège. Cet homme sadique, dominant son monde ne supportait pas l’idée d’être défaillant.
« Impossible ? reprit Logre, vous allez voir » et, ce disant, il se changea en petit rat de l’Opéra qui se mit à danser sur le plancher. Massimo ne l’eût pas plutôt aperçu qu’il se jeta sur lui, profitant qu’il ne pouvait pas courir avec ses pointes, releva son tutu et l’encula à sec. Ce fût un choc pour l’homme de pouvoir. Massimo le menaça de tout dévoiler à la presse, photos à l’appui s’il ne faisait pas ce qu’il lui disait. Ainsi fût fait. Logre démissionnât et fit en sorte que qui de droit soit élu à sa place.
Leroy vint à se promener du côté de la mairie et voulu entrer dedans. Massimo, qui entendit le bruit de la Rolls qui passait courut au devant et dit à Leroy « Soyez le bienvenu dans l’administration de Marie de Carabas ! Madame le Maire… ».
Comment ! Marie ! s’écria Leroy, cet endroit est aussi sous votre influence ! Il ne se peut rien de plus impressionnant que cette cour qui vous entoure sans cesse et à présent ces bâtiments qui vous environnent.
Marie donna la main au jeune héritier, et suivant Leroy père qui montait le premier, ils entrèrent dans une grande salle où ils trouvèrent une magnifique collation que Logre avait justement fait préparer pour ses amis qui devaient venir à une petite sauterie ce jour là, mais qui n’avaient pas osé entrer, sachant que le plus riche industriel non véreux du pays y était. Leroy, charmé des bonnes qualités de Marie de Carabas, de même que son fils en était fou, en voyant la grande influence qu’elle avait, lui dit, après avoir bu cinq ou six coupes de champagne : « Il ne tiendra qu’à vous, Marie, que vous soyez ma bru ». Marie, faisant de grandes révérences, accepta l’honneur qui lui faisait Leroy et dès le même jour épousa Leroy junior.
Le Minou ayant trouvé chaussure à son pied, grand seigneur, ne couru plus après les garçons, que pour se divertir…
Anti
HAAAAAAAAAAAAAA !!! ZE COLLECTOR !!!
Yes, yes, yes…
Comme quoi, un minou réchauffé peut encore donner bien des plaisirs.
Anna, chatisfaction
réchauffé, mais je découvre moi…génialissime !!! excellente…