"C'est ce genre de rencontres, que tu partages si bien dans ce blog, qui donne envie de vivre, de voyager, d'ouvrir ses yeux et son âme aux autres. Ce qui existe ailleurs, au delà, dans d'autres langues, dans d'autres regards, me fascine, me transporte. Merci d'entrouvrir la porte de tes joies..." (Julien)
"Une vraie beauté, ce blog. Je trouve admirable cette constance, ces beaux sentiers parcourus, partagés. Vous êtes des amours pour cette terre, un peu plus jardin, grâce à vous..." (Ronron)
"J'ai fait un voyage splendide, des tapisseries de la Licorne en passant par l'estime de moi, j'ai vu les hordes de touristes et la tempête sur l'île de La Réunion, en écoutant trois petites chansons, trois petits tours et puis s'en vont... Le Service Public n'arrive pas à la cheville de ce blog, malgré une redevance en expansion..." (Ramses)
"Juste un petit commentaire pour vous dire que votre blog est un phare qui illumine mon quotidien ! J'adresse donc mes félicitations à l'ensemble d'une équipe qui force l'admiration par sa générosité d'âme ! La route est belle." (Christina)
"Ici, je trouve, en vrac : de l'humour, de l'info, de la beauté, de la culture, de la connaissance, de l'action, de l'engagement, de l'amitié. Et vous ! Je souris souvent en vous lisant les uns, les autres. De la complicité, de la tendresse. Et ça me fait plaisir ! Alors, forcément, je reviens. Tous les jours. Et même plusieurs fois par jour ! Il y a toujours un mot à lire ! Merci à vous pour cet espace." (Catherine)
Ce que j 'aime ici, c'est votre générosité, votre partage, et votre optimisme réaliste. Votre blog est un souffle d'air bourré de vitamines. Je vous adore. (Emma)
Ayant été proche de quelqu un qui est décédé récemment, j ai été surprise, agréablement, quand justement on a parlé de lui après la crémation. Quand certains le racontait à des moments de sa vie que je ne connaissais pas. Lorsque les souvenirs remontent ainsi, on a du chagrin mais on est moins tristes. On peut évacuer, ensemble, avec parfois même rires et sourires. On a même porté un toast à ce qu il fut et restera pour nous.
J ai emmené sa femme quelques jours chez mes parents, je les ai entendu rire, avec des larmes plein les yeux, de leurs 55 ans de souvenirs communs. Rien n était oublié, tout était là mais autrement. Et on sentait qu elle avait besoin de cela pour continuer, pour vivre encore avec lui…
* le racontaient
LE POTIER
Je t’ai vu, homme noir,
Dans une pièce étroite maculée de boue rouge
Les deux mains jointes comme on tient un grand cierge
Serrer d’argile qui tourne, fichée sur un pieu noir.
Les jambes écartées autour de l’instrument,
Ton tour de potier,
Les yeux mi-clos,
Silencieux,
Je ressens qu’en toi habite la mélopée Chantée par les ancêtres qui t’ont transmis ce geste.
Dans tes mains humides, ce grand phallus dressé, par tes mains caressé,
Se tord , se cabre et goûte la caresse qui ruisselle ses flancs.
Sans que cela t’émeuve ce sexe turgescent s’égalise,
Lissé jusqu’au dernier moment.
Puis d’un pouce très habile tu ouvres cette masse
Qui, me semble-t-il, attendait ce moment,
Telle une femme qui s’ouvre à son nouvel amant.
Tes doigts fins, délicats explorent cet orifice
Écartent cette terre qui en se voulant chair exige un sacrifice :
D’absorber toute l’âme de celui par lequel elle existe.
Gluante de douceur,
Ruisselante de sueur
L’œuvre n’aura vraiment pour jouir de sa splendeur
Qu’un seul regard moqueur:
Celui du géniteur.
Un vase ce n’est pas qu’un objet de décor qu’on pose dans un coin
Il est plus que cela :
Une pensée concrète qui vit assurément dans le cœur d’un poète
Mais aussi dans celui qui saura le voir comme un enfant,
Car cette chose brune faite de notre déliquescence
Et remise en mémoire par l’artisan sans nom,
C’est peut-être l’essence de tes anciens parents
Que tu verras dedans.
(Coeur de l’Etre à paraitre 1/3/2008)
Chic ! Chic! Chic ! Qui c’est qui va avoir son p’tit poème le matin ? C’est nous !!!
Anti
Si tu n as jamais fait de poterie Voiedorée, si toi même tu n as jamais touché la terre pour la travailler, et si tu peux en parler de la sorte en voyant quelqu un d autre le faire… j admire ta grande sensibilité. ^^ Oui Anti on a de la chance ^^
Non je n’ai jamais touché l’argile , ce poème a été écrit d’après une photo qui m’avait touchée. Pour les poèmes du matin il faudra attendre un peu car je suis en pleine sortie de mon recueil et en pleine corrections de mon second roman. Alors…. je vais en remettre des anciens.
Gros bisous à toutes les deux.
Salut à toi, mon ami. Je suis très heureuse de te retrouver ici.
Anna
Depuis que je lis, tout enfin un peu tout depuis qqs temps, je dois te dire Voie Dorée, que je suis …sans mots, merci à toi!
Des textes qui sont à m’émouvoir en dehors de l’écrit, les images sont, les images viennent, et les émotions sont vives, pas de mots à faire beaux, pas de mots pour l’écriture car écrire, pas un assemblage pour raconter, des mots de vivre, des mots de respirations, des mots du temps…j’entends, la pluie, les respirations, j’entends et lis les regards…c’est la Boulangerie de Miss, les poèmes de Zaza…je suis non pas à les lires mais le vivre…voilà…plus en ma correspondance peut être!
Comme quoi ! Bon, les autres pas faire la tronche, je vais vous lire , qui a son billet ? ne pas pousser dans la file d’attente…
Je suis ému Boud
Content de te retouver aussi Anna je vais t’envoyer la maquette de mon recueil par email
J’aime beaucoup le potier, car tu allies passé et présent. Comme s’il ne fallait jamais oublier ses racines.
Je viens d’aller sur ton blog. J’ai fouiné dans tes poésies. Je suis tombée sur « QUAND ». J’aime. Rien à dire de plus, j’aime. 😉
« C’est peut-être l’essence de tes anciens parents
Que tu verras dedans. »
En te relisant Voie, je repense à une citation vietnamienne lue dans un magasin vendredi après-midi, très belle, parlant des ancêtres. Il faut savoir qu’au Vietnam, le culte des ancêtres est très important. Peut-être Sampang pourra nous en dire quelques mots quand elle aura retrouvé son ordi ?
Anti
Je crois que le culte des ancêtres se faisait aussi à Madagascar, ma mère y a vécu étant petite.
Vous me faites toutes plaisir car vous comprenez ce que je veux dire, tout du moins vous y trouvez un sens. Je sais qu’un poète (petit) ne doit pas s’expliquer mais, en ce qui concerne la surface de la terre, depuis qu’elle est peuplée, ce sont dans les zônes habités les cendres humaines qui la composent. D’où « l’essence des parents ».
A Mada on déterre les morts pour les « rhabiller et les ensevelir à nouveau après les avoir promené.
Quelle vision magnifique des choses…
Ca rappelle aussi certains aspects du chamanisme.
C’est très intéressant ça. Binh me racontait ces cérémonies au Vietnam, pendant lesquels on déterre les morts, on lave les os, on fait la fête et on renterre une seconde fois le défunt. De même, ça me rappelle une scène lue dans « Les secrets du jaguar » dans laquelle l’auteur raconte comment, chez les Mayas, on fait danser le mort jusqu’à sa tombe.
Anti, de tout pays.
Pour Slay je vais remettre quand ; les deux premiers vers signifient le lachez-prise.
Ikl n’est pas possible d’expliquer certaines choses sinon de choquer alors en ce qui concerne la mort d’enfant je propose une anecdote :
Il y a longtemps de cela (je tire en même temps sur ma barbe blanche), je venais d’avoir mon premier enfant. Une émission à la télé. Un chanteur belge très connu venait parler, quelques mois après que son fils de 5/6 ans se soit fait massacrer par un maniaque.
Il a dit qu’il pardonnait.
Ce fut le début de ma recherche…..
QUAND
Quand tu seras pareil à une feuille morte
Ballotté par les vents capricieux
Quand tu percevras dans un brin d’herbe
Une perfection sublime
Quand tu n’arboreras plus
Ta souffrance comme un diadème
Quand l’oiseau chantant murmurera
Une mélodie comprise de ton cœur
Quand du tout tu respireras l’harmonie,
Présente aussi en toi même.
Quand démuni de pensées angoissantes
Désirs inassouvis disparus
Envie inutiles dissoutes
Besoins imaginaires dispersés
Rancune tenaces effacées, haine envolées , regrets évanouis
Tu oublieras tes souvenirs douloureux trop souvent remâchés
Prenant conscience de ton esprit purifié…
Tu t’aimeras
Enfin libéré,
Place faite à tout ce qui désirait inlassablement t’atteindre
Pour rallumer ce que tu jugeais éteint :
L’innocence de ton enfance.
Tu comprendras :
le tourment naît de la résistance à ce qui existe,
L’impossible conversion des pensées routines
Martelant la peur dominante à l’Amour
N’a pas de réalité
Quand tu croiras que tu peux aller ta route
Décider de ta vie
Relié à l’univers
En toute sérénité
Alors tu te reconnaîtras
on en revient toujours au même, le lâcher prise…
Et pour reprendre Kalil Gibran… ‘ vos enfants ne sont pas vos enfants »… Que cela est vrai !
Nous concevons ou non, par Amour et-mais par égoïsme. Que l on veuille ou non des enfants c est un geste égoïste… Qui serions-nous donc pour croire qu il faut une suite à nous ? Qui serions-nous donc pour penser que nous aurons fait le mieux ? Nos enfants sont issus de nous, point. Nous ne leur avons servi qu à venir faire leur chemin… Nos enfants ne sont pas plus pas moins que les enfants des autres. Ils ne sont pas à nous. Rien ne l est… Nous sommes un instant, une infinie petitesse ( si cela se dit mais je me comprends, j espère que vous aussi ;))… Remettre toute notre vie entre les mains de nos enfants est une tâche qui ne leur incombe pas…
Et si je sais les mots durs de Voiedorée, ou peut être même l incompréhension qui pourrait être retenue dans ce texte, je sais qu après le dépassement de ces moments de doutes ou de douleur, on revit… on est ( naît) de nouveau …
Bonne journée à tous ^^
Je me disais exactement la même chose en relisant…
Mmmmmmmm…
Anti
Cela me fait penser à cette autre phrase que j’avais utilisée dans « Les trois perles »:
N’attends de ton passé héritage ou leçon que si de lui tu t’arraches sans plainte. (Gabor Garai)
rien à dire, ma maternité est celle des autres…
Sampang, je suis tout plein d’accord avec toi. Tu le sais ma belle ? 😉
Aider, guider, mais surtout pas étouffer son enfant… Sinon ça dénote des probls psychologiques non réglés ou de l’égocentrisme de la part du père et de la mère. Là-dessus, je suis à 100% ok. Et je suis contente que Voie Dorée ait remis « Quand » sur ce fil.
Oh que oui ! C’est un très beau texte. Mais je sais qu’il sait que je sais, et s’il sait pas, maintenant il sait… Hein ?
Ca c’est sûr, s’il sait pas qu’il sait après ça, ça se saurait 🙂
bon, ça s’est su hein?
Si, si, ça s’est su, c’est sûr.
lool j ai vaguement l impression d être en retard pour parler des ancêtres… en même temps, ils ont le temps…
de plus… j ai perdu mon post mdr
en fait là, tout de suite, je suis pliée, c est la fatigue ahahah
Je file à sa recherche…
Bonne nuit ^^
MDRRRRRRRRRR !!! Sampang !!! Trop !!!
Anti, lance être.
Quand tu te réveilleras Samp cherche ton post sous ton lit ?
Je sais que Miss l’aime bien celui là :
LES YEUX
D’abord ce sont des yeux
Des yeux qui de déplacent le long des rues
Ils ne sont pas inquiets, pas curieux, uniquement des yeux
Des yeux noirs qui avancent dans la rue.
Parfois il y en a plusieurs
Ils ne regardent pas
Qu’y a-t-il autour des yeux?
Ils paraissent sans vie, sans but,
Ce sont des yeux qui ne cherchent pas,
Ils avancent, c’est tout.
Autour des yeux une forme humaine
Un voile de fantôme noir
Un voile bien repassé que les yeux transportent.
Le bas du voile touche le bitume,
Les yeux l’entraîne à leur suite, comme un courant d’air qui passe
Saint Pierre, Khartoum, Adis Abeba, des yeux partout
Des fantômes noirs autour des yeux
Des yeux qui ne cherchent pas, qui ne doivent pas chercher
Ils sont là c’est tout
Ils servent seulement à transporter le voile noir
C’est leur mission, leur utilité
Si tu essaye de toucher le voile, ils va se dissoudre dans l‘immensité
Ils ne restera plus que des yeux,
Inutiles, suspendus dans l’air comme des lumières éteintes
Des falots, témoins d’une vie qui existait.
je la comprends…c’est magnifique Voie dorée , merci !
Eh bé !!! Grosse émotion là !
Anti, plombée.
Absolument magnifique… Emotion, oh oui!
très beau poème Voie. Tu vois, je le découvre seulement aujourd’hui. Merci.
Vous me comblez…
MAURICE
Entre l’air et l’eau, cette terre de soleil
S’est posée, tombée d’un collier de perles fines
Émeraude entourée d’un collier de turquoises
Qu’un reflet de lumière fait briller à l’envie
Le Jacaranda se mesure au flamboyant
Dans cette endroit sans lieu bordé par l’océan
Maurice, Isle de France, cousine de Bourbon
Libre aujourd’hui de tacher seule son horizon.
Lorsque trop tôt s’éteignent les luminaires
Les yeux rivés encore sur la lune à l’envers
Regarde sans bouger, presque sans respirer
De peur que ce moment puisse soudain changer
Douceur de l’air si tendre présent jusqu’au matin
Qui révèle la saveur subtile du jasmin
Tout les sens exaltés façonnent un lit de mousse
Pour cueillir cette douce pensée d’amour qui passe
Who give to me the taste of you.
Tes vers sont des rêves, mon ami… Délicieux réveil…
Douceur… douceur…
Tendresse à toi Voie.
Anti
Je lis le max mes belles, vos délires etc…
merci
SOLITUDE (La Mulâtresse)
Oui c’est bien ici que ce vaisseau naguère
Sortira de ses flancs ventrus sa cargaison .
Maudit que cet endroit appelé Capesterre
Qui fut désigné là comme étant ta prison
Encore presque rien dans un ventre de mère
issue d’une pariade, méprisable rituel
Comme géniteur caché un rapace des mers
Aborda cette terre vers ton futur cruel
Fillette abandonnée, métisse aux grands yeux verts
Jamais sous tes paupières n’accepta un tel joug
Malgré ta peau marbrée des marques de tes fers
N’agréa sans contrainte de plier un genou
Morte en relevailles à ta corde pendue
Sans connaître le but de cette vie-souffrance
Grâce à toi la victoire te rejoint dans les nues
Ton peuple libre et fier y fleurit l’existence.
(Mars 2008)
Bonjour matinal, mon ami
Tu ne peux pas tout voir ma Belle, et puis j’étais en retard. Je te raconterais peut être un jour l’histoire de cette femme…
magnifique poème Voie. Un sacrifice au nom de la liberté d’un peuple. très joli. Merci.
Un mois de Mars et ça repart ! Contente de te lire VoieDorée. Je souris, je chantonnais à l’instant « Laisse ton peuple s’en aller, rends lui sa liberté, laisse ton peuple partir, laisse le vivre libre… »
Anti
Oui je fais un peu le phare en ce moment : une fois tu me vois, une fois tu ne me vois pas….J’essaie de mettre un poème de temps en temps mais je suis avec vous….
Pensée du jour :
« J’aime quand ta bouche rit »
Et un extrait de « Quentin et les suivants », un….
Le soleil se lève derrière la maison et sa lumière vient frapper les nuages blancs qui n’attendaient que cela pour se mettre en valeur. La ligne blanche d’écume des vagues qui viennent se briser au loin sur la barrière de corail est presque continue: la houle est forte et ce sera difficile de se baigner aujourd’hui. Plus près, l’îlet blanc avec son sable immaculé couronne des cocotiers qui y vont eux aussi de leur petite larme brillante. La paix règne en ce lieu, quel luxe, quelle richesse! Quels trésors !
Oui, tout cela m’appartient, personne ne peut m’enlever ce plaisir; je me dis alors que l’on part parfois de très loin, avec aussi quelque handicap, pour participer à la course, mais je me dis aussi : quel plaisir peut-on avoir dans ce qui s’obtient facilement? Plus la côte est dure, plus le panorama à son sommet remplit de joie l’aventureux. L’important c’est d’accepter de monter la côte, et si un éboulement nous ramène en arrière, il suffit de s’arrêter et de reprendre l’autre chemin qui se trouve à côté, qu’on n’avait pas remarqué, et qui est tellement plus facile..
Il y a encore quelques petites choses dont je voudrais vous parler avant de franchir la barrière des 5 ans qui fut une seconde étape de ma vie : concernant mon aspect physique, j’étais un charmant petit bambin aux traits réguliers et aux cheveux dorés tirant presque sur le blanc, cheveux dont j’ai gardé la couleur assez longtemps, je crois jusqu’à 7 ou 8 ans. Seul l’aîné des enfants: Florent a hérité de cette particularité qui faisait que j’attirais à moi toutes les femmes et petites filles en désir de tendresse. Toutes craquaient pour mon gentil minois au casque doré, ce qui compensait la froideur de ma mère qui semble-t-il osait à peine me toucher et chargeait mon père quand il était là de changer mes couches… Je n’ai d’ailleurs retrouvé aucune photo ou je suis dans ses bras, c’est mon père qui s’y collait… Cependant je me rappelle des moments heureux passés en sa compagnie, par exemple lors de nos promenades dominicales pour nous rendre à l’église.
Je crois que sa rencontre avec Dieu, lui a certainement permis de tenir, de partiellement se réconcilier avec cette humanité qui l’avait tant piétinée. Bien que je ne l’aie jamais entendue prier, elle a été fidèle au culte toute sa vie, et jusqu’à la fin n’a pas raté une messe… sauf impossibilité.
Sa “conversion” a du se faire très tôt, car dès que j’ai pu marcher, elle m’emmenait avec elle, dès potron-minet, à la première messe de six heures de l’église St Michel, remplacée aujourd’hui par un supermarché. J’aimais ces moments où mon père dormait encore, et cette complicité que nous avions en déambulant dans les rues désertes. On montait la rue de la Cale, tournions autour de la Gerbe de Blé, puis suivions le boulevard Félix Grat qui nous faisait longer la maternité avant d’arriver à la chapelle ou quelques bigotes tenaient compagnie au moine prêtre de service. Pendant ces trajets dans la chiche clarté du soleil levant, son coté docteur Jekyl réapparaissait parfois : elle s’amusait à me faire peur en me disant de faire attention à la “houbille”, sans trop me dire de quoi il s’agissait… C’était encore plus effrayant de ne pas savoir… Un jour, elle m’expliqua que la houbille était un fantôme qui emportait les petits garçons pas sages. A partir de ce moment je fus un peu plus rassuré… Les colombes se réveillant lançaient leur chant particulier que ma mère traduisait en “paye moi un pot tonton” qui correspondait bien aux intonations et à la longueur du chant.
Pensée du jour
« J’aime quand ta bouche rit »
Et un extrait de « Quentin et les suivants » (disponible sur mon blog)
Le soleil se lève derrière la maison et sa lumière vient frapper les nuages blancs qui n’attendaient que cela pour se mettre en valeur. La ligne blanche d’écume des vagues qui viennent se briser au loin sur la barrière de corail est presque continue: la houle est forte et ce sera difficile de se baigner aujourd’hui. Plus près, l’îlet blanc avec son sable immaculé couronne des cocotiers qui y vont eux aussi de leur petite larme brillante. La paix règne en ce lieu, quel luxe, quelle richesse! Quels trésors !
Oui, tout cela m’appartient, personne ne peut m’enlever ce plaisir; je me dis alors que l’on part parfois de très loin, avec aussi quelque handicap, pour participer à la course, mais je me dis aussi : quel plaisir peut-on avoir dans ce qui s’obtient facilement? Plus la côte est dure, plus le panorama à son sommet remplit de joie l’aventureux. L’important c’est d’accepter de monter la côte, et si un éboulement nous ramène en arrière, il suffit de s’arrêter et de reprendre l’autre chemin qui se trouve à côté, qu’on n’avait pas remarqué, et qui est tellement plus facile..
Il y a encore quelques petites choses dont je voudrais vous parler avant de franchir la barrière des 5 ans qui fut une seconde étape de ma vie : concernant mon aspect physique, j’étais un charmant petit bambin aux traits réguliers et aux cheveux dorés tirant presque sur le blanc, cheveux dont j’ai gardé la couleur assez longtemps, je crois jusqu’à 7 ou 8 ans. Seul l’aîné des enfants: Florent a hérité de cette particularité qui faisait que j’attirais à moi toutes les femmes et petites filles en désir de tendresse. Toutes craquaient pour mon gentil minois au casque doré, ce qui compensait la froideur de ma mère qui semble-t-il osait à peine me toucher et chargeait mon père quand il était là de changer mes couches… Je n’ai d’ailleurs retrouvé aucune photo ou je suis dans ses bras, c’est mon père qui s’y collait… Cependant je me rappelle des moments heureux passés en sa compagnie, par exemple lors de nos promenades dominicales pour nous rendre à l’église.
Je crois que sa rencontre avec Dieu, lui a certainement permis de tenir, de partiellement se réconcilier avec cette humanité qui l’avait tant piétinée. Bien que je ne l’aie jamais entendue prier, elle a été fidèle au culte toute sa vie, et jusqu’à la fin n’a pas raté une messe… sauf impossibilité.
Sa “conversion” a du se faire très tôt, car dès que j’ai pu marcher, elle m’emmenait avec elle, dès potron-minet, à la première messe de six heures de l’église St Michel, remplacée aujourd’hui par un supermarché. J’aimais ces moments où mon père dormait encore, et cette complicité que nous avions en déambulant dans les rues désertes. On montait la rue de la Cale, tournions autour de la Gerbe de Blé, puis suivions le boulevard Félix Grat qui nous faisait longer la maternité avant d’arriver à la chapelle ou quelques bigotes tenaient compagnie au moine prêtre de service. Pendant ces trajets dans la chiche clarté du soleil levant, son coté docteur Jekyl réapparaissait parfois : elle s’amusait à me faire peur en me disant de faire attention à la “houbille”, sans trop me dire de quoi il s’agissait… C’était encore plus effrayant de ne pas savoir… Un jour, elle m’expliqua que la houbille était un fantôme qui emportait les petits garçons pas sages. A partir de ce moment je fus un peu plus rassuré… Les colombes se réveillant lançaient leur chant particulier que ma mère traduisait en “paye moi un pot tonton” qui correspondait bien aux intonations et à la longueur du chant.
Je l’ai remis car il ne s’affichait pas dans commentaires récents, j’ai pensé qu’il avait été censuré (je rigole)
Pensée du jour :
Les relations sont sûrement le miroir dans lequel on se découvre soi-même.
[Jiddu Krishnamurti]
Je souris là, parce que le thème du miroir revient beaucoup dans les posts d’hier et d’aujourd’hui et qu’hier soir je lisais suite à ma soirée de vendredi « 515, le lieu du miroir » de Lima De Freitas et notamment un chapitre absolument passionnant sur le miroir lui-même…
Anti, en pleine réflexion.
Ah je ris de te voir si belle en ce miroir ^^
Anna, chaste fleur
« Anna, chaste fleur »
Ah ? J’te verrais plutôt en « R des bijoux » moi.
Anti, Achevons la métamorphose !
Ta vision est ad hoc.
Anna, mille où
Tu manques de Gout Nod. Il Faust élever le niveau.
Anti, Gueux Teuh.
Le Titien aboie, Le Caravage passe
Le point va à Voiedorée. On s’incline.
C’est la deuxième fois en une heure qu’on me demande de me retourner ou de m’incliner ! C’est non !
Anti
Allonge-toi alors et parle-moi de ton an faon’s.
Anna Freud
Mdrrrrrrrrrr… Courage ma fille courage !!! Plus que 1-2-3 dodos !
Anti, soleil !
Bonjour Voie…
Je m’excuse de dire que c’est le 1ère fois que je visite cette espace et je l’ai trouvé megnifique…tu écris très profondement…moi j’aiamis beaucoup ton stle…
Merci Jayshree, moi je te suis depuis que Anti m’a communiqué tes premières interventions . Je crois t’avoir dis que j’aimais à la fois la simplicité et la profondeur de tes écrits.
Bisous aux amoureux
La pensée du jour :
Se connaître soi-même, c’est s’oublier. S’oublier soi-même, c’est s’ouvrir à toutes choses.
[Dôgen]
Très belle pensée.
pensée du jour :
A moins de savoir ce que vous êtes, comment y arriverez-vous ?
[Sri Nisargadatta Maharaj]
DE L’OMBRE
Je pense à toi souvent, mon enfant, mon amour
Ton sourire, tes mains, tes jeux et tes soupirs
En des images si douces que je ne peux décrire
Pendant que je suis là, isolé dans ma cour.
Te rappelles-tu parfois ces bonheurs sans frontières
Les jours de promenades et les bains dans la mer
Tout ce que tu découvres maintenant sans ton père
Qui aurait tant voulu t’apporter la lumière
De même que ce fut moi qui te donna la vie
Ce message amoureux, tu ne comprends encore
Privé de liberté, tentation de la mort,
Chaque jour c’est ta vie qui me tient à la vie
Mais un jour viendra bien, entreront dans l’oubli
Ces tristes années noires issues de ma folie
Nous nous retrouverons complices comme avant
Et nous repartirons dans un nouvel élan
MARS 2008
Beau poème, tellement vrai, et très belle pensée du jour.
Oui ma douce Miss, c’était la séquence émotion: Un jeune papa en prison que visite Philo avait demandé à ce que je lui fasse un poème pour son fils. Il a pleuré en le lisant.
Les assasins ont aussi un coeur.
Ton poème est superbe Voiedoree. J’aime beaucoup.
Total classe le Voie.
Anti, dan Ar Moni
bisous bisous
PENSEE DU JOUR :
Avoir un ennui, c’est recevoir une grâce ; Etre heureux, c’est être mis à l’épreuve.
[Zenrin Kushu]
DIS PAPA Cé KOI L’AMOUR ?
L’amour, mon enfant, comment te l’expliquer
Car il ne se voit pas, ni ne s’entend, ni bouge
Cent mille mots ne pourraient suffire à l’exprimer
Comme ne peuvent se décrire ni le bleu ni le rouge.
Alors pour commencer il va falloir te dire
Au moins le plus facile à comprendre pour toi
Et peut-être, j’espère, ça te fera sourire
Te révéler en mots tout ce qu’il n’est pas.
L’amour n’est pas vouloir que l’autre soit heureux
Que ses agissements comblent presque tes vœux,
L’amour n’est pas non plus dans l’acte de service
Ni vouloir soulager les autres de leurs vices.
L’amour n’est pas non plus dans le dire « je t’aime »
Pas plus dans les baisers distribués sans compter
Il n’est pas de vouloir adopter pour emblème
L’étendard du combat contre toute impiété.
L’amour n’est pas dans l’acte de fornication
Ni caresses ni tendresse, ni plaisir du don
Pas plus dans les pensées d’amours éternelles
Que l’on a pour quelqu’un et qui rend la vie belle.
Car l’amour est sans forme et hors de volonté
Et seul qui l’a connu et expérimenté
Peut savoir ce qu’il est sans pouvoir en parler.
L’amour c’est cette feuille qui naît sur ce bouleau
Ce rayon de soleil qui baigne ce coteau
Ce ruisseau chantant qui caresse les pierres
Mises sur son chemin et qu’il laisse en arrière.
L’amour est ce grand vide, ce néant sans pensée
Cette place que l’on fait à cette immensité
Pour lui permettre d’être,de toucher, d’exister
Afin que sans entrave il vienne nous submerger.
L’amour existe aussi dans ce qui nous empêche
De reconnaître l’autre comme quelqu’un d’étranger,
De porter un avis un jugement un prêche
Sur un homme, une action, ou un acte insensé.
L’amour est cette ardeur, cette reconnaissance
D’une parcelle d’esprit intangible, immuable,
Sans commencement ni fin présent dans ton essence
Qui ôte au fond de toi la notion de coupable
Mais Papa cé koi l’amour?
L’amour mon enfant, dans ce moment présent
Ton écoute attentive et ton questionnement,
Impalpable moteur de l’univers entier
Ne le ressens tu pas, tu viens de l’exprimer.
Coeur de l’Etre
C’est tout simplement et grandement beau !
Cadeau reçu en pleine paume !
anti, grâciée.
Merci mes amies
PENSEE DU JOUR :
Christian Bobin
Sage, ce n’est pas une question de temps, c’est une question de coeur et le coeur n’est pas dans le temps.
POUR TOI
Dans les doux alizés qui en cœur font danser
Les diaphanes fleurs de canne aux plumets élancés
Tu es là.
Dans le retour crépusculaire des oiseaux
Blancs vers leur mangrove posée sur l’eau
Tu es là.
Dans le concert nocturne des rainettes en folie
Appelant sans férir les mâles de leurs cris
Tu es là.
Quand en pointillés blancs la mer se déverse
En frappant avec force les coraux qu’elle perce
Tu es là.
Quand le ciel de nuages perchés sur l’horizon
Se pare de sa robe de nuit rose bonbon
Tu es là.
Quand les pélicans, en couple amoureux
Plongent vers le poisson qu’ils défient de leurs yeux
Tu es là.
Car tu es mon cœur, mes yeux, ma voix,
Toi qui as libéré tout ce bonheur en moi.
(Coeur de l’Etre)
Un très beau poème pour démarrer la journée… Merci de ta présence et de tes mots.
Trés joli texte voidoree j’adore merci.
Bonne journée à tous.
ZAZA
c est beau Voiedorée !!! ^^
( penser à acheter des lunettes ;))
Si tu parles de mes prothèses visuelles, j’en porte pour te lire car tu écris trop vite.
euh… je parlais pour moi lol pour voir que : « tu es là » 😉
De toute Beauté ce poème.
« Car tu es mon cœur, mes yeux, ma voix,
Toi qui as libéré tout ce bonheur en moi. »
C’est tellement vrai.
PENSEE DU JOUR
Woody Allen
J’ai des questions à toutes vos réponses.
LE CAP MECHANT
Est près de Saint Joseph un endroit captivant
Qu’avant même de voir déjà le bruit s’entend
Mais dès qu’il apparaît désormais on comprend
La raison pour laquelle on l’appelle « cap méchant »:
Un bouclier de basalte lisse noir et brillant
Que la mer en furie attaque constamment
Pour en venir à bout elle mettra deux mille ans
Tant ce rocher paraît pouvoir tenir longtemps.
En s’approchant plus près, grande est la surprise
De devoir avancer sur un tapis de mousse
Qui nous fait pied léger, pendant que l’on se grise
Déjà des embruns doux que les alizés poussent.
Et puis, continuant, on se fait aborder par une exaltée
Qui ne nous quitte pas avant qu’elle nous explique
Qu’elle est en cet endroit pour une mission unique :
Celle d’ôter les péchés de toute l’humanité.
Quel que soit le moment où l’on vient dans le site
Elle est là à trotter derrière tous les touristes
Qui font le mauvais choix de passer à portée
De cette vieille égérie, gardienne du lieu sacré.
Un peu plus loin encore dans le cheminement
Nous passerons alors dans un endroit magique
Rempli de quelques arbres a l’allure famélique
Tendant leurs bras tordus vers le bleu firmament.
Les vacoas, puisque ainsi ils se nomment
Sont des arbres curieux poussant près des rochers
Qui sortent de leurs troncs pour les équilibrer
Des racines hors de terre, comme des jambes d’homme.
Les écailles tricolores de ces fruits si curieux
Tapissent le terrain comme décor de dimanche
Et ce qui reste, rond, accroché à la branche,
S’appelle le pinpin qu’on déguste en ces lieux.
Encore un peu plus loin entre deux grandes coulées
Résiste une falaise que la mer a rongée,
Abrupte et fragile elle sert de repaire
À des masses d’oiseaux, à ne savoir qu’en faire.
Ils ne regardent pas ceux qui viennent les voir
Parfois l’un d’entre eux comme pour nous narguer
Tourne la tête en l’air puis part s’élancer
A partir du rocher qui lui sert de plongeoir.
Si comme le passant tu ne fais que passer,
Ignorant de ces lieux, regarde sans rien voir,
Jamais tu ne pourras cette émotion, d’avoir,
De posséder en toi cet endroit enchanté.
Alors trouve une pierre et pose ton fardeau
Laisse tes yeux se remplir du spectacle divin
Oublie au fond de toi tout ce qui n’est pas beau
Et attend que l’on vienne te prendre par la main.
(Coeur de l’Etre)
Le cap Méchant, images de vagues s’écrasant inlassablement sur les rocs de lave noire déchiquetés… Oui, un plaisir de le retrouver ici.
Deux autres phrases de Woody Allen que j’aime beaucoup:
– « Non seulement Dieu n’existe pas mais essayez de trouver un plombier un dimanche. »
– « L’éternité, c’est long, surtout vers la fin. »
« Chaque fois que j’entends Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne », pas mal aussi dans son genre.
Mille mercis Voie, toujours là pour aider à passer le cap !
anti
Merci Anti, Anna et miss…
J’adore les coeurs Wagnériens ainsi que ses ouvertures
Quand je suis allée voir « Parsifal » à l’opéra Bastille j’ai inondé la salle… Fantastique !
Allez, pour la beauté de cette matinée :
http://www.youtube.com/watch?v=7w17MamPY7A
Et d’une Voie, je voyage avec toi… Le « cap méchant » je ne l’ai jamais vu. Et de deux, j’aime où tu nous emmènes :
« Alors trouve une pierre et pose ton fardeau
Laisse tes yeux se remplir du spectacle divin
Oublie au fond de toi tout ce qui n’est pas beau
Et attend que l’on vienne te prendre par la main. »
Bizzzzzzz
PS : pour wagner j’ai pas le son sur la vidéo ????
merci Voiedorée pour ce paysage qui ne m est pas familier ^^
j aime cet arbre parce que justement on le dit sans grande allure et c est cela je crois qui me fait l aimer; ainsi que cet énorme fruit qui pèse, qui pèse et qui ne tombe pas.Comme si cette branche s efforçait de le retenir encore à elle…
Pour ton texte si beau ouvert à de nouveaux horizons : merci 🙂
Anti : tu as fait pipi ?….. Merci pour ce fabuleux cadeau et pour une fois je n’exagère pas.
Slay, demande à Anti à quoi ça ressemble un vacoa…. T’a pas le son, c’est ballot, enfin, regarde les images….
Sampang, je vois que tu connais ce fruit qui lache ses écailles tricolores et qui porte un préservatif au bout de ses racines
hum… il m attend ? mdrrrrrrrrrrrrr
PENSEE DU JOUR
Carl Gustav Jung
Le monde dans lequel nous pénétrons en naissant est brutal et cruel
et, en même temps, d’une divine beauté.
DE LA GEOLE (2)
Avec étonnement ton prénom prend ma bouche
Là dans ce cœur blessé et qu’un rien effarouche
La douceur de ta voix, la soie de tes cheveux
Viennent adoucir ma peine que je lis dans tes yeux
Dans mes rêves sans barrière je nous vois promener
Partout, sans que personne ne puisse nous arrêter
Notre enfant au milieu, reliant nos mains glacées
Au travers de son âme venant les réchauffer
Efface les souvenirs, le passé n’est plus là
Plus rien de ce qui fut pour nous ne changera
Pense que tous ces pleurs, ces inutiles regrets
Un jour deviendront joies et plaisirs à jamais
Tout ce qui dans la vie passe par la souffrance
A cette utilité d’arrêter nos errances
Nous faire pointer du doigt ce qu’on n’a pas compris
Pour, sans baisser les yeux, retrouver mon petit.
MARS 2008
ah Voiedorée qu ils sont vrais et beaux tes mots ! ^^
« De la Geole »… Là encore un poème qui me touche plus que les autres. Celui-ci, je ne sais pas, il est beau, quoi ! mince alors j’ai pas les mots ! mdr !
Et cette citation de Jung ! Merci. 😉
Poignant et beau.
J’aime beaucoup le mot geôle, comme dans le titre de « La Ballade de la geôle de Reading » de Oscar Wilde.
Je pensais hier soir aux prisons justement, à toutes les prisons et notamment au monde sensible (celui des sensations) qui apparaît comme la prison de l’âme quand on ne sait pas s’en dépêtrer.
Beau moment encore que celui passé sur ton fil, en équilibre 😉
anti, K geôle in.
Sur le même sujet, à lire absolument (c’est dispo gratuit en ligne) le magnifique « De profundis » d’Oscar Wilde écrit depuis son séjour en prison de plusieurs années pour homosexualité.
Et bah, je ne savais pas qu’il avait été emprisonné pour ça ! Ah alala… pfffff… Merci pour les références, en tout cas. Je ferai une petite recherche.
Auteur bien connu du moins célèbre texte : La chasse à l’oppossum…
La geole aux antilles et à la Réunion ont le même mot créole pour désigner une prison. Ce jeune homme jeune papa a fait une grosse bétise mais survit grace à la lecture et la poésie (un peu grace à Fifi)
PENSEE DU JOUR
[ Le monde est le reflet de nous mêmes.
La possibilité de le changer nous appartient.
Cela commence par la connaissance de soi,
la véritable révolution est intérieure … ]
QUINZE MARS
Agité par les vents de Sud ,
L’océan creuse son ventre et arrondit son dos
Irrité lâche en grondant sa vomissure blanche sur les brisants.
Dans le lagon, a peine frissonné
Passé au filtre du corail
Quatre pêcheurs noirs tirent la seine
la faune sous-marine dérangée s’égaille
Dans un nuage de sable une zourite propulse d’un élan son corps mou
L’agressif baliste s’enfuie en rotant quelques bulles
Une poignée de billes d’agate disparaissent en clignotant
De fines demoiselles projettent leur jaune sur le bleu tendre du corail..
Affolés par les mains qui battent la mer
Au bout de la jetée
À la frontière des eaux vives
Je respire la poussière d’eau salée
Arrachée aux crête des vagues
Des miettes d’amour se rassemblent
Pour atteindre mon cœur
En un instant trop bref uni aux éléments
Il prend conscience de son infinitude
Absorbé par le tout
Moi, presque rien
Indispensable à l’univers
(mars 2008)
Moi, presque rien indispensable à l’univers…
Magnifique!
je suis allée voir dans synonyme de : » que c est beau » … y’avait : Voiedorée ^^
Je rougis…..
LA PENSEE DU JOUR :
Jean Cocteau
Ce qu’on te reproche, cultive-le, c’est toi.
Très belle pensée, en effet, qui encourage l’estime de soi et aide à se sentir mieux dans sa peau pour les personnes qui parfois doutent de leur valeur aux yeux des autres et vis à vis d’elles-mêmes. Nous sommes tous précieux, tous uniques, tous respectables, tous dignes de vivre heureux.
Tu as tout compris (comme d’hab)
Ce midi nous allons déjeuner chez des amis mais on amène le repas car il fait meilleur chez eux (au Tampon) Fifi a fait le carri « pat’cochon » je sens que ça va être digeste….
Bon dimanche à tous en particulier à ZAZA? boud, Slay que je découvre avec beaucoup de plaisir, les autres je connaissais déja leur coeur (et eux le mien)
quelque chose me dit qu il va y avoir de la sieste dans l air 😉
VoieDo je pensais à toi ce matin sous la douche… Euh… Non, non ne va pas t’imaginer des choses, mais quand je suis sous la douche ça fuse dans ma tête.
J’ai très envie de lire ton roman. Je te contacte via ton blog. 😉
Tu as les tuyaus Slay maintenant ? Tient moi au courant…
Samp tu a eu raison pour la sieste….
« Le Médoc m’a tuer »
PENSEE DU JOUR
Eschyle
La vraie sagesse est de ne pas sembler sage.
LA BAS
Sans que rien ne traverse l’espace indélébile
Sans qu’aucune lueur ne traverse mes cils
Sans un regard perdu, un sourire glacé
Un regret éternel, un sanglot étouffé
Je m’en vais là ou tout m’attend
Ou tout est bleu tout le temps.
Là bas.
Porté par le souffle de mes pensées d’amour
Je planerai au-dessus des neiges éternelles
Dans la pureté de l’astre flamboyant de lumière
L’espace illuminé de paillettes enchantées
Le cœur qui n’en peux plus de bonheur partagé
Qui voudrait à l’envie hurler toute sa joie d’Être
Baigné par un parfum de rose et de lilas
Contrainte de tous les sens a jamais disparue
Libre dans son élan d’atteindre enfin les nues
Revenu à lui même en toute connaissance
Entier, plein et vide à la fois
(Coeur de l’Etre)
Ma douce Miss, tes paroles sont de miel, je t’embrasse
Quelle beauté, quelle sérénité… Vision de paradis retrouvé, de terres de félicité, libération hors des corps… et quelle force dans les vers comme des ondes qui diffusent et s’amplifient, qui emplissent et transportent…
Quel plaisir d’écrire pour vous!!!
« Entier, plein et vide à la fois » cette dernière phrase est très belle ! Sans le vide nulle plénitude possible. Tout est UN. Très beau. Merci. >O
« Il est un être formé dans le chaos
Né avant Ciel et Terre
Silence, Vacuité
Il se tient seul, inaltérable
Circulant partout sans s’épuiser
On peut y voir la Mère du monde
Ne connaissant pas son nom, je l’appelle la Voie (Tao)
A défaut d’autre nom, je le dirais grand
Grand pour dire qu’il s’écoule
S’écoulant, il s’étend au loin
À l’extrême lointain, il fait retour. »
Lao Tseu
« Deux, issus d’une même source mais portant des noms différents
Ce deux-un s’appelle mystère
Mystère au-delà du mystère
Porte de toute merveille. »
Lao Tseu
C’est toujours un régal Lao Tseu. Dans ces réflexions il décrit le mouvement d’inspiration et d’expiration caractérisant l’univers, l’etre, le non etre, clés de la béatitude
LA BAS
Sans que rien ne traverse l’espace indélébile
Sans qu’aucune lueur ne traverse mes cils
Sans un regard perdu, un sourire glacé
Un regret éternel, un sanglot étouffé
Je m’en vais là ou tout m’attend
Ou tout est bleu tout le temps.
Là bas.
Porté par le souffle de mes pensées d’amour
Je planerai au-dessus des neiges éternelles
Dans la pureté de l’astre flamboyant de lumière
L’espace illuminé de paillettes enchantées
Le cœur qui n’en peux plus de bonheur partagé
Qui voudrait à l’envie hurler toute sa joie d’Être
Baigné par un parfum de rose et de lilas
Contrainte de tous les sens a jamais disparue
Libre dans son élan d’atteindre enfin les nues
Revenu à lui même en toute connaissance
Entier, plein et vide à la fois
(Coeur de l’Etre)
Je sors des toilettes. C’est là-bas que j’vais m’cacher pour pleurer.
Ton texte me bouleverse de PARTOUT.
Merci, c’est bien peu.
Stéphanie
oui tout cela est si beau que pour ne pas pleurer on va dire :
» chouette dans ces coups de temps là on est en lévitation ! »
Merci Voiedorée parce que tu touches l âme avec tes mots 🙂
Anti, Boud va te faire le bruit du « reniflage » de groupe 😉
Sans rapport autre que le titre, je repense à la chanson : Là-bas, ce si beau duo de Jean-Jacques Goldman
et Sirima qui connu un destin tragique suite à son succès naissant (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sirima)
LA-BAS
Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
C’est pour ça que j’irai là-bas
Là-bas
Faut du cœur et faut du courage
Mais tout est possible à mon âge
Si tu as la force et la foi
L’or est à portée de tes doigts
C’est pour ça que j’irai là-bas
N’y va pas
Y a des tempêtes et des naufrages
Le feu, les diables et les mirages
Je te sais si fragile parfois
Reste au creux de moi
On a tant d’amour à faire
Tant de bonheur à venir
Je te veux mari et père
Et toi, tu rêves de partir
Ici, tout est joué d’avance
Et l’on n’y peut rien changer
Tout dépend de ta naissance
Et moi je ne suis pas bien né
Là-bas
Loin de nos vies, de nos villages
J’oublierai ta voix, ton visage
J’ai beau te serrer dans mes bras
Tu m’échappes déjà, là-bas
J’aurai ma chance, j’aurai mes droits
N’y va pas
Et la fierté qu’ici je n’ai pas
Là-bas
Tout ce que tu mérites est à toi
N’y va pas
Ici, les autres imposent leur loi
Là-bas
Je te perdrai peut-être là-bas
N’y va pas
Mais je me perds si je reste là
Là-bas
La vie ne m’a pas laissé le choix
N’y va pas
Toi et moi, ce sera là-bas ou pas
Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
N’y va pas
Libre continent sans grillage
Là-bas
Beau comme on n’imagine pas
N’y va pas
Ici, même nos rêves sont étroits
Là-bas
C’est pour ça que j’irai là-bas
N’y va pas
On ne m’a pas laissé le choix
Là-bas
Je me perds si je reste là
N’y va pas
C’est pour ça que j’irai là-bas
anti, déjà là-bas
et donc, pour les petites bricoles à transporter, j ai un break ! 😉
Je transmets à qui sait prendre
voiemodeste
Oui, et pas vu, pas pris !!!
J’t’embrasse très fort toi.
Je viens de lire ça :
« Moi, presque rien
Indispensable à l’univers »
Je pense à Olivier…
Merci à vous.
Porté par le souffle de mes pensées d’amour
Je planerai au-dessus des neiges éternelles
Dans la pureté de l’astre flamboyant de lumière
L’espace illuminé de paillettes enchantées
Paroles magiques, que c’est beau.
Vous êtes des amours.
J’ai pris une décision importante aujourd’hui….
J’en ai marre de mettre les pensées des autres en titre, alors maintenant je vais mettre les miennes, ça leur apprendra….
La pensée du jour
– Ce qu’on recherche se trouve souvent dans sa poche
TOUT EST RIEN
Je ne veux pas de souvenirs
Qui encombrent les pensées
Et dont les seuls utilités
Sont d‘entretenir les désirs.
Rien ne saurait plus modifier
Les incidents, les évènements
Qui nous ont tant accaparés
Pendant un aussi long moment.
Plus n’est besoin de souvenirs
Le cerveau les a bien rangés
Tout le réjouir et le souffrir
Sont pour toujours bien archivés:
La mémoire de ma main
Qui garde la forme de ton sein
Ou alors tes yeux qui chavirent
Pour préférer prendre un taxi,
Qu’importe d’avoir voulu mourir
Pour arrêter l’instant si doux
En pensant que ce plaisir fou
Ne pourrait avoir d’avenir.
Qu’importe puisqu‘au bon moment
Tout s’équilibre dans l’instant.
Dans cet entreprise mortelle
Tout est vraiment futilité
Et mêmes les choses les plus belles
Ne sont au fond que vanités.
Sérénité naît de l’esprit
Ou personne ne perd ni ne gagne
Pour en récolter tous les fruits
Il suffit de gravir la montagne.
Quand viendra le souffle divin
Qui séchera toutes les larmes
Et effleurera de sa main
Un cœur qui enfin se désarme
Alors viendra révélation :
Passé , avenir sont illusions
Et il n’y a qu’en le présent
Que la vie Est, intensément.
(Coeur de l’Etre)
Oui ma Miss c’est vrai onvit avec ces contraintes terrestres mais je voulais dire qu’en fait, sur le plan cosmique le temps n’existe pas, tout se passe dans l’instant, le temps, tel qu’il nous est nécessaire dans notre dimension n’a pas d’existence réelle en dehors de cette dimension .
Ici et maintenant, oui !
Mais, comme Miss, j’aime être conscient du temps dans toute son amplitude, aussi bien mon passé et mon futur que ceux de tout ce qui nous entoure. Passé, présent et futur ne font qu’un, une dimension le long de laquelle j’aime à voyager d’un bout à l’autre.
Ici et maintenant, parce que tous nos actes passés (les nôtres, agréables ou pas, et ceux de ceux qui nous entourent ou nous ont précédé) nous y ont amenés et aussi parce que nous avons voulu favoriser ou nous préserver d’autres actes qui vont faire notre futur (ce qui est plus difficilement contrôlable, bien sûr).
Chacun est responsable de son futur, il n’est pas prédéfini puisque chacun de nos actes peut le modifier, il en est la conséquence. C’est ce que les bouddhistes appellent le karma, un mot très souvent traduit à tort par « destinée incontrôlable » alors qu’il signifie en fait « libre-arbitre ».
ah que je suis contente : par mes propos sur un autre lieu, on pensait que je disais que j étais tenue par une fatalité quand je parlais du hasard qui n existe pas, ou d une ligne de choses qui ferait que. Je tentais d expliquer que mes actes quotidiens faisaient ce que serait demain. L incompréhension de ce que je disais a été systématiquement ( parce qu à plusieurs reprises ) traduire comme si je vivais sans rien pouvoir modifier ou vouloir. Or si j ai été quelqu un avant, je crois de la même façon que je suis seule responsable de qui je suis aujourd hui, alors demain : bien évidemment ^^
Que ça fait plaisir quand nos mots sont compris au plus juste de ce qu ils sont dits 🙂
c est crop crop fort ! là, tout de suite, je termine « le miroir noir » ^^ et qu est ce que je lis, là maintenant, tout de suite ?
» tu veux dire que tu choisis ta vie. »
…. » c est ça…Chacun de mes pas, chacune de mes rencontres me construit »…
Va être belle et tonique cette journée ! yep ! yep ! yep !
Ca serait moi qui l’ai écrit que ça ne m’étonnerait pas mdddrrrr
ah bon c est toi ? bah ça me correspond bien aussi alors je le fais mien 😉
Miss dans tous les sens du terme en plus ! ^^
Tu as raison, Sampang, les livres appartiennent à leurs lecteurs. Merci pour tes mots si doux et si joyeux dès le matin.
avec plaisir Anna 😉
« J’ai pris une décision importante aujourd’hui….
J’en ai marre de mettre les pensées des autres en titre, alors maintenant je vais mettre les miennes, ça leur apprendra…. »
J’adore !!! Qu’elles m’ont manquées tes pensées du jour à toi rien qu’à toi perso, tout seul !!!
« TOUT EST RIEN »
Et ce poème… C’est dingue cette synchronicité de plus en plus palpabe entre les uns et les autres !
« Un cœur qui enfin se désarme »
anti, keep on smiling, nothing is real 😉
Oui mais ce serons des pensées « sérieuses » enfin j’espère…..
thank to be there (in my bad English)
and kisses
Les plus importantes personnes spirituelles que j’ai rencontrées sont toutes dotées d’un humour décapant !
anti
Je suis plutôt décapé….. tant pis
Tant que t’es pas décrépité, ça baigne 😉
http://i45.servimg.com/u/f45/11/65/82/93/martin10.jpg
pensée du jour
– Bonheur et malheur sont indissociables, la force de l’un fait la force de l’autre
EPINES
Une tige verte a poussé auprès de ta maison
Au milieu de tes roses surgit son vert bourgeon
Charmée qu’il ait choisi d’honorer ta demeure
De soins jaloux l’entoures, un peu sans vraie raison
Arroser et biner devient ton obsession
Pour croître cette plante a besoin d’affection
Avec grande impatience guettes sa première fleur
Et redoubles pour elle de désirs de douceur
Arrive le printemps, le soleil attendu
Découvres couvert d’ épines cet arbuste imprévu
Et même délaissé il accroît son ampleur
Ignorant bellement ton hoquet de rancœur
Ce fort buisson d’épines sans toi se développe
Sa masse tumultueuse s’en vient boucher ta porte
Chaque fois que tu entres dans ton propre logis
De griffures il t’honore, méprisant de tes cris
Des années passent ainsi sans que tu réagisses
Ce fourré épineux étouffe toutes tes fleurs
Incapable de pouvoir en arracher le cœur
Tu pleures de subir chaque jour ton supplice
Un jour ce gros taillis nourri de tes misères
Bouche ta porte entière et t’arrache la chair
Ne te laisse le choix que de souffrir l’enfer
Ou d’un dernier effort l’arracher de ta terre
Tu saisis d’un seul coup les outils les plus gros
Pour détruire sans faiblir cet immense buisson
Quand surgit de nulle part un tout petit garçon
Tout de jaune vêtu, il agite un grelot
De ses petits doigts fins il saisit une ramure
Renverse doucement cet arbre sans racines
Qui aussitôt à terre s’assèche et se consume…
Le soleil promptement ta demeure illumine
(MARS 2008)
C’est un peu du brut ce poème, il est passé deux fois car j’ai du attendre trop longtemps avant de l’envoyer et j’ai du faire un code, comme il n’apparaissait pas j’ai fait une nouvelle fois le code.
Bref j’ai merdé quoi!!!
Très jolis symboles
La vie est un chemin bordé de roses…
et d’épine, mais sans les épines pas de roses. J’te fais une biz « voie ».
retrouver l enfant qui est en soi !
belle chose que cela voiedorée ^^
« et d’épine » et j’ajouterai : d’accu !
anti, bon appétit !
C’est vraiment un plaisir de vous lire…
TU es très portée ACCU, aujourd’hui… Anti…
Nous aussi Jayshree, c’est un plaisir de te voir ici !
Quand on a les doigts dans la prise, c’est normal qu’on parle d’accu.
Anna, branchée
Ca me rappelle une chanson de France Mâle : « débranche-débranche tout » sauf que là c’est : « embranche embranche tout, revenons à nous !… »……
Waouh, ça se bouscule.
Fifi m’a dit de rajouter un sous-titre
Epines (Le Divorce)
j’adore ce rosier, j’ai eu l’image des contes avec les rosiers qui s’ouvrent au passage, écartant leurs épines ….superbe!!!
ah bah mince je l ai pas lu ainsi, j ai cru que quand on regardait les choses avec des yeux et surtout son coeur d enfant tout était possible.
L adulte donc qui essaie de diriger, régenter sa vie et qui n y parvient pas et l enfant qui lui peut tout. D où ma conclusion à vouloir retrouver l enfant qui est en soi.
Peu importe, ce qui compte c’est ce qu’on comprends, c’est pour ça que je n’avais pas mis de sous-titre, chacun voit le sens selon sa sensibilité. En fait je l’ai écrit pour témoigner de la souffrance de toutes ces femmes qui découvrent qu’elle sont mariés avec une personne qui ne leur convient plus et en souffrent . Elles reste dans la souffrance à cause des convenances . Dès que la décision de la rupture est prise, leur enfant intérieur tout puissant leur montre qu’avec l’intention tout est facile et que la vie peut recommencer. MAis ta vision des choses est aussi bonne.
ah bah moi j aime bein les explications de texte, ce que l auteur a voulu y poser, alors là, bah c est trop top , on n a pas fini de le lire que hop, l auteur arrive et t explique . C est vraiment trop fort ici !!!^^
Merci Voiedorée 🙂
J’avoue que je ne l’avais pas perçu sous cet angle, qui est effectivement très intéressant. Merci pour ces explications, Voiedorée.
Je l’avais perçu comme ça aussi Voie, peut-être tout simplement parce qu’il aura fallu de longs mois pour accepter avoir vécu des moments qui frôlent l’horreur; en tout cas, mon ventre, ben il aime pas quand ça remonte, les injures, la violence, l’attaque des enfants, le mépris, la haine, le doute semé à la moindre faille, la suffisance…
Allez, Anti, maintenant tu es bien. 😉
Un gros bec pour toi ! mdr ! >O
Anti… bisous tout doux ^^
PENSEE DU JOUR
– Les révélations ne sont que des reconnaissances.
GUADELOUPE /
souffleur à la pointe au sel
C’est un endroit qu’on atteint après une heure dans les broussailles en 4 X 4 . Le souffleur projette de l’eau de mer dans des cavités peu profondes, et le soleil en séchant forme une croute de sel, d’une délicatesse incomparable.
C’est mon image du jour. Bonne journée à tous
http://i45.servimg.com/u/f45/11/65/82/93/en_att11.jpg
Quelle beauté! Merci à toi Voiedorée pour cette photo qui m’a fait penser au souffleur près de Saint-Leu à La Réunion.
Quant au dicton du jour, il est très beau aussi.
Elle est magique cette photo voidorée….merci !
c’est impressionnat, le jet va à 5/6 m de haut en temps normal et il y en a au moins une dizaine autour ma chère Boud.
La Guadeloupe est magique. Je vous en reparlerai ainsi que l’histoire de cette dame, totalement originale qui mérite un livre à elle seule:
sa dernière trouvaille, construire une cabane dans un manguier qu’elle loue aux touristes.
Elle est extra, je l’adore.
Voie c’est décidé, je déménage ! Belle belle belle photo !!! Merciiiii… Et jolie pensée du matin. Un doux réveil. >O
wouha , comme le baron perché vivre dans les arbres !!!
C’est une merveille la nature, et je tarde de connaitre la guadeloupe, ta guadeloupe voiedorée, aux travers de tes yeux et tes mots!
Mon rêve est d’allé visité l’islande , mais j’ai un peu de mal avec la langue…mdr !!, essayez de dire certains noms de villages là bas !!! faut avoir une ardoise et inscrire le machin si tu demande ton chemin!!! mais question paysages ça doit être splendide!
Boud’ si tu veux on y va en bus ! Idem, j’avais vu un reportage sur l’islande, oh lala que ça fait envie ! C’est pas là que le Seilgneur de Anneaux avait été tourné ????
Et NY mon rêve ! Quand les enfts seront plus grands j’espère qu’on pourra réaliser tout ça… Sinon tant pis.
Quand je serai revenu dans mon Ile préférée j’espère bien acueillir quelques un d’entre vous
merci Anna et Miss de vos commentaires toujours justes et agréables.
Le Seigneur des Anneaux a été entièrement tourné en Nouvelle Zélande, pays où vit Peter Jackson, son réalisateur.
mdr j’ai confondu, mais les payages de nouvelles zélande sont aussi grandiose.
L’islande, on peut se baigner dans les eaux chaudes des volcans, ça c’est chouette !
et voilà comment elle nous tue une mite !!!
« Le Seigneur des Anneaux a été entièrement tourné en Nouvelle Zélande, » pis je te fais la bécheuse , gnagna pays où vit le cousin, du neveu du cheval de mon oncle qui a bien connu truc chose !!!….mdrrrrrrrrrrrr!!!!
Slay, le bus c’est pas vraiment le truc, en islande c’est nid de poules et cie, le 4×4 est plus approprié !!!mais, si tu veux vraiment faire connaissance avec de beaux ,forts, virils vikings, tu as raison prennont le bus, ils faut pousser dans certains chemins …mdr!!!!
écoute boud’, toujours prêtes à rencontrer des beaux mâles vikings… genre Conan le barbare… Mdr par contre faudrait pas qu’il me décapite… (film culte ! purée !)
Euh… c’est pas vraiment le cousin, du neveu du cheval de mon oncle qui a bien connu truc chose, fffff… C’est LE mec qui a fait le film, alors c’est un peu normal qu’il l’ait fait dans son propre pays parce qu’il ne voulait pas le faire à Hollywood comme tout le monde.
Il a même créé sa boîte de prod et sa boîte d’effets spéciaux sur place et il a fait bosser des centaines de costumiers, décorateurs, artisans, etc., tous recrutés dans la population locale.
Anna, madame Cinéma
« – Les révélations ne sont que des reconnaissances. »
T’es redoutable Voie. Redoutable. La photo me fait penser à un livre pour enfant que j’ai dû lire des milliers de fois qui raconte l’histoire d’un raton laveur perdu dans un colis de bananes, qui grâce à son ami la cigogne Gratte-Ciel retrouve ses parents après moultes péripéties. On y trouve un souffleur, un méchant requin, une doudou pétronille, des marchés antillais, et tout et tout ! Bref, e bonheur !
En tout cas, j’te suis bien reconnaissante m’sieur !
Il y a aussi Connard le Barbant dans un autre registre
oui, mais va savoir si il a pas eu des co-productions ? hein? et les efx sont-ils pas fait par ILM, hein ?
Pas, dans le bordel Anna…cherche tes fiches !!! non, je rigole, laisse tomber…….mdr!!! ( je connais, un copain est allé d’ILM là bas pour bosser )
ET BON NON, PAS PAR ILM et toc.
Peter Jackson a créé sa propre boîte d’effets spéciaux qui s’appelle WETA, du nom d’une charmante bestiole locale.
j’a pas dit qu’il avait quitté ILM ? mdrrrr!!!! pardon !!!
oh Voiedorée ! ^^
« – Les révélations ne sont que des reconnaissances. »
mais c est bien sûr puisqu elles sont dues à notre re… naissance !
Merci de nous le rappeler ^^
( Anti, t as pas eu l impression de voir la mer déchainée en Bretagne là ? ché pas pourquoi ils vont si loin pour prendre des photos ;))
Tu veux rire ! C’est du pipi de chat à côté de nos vagues !!!
euh… je rigolais déjà 😉
et c est comment un pipi de chat ? Ô_Ô !
Moi, quand je ris trop, c’est du pipi de chatte
pipiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii 😀
quelle est couillon elle MDRRR
Ptain j’ai encore mouillé le clavier de voiedo. Voui, farpaitement, ça éclabousse à travers le réseau. Si, c’est vrai.
Anna, cyberpisseuse
Oh c’est fin Anna ! 😀
super les gros yeux sampang !
« quelle est couillon elle MDRRR »
J’aurais plus dit couille on 😀
Alors, pour les yeux, j’ai aussi ça:
=_Ô (de koaaa?)
a_a (regarde à droite)
=_= (sampang qui rit ou soleil en face)
>_< (pas content ou constipé)
=_= excellent !!!!
P_P et ça c’est quoi ?
regarde de l’autre côté (j’confonds toujours la droite et la gauche…)
@_@ (a consommé des substances illicites)
Des Champigons ?
@_@ mdr j’vois des oreilles décollées moi ! oups…
~_~ (mais euuuuuuuh)
#^_^# (contente avec des couettes)
♥_♥ en z’amour
•_- clin d’oeil !!!!
boud’ on dirait un oeil au beurre noir, le clin d’oeil ! :-)p
@°_°@
(là ce sont des oreilles décollées, dsl, Anna, j’avais mal vu tout à l’heure 🙂 )
ou alors deux gros chignons de part et d’autre de la tête
tu as trop regardé Star Wars… Anna … 🙂
« =_= (sampang qui rit ou soleil en face) »
MDR Anna
J’ai eu un commentaire sur deux alors je ne comprenais plus rien à rien.
oui Voiedorée aujourd hui on était en décallé 😉
J’ai mis un poème mais il n’est pas passé, peut être plus tard?
PENSEE DU JOUR
-Après l’idée vient le concept, après le concept vient la vérité
LA VIOLENCE
Tu es entrée en moi
Je t’ai crue mon amie
Tu m’as dit que sans toi je n’aurais pas de vie
Avec toi je serai respecté
Je pourrai humilier ceux qui sur mon chemin
Tenteraient de braver ma supériorité.
Je n’étais qu’une boule
Sans maîtrise, sans but
Manipulé par celui qui la lance
Écrasant les quilles dans une folle turbulence
Tu m’as menti
Tu m’as volé
Tu as détruit ce que je pensais avoir de meilleur.
Aujourd’hui encore
Je te regarde derrière mes barreaux
Manœuvrer ceux qui comme moi ont suivi tes desseins aventureux
Pour devenir libre
Exister
Ne plus dépendre de toi
Il faut que je comprenne
Que tu n’étais pas moi
Simplement une greffe
Un cancer
Que j’ai accepté.
Je te libère, toi et ton cortège de douleurs
Tu ne pourras plus jamais atteindre mon cœur
Car j’ai compris ta vraie raison :
Ta puissance n’est qu’ illusion.
(mars 2008)
Voilà, il est passé et il est beau ! La violence est une manifestation de faiblesse, comme le sont la colère, l’envie et toutes les autres formes d’émotions négatives.
Un beau début de journée, encore, avec toi.
ah bah oui , suis bien d accord mais des fois c est difficile de ne pas avoir les doigts dans la prise !
( p’tin le taf qu il y’a à faire ici ;))
Il est beau Voiedorée ce texte dans ce qu il apprend qu elle ne sert à rien la violence… violence des mots ou des gestes, insupportable pour qui ne fonctionne pas avec… il est long parfois le chemin pour extirper toute cette souffrance en soi qui nous conduit à la violence…
Merci toi ^^
Merci a vous
Je n’ai pas eu de connexion avec le blog ce matin après avoir posté ???
mon illustration n’est mjamaios passée non plus.
ca a l’air de fonctionner à nouveau.
Demain matin nous partons marcher 3 jours à Mafate (Anna connait) photo au retour
C’est super ce qui tu as écrit… chapeau bas…
Voie, merci de partager avec nous ces beaux paysages. Marche bien, ce sont des plaisirs que j’adore ça… Ah ! la randonnée ! J’suis over-fan ! 😉
Bon alors les filles, on part en mini bus rejoindre Voiedorée et que tout le monde soit à l heure heinG ! après on trotine pendant trois jours 😉
Profite bien Voie ! et pour les photos on te fait confiance, ce sera comme toujours très beau ! ^^
Voiedorée ?
ouh ouh Voiedorée ???
Quand tu viendras par là, je te sauterai au cou !
Je te sauterai au cou et te ferai plein de très gros bisous !!!
Pour ?
Pour ???
te souhaiter un très bon et un très joyeux anniversaire !!!
TRES TRES BON ANNIVERSAIRE Voie avec les confetti, les bouchons qui sautent et toute ma tendresse pour toi ^^
ému et reconnaissant
Que les bouchons sautent et que le champagne coule à flôt
Heureux anniversaire voidorée.
bises
Avec un peu de retard, je te souhaite à mon tour un magnifique anniversaire, mon frère.
Que le champagne coule à flots !
Que te souhaiter à toi qui vient de passer un anniversaire proche du coeur de la Terre avec les tiens sinon du bonheur, encore et toujours, une bordée d’amour illimité !!!
Bon anniversaire, en retard ! en fait… euh ? Bah j’avais pas piger que la rando c’était pour l’anniversaire ! … euh… dure de la feuille de choux moi parfois, tu sais.
Gros bisous.
Ben ça marche
j’ai essayé tout l’aprèsmidi
niet de chez niet
un mauvais sort peut être
en tous cas bisous à tous
bah quoi ? j’te vois Voie ! Ouiiii ! ohé héo… coucouc
chic
Non la rando c’était pas pour l’anniversaire , c’est tombé comme ça. T’est pas bouché, rassures toi
mon cadeau c’est une petite caméra étanche pour filmer mes petits poissons le matin
ah bah moi j ai l appareil me manque plus que le bocal et les poissons 😉
Si tu croises des bottes vertes, c’est Boud. 🙂
je fais un nouvel essai; désolé ça ne passe pas
bon ça a l’air ok
pensée du jour
Il n’y a de limites que celles qu’on se fabrique.
je continue
HARMONIE
L’air est pur aujourd’hui, en ce matin de mai.
Un oiseau arabesque le ciel de son vol,
L’herbe laisse à respirer le doux parfum du sol
Et le soleil aspire la rosée à regret.
Sur le chemin clignotent les pierres de mica
Bouge la faible poussière soulevée par mon pas.
Le silence parfait qui emplit tout l’espace
Me fredonne à l’oreille une symphonie fugace.
L’astre dore le bleu et change l’équilibre,
Ombre sur son passage un pan d’arbre émeraude,
Me caresse doucement avec son onde chaude.
Ce qu’on ne voyait pas alors se met à vivre :
Vibre en harmonie le doux chant de l’oiseau
Avec le bruit du vent qui remue quelques branches,
Rythme la danse des fleurs au sommet d’un rameau
Robe brodée de dentelle que l’on met le dimanche.
Le temps s’est arrêté, et l’instant apparu
Tout existe à la fois, au semblable vécu.
(Coeur de l’Etre)
Quelle paix ! quelle douceur. Justification de l’existence.
Je ne perçois pas bien ce que tu veux dire par
« et l’instant apparu
Tout existe à la fois, au semblable vécu.
«
Réponse de Voie à ma question, via sampang :
« » /Lorsqu’on se projette, grace à la magie de la nature, dans une conscience élévée, la notion de temps n’existe plus, tout se vit dans le présent, même au delà du présent, dans l’instant. D’où le vécu semblable de tout ce que se passe, dans la même fraction de seconde c’est un concept difficilement explicable mais merci d’être passé. »
« Réponse de Voie à ma question, via sampang »
Ce n’est pas nous qui faisons le voyage, c’est le voyage qui nous fait.
MDRRRRRRRRRRRRRRRR
Ca communique à blog ici !
anti
lool bon alors j ai bien fait la commission à Voie 😉
chouette me v’la à faire ma Anna moi en faisant les commissions en intermédiaire MDRR
PENSEE DU JOUR /
Ce n’est pas le pinceau qui fait le tableau
MAFATE
Cirque immense effondré du Piton
Deux millions d’années
N’ont pu venir a bout
De tes flèches rocheuses
Narguant le bleu du ciel.
Seule la rivière en folie
Fouettée par les cyclones
Aidée par le temps
A ébréché ta roche
Et creusé son sillon.
Serpentant dans les bas
Abreuvant les îlets
Aspirée par la mer
Avide de son eau claire
Sa patience a vaincu
Ton silence inquiète la papangue chasseuse
Une brise légère agite les toisons
Ornant les bras cagneux des tamarins
Le soleil fuit les murailles de pierre
Laissant les âmes des marrons hurlant leurs cris muets
Se mêler aux souffle des cascades
un obscur couvercle de brume
Imprègne d’un voile discret
La respiration des vivants
Merci pour la commission Claude Colson alias Sampang
mon recueil de poésie « Coeur de l’Etre » est disponible version papier. Pour ceux que ça intéresse c’est via mon blog dont vous avez le lien en cliquant sur mon nom en bleu ci-dessous ou dans la liste de liens « La communauté de l’Anna » à droite de l’écran en haut.
Revisiter Mafate par tes mots est un régal. Il me tarde de tenir ton recueil entre les mains.
Je vais modifier ton post pour activer le lien en tant qu’admin, je ne sais pas pourquoi ça pose autant de problème en direct.
Très belle journée à toi
PENSEE DU JOUR
Un arbre ne pousse pas avec des graines de fruit vert.
LA RAISON
La raison
Est un sujet de dissertation
Sur lequel on a tout écrit
Et qu’on a parfaitement compris
La raison
C’est ce qui permet de vivre en société
Avec le soutien de codes bien rédigés
Grâce à des gens qui se sont appuyés
Sur les usages des temps reculés
La raison
Donne à chacun un cadre bien doré
D’où on ne doit pas s’écarter
Sous peine de se trouver marginalisé
Et le bon chemin ne plus pouvoir fréquenter
La raison
Apporte calme honneur et sécurité
Et aussi bonne respectabilité
Suivant la route toute tracée
En ligne droite, sans s’en détourner
La raison
C’est aussi d’avoir su résister
A toutes sollicitations non codifiées
Et de n’avoir jamais péché
Sans aussitôt s’en être accusé
La raison
C’est ce qui a permis en son nom
De justifier toutes les guerres
D’avoir pollué la terre entière
Au nom d’une sainte évolution
La raison
C’est le contraire de la folie
Conduite qui nous donne si beaux fruits
Et si c’était toute la raison
Qui ne serait qu’une folie
(Coeur de l’Etre)
Sans vouloir dire une folie, je crois bien que tu as raison 🙂
En somme il est raisonnable d’avec la raison composer !
Souvent raison varie
Bien fol qui s’y fie
Qui s’y fille, s’y pique.
etes vous bien surs de vos sources ????
Merci d’etre passés me voir
j’ai battu mon record de connexions sur mon blog hier : 94
C’est ça la célébrité?
Colis part today Anna
Bravo pour ton blog, Voiedorée ! C’est largement mérité.
Je surveille ma boîte aux lettres…
Qui s’y fille, s’y pique.
Ecrit par : monilet | 28 mars 2008
Qui s y Fifi, y reste 😉
Merci Voie parce que j ai tout particulièrement aimé Mafate, et c est vrai que … AVEC LES PHOTOS… on s y croit ^^
Le coeur a ses raisons que la raison ne connait point… disait le philosophe…
Et il avait raison !!!
je viens de lire ta pensée du jour ! ok, on est le soir ! mais j’aime… comme d’hab, quoi ! les graines de fruits verts… que c’est beau ! L’expérience fait grandir, si on arrive à bien interpréter. >O (un gros bisous pour toi)
pensee du jour :
– Le petit caillou dans ton sac qui pèse si lourd et t’empêche d’avancer s’appelle : rancune
oui Voie c est cela ! c est tout à fait cela. Quelle soit justifiée ou non, c est nous-même qui n acceptons pas ce qui s est passé, ce que l autre à fait ou dit et parfois aussi c est nous-même qui nous voyons tellement impuissants, haineux, ou incohérents qui finissons par nous en vouloir ( mais si c est ça c est déjà bon puisque on sait qui l on est, on se connait 😉 c est pô tout perdu lool).
Eh bah aujourd hui on n a pas le droit à un texte ?
Le week-end c’est repos
je prépare un poème pour lundi
Je vais me contenter de vous lire et de répondre…
grosses bises
Et si on dit rien heinG, ça pourrait arriver ça !!! ( euh… ça pourrait arriver ça ???)
chuuut… ( BAH OUI C EST POSSIIIIIIIIIIIIIIIIIIBLEU !!! que meme je peux faire comme dans le livre de Anna et te dire d un bloc que parfois on peut très bien se taire parce que nous on est des pros alors que meme on n a pas à se forcer pour ne rien dire on est vraiment des êtres exceptionnels qui savons faire silence même que Queeny à coté elle aurait l air d une bêcheuse prête à tout faire voler mais nous on est plus forts que ça on sait se retenir et puis le silence c est si bon parfois que dire des choses comme là pour rien dire juste pour faire une tirade heinG pouet pouet camenbert 😉
c est fastoche en fait de faire un livre moi déjà je mets pô les apostrophes alors sans points et sans virgules tu te le fais dans l après midi ! ( AHAHAH chui pliée de mes conneries !!! )
t as vu Voie même que je papote plus avec Miss je peux le faire toute seule ! ahahah chui trop forte ! ( mais qu est ce qu ils font tous ?)
ou bouquinage pendant qu il fait jour ! mdr
KISS, SORS DE CE CORPS !!!!
mdrrrrrrr
ouais bah c est pô la peine de me rappeler que je suis pô foutue comme elle heinG mdr ( l est gentille elle tienG ;))
Sampang, sois gentille, parle moins fort ou fait ta sieste STP
sampang mode silence…
C’était pour rigoler, tu ne vas pas nous faire ça quand même….
ben si ! même que je peux … ^^
Alors là, je pouffe 🙂
( ché dur ! ché dur mais je tiendrai ! 😉
ben en plus j avais quelques bricoles à faire alors je reviendrai plus tard. A quelle heure ils se couchent à la Réunion ? attention heinG prévoir le décalge cette nuit ;))
A la Réunion ils se couchent entre 19H30 et 23 H
Mais la avec le décalage horaire t’es mal parce qu’ici il n’y en a pas, alors avant il y avait 3 heures et à partir de minuit il n’y aura que deux heures soit 12O minutes. Donc si tu écris avant minuit à 23heures par exemple ça pose un problême car est -ce qu’il y aura le décalage ou pas? sera-t-il minuit ou une heure du matin??? Dieu seul le sait….
demande à Boud…
Bonne nuit Voiedorée ! ^^
Chhhhhhhhhhhhhhuuuuut Sampang, pas un MOT ! Il dort…
^^
hihihi … tous ensemble !!!
Yallléééééez
Le petit train des amoureux qui caracole
Le petit train des gens heureux qui farandolent
Collés, collés, collés , tout collés,
On se prend la taille ou bien par les épaules
On se prend par le cœur on se serre on s’envole
Collés, collés, collés , tout collés,
Et on fait des signes à la portière,
Et on fait coucou à toute la terre,
A tous ceux qu’on voudrait embarquer,
Dans le petit train de l’Amitié,
Allez allez allez, venez dancer
Allez allez allez, venez balancer
Allez allez allez, venez dancer
Allez allez allez, venez chanter
La la la , la la la, la la la , la la la…
La la la , la la la, la la la , la la la…
Tchou tchou tchou, Tchou tchou tchou,
Dans le petit train qui t’emmène au paradis
On s’interdit rien, on peut faire toutes les folies
Collés, collés, collés , tout collés,
La vie fait si mal et le temps passe si vite
Avant qu’on s’en aille, il faut bien qu’on en profite,
Collés, collés, collés , tout collés,
Et on fait des signes à la portière,
Et on fait coucou à toute la terre,
A tous ceux qu’on voudrait embarquer,
Dans le petit train de l’Amitié,
Allez allez allez, venez dancer
Allez allez allez, venez balancer
Allez allez allez, venez dancer
Allez allez allez, venez chanter
{Pont}
Et on fait des signes à la portière,
Et on fait coucou à toute la terre,
A tous ceux qu’on voudrait embarquer,
Dans le petit train de l’Amitié,
Allez allez allez, venez dancer
Allez allez allez, venez balancer
Allez allez allez, venez dancer
Allez allez allez, venez chanter
La la la , la la la, la la la , la la la…
La la la , la la la, la la la , la la la…
Sampang, je te couvvvvvvvvvvvvre de bisous
mdrrrrrrrr t as la semaine devant toi ? ( chui pliée !!!)
Vous vous moquez là!!!
je connais pas la musique alors….
Levé tard, 2H30 de vélo
voila
prêt
bisous tout le monde
explosé mon record sur le blog 127 connexions
qué passa ???
qué passa ???
Ecrit par : voiedorée | 30 mars 2008
bah pas moi fallait que je me taise 🙁
bisous Voiedorée !!! ^^
Tiens, tu parles! Je suis sûre que c’est toi qui es allée voir le blog de Voiedo 127 fois pour voir s’il disait un truc HA HA !
Sérieux, Voie, BRAVO !!! Tu le mérites largement.
Je vous adore…
non Anna je n y suis allée qu une seule fois ^^
ah que non ! je me suis tu … 😉
on dit pô : turlututu ? lool
La récré est finie ????
C’est dimanche, y a pas école ^^
« explosé mon record sur le blog 127 connexions
qué passa ??? »
Tu es somnambule ! :-)p
Blague mise à part, c’est génial ! très bonne nouvelle ! >o
bah moi j attends demain avec impatience alors ^^
j attends sagement… ^^
THE PENSEE DU JOUR
Honore ton ennemi, c’est de lui que tu as à apprendre le plus
LE TIBET
En longues robes safran laissant l’épaule nue
Le long cortège se meut, transportant son calvaire
Cranes rasés, leurs pieds nus soulèvent la poussière
Une étrange rumeur emplit l’étroite rue
Un mantra murmuré tel un bourdonnement
Accompagne les moines et leur odeur d’encens
Coupables d’exister dans un endroit proscrit
D’avoir ici audace d’exposer leur envie
Fautifs de vouloir résister à l’ oubli
Un poignard invisible planté dans leur cœur pur
Ils tournoient leurs moulins à prière dans l’azur
Alors que les bâtons frappent leur dos meurtri
Tous les oppresseurs de la planète entière
Ragent ,impuissants d’interdire les idées
Souverain aujourd’hui et demain que poussière
Rien ne peut ébranler leur cerveau enfiévré
Pour nous ce qui se passent à l’autre bout du monde
Ombre pour un court moment notre joyeuse vie
Pourtant si on accepte d’y prêter crédit :
Tous nous sommes tibétains sur cette terre ronde
(mars 2008)
Ton poème : un acte de solidarité et beaucoup de beauté. La plume au service des idées. Un combat.
Bravo et merci pour tes mots, Voiedorée
Anna, voie du diamant
Voie, très beau texte ! merci.
je t ai lu… je les ai vus…
prenons conscience au plus vite de cela !
» Tous nous sommes tibétains sur cette terre ronde »
MERCI Voie, c est magnifique de nous le rappeler ainsi ^^
C’est le moins que nous puissions faire, je connais le poids des mots pour les dirigeants des pays totalitaires et leur attachement au secret.
» Tous nous sommes tibétains sur cette terre ronde »
Merci Voie.
pensee du jour
Quand on comprend qu’il n’y a rien à comprendre on est sur le bon chemin…
TEXTO
Pas de nouveau message!
Cette phrase laconique assombrit mon humeur
pourquoi ces quelques mots me touchent-ils le coeur,
Serai-je devenu l’esclave de ma peur
De voir un jour tarir cette source de bonheur.
Quand je pense à toi ma divine compagne
et que je me bâtis des châteaux en Espagne
Je sens à travers moi ton aura qui me gagne
Et nous voit rire ensemble comme après le Champagne.
(Coeur de l’Etre)
Ca c’est du vécu… Quant à la pensée du jour, oh que oui!
« Quand on comprend qu’il n’y a rien à comprendre on est sur le bon chemin… »
Mdr, pourquoi j’embête à chercher. 😀
J’dirai plutôt que le sens qu’on donne de toute façon, restera tjs subjectif. Ce sera sa vérité, pas la vérité. Mais au final tout se rejoint, si on aime.
Ton poème : « pas de nouveau message », voie, bah, on sent que tu aimes, aimes, aimes. C’est très agréable de te lire. Je t’embrasse. Continue à bâtir tes châteaux 😉
merci mes amies je vous prends dans mes grands bras
.
« Quand on comprend qu’il n’y a rien à comprendre on est sur le bon chemin… »
ça c est trop fort Voie !
ça répond à un de mes modes de fonctionnement ( bon ou pas, mais le mien ! ;)) et j en parlais hier au soir ( ou plutôt cette nuit …).
» mais alors pourquoi tu ne donnes pas de nouvelles sampang ? pourquoi tu ne lui dis pas ? explique toi au moins… » et je n ai su que répondre : » c est parce que la personne sait au fond d elle même pourquoi je ne lui parle plus, elle voudrait des explications mais je n ai plus rien à lui dire. Moi j ai compris, c est à elle de comprendre… »
dans mes p’tits bras Voie ! lool
c est drôle cette image que j ai là, au fond il y a des chateaux, en avant plan, Fifi et toi, et devant vous se ne sont que des bulles qui montent et montent ^^
des bulles de savons… désolée Samp’ ta phrase me rappelle une chanson d’Aldebert (les bulles de savon)…
Oui, je fais sa pub ! parce que je l’aime ce mec ! mdr ! Dans mes bras aussi les Z’AMIS ! profitez bientôt gros bidou slay aura les bras trop petits. 😀
mdr pourquoi t es désolée ?
mdr, j’sais pas. :-)p
Superbe Voie et tellement (ce sera mon mot du jour ça « telllllllment ») en accord avec mes réflexions de ce matin.
Je repensais à un jeu que m’a fait découvrir mon amie Lazuli qui s’appelle « Le jeu de la transformation ». Dans ce jeu, ni gagnant, ni perdant, quoi que… j’y ai beaucoup gagné car j’ai appris en y jouant, la valeur des ombres. La dernière partie jouée je me suis roulée dedans ! Comme un clébard ! Eh bien, depuis, je me dis que ce que je peux vivre de craintes et de doutes, de trouillomètre au maximum c’est enfin la chance de la regarder en face cette peur et de lui faire « BOUH », même pas peur en fait 😉
Et hop ! hélicoptère !
Bisouille !
« Eh bien, depuis, je me dis que ce que je peux vivre de craintes et de doutes, de trouillomètre au maximum c’est enfin la chance de la regarder en face cette peur et de lui faire « BOUH », même pas peur en fait 😉
Et hop ! hélicoptère !
Bisouille ! »
Anti, j’t’aime là ! merde ! à 200% en osmose avec toi.
Les bulles c’est le champ, on en consomme beaucoup et si tu connaissais le prix ici….
Ce qui me fait surtout plaisir c’est de voir que des portes s’ouvrent, que le vent de la liberté s’engouffre dedans et qu’on se rejoint de plus en plus
Ah le filles ah les filles elles me rendent toutes marteau etc….
Le jeu de Lazuli me rappelle (forcément) le Livre des Transformations, plus connu sous le nom de Yi King (ça doit te rappeler des choses, Anti 😉
Anna, exact gr’âme
T’es trop forte Anna ! J’étais en train de le relire ce fil toute à l’heure… Tout est lié… Tu vois, dès le départ, j’ai tiré ton nom n’empêche 😉
Oui, Voie, ici, c’est la porte ouverte à toute les fenêtres 😉
Slay ? T’es encore là toa ? HeinG !
Voie ? Vois ce truc trop chouette !
Tu écris cela « pensée du jour – Quand on comprend qu’il n’y a rien à comprendre on est sur le bon chemin… » ce matin.
Tout à l’heure, je recherchais un de mes posts sur un livre intitulé « Message des hommes vrais au monde mutant », post qui date du 23 juillet 2007 et vise la signature :
« or, précisément, dans ce livre, il y a un chapitre qui s’intitule : Un non-anniversaire. Je vous en livre un passage :
A deux occasions lors de notre voyage, nous honorâmes les talents d’un membre du groupe. Tout le monde, ici, à droit à sa fête personnelle mais elle n’a rien à voir avec l’âge ou la date de naissance : c’est une reconnaissance de son unicité et de sa contribution à la vie. Le vrai Peuple pense que le but du passage du temps est de permettre aux personnes de devenir meilleures, plus sages, et d’exprimer de plus en plus leur état d’être. Si vous vous sentez meilleurs cette année que l’an passé, et si vous en êtes certain, vous demandez une fête. Quand vous dites que vous êtes près, tout le monde respecte cette certitude.
Et ouais…
Anti, à quoi bon chercher à tout comprendre ?
——————————————————————–
On s’était dit rendez-vous dans mille ans, même jour, même heure, même port, on verra quand on aura grandit si on est devenu, des hommes vrais…
Ce chemin est de plus en plus beau…
Je crois que c’est bien parti.
On est allé se faire un petit cappucino sur le front de mer avec Fifi
Elle est pas belle la vie ?
Si !!!
Voiedorée, je viens de recevoir ton recueil !
Merci merci merci pour tous tes mots et pour la beauté de ton âme
@ Anti « Slay ? T’es encore là toa ? HeinG ! »
Bah non j’étais parti, y a du avoir un différé… Comme ça ça donne l’impression qu’j’suis tjs là !
@Voie : un vrai cappucino, fait maison ? TU m’en livres une tasse ??? S’te plé ??? 😉
Bien même chose pour toi Anna
Slay pas fait maison mais un glacier sur le port que fifi connait. Tu as une carafe d’eau à dispo, on tamène deux petites cuillères à longue queue et une serviette et du sucre de canne. Le cappuch arrive avec de la chantilly arrosé de chocolat chaud.
La grande classe , c’est des adresses à Fifi…
J’avais oublié les petites meringues roses….
Pensée du jour
Le premier barreau de l’échelle est le plus difficile à gravir.
(Quentin et les suivants – extrait)
Benjamin se tenait sur les gros rochers qui protègent et délimitent le port, empli de bateaux de plaisance: voiliers et embarcations à moteur sur son pourtour; la partie bordant la route est réservée aux bateaux multicolores des pêcheurs; bateaux portants des noms particuliers : soit demandant la clémence divine comme « à la grâce de Dieu », « confiance en Dieu » ou affichant des relations familiales satisfaisantes comme « le bon fils », »amour filial »…
A cette heure crépusculaire le va et vient dans la passe du port était important, les pêcheurs se dépêchant avant la nuit de vaquer à leurs occupations. Ben avait pris quelques gorettes et un poisson coffre qui se gonfle dès qu’il se sent en danger, imitant en cela les humains… Je regardais la mer, légèrement houleuse caressant les rochers de la digue, trois pélicans, fâchés de nous voir occuper leur nichoir planait au-dessus de nous. Le soleil déclinant reflétait sur la mer par nuages interposés quelques taches de lumière. A gauche, au-delà de la ville et de son église entourée de tombeaux à damiers noirs et blancs, les premiers contreforts du massif de la soufrière, dont les sommets s’emmitouflaient dans une brume bleutée, s’apprêtaient à disparaître. Plus loin le long le la côte, l’îlet dénommé “tête à l’Anglais”, en référence aux guerres coloniales et sa ressemblance à la forme du casque britannique, fonçait sa verdure; plus loin encore, se découpant nettement sur l’horizon, l’île de Montserrat et son volcan cracheur de fumée résistait à la chute du jour. J’étais là, caressé par la brise tiède du soir, à contempler ce tableau qui me ravivait, quand, dans la tache de lumière qui éclairait la mer devant Montserrat la pluie se mit à tomber. En quelques instants, un voile d’eau lumineux cachait l’île, uniquement l’île. C’était saisissant, beau et significatif pour moi, que ce voile de lumière cachant ce volcan si dangereux…
Dicton d’une grande vérité, comme toujours.
Et un très joli extrait de « Quentin et les suivants », voilà un doux réveil encore une fois grâce à toi, Voiedorée.
Belle évocation qui me fait songer au panthéisme : « deus sive natura ».
Bien traité , un tel sujet emporte l’adhésion, à coup sûr.
Coeur de l’être bien arrivé en Lorraine, merci Voidorée. Poèsies en liberté partira jeudi.
Bises
Zaza
« C’était saisissant, beau et significatif pour moi, que ce voile de lumière cachant ce volcan si dangereux… »
Un p’tit faible pour les îles volcaniques moi. ‘Aime ben t’lire toi !
anti, pas toi.
Merci bisous A+
Moni expliquer à moi pa ni compwend
Le tibet… wow… c’est beauuuuuuuuuuuuuuuu… merci voiedorée…
– La sagesse c’est de savoir qu’on ne sait rien
L’ORAGE
Bientôt à l’horizon, les géants noircis
Se forment, et déversent sur la terre
Leur déluge aquatique pour voir
Sortir de l’ombre les humains qui s’y terrent.
Tout petits et craintifs, les yeux levés
Au ciel, chacun cherche l’espoir
D’un prochain arrêt de tous ces nuages noirs
Qui attisent la peur de leurs sens angoissés.
Ils ne savent donc pas que cette convulsion
Par eux-mêmes provoquée,
Ne fait que nettoyer l’afflux de leurs péchés
Qui n’aspirent qu’à quitter
Leur âme désespérée
Tout ce qui a un sens, a toujours existé
Et demeure inscrit dans chaque humanité,
Dieu, par douceur ou force, nature interposée,
Ne l’utilise au fond que pour nous révéler.
(Coeur de l’Etre)
oh tinG dès le matin Voie ! j ai du taf ^^
Voie j’aime ce que tu dis. Socrate le pensait aussi. Gros bisous. Merci 😉
j’espère que cette semaine ça va passer…
PENSEE DU JOUR /
Suis ton intuition en toute chose, tu ne le regretteras jamais.
LA VOIE
Dans ce brouillards grisâtre
Exhalé de la terre humide
Il cherchait son chemin
écartant de son bâton ferré
Quelques mottes de terre
Il marchait depuis si longtemps
s’aventurant en lieux obscurs
Pour revenir en arrière
Il croisait des auberges
Où de gens bloqués
Buvaient et jouaient
Il côtoyait des marécages
Remplis d’êtres embourbés
Lui poursuivait sa route
Dans cette brume tenace.
Parfois un vieillard accroupi
Tendait son bras
Montrant vaguement une direction.
Puis il commença à monter
A tâtons, écroulant des obstacles
De temps à autre
Les nuages s’estompaient
Dévoilant un ciel d’azur
Enfin il rattrapa un sentier
Rencontra un cairn
Où il déposa une pierre
Dans un geste qui lui sembla familier.
Quand il sorti des nuées
Au sommet de la montagne
Il découvrit un ange d’or
Qui lui souriait
Et il se reconnut
voiedorée avril 2008
oui ! ^^ ça passe Voie ! ^^
oh Voie que c est beau et bien dit ^^
et oui… pour l intuition… à 200% en accord avec toi ! 🙂
belle journée à vous là bas !
C’est chouette je vais enfin pouvoir vous répondre
Sampang
ton lit t’a-t-il oté ta toux
« j’espère que cette semaine ça va passer… »
Moi aussi !!! Et les suivantes de même !
Très beau poème une fois encore Voie…
anti
Elle n’est pas dorée d’emblée celle-là, mais la récompense est au bout.
amitiés
« Sampang
ton lit t’a-t-il oté ta toux »
Ecrit par : voiedorée | 07 avril 2008
pourquoi tu me demandes ça Voie ? :}
A cause des acariens….
euh… la toux c est le tabac 😉
pour le lit… euh nan, c était plutôt à cause des ressorts du matelas !
Je t’entendais tousser d’ici…
Les ressorts : usure prématurée ?
lool « usure » non car entre temps … nan je ne peux vraiment pas mdr !
mais bon, dans le nouveau on y dort très bien ^^
L’intuition : oh ! que oui ! 100% de cet avis. Intuition = coeur aussi. Mais pas « passion » (ça s’est encore autre chose).
– Pour que l’oiseau puisse s’envoler il faut d’abord ouvrir la cage.
Cette semaine nous sommes montés avec Alain et des amis à la Soufrière. A propos de Soufrière il y a également un volcan appelé “ Soufrière Hill “sur l’île anglaise de Montserrat située à une cinquantaine de kilomètres et qu’on distingue bien de la côte quand le temps n’est pas trop brumeux. Ce volcan est entrée en éruption la semaine dernière et a projeté des cendres jusqu’à à 12 Kms d’altitude, ce qui a provoqué ici un mini raz de marée avec quand même une quinzaine de bateau détruits dans le port de Deshaies. Dans cette région volcanique les phénomènes géologiques ne sont pas exceptionnels.
La montée sur la Soufrière à partir du parking aux abords herbeux peuplés de mangoustes, dure entre une heure et une heure et demie. Nous avons eu la chance de voir au fur et à mesure de la montée le long du sentier caillouteux, le sommet du volcan se dégager, ce qui n’arrive qu’une dizaine de jours par an. Nous avons donc pu bénéficier en regardant vers le bas, de la vision du paysage somptueux en vert et bleu sur la région de Basse Terre. La montée s’effectue dans une végétation très particulière constituée surtout d’épaisses mousses spongieuses. Il faut savoir qu’il pleut sur les pentes environ de dix à douze mètres d’eau au mètre carré chaque année et la végétation s’y est adaptée. La particularité de ces mousses ocre et vertes réside dans l’absorption des pluies, ce qui est normal, mais également des sons. Il règne en cet endroit un silence absolu et inhabituel. Le paysage est parsemé d’ananas montagne qui forment une grosse fleur rouge à leur extrémité. Arrivé au sommet à plus de mille cinq cent mètres de haut, nous avons pu rester en t-shirts grâce au soleil découvert, ce qui est exceptionnel. La visite du plateau au sommet s’effectue sur un parcours balisé de piquets de bois plantés tous les deux mètres car souvent un épais brouillard encombre la vision. Ce jour là le soleil éclairait la scène, paysage lunaire piqué de gros rochers dressés, avec ses deux cratères fumants et grondants. Le grondement est si fort que nous avions l’impression d’être au bord d’une autoroute passagère. C’était impressionnant. Avec Alain nous avons passé sous les barrières de protection pour approcher juste au bord du cratère le plus actif et nous avons été surpris par un bref retour de vent, il a fallu battre en retraite rapidement avec l’impression d’être aspergé d’acide tellement les gaz sont forts.
Après la descente je suis allé me baigner dans ce qu’on appelle les bains jaunes sur les pentes du volcan, en fait c’est de l’eau limpide dans un bassin en pierre d’une quinzaine de mètres de long, bordé d’héliconias rouges et jaunes et de bambous géants, mais surtout bénéficiant d’une température idéale. Alain a voulu ensuite nous faire voir une vasque, un peu plus bas, a Dolé là ou se trouve la station d’embouteillage de la source Capès, au milieu des bananiers avec également de l’eau tiède, ou cette fois tout le monde s’est baigné. On aurait pu rester là des heures, entourés par les pétunias sauvages délicatement colorés de mauve et rose mais il fallait rentrer car Mina, la femme d’Alain nous avait préparé le couscous, ce qui s’imposait après cette journée particulière…
(Quentin et les suivants)
Fascination pour les volcans, puissance de la Terre, beauté encore et toujours…
Sac à dos : c’est fait. Lunettes de soleil : c’est fait. Maillot de bain : pas besoin. Bon, ben c’est ok. J’ARRIVE !!!
Oui mais c’est en Gwada alors attends que j’y sois….
Les Antilles, ça m’connaît 😉 Tu veux me voir en maillot p’tit coquin ou s’est pour nous faire visiter qu’il faut attendre ta venue ?
Les deux mon Général….
bon alors… moi j ai pas de souvenirs de volcans mais je veux bien en avoir ! On part quand ? 😉
Quand tu prendras ton billet …
pensée du jour :
-Ce que tu ne veux pas, tu l’auras. Ce que tu veux, tu l’as déjà.
POETE ?
A quoi sert un poète, collectionneur de rimes
Qui étale souvent l’état de sa déprime
Coupe les cheveux en quatre pour un effet de plume
Dans une plainte lourde comme un tas de bitume.
Pourquoi vouloir lancer à la face du monde
Son rejet de ceci, son envie de cela,
L’état de sentiments que toujours il sonde
Pour justifier encore sa présence ici-bas.
A l’affût d’un oiseau, d’un sourire, d’un mot,
D’une crispation du ventre, d’un battement de cœur
Qu’il transcrit comme il peut, sans doute comme il faut
Afin de pouvoir mettre ce qu’il sent en valeur.
Que peut donc retirer l’insensible lecteur
Qui dans un bâillement étale sa langueur
En se demandant bien ce que ce dit lettré
Dans ce sonnet touffu a pu dissimuler ?
Quelle serait la surprise de l‘inculte liseur
Si on lui répondait que ce petit poète, lorsqu’il prend sa plume,
N’écrit pas pour qu’on puisse juger de la valeur
Des mots qui semblent bien sortir de la brume.
Nul ne pourra jamais de la bouche d’un artiste
Recevoir par des mots quelconque instruction
Sur ce que représente cette toile cubiste
Ou d’où ce musicien reçut l’inspiration.
Ainsi que toutes les œuvres venant de créateurs
Aucune vraiment n’est faite avec la raison,
Même si elles semblent venir des larmes et des pleurs
Elles n’ont plus rien à voir avec les émotions.
L’artisan de son art, l’écrivain, le poète
Reçoit de droit divin ce qu’il met en chanson
Intermédiaire premier, capteur de tous les sons
Instrument temporaire d’au-delà la raison.
Il écrit donc pour toi, découvreur inconnu
Destinataire unique d’une phrase attendue
Qui ouvrira d’un coup, comme une baguette magique,
La rose de ton cœur d’une lueur scénique.
Sache bien doux ami qu’avec ces mots sans suite
Dévorés sans relâche par ton cœur affamé
Dans le sens des messages, arrêtant là ta fuite,
Ce que tu as trouvé c’est bien ta vérité.
(Coeur de l’Etre)
Dicton délicieux et poème absolument génial !
Voiedorée c est absolument merveilleux de vérités !
Merci ! ^^
il y en aurait à redire sur le fait que les choses viennent ainsi, d on ne sait où ;)… que l on appelle inspiration ^^
Il y a longtemps que je sais que tu as tout compris chère Samp.
Tu as aussi compris qu’il y a beaucoup de choses que je ne peux que suggérer afin que chacun y trouve ce qui lui convient…
Merci Anna et miss c’est sympa
Comme c’est l’heure de mon thé je le déguste en votre compagnie si agréable :
(du Bois-Chery à la vanille de l’ile Maurice, absolutly delicious)
Argh tu es crueeeeeeeeeeeeeel
« Aucune vraiment n’est faite avec la raison,
Même si elles semblent venir des larmes et des pleurs
Elles n’ont plus rien à voir avec les émotions. »
Pour la raison, sans doute, quoique… la poésie engagée ??? et toi ici, avec ce texte didactique ?
Mais pour les émotions je crois ne pouvoir de suivre : il y a au moins celles du poète.
pour moi (que pour moi) les émotions proviennet du mental, un poète qui écrit avec son intuition doit en être déconnecté. (ce poème comme tu le dis ne l’est pas totalement)
Quand à la raison : une citation peut être
« Je crois que la raison est une illusion, vitale si vous voulez, qui n’a d’autre but que de nous dissimuler notre impuissance et notre fragilité. Toute la sagesse à laquelle nous pouvons prétendre c’est de comprendre que tout est illusion » Gabriel Marcel
en tout cas merci de tes commentaires
euh ? bah j’dirai que tout est UN et quelque-soit notre jugement il n’est ni faux, ni vrai… Chacun ressent à sa façon les choses, Voie tu as ta vision de la vie, celle qui te guide et Moni a sa vision à lui. Qui a tort ou raison ??? Personne.
La Vérité si on peut l’appeler ainsi est sans doute bien au-delà de nos discussions. Elle se ressent, se vit, mais ne s’écrit pas. L’écriture ne sera jamais parfaite, elle touchera le coeur de celui qui voudra être touché. Certains seront plus touchés que d’autres par tel ou tel poème…. Tout semble tellement relatif. Mais au final, nous sommes humains.
Je vous embrasse.
Voie, merci pour ta pensée du jour, Lao Tseu, avait écrit un peu la même chose si mes souvenirs sont bons.
(PS : et oui, je ne t’avais pas répondu, dès que j’aurai terminé ton livre, je te dirai)
Tu sais, même si j’ai un ecrit qui semble directif je n’ai pas l’intention d’imposer mon point de vue à qui que ce soit. L’intérêt des uns et des autres et leur façon de comprendre ce que j’écris fait partie de leur vécu, le filtre par lequel chacun comprend les choses.
Les citations sont des phrases qui me viennent comme ça mais cela n’exclut pas les réminiscences.
merci d’être passée. BONNE JOURNEE
Je n’ai pas dit que tu imposais tes idées. Mais, tu as tout dit, le filtre, chacun ressent les choses à sa manière selon sont vécu. Et à mon avis, il n’y a pas une voie meilleure qu’une autre, tant que c’est le coeur qui parle. 😉
Bonne journée à toi aussi.
je n’ai pas pensé aujourd’hui
mais un poème léger peut être ?
LA VIE
Englué dans ce fleuve gras et glauque , les jambes paralysées,
Collé au sol par un effet trompeur venant d’un pauvre esprit dissous par une peur
qui te fait trembler,
te remplit de terreur,
tu cherches à guérir cette infecte noirceur par tout ce qui parait en faire partir l’odeur.
Tu préfères te détruire que d’écouter ton cœur,
Patauger dans la boue qui lentement remonte,
submerge tout ton corps
Et abomination ultime et voulue par toi-même
salit ton esprit clair.
Il te faudra sans doute aller au fond du gouffre,
Refuser constamment, avaler à grands coups toute cette fange putride
Qui affaiblit ton corps, tes yeux,te donne pensée morbide.
Tu meurs à petit feu car l’existence indigne que tu crois mériter
N’existe que dans l’erreur de ta fuite éhontée.
Dans le dernier râle de cette pauvre agonie,
Puisqu’il te faudra bien noyer toute ta folie,
Aller cracher ton cri dans un dernier sanglot
Tu vas lors te poser cette question ultime
Qui te fera sans doute sortir de l’abîme
Et éclairer ta voie qui toujours sera là…..
Qui suis-je ?
(Coeur de l’Etre)
Ici ce serait donc : au fond du connu pour trouver du nouveau !!
Force des images.
Quelle force ! Résonance, comme très souvent entre toi et moi, avec mes propres réflexions du moment…
Moni ce serait plutôt arrêter la souffrance par l’éveil à soi-même
Anna…..
Oui mais c’est la même chose dans mon esprit.
J’en connais une qui va adorer ! Hein Sally ? Bravo Voie, once again 😉
Autre exemple de détournement : la dualité, on définit une chose par son contraire. Comment sait-on qu’on aime une personne ? Le moyen le plus courant : cette personne nous manque quand elle n’est pas là ! Incroyable mais vrai, on définit l’amour sentiment par l’intensité de sa frustration !! Je pense tout le temps à lui ou à elle, il/elle me manque, j’ai tant besoin de recevoir son amour, son attention, sa complicité, il/elle fait partie de moi, sans lui/elle, je ne suis pas entier, je ne peux concevoir ma vie sans lui/elle…Et comme pour le bout de chocolat, quand on est en présence de l’être aimé, on pense à tout sauf au bonheur présent, à prendre conscience de la chaleur du sentiment d’amour, à ressentir la flamme dans son cœur et la joie, la légèreté qu’elle procure, à se sentir si bien, à profiter de l’instant magique…On est encore détourné vers des pensées futiles qui nous décentrent dans le passé ou le futur : pourquoi cette dispute l’autre jour, quand te reverrai-je ? Tu vas bientôt partir et tu me manques déjà ! Alors que je sais que je t’aime, je suis triste avec toi car tu ne me combles pas comme « je » voudrais ! Comme on en veut toujours plus, et que l’être aimé n’est qu’un humain à nos yeux, avec son propre ego, donc forcément limité, on ne sait pas profiter du bonheur qui se présente à nous. Pendant l’acte sexuel, les hommes ne sont-ils pas focalisés sur le plaisir de la femme, et sur leur éjaculation à venir : on pourrait recommencer une deuxième fois si ça arrive trop vite, et là, ce SERA nettement mieux… Et il en est de même avec tous les fantasmes, dont il serait impossible d’en profiter tel que rêvé si on parvenait à les concrétiser. Alors de deux choses l’une : soit on se rend compte du fait qu’on n’est pas capable de prendre plaisir en succombant à une tentation / dépendance, et on pense à autre chose pour s’en détourner, soit on y goûte mais en étant conscient du plaisir que cela procure dans l’instant même. Mais le plus stupide est d’y succomber sans y prendre plaisir et de n’en subir que les désagréments !
Mais revenons à la notion du temps…un instant…On pourrait se dire : le passé existe, est bien réel, puisqu’il a existé (contrairement au futur pensons-nous), et que je peux m’en souvenir : je peux prendre conscience de ce qui s’est passé avant cet instant. C’est là une grande astuce de la Vie voilée : tout comme on ne prend conscience du futur immédiat que de l’option choisie maintenant parmi tous les potentiels possibles qui se déroulent également « ailleurs » (hors de notre conscience), nous ne nous souvenons que des options choisies « dans le passé » qui nous ont conduits jusqu’ici / maintenant. Si par un choix dans le présent et par la création qui s’en suit, notre vie passée devait changer, ceci se ferait sans que nous nous en rendions compte ! Nous n’avons conscience que de l’unique option passée qui rend compte de nos choix dans le présent, autrement dit, notre passé change continuellement sans que nous le sachions !!! Donc ce que nous croyons être notre passé n’existe pas, mais se déroule aussi maintenant en fonction de nos choix actuels pour correspondre à notre vie de cette seconde.
A partir du moment où on réalise que la concrétisation elle-même d’une envie ne peut nous satisfaire et nous rendre heureux, deux choses se passent. D’une part, on prend conscience que ce n’est qu’en profitant du moment présent en ressentant pleinement ses sensations qu’on peut être heureux, et d’autre part, nos envies évoluent : au lieu de vouloir un bout de chocolat (pour essayer de se satisfaire), nous rêvons à la Nouvelle Terre (pour le plus grand bien de tous). En effet, nous sommes dans un monde matériel très et de plus en plus diversifié, ce qui nous pousse à avoir beaucoup d’envies, et l’ironie, c’est que choses n’existent que parce que nous les créons dans la matière par nos pensées / émotions d’envie (effet boule de neige). Mais il vient un moment, avec l’ouverture de conscience, où nous nous rendons compte que tout cela est une illusion, et qu’aucune chose à l’extérieur de nous ne pourra nous satisfaire vraiment. On en devient saturé (comme pour la nourriture) et les envies égotiques s’évanouissent, on se tourne alors naturellement vers l’intérieur, vers le cœur, vers le seul moment qui existe : le présent, « lieu » de reconnexion avec tous et Tout. Les envies de choses matérielles futiles s’estompant, ces choses disparaissent de notre vie, puisque nous n’alimentons plus leur énergie de manifestation. C’est la véritable Liberté, l’état de bien-être du présent, sans souvenirs ni projections nécessaires !
Deniz
Passionnant.
@Anti : « J’en connais une qui va adorer ! Hein Sally ? Bravo Voie, once again 😉 »
Yetigrillé; tu m’as manqué ! bizouille ma louloute. >O
@Voie et les autres : Oui, ton poème, la vie, j’aime. Très réaliste. Donc voilà quoi… 😉
Je lirai ton autre texte un peu plus tard. Dans le fait de vivre au présent je suis d’accord, tout comme nos réflexions sur l’espoir, seulement, je pense que chacun fait et voit les choses à son rythme. Il sent, ressent selon son vécu, et chaque parcours se respecte. C’est tout…
(Je retourne à mon ménage. Hautement philosophique. 🙂 )
ton dernier texte de Deniz est très profond. Très bien. 😉
oui je sais c était très haut ici mais j ai voulu aller le rechercher 😉 :
« Tu sais, même si j’ai un ecrit qui semble directif je n’ai pas l’intention d’imposer mon point de vue à qui que ce soit. »
en ce qui me concerne, je ne le prends pas ainsi. Tu dis les choses après c est nous qui selon notre ressenti et ce qui nous pèserait, qui prenons les choses comme elles nous arrangent ou nous dérangent…
Ton fil Voiedorée sucite bien des questionnements ( moi j en suis ravie, ça permet d échanger) mais je souhaite dire que perso, il n y a aucun jugement de ma part quand je ne serais pas d accord avec des propos. J entends bien ce que vous dites et je vous dis ce que moi je pense. Je crois qu il en va de même pour Voie.
Si l on a peur du non-respect d une parole ou d un acte, si le jugement nous fait si peur que l on en parle souvent, ( comme moi de mon poids mdr) c est parce que nous ne sommes pas clairs avec cela. Juste pour cela 😉 et donc cela nous interpelle même là où il n est pas…
j ai aimé lire cette nuit qqs mots de Jacques Salomé : » Le plus important n est pas ce que l on donne aux autres mais ce que l on éveille et permet en eux » . ^^
Il n’y a pas de problême, je précise les choses pour qu’il n’y ai pas d’ambiguité.
Tu es adorable Samp.
J’ai bien envie de vous mettre la suite de l’xposé de M. Deniz
Alors voici une bonne astuce pour nous permettre de se rappeler de jouir du moment présent, de ce qu’on vit, de ce qu’on a, de ce qu’on fait…Imaginez une feuille de papier, blanche, pure, magnifique. La simple vue de cette feuille immaculée nous comble d’admiration, de joie, et toute notre imagination pourrait librement s’y concrétiser par des mots, un dessin, un pliage…Cette feuille toute blanche peut symboliser notre vie rêvée, parfaite. Mais voilà que notre attention est portée sur un petit défaut, une minuscule tache noire. Que se passe-t-il ? Ne pouvant avoir qu’une pensée à la fois, le fait de porter sa conscience sur la tache noire nous fait complètement oublier les 99,99% restant blancs ! Notre joie retombe immédiatement et est aussitôt remplacée par de la frustration. Zut, il y a une tache, c’est malin, d’où vient-elle, qui est responsable, comment l’effacer, puis-je la laisser sans qu’on la voit ? Et voilà, le mental est parti là-dessus, ce qui augmente considérablement l’énergie de la minuscule tache. Celle-ci grandit et finit jusqu’à recouvrir totalement la feuille : on ne voit plus que la tache noire, et les 99,99 % de blanc de départ ont disparu ! Gros mécontentement…impossible de trouver un moyen de se sentir bien. Et pourtant si ! Soit on essaye d’ignorer la tâche en n’y pensant plus (en regardant uniquement le blanc), soit on se dit que c’est très bien de n’avoir qu’une toute petite tache : elle aurait pu être beaucoup plus grande, ça pourrait être pire !!! Donc, dans les deux cas, réjouissons-nous de ce que nous avons en focalisant notre attention sur le bon côté des choses, qui dans la plupart des cas représente bien plus que leur mauvais côté. On peut transposer cela facilement à notre santé physique. Avez-vous remarqué le nombre de fois qu’on parle de ses bobos aux autres…eh oui, on aime qu’on s’intéresse à nous (ça nous donne de l’énergie) et il nous semble que c’est plus efficace quand on se plaint que quand on dit ce qui va bien. Seulement voilà, en faisant ça, on occulte tout le reste qui va bien en nous (je vis, je respire, j’ai deux mains, deux yeux…) et on renforce sans le savoir la minorité qui ne va pas bien.
Tout s’apprend, demande un temps d’apprentissage, et peut toujours s’améliorer : marcher, parler, lire, compter, conduire, les arts, un métier…ça ne vient pas d’un coup du ciel ! Il en est de même pour l’éveil, l’illumination, la levée du voile, et l’apprentissage de prendre plaisir dans le moment présent. La compréhension de l’illusion du temps, la reconnaissance de l’ego et de ses pièges, la gestion des envies / besoins / manques, la conscience du Tout comprenant les deux pôles de la dualité (lumière et ombre), la vision globale de la feuille blanche, tout cela s’apprend petit à petit, et tout comme on tombe souvent quand on essaye de marcher, il y a bien des chutes nécessaires dans cette évolution. Mais le jeu en vaut la chandelle : dirions-nous que nous ne voulons pas marcher parce que c’est trop difficile au début ? Et quel bonheur de pouvoir se sentir bien dans l’instant, dans n’importe quelle circonstance. Lorsque nous aimons une personne, on se dit qu’on l’aime vraiment, et on en profite dans tous les instants présents, on est heureux que la personne soit là ou pas. On peut ainsi véritablement ressentir dans son cœur mais aussi dans toutes ses cellules ce merveilleux sentiment d’amour qui n‘est autre que de se sentir heureux, comblé, protégé, enfin soulagé du fardeau des emprises de l’ego. D’ailleurs, l’Amour n’a pas besoin de partenaire : c’est cet état d’être dans le présent qui peut simplement se refléter dans une autre personne, mais ce n’est pas obligatoire. C’est l’évolution de la conscience, le plaisir de comprendre la Vie, la distanciation (non dépendance) du monde matériel, le pouvoir d’esquiver les pièges de l’ego, la sensation de soulagement et de légèreté, bref l’éclaircissement par notre Lumière qui rendent vraiment heureux.
Deniz
je l’aime beaucoup ce Deniz, Voie. 😉
Il est tout à fait dans ma façon de concevoir les choses. Je souhaitais faire un sujet sur le présent pour mon blog. Quand j’ai lu cela je me suis dit que je ne pourrai pas faire mieux et lui ai demandé l’autorisation de faire figurer son sujet intégralement sur mon blog. Ce qu’il a accepté
Tout se rejoint au bout du compte.
Oui Voie, tout se rejoint. La dualité n’est qu’une illusion. 😉
Deniz, aurait-il un site internet, par hasard ?
euh… moi quand j ai lu ça je me suis dit que Deniz et Voie se rejoignaient dans leurs façons d expliquer, d exposer, de penser.
La dualité existe bien, Serge Carfantan l explique très bien dans un de ses livres
Deniz n’a pas de site internet, j’ai trouvé cet exposé sur un forum.
Bien sur que la dualité existe, surtout dans notre dimension où nous sommes contraint de la gérer tous les jours. Je pense que ce que veux dire Slay c’est que notre mental tient compte de cette dualité alors que notre vraie réalisation se trouve dans la réunification. L’illusion provient du mental…
Merci Voie, c’est effectivement ce que je voulais dire. 😉
d’ailleurs quand le bouddhisme parle de réalisation c’est ce à quoi il fait allusion.
Après, chacun peut avoir une vision différente des choses. Si quelqu’un me dit que la dualité existe et qu’il y croit, je le respecte. Je viens de lire un texte du bouddha sur un forum :
Un matin, le Bouddha était assis, entouré de ses disciples, lorsqu’un homme vint les trouver.
« Dieu existe-t-il ? demanda-t-il.
– Il existe » assura le Bouddha
Après le déjeuner, un autre homme s’approcha :
« Dieu existe-t-il ?
– Non, il n’existe pas » affirma le Bouddha.
Plus tard dans la journée, un troisième homme posa la même question :
« Dieu existe-t-il ?
– C’est à vous de décider, déclara le Bouddha.
– Maître, c’est absurde ! s’écria l’un des disciples. Comment pouvez-vous à la même question donner des réponses différentes ?
– parce que ce sont des personnes différentes, répliqua l’Illuminé, et chacune s’approchera de Dieu à sa manière : à travers la certitude, la négation ou le doute »
Je trouve ce texte merveilleux. Tellement sage.
Je vous embrasse.
C est superbe Slay ^^
je t’aime Samp’ 😉
Oui, la feuille blanche et la tache sur laquelle on focalise, merci pour ce rappel deniz, grace a toi on va pouvoir poser la brouette.Il y a aussi une troisième solution face à cette agaçante tache.Prendre son stylo et décider d’en faire le troisième oeil d’une personne qu’on décidera de dessiner autour.Cette personne serait nous et grace à ce troisième oeil elle peut voir la vérité sans etre aveuglée ou bléssée, se réjouir de se connaitre, prendre à son tour une feuille blanche et commencer à plier…..hop…..un oiseau….vole….vole……allez!!!une autre!!!!…..un arbre…..une fleur……un chemin…..un paysage, tiens c’est marrant, cette fleur-ci n’est pas de moi……eh oui, il y en a d’autre qui plient les feuilles immaculées de leur coeur pour en faire du temps à aimer, à rire et a pleurer, c’est peut etre parceque lorsque nous sommes nombreux à dessiner autour de la tache, le monde est meilleur.
ah ok, « la dualité est une illusion… puisqu elle provient du mental » ^^
bah… j ai encore du taf 😉
d ailleurs, parce que c est une vraie dualité pour moi, je me permets de poser mon exemple chez toi Voie. Si tu y vois un inconvénient, ça ne me pose pas de problèmes pour qu Anna le mette ailleurs ^^
Depuis 2 ans j ai un « gros » problème de poids 😉 une dualité parce que ça ne me correspond pas, entre le fait de vouloir me retrouver et de pouvoir le faire. Pas perdre du poids pour perdre du poids. Non, un réel bien-être avec moi.
Je sais d où cela vient… Plusieurs éléments ont convergé de façon à ce que les choses me « pèsent », me « gavent », me « gonflent ». Trop de changements sont arrivés en même temps que je n ai pas su gérer. Je ne crois pas au hasard… des choses que je devais « évacuer »…
Une relation avec une mère « aimante » ( quand je l écris je mets des guillemets parce que je me rends aussi compte de cela ! c est formidable ici ^^). 45 ans auprès d elle, et puis me voilà qui la quitte alors qu elle devient âgée. Et bien que la Vie qui m appelle ailleurs soit celle que je désire, je ne fais que culpabiliser. Et ses petites réflexions pas bien méchantes m atteignent et me blessent. Je suis « rassasiée » de tous ses mots, je « sature »…
Un travail prenant que j adorais et que j ai laissé pour apprendre à avoir du temps. Et toc, dès la première occase arrivée ici, je reprends le même, mais là je multiplie par trois les gens à gérer et par 5 le nombre de sites…Pour ma part avant, j oubliais bien des choses parce que mon taf me prenait tout mon temps, ça me permettait de ne pas penser à d autres choses très certainement… Et comme je n ai pas de suite compris que ce taf ne me correspondait plus, bah j ai eu des maux de dos terribles, c était bien « lourd » à gérer tout ça ! Il m a fallu plus d un an pour admettre le fait de ne pas courir toute la journée. Pour accepter ne rien faire… Quand je dis « ne rien faire » c est justement apprendre à refaire les choses que j aimais et pour lesquelles je n avais plus de temps.
Et puis il y a eu cet évênement qui est venu s ajouter aux autres : un compagnon cloué au lit pendant six mois et là t es « forte » pour deux ;). T as tout sur tes épaules ( et le déménagement et les courses aux bouts des bras et tes trois étages sans ascenceur lol).
Et puis, depuis peu je ne « porte » plus les souffrances d autres… Je suis parvenue à ce que les choses soient claires ( quand justement j ai tout laché… j ai laché prise ! et que je me suis dit « advienne qui pourra »… tout bien « soupesé », je n avais plus d autres choix).
Le poids pris n est pas dû au fait de trop manger. Comme j avais des manques ( de mauvaises habitudes ou de trop de nouveautés, je comblais), j avais des choses à comprendre et à vivre, à extirper, à calmer.
Parce que depuis quelques temps je me posais la question de savoir comment me débrouiller avec ce corps que j avais fini par détester.
Quelqu un se pèse sur ma balance… et au lieu de me retourner comme la première fois devant ma glace en riant et en me disant » ah bah Sampang ce n est pô toi là ! » et de me Haïr d être devenue ainsi…. Là je me suis retournée… je me suis regardée… j ai dit » oui, c est toi ! accepte toi ainsi maintenant puisque tu es ainsi aujourd hui… ». Et ici, les mots me touchent et les discutions en viennent à la dualité et ça me parle et toc, le déclic.
Je suis prête, parce que j ai compris… parce que j ai accepté certaines choses, parce que j ai évolué à deux.
Merci aussi à vous de cette aide pour de nombreuses choses à comprendre et à vivre. Nos différences sont les plus belles, celles qui permettent de réfléchir sur autre chose, nos ressemblances sont merveilleuses parce que l on se retrouve toujours dans un moment de creux ^^.
Voie, plus de chocolat pour moi mdr 😉
Samp’, premièrement t’es toute mimine. Alors, hein ?
Tout ce que tu viens de dire est très beau. Tu analyses tout très bien. Et les moments de creux, peuvent servir, rien arrive au hasard. >O
Tu es belle, et y en a bien d’autres de beaux ici, sur ce blog. 😉
Gros bisous. (Pas possible de me faire chialer, comme ça ! quel 1er mois de grossesse ! wouah…)
Bon Voie, je te relaisse ta rubrique Poésie. Excuse. lol
On demande Boud pour le bruitage du reniflage !!!! mdr
bisous Slay ^^
Bon j’vais pas pleurer quand même…
Il y a assez d’eau autour de moi.
Je viens d’aller faire un tour avec Fifi, coucher de soleil exceptionnel…
Le problême du poids, même si on sait d’où ça vient, Samp l’a bien décrit,c’est que lorsqu’on a supprimé la cause ou admit la cause ou laché prise, on ne perd pas de poids, on n’en gagne pas non plus, pourquoi?
D’abord les habitudes alimentaires mais qui sont assez marginales .
Ce qui plombe surtout c’est la mémoire du corps, les cellules ont enregistré qu’il fallait une couche de protection pour éviter les agressions . Même en mangeant moins , le poids diminue puis repart, le corps est prêt à stocker n’importe quoi, y compris de l’eau pour garder sa protection, puisque pour le mental : baisse de protection égal stress. Il faut accompagner le régime d’une déprogrammation des cellules, leur servir un leurre. Peut être sous forme de déconnexion de la protection : drogue, tabac alcool, non je déconne….
Le leurre le plus efficace consiste dans l’acceptation de son corps, l’apprivoiser, l’aimer et par l’intention lui faire comprendre qu’il lui est inutile désormais de se protéger. Pour que ce soit efficace il faut retrouver un équilibre émotionnel acceptable, travailler sur la dispersion de l’ego, le non besoin, la liberté de l’âme. La nécessité alilmentaire se dissout alors ainsi que la nécessité de stockage devenue totalement inutile.
C’est ce que je pense (ce n’est que mon avis)
Ahhhhhhhhh ! tu sais que je t AIME toaaa !!! ^^
De la part de L_Arbre, ce lien vers un petit film d’animation plein de poésie:
http://fr.youtube.com/watch?v=1jVqhb7TZys
C’est vrai qu’il y a une petit nouveau, bienvenue L_Arbre et merci de l’intéresser à nos élucubrations.
Ce film est d’autant plus intéressant que hier en accompagnant Fifi en ville je lui ai dit :
– Tu ne trouve pas ça absurde toute cette agitation inutile, ces route qui bouffent le paysage, ces voitures qui polluent, ces fils partout qui nous empêchent de voir le ciel…
– Elle m’a regardé bizarement.
Mais je le pense vraiment… on arrive au bout de cette société basée sur les avoirs… passage obligé pour ne pas les regretter.
J’ai une information a te communiquer sur l’art du pliage d’univers.C’est trés délicat de le faire sur les humains car hier en me promenant dans la rue j’ai voulu plier un mec qui passait pour le transformer en oiseau, je lui ai dis: »bonjour monsieur , puis je vous plier pour vous transformer en oiseau? »….ben le mec s’est transformé en mitraillette, je me suis cassé en courant, j’étais plié dis donc.!!!!
t’es plié?
oué j’ai reussi!!!!ca marche!!!!!
Ah ben moi aussi! Trop fort!
T’es quoi comme arbre? Un peuplier? 🙂
A mon avis il n’a pas compris le gars, il a cru que tu voulais vraiment le plier. Si tu lui avais dit
-excusez moi msieur s’il vous plait, ça vous dérangerais pas si je vous offrais un voyage gratuit dans l’atmosphère ?
ça aurait pu marcher
a moins qu’il réponde
-atmospère, atmosphère etc…
Ka ou di ou
(créole réunionais : qu’en penses-tu ?
et comme l’ami Deniz est prolifique, je vous en ressert une petite tournée ?
Attention là il y a un concept, c’est très dur à comprendre les conceptss parce il faut parfois des années pour les comprendre, enfin c’est comme ça.
Si je vous les transmet c’est que je suis d’accord avec ce qu’il dit, à la virgule près bien sûr…
Mais bon sang, c’est quoi le moment présent au juste ? On y est tout le temps, alors pourquoi tant en parler comme une chose difficilement accessible ? Qu’est-ce qui nous manque pour être dans le présent ? Que faut-il faire de plus ou de moins pour en profiter ? Il paraît que seul ce moment existe, que le temps terrestre est une illusion, que l’ego y perd alors sa puissance, ce qui nous amène enfin dans un état de paix, première étape du bonheur. Le temps est une illusion !!! Mais alors je suis en train de naître et de mourir maintenant aussi, et mes vies antérieures et futures se déroulent en même temps que celle-ci !!! Cela donne le tournis…
Ce texte est la suite de : Le bonheur est dans le pré-sent. Un bon film pour s’imaginer comment le temps fonctionne est : La moustache, d’ailleurs incompréhensible si on n’a pas ces quelques notions de base. Dans ce film, un homme décide un jour de se couper la moustache et s’étonne de l’indifférence de son entourage, comme s’il n’en avait jamais eu.
Imaginons que nous soyons un point, représentant notre conscience du présent. Derrière ce point, se trouve un faisceau de lignes convergeant vers ce point, de même, devant ce point diverge un faisceau de lignes. Nous sommes donc comme au centre d’une roue avec ses rayons. Ces faisceaux représentent les différentes possibilités de nos choix, nos vies parallèles, avec deux particulières : une derrière représentant la conscience que nous avons de notre vie « passée », et une devant, représentant la plus grande probabilité de notre vie « future » que nous choisissons. Le truc, c’est que nous pouvons changer de ligne à tout moment par notre pouvoir de création : imagination, intention, pensées, émotions. Nous changeons de vie quand notre conscience a suffisamment évolué pour changer de ligne (saut quantique) si bien que celle-ci se manifeste come évidente. Mais, comme notre conscience est limitée et linéaire, elle peut changer d’une ligne à l’autre mais ne peut en « voir » qu’une seule : celle de derrière que nous avons choisie, sans le savoir, représentant le cheminement et les circonstances qui nous conduisent à la situation présente. Autrement dit, nous changeons de ligne sans nous en rendre compte ! La vie qu’on a, notre passé, nos souvenirs, on croit qu’on les a depuis toujours, mais ce n’est pas vrai, c’est la nouvelle option / ligne choisie maintenant, en oubliant les autres ! Vous croyez que vous avez toujours eu cette vie-ci ? C’est faux. Cela donne le vertige, non ?
Ahhh donc je ne suis pas étonnée de ma retrouver la tête en bas ?! Tiens en l écrivant je pense justement à « l Homme debout » ^^
D où l interêt d avoir un bon point d ancrage… : « ici et maintenant » 😉
Finalement la pire chose pour un Dieu c’est de ne pas savoir qu’il est un Dieu.Et peut etre de ne pas vouloir assumer sa nature.
Sommes nous des Dieux?
Dans la lettre de Sri Auribindo à la mère il y a un commencement de réponse à cela.Cette lettre s’intitule:
« L’enigme de ce monde » suivi dune lettre à la mère
c’est un petit livre bleu de 13 pages aux editions Adi Shakti/Sabda.
j’aimerais retrouver ces 13 pages en ligne.Je vous en communiquerais l’adresse quand j’aurais trouvé.Si il y en a qui savent ou trouver ce livre sur le net qu’ils me le fassent savoir.Merci.
Dans ces feuillet il est clairement expliqué que nous contournons par nos errances, la responsabilité des Dieux que nous sommes.J’ai trouvé ca trés interessant.
C’est une des façons de le dire. En fait c’est la façon dont nous nous représentons Dieu qui est faussée, mais il faut bien un apprentissage.
Au bout d’un certain temps nous nous aperçevons que nous sommes des Dieux mais également un chien, une fleur, une pensée. La différence c’est que nous pouvons en avoir conscience, c’est là le challenge.
Je n’aurais pas dit mieux.
Oui, eprouver la multiplicité dans l’unité, mais bon un truc m’a toujours interloqué dans le principe d’un tout qui à un moment donné décide d’éprouver la multipicité et c’est parti…..explosion…..big bang…….création de la vie….évolution……souffrance……guerre………apaisement……comprehension……(les points de suspension representent un temps trés long)……ca y est on y arrive…..unité…..quand on pense qu’on est parti de ce mot y a 140 milliards de plombes….bon j’espere que maintenant que le gros tout est là à flotter dans son jus avec la connaissance, l’amour infini et tutti quanti, qu’il ne va pas nous repeter un coup de calgon et vouloir à nouveau réeprouver la division parce qu’il s’emmerde avec son omniconscience infiniment geniale.Sinon on est tous repartis pour un grand tour de manège.;)
Ca, c’est seulement si tu crois qu’il y a (eu) une conscience suprême et un Grand Plan, autrement dit un Dieu quelle que soit sa forme et quel que soit son nom.
Si tu n’y crois pas (comme moi, par exemple), la question que tu poses n’a simplement pas de sens. Il n’y a aucun gros tout qui flotte et qui va décider si tout ça doit se répéter ou pas. Il y a eu un big bang, des soleils, des planètes, la notre, une évolution, des humains et la prise de conscience de certains de nous que tout ça est unité, univers, universalité.
…et pour aller au bout de mon point de vue: il n’y a donc que nous qui sommes responsables de notre futur et du fait qu’il sera meilleur ou pire.
oui, mais n’empeche que tu dis toi aussi qu’il y a un grand tout.:), sauf que tu dis ce que je dis a l’envers.hoho.
C’est ce qui fait toute la différence. Ce que je dis, c’est que le seul grand tout, c’est nous et tout ce qui nous entoure. Les seuls à décider de ce que sera l’avenir, c’est nous. Si suffisamment d’entre nous prennent les mauvaises décisions, nous paierons tous. Si suffisamment d’entre nous prennent les bonnes, nous vivrons tous mieux. Il n’y a que nous et nous sommes seuls responsables de notre destin.
« ce tout qui décide a un moment donné d’éprouver la multiplicité ».On est bien d’accord, le grand tout c’est nous, et je ne crois pas a un grand plan ecrit par une entité qui nous chapote, je pose la question suivante:
Que ferons nous quand nous aurons a nouveau atteind cette unité, celle d’ou je pense nous venons.C’est nous qui avons décidé de vivre sous ces formes.
Peut etre la chose en laquelle tu ne crois pas c’est l’unité perdue, dans ce cas je comprend ton explication, en ce qui concerne la definition de ce que pourrait etre Dieu, nous avons je pense la même.
C’est qui Dieu?
La plupart du temps les personnes qui ne croient pas en l’existence de Dieu demandent de leur fournir des preuves….
Demander Des preuves de l’existence de Dieu n’est pas une bonne question, car la réponse est déjà connue : il n’y en a pas…Une meilleure question aurait été : compte tenu de l’absence de preuves de l’existence de Dieu pourquoi la plus grande partie de l’humanité continue à y croire. C’est vrai que cette question est un peu longue , c’est sans doute la raison pour laquelle elle n’est pas formulée ainsi.
En fait il n’y a pas de preuves car Dieu n’existe pas.
Je veux dire, il n’existe pas sous la représentation qu’on en fait habituellement, issue des doctrines religieuses et voulant le considérer comme un vieillard barbu situé dans le ciel et décidant de tout ce qui nous concerne.
L’appellation Dieu en elle-même a un sens relatif, la preuve, Il est désigné de 36000 façons différentes, les juifs d’ailleurs ne le nommaient pas. C’est vrai qu’écrire : XXXX a dit ou XXXX. a fait n’était vraiment pas très pratique donc pour des raisons d’ordre technique il a été décidé de lui donner un nom : Dieu
Alors comment peut-on savoir que cette énergie intelligente, appelée Dieu, existe :
Comme l’électricité, qu’on ne voit pas, mais dont on sait qu’elle existe : par sa manifestation.
C’est de cette manière qu’il est possible de rechercher sa présence. J’épargnerais au lecteur des preuves aussi ridicules que celles fournies par les apparitions , non pas de Dieu, mais de la Mère de Jésus, apparitions, dont seules quelques personnes ont pu bénéficier. Quelles sont donc les possibles manifestations divines.? Il y aurait bien les écrits des religions attribués aux prophètes qui ont été assimilés à Dieu, mais ce qu’en ont fait les religions par la suite en se disputant la possession du « Vrai Dieu » et en massacrant une partie de l’humanité pour en apporter la preuve en se basant sur ces écrits, n’est pas de nature à constituer une démonstration positive.
Alors…
La meilleure manière à mon avis de percevoir les manifestation de cette énergie consiste à en évacuer le caractère religieux, non pas que cette façon de la percevoir soit plus mauvaise que les autres, mais à cause de la confiscation du symbole et de sa personnalisation qui conduit au rejet où tout du moins à une méfiance interrogative d’une grande partie des personnes un tant soit peu intéressées.
Il existe une façon laïque de percevoir cette énergie :
Si on veut considérer que cette énergie vibratoire absolument impossible à déceler (pour l’instant) par les sciences est la force qui assure la cohésion des atomes, cela ouvre un peu plus le jeu. Cela signifierait que « Dieu » est présent de la moindre pierre à la pensée la plus élaborée puisqu’on sait que l’univers est « plein »
Comment un être humain peut il alors appréhender cette force ?
Par ce qui le différencie de la pierre et de arbres : la conscience de lui-même.
Pourquoi il y a quelques cent mille ans, d’une façon inconnue l’être humain a –t-il brusquement été doté d’une conscience et dans quel but ?
Je ne saurais le dire.
. Il semblerait qu’après deux échecs infructueux nous soyons un champ d’expérimentation du passage des basses énergies aux hautes fréquences par la connaissance de notre propre fonctionnement.
Dieu dans ces conditions n’aurait aucune intervention dans nos vies et aucune responsabilité dans nos actes. Il serait là, totalement indifférent à nos notions terrestres de bien et de mal à attendre qu’on vienne le percevoir par la seule force de notre volonté.
Cette énergie de cohésion est aussi baptisée « amour », bien loin de l’amour humain particulièrement volatil et passager mais qui en représente malgré tout une approche. L’amour, ainsi s’appellerait cette force, mille fois supérieure en intensité à ce que nous percevons lorsque notre émotion est au plus haut.
Comment atteindre la perception de cet amour, sinon par la connaissance, le travail d’éveil de la conscience qui progressivement éloigne des émotions terrestres non productives comme l’envie, la jalousie, la colère, le manque de respect et dont on sent bien qu’elles ne nous apportent rien, pour progressivement arriver au détachement de la matérialité.
Par ces expériences, constituées de réponses appropriées aux évènements qui se présentent l’être humain en vient à découvrir l’amour inconditionnel, énergie que certains continuent d’appeler Dieu.
(Voiedorée)
Bon, j’espère que ça va marcher
Hier c’était le nouvel an Tamoul, l’année 5109. Pétard, voeux, spectacles etc…
La pensée du jour alors ?
– L’envie alimente le moulin de la frustration.
GUADELOUPE
Je vais parler de toi avec mon cœur tremblant
Comme un adolescent surpris d’amour venu
Et veux garder pour soi ce élan inconnu
De peur que d’en parler éloigne l’enchantement
Tapie, Tu es venue me séduire dans mes rêves
Comme une belle inconnue qui d’un regard enflamme.
Autant ton insistance a envahie mon âme
Que j’ai voulu comprendre la raison de ma fièvre
Divine Karukéra aux séduisantes eaux
Ile issue de la ligne des volcans caraïbes
Papillon vert et jaune, autant sèche qu’humide
Tu a saisi mes yeux comme un premier cadeau
Ile d’amour et passion ou les femmes sont belles
Quand parées de madras et de dentelles blanches
Le dimanche soleil, roulant leurs douces hanches
Coiffe en tête menton haut la messe les appelle
Malgré tes yeux de braise et ton corps aguichant
Il faudra te séduire Pour obtenir ta bouche
Laissant tes soupirants te courtiser longtemps
Pour connaître le délice d’accéder à ta couche
Ceinte de Blond où noir dans tes plages de désir
Tu t’ offriras soumise au delà du plaisir
Dans une paix des sens comblée par ta beauté
Mais seulement acquise à ceux qui t’ont aimé
(Avril 2008)
Je l’ai vraiment dans le coeur, tu comprendres encore plus pourquoi quand tu auras lu « le Don de Raoul »
5109 déjà, je n’ai pas vu le temps passer 🙂
Remarque, chez les Juifs, on est en 5768, vivement le réveillon de l’an 6000 !
Fort joli et , pour moi, surtout : une magnifique première strophe (cet élan, sans doute).
Voie, qu ils sont beaux les lieux aimés quand tu les racontes !
on n a pas de photos ??? 🙁
(Et dire qu en 1987 j ai failli aller habiter là-bas ! ^^)
Monilet, je te reconnais bien là 😉
Monilet : oui il est plus aisé de parler de sentiments, cela touche profondément, d’ailleur la plupart des poèmes sont ainsi conçus.
J’ai choisi plutot d’écrire mes poésies en descriptif et également en explicatif pour des raisons qui me sont propres.
Sampang , depuis le nettoyage du blog d’Anna il n’est plus possible de mettre des liens alors si tu veux voir quelques photos, tu vas sur mon blog, rubrique galerie photos, si tu ne trouve pas, il y a un mode d’emploi. Je précise cela car faire 5 fois le tour d’un rond point mérite de figurer au Guiness book….
mdr
Je précise, concernant les limitations du blog, qu’il ne s’agit pas d’un nettoyage mais d’une nouvelle version du logiciel de blog qui a été mise en place par Blogs de Voyage, notre hébergeur. Je n’ai aucune prise dessus et mes tentatives de poser des questions au support technique n’ont reçu aucune réponse. La seule façon que j’ai de mettre des liens en ligne dans les commentaires est de modifier un commentaire existant en me connectant comme admin.
Donc, si vous souhaitez mettre un lien à tout prix, voici comment procéder:
– postez votre commentaire sans le lien
– envoyez-moi le lien par mail
– j’irai l’insérer dans votre commentaire
C’est un peu lourd, je sais, mais pour le moment, je n’ai pas mieux comme solution…
Bah c est surtout que l « on » ( =je ?) n arrête pas de te déranger ! ( dit-elle d un air dégagé mdr)
Voie, j ai fait 5 fois le tour du rond point en 45 minutes ! et pas de façon consécutive ! ( seulement deux fois ainsi mdr !)
J adooore les modes d emploi ! 😉
Dommage !!!!
Anna, je n’y connais rien en informatique, je traduis comme je peux avec mes mots. Merci en tout cas du mal que tu te donnes
Crois bien que je le fais avec plaisir. Vous avoir tous ici, ça vaut bien quelques petites jongleries.
Je vais pouvoir acheter « le don de Raoul » ! Je descends chez moi vendredi ! ^^
oh t es crop crop mignonne toi 😉
bah Voie, j ai vu toutes ces photos ( je me suis pô perdue !)
je voulais voir celles du nouvel an Tamoul…
Ka ou di ou ?
« C’est vrai qu’il y a une petit nouveau, bienvenue L_Arbre et merci de l’intéresser à nos élucubrations. »
En coup de vent dans les feuilles : Contente de te lire ici en diagonale certes, masi quand même !!!
anti, qui sème le vent…
…récolte le tempo !
Anna, MC solaire
Sampang, pour le nouvel an Tamoul, désolé, pas de photos , je croyais que tu voulais des photos de la Gwada.
C’est gentil de vouloir me lire….
Après t’avoir lu, j’ai trouvé enfin à la bibeul le livre de Jeanne Favret-Saada, « Les mots, la mort, les sorts » Gallimard 1977 –
Je vais me régaler je le sens.
« L’anthropologie s’intéressait aux peuplades dites primitives, non aux Français. Jeanne Favret-Saada a pris le risque d’orienter son regard vers notre propre culture en étudiant la sorcellerie dans le bocage normand, c’est-à-dire dans une de ces campagnes dont nous sommes tous issus. Elle a failli le payer cher, tant sur le plan personnel que professionnel.
On peut lire son livre comme le récit d’une expérience scientifique passionnante. On peut aussi transposer les concepts qu’elle dégage, et appliquer ses méthodes d’analyse à notre vie quotidienne, par exemple à nod entreprises. Certes, il ne se répand pas de sel sur le seuil de nos bureaux, il ne se cloue pas de chouettes sur nos « paper boards », il ne s’envoie pas de malédictions par e-mail ; mais symboliquement … Regardez comment luttent les réseaux d’influence, comment fonctionne l’exclusion des perdants, sur quels mécanismes médiatiques se forgent les « images », ces doubles qui mènent une vie souvent plus agitée que les personnes qu’ils représentent ; voyez cette foi idolâtrique en la pérennité de l’entreprise, en la pertinence des idées reçues par les corporations qui se partagent l’influence.
Jeanne Favret-Saada a écrit quelques lignes superbes sur notre surdité lorsque nous entendons des propos non conformes à nos préjugés. »
Ah ! J’ajoute que l’intérêt de ce livre réside en outre dans le fait que l’étude a été faite dans le fief de Voiedeau (à qqs km de chez moite eau si).
Voie-lit, Voie-là !
c’est pour cette raison que je l’ai acheté peu après sa sortie
J’ai vécu au milieu de tout ça tout le temps que j’ai passé dans le Nord Mayenne, encore plus du fait de mes activités de l’époque
bonne lecture
C’est gentil de vouloir me lire….
Ecrit par : voiedorée | 14 avril 2008
c est pô « gentil » chui curieuse lool 😉
Hé Anna, ne commence pas a dire que les arbres n’ont pas de conscience d’eu même sinon Jean va te frapper!!!!!
mdr
Oui je suis d’accord mais pour vivre cela il faut en finir avec l’individualité, pour cela oublier ce qui peut etre grand ou ce qui peut etre petit car au fond, cela n’a vraiment aucune importance quand on vit l’amour inconditionnel.
je pense que certaines personnes ont besoin d’une interface pour aimer, Jesus, Bouddha, une fronde quoi, ma fois si cela débouche sur la même capacité a aimer que celui qui se sert de la fronde de l’atheisme je n’y vois pas vraiment d’inconvenients.
En ce qui me concerne je ne crois pas en un Dieu supèrieur dissocié de nous et de notre monde parceque que suis trop prétentieux et imbu pour ca.
D’ailleurs si un jour il descend sur terre en se proclamant etre mon dieu il a interet de porter un casque parceque je vais lui en mettre plein la gueule.
Non mais! Quelque soit nos directions, l’essentiel c’est de s’y tenir.Dieu aurait du rester au ciel.mdr
chacun sa voie sur le chemin…
PENSEE DU JOUR
– La meilleure façon de se connaître c’est se voir au travers du regard des autres.
VITESSE
Dans notre monde pressé dévorant les pensées
Dans lequel pour beaucoup rien ne va assez vite,
Il faudrait sans cesse tout accélérer
Pour nous laisser du temps afin que l’on profite.
Je regarde consterné tous ces gens en retard
Tous ceux qui courent bien vite pour rattraper le train
Pensant qu’il s’arrêtera un jour dans une gare
Mais les laisse sur le quai comme du menu fretin.
Qu’il donne agitation ce progrès énervant
Que seule une faible élite arrive à suivre encore,
Mais dont le nombre chaque jour va s’amenuisant
Car la machine avance et bientôt les dévore.
Tout ce qui n’est pas utile, pour nous, de connaître
De l’autre bout du monde et de plus loin encore
Immédiatement frappe à notre fenêtre
Qu’on ne peut plus fermer car elle donne le nord.
Même Dame nature et ses cycles constants
Ne nous conviennent pas, il faut qu’elle se soumette
A cet ardent désir de tous les proposants
D’accélérer encore récoltes et recettes.
Et pourtant nous savons que ce qui prend valeur
Que tout ce qui est beau, et remplit notre esprit
Autant que notre cœur, fait conscience de vie,
Donne sérénité et calme nos douleurs
Se trouve dans ce qui met du temps à se construire
Et le jour arrivé apparaît sans férir,
Telle une pierre brute que l’on pense sans esprit
Qui produit ce diamant dont on est bien surpris.
(Coeur de l’Etre)
« – La meilleure façon de se connaître c’est se voir au travers du regard des autres. »
Ecrit par : voiedorée | 15 avril 2008
me permets-tu , 😉 : « la meilleur façon de se connaître, c est accepter de se voir au travers du regard des autres et de se reconnaître comme tel »…
j y mets une nuance parce que l on pourrait avoir des sursauts d éveil lool et ne rien changer de nous
Visite l’intérieur de ta poche et tu y trouveras la pierre cachée !
Anna, vitriol
« Se trouve dans ce qui met du temps à se construire
Et le jour arrivé apparaît sans férir,
Telle une pierre brute que l’on pense sans esprit
Qui produit ce diamant dont on est bien surpris. »
Echo avec une conversation avec mon médecin hier soir alors que je m’extasiais sur une roche brute avec des yeux de grenat dans son cabinet :
– Tu aimes les pierres ma chérie ? (il m’appelle comme ça, moi, ça me fait flipper, c’était mon dentiste de petite fille qui m’appellait ainsi avant de me passer la roulette !!!)
– Je n’aime pas. C’est plus que ça. J’en ai partout chez moi. (en écrivant, je peux ajouter, que j’en ai aussi une dans ma poche…)
– Ah ? Moi, je préfère les humains aux minéraux.
– Nous parlons de la même chose.
–
Petit gloussement de rire enfariné !
anti, 10 de tension (c’est mieux que rien !)
mdr t en as de la chance ! je dépasse rarement 9 lool
Yes !!! Copines !
Et puis, depuis mon réveil, je chantonne « Petite Marie »de Cabrel, mais ça colle aussi très bien avec Petite Anna note !
Petite Anna, je parle de toi
Parce qu’avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses
Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve à l’abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite Anna, je t’attends transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
Que j’avais écrite pour toi
Petite furie, tu dis que la vie
C’est une bague à chaque doigt
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides
Et mes yeux pleurent de froid
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Dans la pénombre de ta rue
Petite Anna, m’entends-tu ?
Je n’attends plus que toi pour partir…
Dans la pénombre de ta rue
Petite Anna, m’entends-tu ?
Je n’attends plus que toi pour partir…
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Lu et aimé, voie. Toujours le rythme.
Tiens coucou Claude ! Tu arrives justement pour le café !
anti, couleur K-Fée
« Lu et aimé, voie. Toujours le rythme. »
Excellent ! Ca fait très :
Avec Voie : « J’ai Vu, J’ai Lu, j’ai Vaincu »
anti, celle qui va mourir te salue.
Après Anti devint si, c’est Anti veni vidi vici 🙂
Anna, bis repetita placent
De Vinci s’intéressait aussi beaucoup aux spirales pour des raisons identiques…
Merci de votre passage et commentaires
j’ai deux pierres devant mon ordinateur, une aigue marine et une autre brune dont je ne me rappelle plus le nom.
Pour Haarp je vais revoir mes bases : Tintin et milou, les schtroumphs, j’espère ne pas remonter aux pieds nickelés et Bibi Fricotin….
Pour continuer la discussion : mon point de vue
http://voiedoree.oldiblog.com/?page=lastarticle&id=1911157
Chacun sa voie pour suivre le chemin….
la pensée du jour :
– La meilleure façon de se connaître c’est se voir au travers du regard des autres.
Visite l’intérieur de ta poche et tu y trouveras la pierre cachée !
« Anna, vitriol »
T’es enrhuPée ?
me permets-tu , 😉 : « la meilleur façon de se connaître, c est accepter de se voir au travers du regard des autres et de se reconnaître comme tel »…
Parfaitement juste Samp
coucou toi 😉 ( au fait… moins 1k200 ! ça vient, ça vient ! enfin, ça part ;))
Bientôt la balance indiquera le bon poids ^^
ah bah ça y est justement, j ai repris ma place … eSprès. » c est moi » que je lui dis. » on va enlever tout ça, j en n ai plus besoin 😉 »
et hop !!!!!!
hop ! hop ! hop ! même 😉
Moi aussi, moins 1.2 depuis mon dernier passage chez toi 😉 Un jour, on m’a dit « T’inquiète, un jour tu auras du poids dans la vie ». Ben voui, pour l’instant, j’suis légère, légère, comme l’air…
anti, madame bulle.
bah moi… plouf 😉
( attends que j ouvre la porte la prochaine fois, les voisins se demandent pourquoi tu passes en dessous ! )
Ecoute ça ma belle ! J’ai découvert cette chanson hier soir et je craque pour elle !
http://www.youtube.com/watch?v=GJiCC6HmGRU
Tryo : Mam’selle Bulle
Mam’selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c’est peu banal
Mam’selle Bulle…
Comme un funambule qui rêverait de s’envoler…
A l’envol d’un ballon Bulle s’est accrochée
Championne de l’aviation Bulle commence à s’élever
Aux dessus des arbres un alpiniste anglais (Hello!)
Lui indique le haut de la montagne
Mademoiselle n’est pas rassurée
Elle se demande où le ballon se dirige
Mademoiselle tout en haut avez vous le vertige?
Mam’selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c’est peu banal
Mam’selle Bulle…
Comme un funambule qui rêverait de s’envoler…
Balayée par un vol d’hélicoptères
C’est fou le nombre d’habitants qu’on peut croiser en l’air
Guidée par les planeurs, le bourdon d’un ULM
Qui tire derrière lui un drapeau avec écrit: Je t’aime (je t’aime!)
Dire bonjour aux avions, croiser des hôtesses de l’air (bonjour!)
Des colombes, des pigeons battant des ailes à l’envers
Mam’selle Bulle traverse les nuages
Enfile un pull, il fait froid au-dessus des orages
Mam’selle Bulle…
Comme un ver luisant qui rêverait d’un feu follet
Mam’selle Bulle tourne la tête en arrière
Elle aperçoit un point qui ressemble a la Terre
Faut faire vite une bulle ça peut éclater
Elle croise Spoutnik le satellite qui lui a tout a expliqué
Mam’selle Bulle n’est pas très noctambule
N’a pas prévu dans son paquetage
Qu’il ferait noir dans les nuages
Mam’selle Bulle…
Comme un papillon de nuit vers l’étoile qui l’éblouit
Au ciel étoile Bulle s’est accrochée
Et c’est dans la voie lactée que Mam’selle décida d’habiter
Ainsi dans le ciel depuis des millions d’années
Madame la Terre observe cette bulle illuminée
Chaque soir quand la nuit vient à tomber
Mam’sellle Bulle sur nous veille jusqu’à ce que le soleil l’interpelle
Mam’selle Bulle!
(Oh la lune! eh! la Lune! c’est le soleil qui te parle oh)
Mam’selle Bulle
(Laisse la place il faut que se lève le jour )
Comme un funambule qui rêverait de s’envoler
Mam’selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c’est peu banal
Mam’selle Bulle… (Qu’est ce que tu fais)
Comme un funambule qui rêverait de s’envoler…
(Cadavre)
Mam’selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c’est peu banal
Mam’selle Bulle… Comme un funambule qui rêverait de s’envoler…
Mam’selle Bulle…
Hé hé, je la connais, je t’en avais mis un couplet dans le fil « 1, 2, 3 », quand j’avais fait le petit montage où tu te retrouvais dans le ballon d’Enzo 🙂
En parlant de « 1, 2, 3 soleil… » Je me marre à chaque fois que je vois l’annonce du 118 218 avec les grenouilles dans le bocal ! D’autant plus que dans Ally Mc Beal -que j’adore en trentenaire hallucinée-, la grenouille, ben elle s’appellait Stéphanie. Eh Ouais 😉
Pareil ! Mdrrrrrrrrrr
La pensée du jour
La connaissance ne passe pas par l’intelligence
DECEPTION
Un livre d’une bibliothèque se présente devant mes yeux
Son titre :« littérature océanienne » barre la couverture verte.
Avide de m’abreuver de leur plume je saisis l’objet de mes vœux
Puis j’ouvre aux hasard une page, devenu brusquement curieux.
Un poème assez court s’y inscrit dans la page entrouverte
Entouré de commentaires particulièrement élogieux,
Un bref exposé en marge, de la vie de l’auteur dit le mieux.
Je lis rapidement tout le texte souhaitant m’imprégner de ces écrits
Cherchant le rythme, humant la chair qui doit sourdre des récits…
Cependant, déçu de n’avoir pas ressenti le frisson attendu
Ni d’avoir vraiment compris ce que j’ai lu
Je retourne au début de la ligne, ouvrant plus large mon inventaire
Hélas cette nouvelle lecture dans l’ignorance me garde en cage.
Pris un à un, même les mots ne m’apportent compréhension
Certains réclamant à grands cris un dictionnaire,
A tel point que je me pose quelques questions :
Si des érudits ont choisi cet auteur pour illustrer leur bel ouvrage
C’est qu’il doit y avoir quelque chose
À bien comprendre de cette prose.
Inquiet, je tourne une page nouvelle
Que je repère un peu plus belle
Car en effet cette fois ci,
la poésie en vers se décrit
Les quatrains sont formés de phrases qui paraissent abordables
Et ressemblent à ce que j’ai parfois lu de façon convenable,
Hélas à nouveau ma compréhension butte sur cette écriture
Que le manque de virgule oblige à lire sans fioritures.
Entêté, je m’attelle vigoureusement à un de ces vers rétif
Tentant maladroitement d’y comprendre un sens furtif,
Après quelques instants réfléchis
Je crois triompher enfin de l’esprit
Mais n’arrive pas à saisir comment il s’accroche avec le vers qui suit,
Déçu, Je remet subrepticement l’ouvrage sur l’étagère
Avant que quiconque ne m’oblige à quelque commentaire
Et je médite alors sur le but du machin :
Peut être celui de me faire comprendre que je ne suis que crotte de chien.
Mais un gentil lutin me voyant décontenancé
Vient gentiment me murmurer à l’oreille
Que la réalité et la vérité
Ne se rencontrent que dans la simplicité.
http://i45.servimg.com/u/f45/11/65/82/93/1_trim14.jpg
Excellent !
Belle leçon,…photo à l’appui ! lol
Message pour L_Arbre: j’ai créé un fil qui t’est dédié, tu pourras y mettre tes textes, ce qui nous permettra de les retrouver plus facilement qu’au milieu d’autres fils comme celui-ci (ce qui ne doit pas t’empêcher de poster tes commentaires partotu où tu le veux, bien sûr!)
Anna
_____________________________
Le corps et l’esprit
je t’ai donné du mal à te sentir plus fort
espece de carcasse qui n’a jamais eu peur
de me dire en douleur les jours ou j’avais tort
les crampes, les boutons, diarrhées et haut le coeur
Quand je ne savais pas m’aimer comme il se doit
tu plantais sur mon front toutes sortes de maux
une tribu luisante de vers de peau sournois
ayant pour noir dessin de grossir sous mes doigts
et mes jours de colère ou se tordait mon foie
quand l’amertume acide dans ma gorge écarlate
brulait sur son passage le son des mots qui aboient
leur donnant la laideur d’un fruit pourri qui eclate
Que dire de mes genoux quand j’oubliais le « nous »
pour vadrouiller seul loin, de la ou vit l’amour
ne craquaient t il pas quand mon coeur s’etait dissoud
dans d’inutiles gloires ou d’eternels retours?
j’en voudrais a mes pieds si ils m’avaient quitté
pour porter une carne moins têtue que la mienne
mais ils ont toujours su m’attendre quand j’allais m’en aller
vers une autre merveille ou vers une autre peine.
mon poing tu es solide, aprés tant de sottises
combien de fois as tu marqué a vie les tables
quand ton chef mon cerveau avait fait ses valises
pour aller de ce pas, trés fort peter un cable
Oh toi mon sanctuaire, halo de ma pensée
fait de chair pour aimer comme pour écraser
sache que ton capitaine aux debuts laborieux
saura finalement te rendre plus heureux
Et comme tu aimes bien quand j’écoute mes freres
quand j’enlace mes soeurs de voeux les plus sinceres
je ne te ferais plus chier aussi fort qu’un canard
a force de douter toujours tôt ou trop tard.
Là je suis scié….
C’est totalement dans ma façon de raisonner, autant dans la forme que dans le fond
Encore….
Je viens d’ecrire ce poème a la volée car je rentre à peine du boulot et un homme m’a tellement gonflé que je commencais a en avoir la deripette, et aprés ce dialogue ben c’est fini:)
bonne journée voiedoréé:)
Oups, fausse manip, j’avais fait disparaître le poème de L_Arbre en le copiant dans son nouveau fil. Je viens de le remettre ici aussi ! Désolée…
hello anna, merci pour ta démarche, chouette un rayon pour moi cool, debranchez le micro;)
« Mais un gentil lutin me voyant décontenancé
Vient gentiment me murmurer à l’oreille
Que la réalité et la vérité
Ne se rencontrent que dans la simplicité. »
Voiedorée
Alors là pour sûr, c est ben vré !
Blague à part, je te suis Voie ^^
c est joliment et simplement dit : comme j aime !
Chouette Voie. Et toi Arbre, excellent ! Déripette ! Ce mot, je ne l’avais pas entendu depuis la maternelle ! J’adore !
Soleil, soleil partout là.
Ah ! Un livre pour toi Voie :
« Le dictateur et le hamac » de Daniel Pennac.
Vous connaissez Manuel Pereira de Ponte Martins ? Non ? Normal, il n’existe pas. Il s’agit du dictateur agoraphobe inventé par Daniel Pennac dans son dernier roman, une capiteuse fiction de quelque quatre cents pages sur l’illusion du pouvoir et la réalité de l’imagination… autant dire sur les figures de la dictature et du hamac, parfait tremplin vers les rêves et l’absence au monde, caractéristiques de toute posture littéraire.
Quelques mots sur l’histoire. Un jour, Manuel Pereira de Ponte Martins, sorte de synthèse parfaite de tous les dictateurs qui hantent l’histoire humaine, se met à désirer un objet impossible et monstrueux : le pouvoir. Mais pour s’assurer le pouvoir sur le pouvoir, il se trouve rapidement dans l’obligation de se faire remplacer par un sosie… Vous devinez peut-être la suite ? Le sosie lui ressemble tellement qu’il en vient, lui aussi (et comme par hasard) à exprimer le même désir : s’assurer le pouvoir en le contrôlant depuis l’illusion de lui-même, son double, le sosie. Etrange, non ? Au regard de la tournure d’esprit plutôt déviante de nombreux dictateurs, pas vraiment. Quelques noms de méchants à moustache ayant récemment utilisé des sosies vous sont peut-être d’ailleurs déjà venus à l’esprit…
Le Dictateur et le Hamac est l’œuvre d’un Pennac en grande forme chez qui certains lecteurs percevront peut-être l’influence de Gabriel Garcia Marquez, par son côté distancié et élégant.
Mot de l’éditeur sur « Le dictateur et le hamac » de Daniel Pennac .
Ce serait l’histoire d’un dictateur agoraphobe qui se ferait remplacer par un sosie.
Ce serait l’histoire de ce sosie qui se ferait à son tour remplacer par un sosie.
Mais c’est surtout l’histoire de l’auteur rêvant à cela dans son hamac.
Et c’est l’éloge du hamac : ce rectangle de temps – suspendu dans le ciel.
Anti, Annmac.
ça donne envie… de le lire 😉
« ce rectangle de temps – suspendu dans le ciel. »… ah bah là, je sens l heure de la sieste, c est si joliment dit !
( ah bah nan, je peux pas lool)
Mercitatous
je me rendors
– Penser à acheter un hamac 2 places.
Hein? Non, rien, je fais la liste des courses 🙂
Le problême avec le 2 places c’est que tu roules toujours l’un sur l’autre…. c’est énervant!!!!
Je dirais plutôt que c’est excitant
😎
Voie, j’adore ton poème « Déception » !! et comme je partage ton avis. (simplicité). Biz mon loulou.
lol moi je connaissais quelqu un qui quand il était comme tu dis Anna, il se disait « énervé » 😉
Je ne sais pas quel est le plus beau poème… j’aimais tousssssss… tous sont également beaux… Merciiiiiiii
Et Anti, tu écris très bien… Je t’ai lu ici et j’ai toruvé tes paroles megnifiques…
merci de votre intérêt pour mes poèmes et mon hamac
essayez un jour de faire golo golo dans un hamac!!!!!
ça dépend, on a les pieds qui touchent le sol ou pas ? 😉
Quand tu bascules par terre oui!!!
Mdrrrrrrrrr
ahhhhhhhhhh Voie accrobate en plus !
Pensée du jour….
Euh yen a pas…
tiens, comme ya pas de poèmes non plus (c’est grêve) je vous mets l’intro de mon prochain roman « l’opération » que Réginelle a parfaitement corrigée.
L’OPERATION
INTRODUCTION
La plupart d’entre nous pensons que les rencontres entre individus sont affaire de hasard ; qu’en raison de la multitude de décisions prises, par chacun et à chaque seconde, il ne puisse en être autrement.
A tout moment il semble que celui-ci décide de se diriger dans une direction de son choix, celui là vers une autre sans qu’apparemment il ne puisse y avoir d’autre intention que la continuité de leur intérêt personnel . Les évènements semblent se passer dans une confusion telle que toute notion de prédestination en parait inconcevable
Mais en dépit des millions de possibilités que cela ne se produise pas, voilà que des routes se croisent, que des personnes se retrouvent face à face.
Il est curieux alors de constater l’importance du rôle que chacune peut jouer, parfois, et même souvent, dans la vie de l’autre. Pour quelle raison ? Comment ? Dans quelle mesure ?
Et là, du fait de cette faculté d’influer sur le devenir d’autrui, ne sommes-nous pas en droit de nous questionner sur la finalité de notre création ? De nous penser autrement que des personnages errant dans l’espace et le temps au gré d’une dérive planétaire ?
L’histoire de Charles pourrait peut-être apporter des éclaircissements sur le sens de ces rencontres mais également sur les évènements que la vie dispose à priori sans raison sur notre route.
Tout alors prendrait un sens, une signification allant bien au delà des apparences.
Magnifique début ! Il me tarde de lire la suite, toute la suite jusqu’au dernier mot…
Voie, parle nous encore de Charles, je sens que je vais aimer !
(Voie, cette nuit j ai vu ta photo sur le hamac… j étais hilare !)
un ptit peu demain pour Charles si ça peut attendre
N’empèche que c’était une bonne sieste dans un endroit magique….
Je sens que tu t’apprêtes a nous conduire vers une compréhension essentielle, the crossroad, ben je vais m’asseoir au milieu avec ma avec ma gratte et je vais attendre la suite…..chtoing…….ping (note bleue)…..spoiiiiiing…..(hou….hou….chouette du desert)….croaaaa…croooaaaaa(corbeau sur arbre mort)……..whoooooo…whoooooo(vent dans sur la steppe et ballots d’herbes roulants)……..bzzzzz….bzzzzzzzzzzzz…spock!(une mouche vient de se poser sur ma joue)…..J’attends.
On s’y croirait….pas de tut tut ni de vroum vroum…
t as bien fait Voie mdr ça manquait
AIMEZ SES AIRS
J’aurais pu être noir ou peut être l’ai je été
Je recueilles les éclaboussures du sang qui imprégna leur terre
J’entends la parole jamais brisé jamais endormie.
Chaque cri de détresse ou de douleur
Trépassant sur les montagnes de la honte
Pénètrent dans ma chair ainsi qu’un poignard effilé.
Rien ne peux exister hors de la liberté
J’appelle les peuples soumis à se rappeler ce qu’ils furent
Avant que les folles crispations des cerveaux enfiévrés
Réclament leur tribut pour assouvir leur passion dominatrice
Mettent à terre les fiers aventureux de l’existence.
Je reçois dans mon cœur autant que dans ma chair vos clameurs
Je reçois votre demande de transmutation par le feu du phénix
A renaître à votre vie, à renaître de l’esprit tuméfié
Je vous dis qu’aucune force ne sera jamais assez puissante
Pour effacer des mémoires les mers rouges de sang répandu
Je suis votre combat
Le combat des peuples opprimés
Celui qui transforme la frayeur en allégresse
La détresse en confiance
Car ce qui a été toujours sera
Triomphant dans les mémoires de ceux qui sont revenus
Assourdir la terre de cette reconnaissance
(Avril 2008)
respect Voie, pour cette civilité…
C’est très émouvant ce que je viens de lire là. J’ai chaud au coeur pour Fifi de lire cet hommage rendu, et bien rendu.
anti, Noir Désir : Veuillez rendre l’âme (à qui elle appartient).
Que reste la mémoire, que meurent les rancoeurs, que vienne enfin le monde de la compréhension, pour tous.
Aidons nous à ne plus être et faire des victimes de victimes.
Une instit m’a demandé des poèmes pour enfants, car ceux qu’on lui propose dans ses bouquins ne sont pas adaptés je me lance… qu’en pensez vous (critiques siouplé)
PARTAGE
Une jolie petite souris
Dans son habit de cérémonie
Un joli manteau tout gris
Mangeait de bon appétit
Une croûte de fromage rassis
Un rat qui passait par là
Aussitôt s’en empara
En disant que c’était son repas
Qu’il avait laissé là
Pendant qu’il faisait ses ébats
La jolie petite souris
Lui dit alors je vous en prie
Excusez moi monsieur le rat
D’avoir pour ce midi
Goûté votre plat favori
Surpris de voir cette souris
S’effacer ainsi devant lui
Le rat sourit à son amie
Que croyez-vous qu’il arriva ?
A son festin il l’invita
Charmant 🙂
L’intégralité du « présent » de Deniz se trouve sur mon blog pour ceux que ça intéresse…..
pensée du jour :
« La joie est le premier résultat de l’éveil de conscience »
A la demande générale je vous mets le début de mon prochain roman « l’opération »
CHAPITRE 1
Il fallut un concours de circonstances exceptionnelles, pour que les rencontres et évènements qui donnèrent une autre dimension à la vie de Charles aient lieu : Charles habitait depuis toujours dans le nord de la France, région qualifiée, souvent à tort, d’humide, venteuse et froide. En tous cas ses habitants ne ressemblaient pas à leur climat et la chaleureuse convivialité qu’ils partageaient à chaque fois que fête, cérémonie ou autre évènement les réunissaient était là pour en témoigner. Charles avait dépassé la cinquantaine depuis quelques années et bénéficiait d’une retraite bien méritée après une longue carrière dans les services administratifs de la compagnie minière qui l’avait employé et qui, comme bien d’autres aujourd’hui, n’existait plus. Depuis quelques années il vivait seul, sa femme ayant profité d’un besoin d’affection suffisamment soutenu pour s’amouracher d’un jeune homme qui avait su la séduire. Charles, bien que marqué, avait bénéficié du soutien de ses nombreux amis pour passer ce cap difficile et se retrouvait désormais sans complexe, ni regrets apparents à taper le carton devant une gueuse dans un des nombreux estaminets qui garnissaient le village.
Autant dire que sa décision de quitter la région pour s’expatrier en Guadeloupe avait provoqué une forte émotion dans ce hameau où tous se connaissaient et dans lequel la vie coulait comme du miel sur une tartine de pain beurrée.
Effectivement, qu’avait-t-il bien pu se produire dans la tête de ce quinquagénaire pour qu’une lubie de cette sorte vienne lui traverser l’esprit ? N’était-t-il pas né ici ? N’avait-il pas constamment vécu dans cette ambiance familiale et conviviale si caractéristique de la région. Avait-il brusquement perdu la raison ? Pourtant il semblait à tous ses proches qu’il avait surmonté la trahison de son épouse et que cette sombre histoire faisait désormais partie du passé. L’était-elle vraiment ? Tout ce que l’être humain vit reste inscrit dans sa mémoire et bien que délaissée elle peut cependant ressurgir au moment où on s’y attend le moins.
Charles n’était pas quelqu’un d’ordinaire, il avait vécu, parallèlement à son ennuyeuse vie de bureaucrate, une passion secrète pour les choses de l’esprit. Il avait peu à peu découvert les possibilités offertes à l’humain lorsque celui-ci se met à l’écoute de son être intérieur, de ce qu’il est en fait réellement au-delà des apparences. Il était devenu différent sans que cette pratique ne dérange en rien son visage d’homme ordinaire qu’il montrait à tous ceux qu’il avait à fréquenter. Le changement, l’évolution de sa personnalité s’était déroulé d’une manière si progressive qu’il était permis de penser, à un observateur curieux, qu’il s’agissait de la résultante d’une sagesse venue avec le polissage que procure toute vie bien menée. En fait il n’en était rien, car les progrès dans la compréhension des choses que Charles avait accomplies, devaient complètement modifier la compréhension de sa vie, on pourrait même dire de La Vie. Il en était venu à se sentir en harmonie, non seulement avec les personnes qu’il avait l’occasion de rencontrer quelle que soit leur nature, mais également avec tout ce qui composait son environnement, c’est-à-dire les animaux domestiques et sauvages, les plantes et les arbres, les rivières et ruisseaux, l’air les compositions naturelles et artificielles, comme celles faites de la main de l’homme. Cette progression intérieure avait eu comme conséquence l’aspect agréable qui lui permettait de prendre les choses et les gens dans ce qu’ils avaient de plus aimables. Une suite apparemment moins agréable était survenue dans ses relations avec sa famille proche, en fait surtout avec sa femme. En effet, cette dernière avait vécu au rythme des évènements habituels d’une vie féminine correspondant aux coutumes de la région et d’ailleurs, principalement centrée sur l’éducation des enfants ainsi que tout ce qui tournait autour de l’entretien de la maison: ménage, repas, etc…Un décalage s’était peu à peu créé dans les relations entre les époux, ce qui avait provoqué une distanciation devenue au fil des temps difficile à gérer car ils avaient fini par ne plus avoir rien à se dire. Cette situation s’était révélée cruciale au moment de la retraite de Charles car sa présence davantage marquée au foyer en augmentait l’indisposition. Les conséquences de cet état furent ce que l’on en a dit :le déclenchement de ce qu’il est communément appelé « le feu aux fesses » dans le langage imagé de la région suivi du marivaudage de son épouse au vu et au su de toute la commune et finalement sa mise en ménage avec un bellâtre de la ville toute proche.
Charles n’avait pas prévu que cette séparation puisse le chagriner: ses relations devenues quasi nulles avec son épouse avaient eues pour conséquence de la lui faire considérer davantage comme une présence, situation à laquelle il s’était habitué. Lorsqu’elle eut quitté son environnement, Charles s’y était préparé, ses amis lui ayant rapporté de façon claire la fréquence de ses rendez-vous « extérieurs qui ne laissaient pas de place aux doutes, selon le principe que « tout finit par se savoir« dans les hameaux de cette faible importance.. Il avait alors pensé que cette nouvelle disposition serait pour lui un soulagement plus qu’un déchirement. Il avait compté sans la grande puissance des forces de l’habitude qui en se brisant modifient non seulement la routine habituelle si sécurisante, mais également la connexion énergétique invisible qui se crée au fil des temps entre les humains partageant une existence commune. Une vie de couple, a-t-on coutume de dire n’est pas sans tisser des liens, et quand on dit cela on pense généralement à l’affection, l’amour, la tendresse qui réunit ceux qui ont choisi de vivre ensemble. Cependant ce qu’on omet, c’est la constatation que les liens sont aussi forts entre ceux qui passent leur temps à se lancer des injures au visage, voire même d’autres choses de plus matériel. Souvent on se demande ce que ces derniers peuvent bien trouver comme agrément dans leur fréquentation réciproque. Mais après tout, l’amour et la haine sont des sentiments identiques, on déteste celui ou celle qu’on a aimé avec la même force de l’affection première. Cette haine ou prétendue telle n’est qu’une manifestation de l’attachement que l’on a encore pour l’autre et son expression n’est rien d’autre qu’une façon différente de se le dire. Seules les formes ont changé, les mots également mais les sentiments possèdent toujours la même intensité. D’ailleurs on constate au fils des années qu’il n’est pour ces assaillants, malgré leurs sempiternelles promesses de rupture, aucunement envisageable de mettre leur projet à exécution. En fait, seule l’indifférence totale envers l’autre permet de constater que le lien s’est dissous et dispense de toute conséquence néfaste sur les sentiments et leur ressenti
Superbe, Voie ! C’est du très bon que tu nous offres là.
Tu es toujours aussi adorable Miss….
quelle belle leçon de vie derrière ce poème ( Partage ) Voie !
J aime beaucoup le cheminement différent que tu décris, cette constatation que tu fais… et j aime cette différence que tu relèves entre le » il n y a plus rien » aujourd hui entre eux… et malgré vide entre eux, tu n as pas mis » il n y a jamais rien eu »…
Ton regard est beau Voie sur ce qui fut et n est plus…
Merci Samp,
la pensée du jour :
– Si tu ne casses pas la coque, tu ne pourras jamais manger la noisette
OMBRE ET LUMIERE
Calmement et sans crainte la lumière apparaît,
Elle louvoie et entoure les grands cryptomerias
Les nettoie et disperse leur fin manteau de brume
Comme d’un souffle on assèche les pleurs d’un enfant.
Elle repousse l’ombre qui ouvre sa tenaille
Se battant sans espoir pour conserver son bien
Emprise à chaque instant encore plus illusoire
Car la lumière avance et trace son chemin.
L’ombre alors se replie, à l’arrière des rochers,
Dans le creux des ravines
Là ou l‘herbe décline.
Tout en connaissant bien sa fin inexorable
La noirceur s’accroche à tout ce qui la tient :
Un pan de mur ici, un morceau de forêt,
Un repli de chemin, puis enfin lâche tout, consciente de sa fin.
La lumière tout entière éclaire alors l’espace
Plus rien dans le décor ne peut dissimuler
Sa force qui rayonne et toute sa beauté
Illuminant la vie désormais exaltée.
Toute ombre, toute noirceur ne peuvent prendre une place
Qu’avec la lumière qui les a dévoilés,
Comme chaque chose, chaque idée, qui ne doivent d’exister
Que par leur contraire,
Leur adversité.
Il en est donc ainsi de toute action mauvaise
Qui ne doit la valeur dont on l’a qualifié
Que par rapport au bien, puisque ainsi dénommé.
Mais si par hypothèse le mal n’existerait
Le bien n’aurait jamais pu seul s’étalonner.
La lumière est dans l’ombre,
L’ombre dans la lumière,
Inséparables afin de pouvoir entre-eux se révéler,
Comme le bien et le mal étroitement mêlés
Dont seule l’absence de l’un fait apparaître l’autre.
Voie dorée, rire pour ta phrase de la noisette,sachons agir quand il le faut et quand cela est le moment.Mais j’ajouterais que plutôt que de casser des centaines de noisettes en imaginant vainement qu’on trouvera celle qui ne se termine jamais, mieux vaut devenir la noisette, la bonne et la derniere c’est celle la.
Construire son bien etre a l’interieur peut éviter d’avoir a casser les noix jusqu’a la mort.Ca peut etre une quête sans fin de chercher la noisette ultime:) et c’est trés fatiguant a la longue, pour soi même comme pour les noisettes.
ton analyse est bonne puisque c’est la tienne…
Ce n’est pas ce que je voulais dire cependant dans cette pensée.
La plupart d’entre nous passent leur vie à se construire une carapace, une coque, une coquille afin de se protéger contre …. tout, y compris la compréhension d’eux-mêmes. Il faut parfois un gros effort ou un choc pour briser cette carapace et déguster la noisette-connaissance qui se trouve à l’intérieur.
yes ?
euh….
attend je mange une noisette et je reviens…
« L_arbre saute a pieds joints sur la coque »
Tu vas craquer oui!!!!
t’aurais pas un casse noix?:)
Plus serieusement,
je comprends ton explication, j’ajoutais un peu de mon vécu a savoir qu’il y a eu dans ma vie des moment ou je n’etais tout simplement jamais satisfait, on peut se remettre en cause, parfois le choc est necessaire pour briser l’ignorance de nous même, mais il faut aussi je pense savoir apprécier ce qu’on a.
et aussi ce qu’on est.
Voila voila, j’arrive, 2H30 de velo et je suis en forme…
Miss, quand j’ai compris vraiment ce que ça voulait dire, : « seule l’absence de l’un fait apparaitre l’autre » ce fut un grand jour dans mon évolution.
L_Arbre, on ne peut être vraiment en paix (content de soi, satisfait de ce qu’on a etc….) qu’en ayant fait la connaissance de soi même…. avant cela nous nageons dans les désirs, les faux besoins, l’insatisfaction perpétuelle…
Ce n’est que mon avis
Te lisant voie, je pense à l »exaltante alliance des contraires » de René Char, et aussi, sans trop savoir pourquoi hormis l’idée de complémentarité au monologue de Catherine Deneuve à l’ouverture du film Indochine, empreint d’une nostalgie admirable :
(à peu près : longtemps j’ai cru que tout allait par deux, l’hiver-l’été, le jour-la nuit, les hommes-les femmes …)
Le problême de vouloir faire le bien c’est qu’il génère autant de mal…
« Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos. »
» Quelle ombre, quel feuillage, quel fruit peut encore donner l’arbre abattu ? »
Ce sont là des extraits d’un livre, «L’ombre de l’arbre abattu», Petite Bulle d’Univers n°5, parue chez Organic Editions (fin décembre 2007)
Site officiel: http://www.li-cam.net/
Dans ‘L’Ombre de l’arbre abattu’, une ombre anonyme s’adresse directement au lecteur et lui raconte une histoire. Derrière un style et une intrigue plutôt simplistes, on trouve une fois de plus une prise de conscience de la bêtise humaine qui pousse à détruire par confort, au mépris de la vie même. Non seulement les thèmes chers à Li-Cam, comme le double de la personnalité, sont exprimés, mais la nouvelle propose également une réécriture de la naissance de la vie en faisant des allégories de tous ses personnages. Ainsi, elle met en valeur l’ombre de chaque personne, sa part de ténèbres, cette partie qu’on rejette, à laquelle on ne prête guère attention et qu’on traîne parfois comme un boulet. Pour répondre à la voix que Li-Cam attribue à notre part sombre, Philippe Aureille souligne le lien entre l’homme et la nature grâce à ses illustrations mystiques. L’association de ces deux talents artistiques crée alors un moment de rêverie après lequel on ne regardera peut-être plus son ombre de la même manière.
RESUME DU LIVRE :
Et si les ombres avaient peur de nous et non l’inverse ? Et si elles en avaient assez d’être clouées au sol par notre mépris, alors qu’elles rêvent de voler ? Et si elles se battaient tous les soirs contre la nuit pour nous sauver de l’oubli, pendant que nous dormons paisiblement ? Et si, et si, au détour d’une balade, une ombre qui n’appartient à personne te proposait de l’écouter ? Le ferais-tu ? Elle te raconterait l’histoire d’un arbre millénaire régnant sur une plaine vaste comme le monde et d’un petit homme armé d’une machette. Accepterais-tu de baisser les yeux pour te contempler dans ce miroir sombre en contrebas ?
http://www.evene.fr/livres/livre/li-cam-et-philippe-aureille-l-ombre-de-l-arbre-abattu-33498.php
anti, recousue
oui ça donne envie d’en savoir plus… merci mon Anti documentaliste
Pourquoi recousue ? Tu es tombée
Allusion à l’ombre recousue (relire Peter Pan) 😉
Euh Voiedorée,
es-tu sûr(e) qu’après avoir fait connaissance avec soi-même, on est à l’abri des désirs et des insatisfactions?
Plus je me connais et plus j’ai envie de casser la noix (casseeeer la noix, casseeeeer la noix…..air connu) LOL
La voie est logue pour y arriver mais l’effet est progressif
si si
C’est vrai Voie dorée, c’est fait.
En revanche comme nous evoluons dans un univers vivant, tout comme le surfer sur les vagues toutes differentes, il faut s’adapter.Rien ne peut etre figé, même pas la connaissance.
Il faut être un point d’interrogation permanent….
http://www.hana-ess.eu.dodea.edu/activities/video/dog_screen_clean.swf
bah ça c est de la léchette ! heinG !
euh… Miss… parce qu il reste derrière la vitre lool 😉
mdr je le savais !!! 😉
pensée du jour :
L’envie de posséder éloigne de la sérénité
SI
Si tu apprends à voir au delà du regard
Si tu essaies d’entendre au lieu d’écouter
Si tu transmets au lieu de parler
Si tu éprouves au lieu de toucher
Tu éloigneras de toi les chimères de l’illusion
Que tu ne rejoindras jamais malgré ta course folle
Si tu sais
Pardonner l’impardonnable
Reconnaître ton visage dans celui qui asservit
Comprendre la souffrance de ta chair et de ton esprit…
Tu pourras atteindre la profonde paix de l’âme
Humer le parfum délicat et subtil de la vie
Ressentir la douce lumière de la sérénité.
Sur le lac de tes pensées apaisées
Qu’un souffle de vent ne fait plus frissonner
Apparaîtra un matin un majestueux cygne blanc
Attiré par l’onde paisible et translucide
Il se posera légèrement sur l’eau
Pour célébrer l’union mystique
De ta re-connaissance
(avril 2008)
que c est vrai… que c est beau…joliment dit… ah Voie… ^^
et moi qui ne suis encore qu un vilain petit canard, j en ai du chemin à faire…
( consulter rapidement Via Michelin ;))
comme nous tous ma Belle……
Superbe voiedorée.
sans problème Miss 😉
Pas sur Miss, on va peut etre descendre en rollers, on hésite.
Prenez plutôt des jet skis, fait mouillé.
bah on n est pô arrivés…lool
LA PENSEE DU JOUR /
Le détachement n’est pas une action mais un état
ACHEVEMENT
La nuit étend son voile de deuil sur la ville et les champs
Et ce moment sacré, toujours renouvelé, révèle le firmament.
Des yeux innombrables me regardent en silence
Entrent en moi comme un phare explorant ma conscience.
Partout dans le néant brillent les reflets de toutes ces planètes
Qui observent celle qui luit faiblement d’une couleur bleuâtre,
Intriguées par ces humains si peu conscients de naître
A une aventure belle comme une pièce de théâtre.
Alors, ressentant leur lumière par mon maître suprême
Je retourne en pensée à ces témoins curieux de l’ aventure humaine
La gratitude immense d’un cœur énamouré
Pour mes frères invisibles de l’univers lacté.
Une trace lumineuse marque brièvement un trait argenté dans l’espace
Me répondant d’avoir manifesté mon intention fugace
Car toute pensée d’amour sans intéressement
Abrège notre peine et éloigne du tourment.
Avec cette famille toujours prête à nous prendre la main
Depuis si longtemps nous suivons le grand chemin
Qui nous mène vers un visage insolent de beauté et d’amour
Si loin, tellement loin, que nous pensons à tort, ne pas l’atteindre un jour.
Très belle pensée du jour…
« Une trace lumineuse marque brièvement un trait argenté dans l’espace
Me répondant d’avoir manifesté mon intention fugace
Car toute pensée d’amour sans intéressement
Abrège notre peine et éloigne du tourment. »
Mmmmm… Compassion, sans adjectif aucun.
anti, reconnaissante.
Ton poème Voie, me rappelle un film que je viens de découvrir sur la naissance, la maternité :
Le premier Cri
Tous ces destins qui se croisent et finalement ne recherche qu’une seule et même chose.
L’amour détaché, le vrai, le beau, si près et si dur à atteindre quand on s’accroche à nos illusions.
Merci pour cette pensée. Biz.
Très très beau film, en effet! A voir et à revoir.
Cadeau pour Miss (qui sera la première à me lire)
http://www.picdo.net/Fichiers/e96be79d137121246e896c2128873628/wake-up.wmv
La pensée du jour :
méfiez vous des utopistes, ils finissent par avoir raison…..
AMUSEMENT
Les images que créent les mots
Ne sont pas à prendre au sérieux
Ils n’ expriment pas, loin s’en faut
Ce que paraissent voir les yeux
Avoir une oreille qui traîne
Ne veut pas dire que par terre
Un immense lobe se promène
Et ramasse toute la poussière
Mettre à quelqu’un la tête au carré
N’a jamais jusqu’à présent
Façonné ainsi qu’un dé
La tête d’un des combattants
Quand à la langue de vipère
Qu’on attribue souvent aux commères
Jamais bifide ne fut repérée
Dans la bouche d’une exaltée
Enfin méfiez vous en bien :
Quand une femme d’un air coquin
Vous dis j’en prendrai bien deux doigts
Car ce n’est pas ce que l’on croit
(Avril 2008)
Amusement amusé de tes muses en te lisant 🙂
Et hop, j’ai fait prem’s !
Sourire du matin. La pluie chagrin ne peut rien contre toi Voie ! C’est bon de te lire.
anti,
mdr Voie j ai eu cette impression de lire quelqu un d autre ! Vous faites la paire tous les deux !
Mmmm bises
La pensée du jour :
méfiez vous des utopistes, ils finissent par avoir raison…..
C’est une question de temps….
Au hasard de mes lectures :
La maladie d’Alzheimer progresse à travers le monde sans que l’on sache encore
la soigner. Pourtant, de nombreux chercheurs s’accordent sur les facteurs génétiques et
environnementaux de cette démence « aux mille régressions ». L’aluminium constitue une piste
sérieuse validée par quarante années d’études. Présent dans l’eau potable, l’alimentation industrielle,
les cosmétiques, les vaccins, « l’alu » détruit le cerveau selon un processus enfin identifié.
Reste à savoir le contrer.
eh dis donc Voie, tu fais grève ou quoi ?! mdr
Travail.
J’emmène avec moi le manuscrit de mon dernier bouquin à corriger et je trouve encore plein de corrections et beaucoup d’autre choses à faire. Quand on part pour 3 mois ce n’est pas rien et je n’ai pas envie de laisser des cadavres derrière moi.
J’aurai l’ordinateur portable de Fifi avec moi, ça me permettra de rester en contact.
En grêve ? tu n’as pas lu mon article sur Rodrigues?
Mais avoir l’ordi ne signifie pas avoir Internet….
LES INCONNUS
Ils se sont vus sans se regarder
Ils se sont parlés sans s’écouter
Sans chercher à savoir pourquoi
Leurs routes s’était croisées ce matin là
Ils se sont retrouvés sans le vouloir
Surpris de l’éclat de leur regard
Du sourire éclairant leur visage
Ils se sont découverts sans se chercher
Ils se sont dit « je t’aime » sans se parler
(MAI 2008)
« Ils se sont parlés sans s’écouter »
mince j aurais préféré qu ils s écoutent sans avoir besoin de se parler 😉
Tu serais pas un peu compliqué là Samp ?
RODRIGUES
Le vent, les pluies puis le travail des hommes
Ont usé longuement tes anciennes éminences
En creusant tes ravines et érodant tes dômes
Adoucissant tes courbes dans leur jeu de patience
Quand je t’ai contemplée sans espoir de conquête
Simplement attiré par tes vallons si doux
Au même instant j’ai vu tout au fond de ton être
Ton envie de me voir partager tes jeux fous
Je t’ai suivi alors dans tes chemins mouvants
Découvrant des trésors à chaque traversée
Des forêts épicées aux lagons transparents
J’ai senti doucement tes beautés me gagner
Plus j’entre dans tes anses étroites et limpides
Plus mes yeux te contemplent sous un fin filao
Que mon âme s’éprend de ta douceur sensible
Pendant que tes silences me parlent à demi-mots
Pourtant le jour venu je devrai m’en aller
Heureux d’avoir connu par mes sens tes splendeurs
Sache bien que toujours, tout au fond de mon cœur
Jusqu’au dernier soupir ne pourrai t’oublier
(MAI 2008)
Voie, un plaisir de te lire et bientôt peut-être une grande joie de te voir…
Une certaine langueur mêlée de sensualité dans la beauté classique de ce poème.
Mmmmmmmmm…
Je me permets de le copier dans le fil idoine.
anti, contente, contente, contente. Paris/La Réunion dans les oreilles et le coeur (de l’être).
« Tu serais pas un peu compliqué là Samp ? »
bah non lool je trouvais ça plus joli et plus en phase que de papoter sans écouter l autre 😉
ils sont beaux les chemins que tu prends… ils sont beaux tes voyages… Voie, c est un réel plaisir et une douceur de te lire !
TRANSFORMATION
Toi qui a souffert,
Toi dont la vie sur ton livre inscrit ses meurtrissures
Égratignant ton cœur de ses doigts acérés
Sache que les fantômes se doivent d’être honorés
Puis détachés de toi sans en être effacés.
Si tu laisses à la vie une chance nouvelle
De ta croix consumée renaîtra un bourgeon
Dont la fraîche élégance émettra un signal.
Retrouveras alors un battement de cœur
Une émotion première reine de tes pensées
Un soleil qui se lève après les froides nuits
Un horizon changé à jamais différent.
Tu te blottiras, heureuse, dans des bras de tendresse,
Ses yeux emplis d’amour, tel un miroir doré
Où tu pourras toujours contempler l’arc en ciel
Refléterons alors ta nouvelle grandeur
L’ombre s’envolera emportée par le vent
Et cette tendre ame sœur par ta grâce attirée
Sèmera sur ta route des pétales de rose
(MAI 2008)
Un acte de foi.
oui c est magnifique !
avoir cette conviction profonde que tout est toujours possible
merci Voie ^^
c’est megnifique ce poème… c’est un plaisir de vous lire voiedorée
TRESOR DU CHEMIN
Toi,
Fragile, on voudrait te protéger
Ton allure gracile
T’empêcher de plier au souffle du vent contraire
Toi
Délicate, baissant timidement
Ta tête pour ne pas attirer l’attention
Des mécréants
Toi
Belle , tes formes harmonieuses
Ode à la nature
Réjouissent les regards
Toi
Orchidée sauvage sortie du bord de route
Blanche au cœur rougi
Au bout d’une souple tige
Dont je me suis épris
Je ne te cueillerai pas
Malgré ma grande envie
Pour un moment chez moi
Te voir faner d’ennui
Ou dans les pages d’un livre
Pour te garder toujours
Mais morte et desséchée
En dehors de ta cour
Je préfère te voir
Quand j’en aurai le temps
Écarter les grandes herbes qui masquent ton printemps
Partager ton soleil
Dans le moment présent
(mai 2008)
bonjour Miss
la première comme d’hab
je suis à Mont de Marsan
la route de Compostelle s’est terminée mais donne envie de la faire complètement la prochaine fois
un gros bisou à tous et particulièrement à Anti dont j’ai appris de sa bouche la mésaventure avant que mon crédit ne s’épuise et que j’espère rencontrer dimanche soir avant mon envol vers la Gwad.
Salut à toi, vieux frère !
Anti et moi t’attendront de pied ferme à la fin de la semaine. Il nous tarde de te rencontrer en chair et en os (même si l’un des os d’Anti est encore un peu douloureux 😉
Et bravo pour ton magnifique poème!
ok je phonerai pour l’heure et prendre l’adresse
Eh toi, voila qui est bien dit et, ma foi, fort sage aussi.
Mmmm C’est beau ça aussi alors… Quelle joie ! Quelle joie ! Quelle Joie !
anti.
LA CATHEDALE DE ROUEN
Deux immenses tours carrées partent à l’assaut des cieux
Marchepied de l’humain en conquête de Dieu
Majestueuse harmonie des inventeurs de masses
Découpant la dentelle de pierres dans son espace
Point n’existe de limite à la foi de ces temps
Rien n’est assez grandiose pour témoigner passion
Envers le tout puissant dont manifestations
Rendent ridicules ces ouvrages de titans
Dizaines d’années sans doute durèrent l’élévation
Dizaines de travailleurs morts pour l’Omnipotent
Mais le temps et les hommes comptaient aucunement
Devant une preuve matière de grande vénération
Dedans domine l’arche de l’immense vaisseau
Soutenue par piliers larges comme dix tonneaux,
Respire l’air vitrifié de l’endroit consacré
Que gisants armurés se sont accaparés
Dans dix mille ans ou moins plus rien ne restera
Inutiles sculptures retourneront poussière
Une pensée seulement remplacera la pierre :
Cendres de Pucelle vivent… tout près on la brûla
(juin 2008)
voila
je suis pour un mois en Martinique où je dispose d’internet
je vais vous retrouver avec grand plaisir
Anna peux tu me dire où se trouve l’annonce de notre rencontre que je puisse y ajouter mon commentaire
bisous à Anti et à toi et à tous…
merci ma Miss préférée
je viens de terminer un ti punch avec Fifi agrémenté de boudin antillais avec vue sur le lagon où noussommes pieds dans ‘eau . Life is beautiful
Life is beautiful… Ah ça oui alors !!!
Bises à vous (à vous tous)
Bravo, presque hugolien,épique, voie.
(petite remarque : accaparer quelque chose mais s’accaparer de)
bonjour chère Anna
Moni « les gisants se sont accaparés l’endroit » ne serait donc pas correct?
Je viens de vérifier : s’accaparer de est tout aussiincorrect. la forme pronominale ne doit pas être employée à la place de la forme transitive. S’accaparer ne s’emploie qu’au sens d’être accaparé: ex c’est ainsi que s’accaparent certaines marchandises. (Larousse des difficultés).
que gisants armurés ont tout accaparé.
merci Moni je rectifie
»Anna peux tu me dire où se trouve l’annonce de notre rencontre que je puisse y ajouter mon commentaire
bisous à Anti et à toi et à tous… »
Toujours mieux avec, ta dam : le lien :
http://www.annagaloreleblog.com/archive/2008/06/20/sur-le-chemin-de-la-route.html
Et bisous au passage ! Olé !
anti
COMPOSTELLE
Ite Missa es,
protection de Dieu demandée
Chapelet en poche et vierge noire au cou
Les jacquets encoquillés dévalent les marches raides.
Le Puy en Cathédrale vomit ses pèlerins
Bourdon en main et rêves en tête
Yeux tournés Vers Santiago la promise.
Ils partent…..
Ils quittent un lieu, un état désormais rejeté
Marchent au Sud Ouest sur la piste millénaire
Jonchée de sueurs et de larmes
De sang et d’espoir.
Les esprits des caminos disparus s’accrochent encore
Aux trouées lumineuses des haies
Aux dévers boueux des champs de Margeride
Au sel des pierres des drailles de l’Aubrac
Marcher, marcher vers l’apôtre en tombeau
Qui les attend
Mythe en tête, pieds en sang, jambe pesantes
Ils marchent
Ils ne savent pas encore
Qu’au bout de leur quête
Jacques le Majeur
L’économe de parole
Au rendez-vous ne sera
Car Aux pentes de Roncevales
Ou Dans La plaine brûlante de Burgos
Une lumineuse rencontre baignera leur corps brisé,
Laissant leur âme délivrée
S’émerveiller de la découverte du diamant.
De la Gangue usée au frottement de leurs pas sur la terre
Il surgira de l’unité retrouvée
Car le chemin est le but
Et le but illusion
(juillet 2008)
Bonjour Voiedoree,
Je sais bien que vos écrits sont trop beaux mais parfois ma peu de connaissance de français ne me permets pas de comprendre tous…je ne sais pas quand je parviendrai à tous comprendre…
Bon dimanche à tous…
tu es parfaitement excusable Jayshree car ce texte contient déja de nombreux termes techniques propres aux personnes qui cheminent. Il contient également une philosophie assez abstraite mais l’important c’est que tu l’ai lu et que tu t’y sois intéressée.
Pour l’instant je suis en transit et ne peux pas lire et répondre à tous mais je pioche ça et là pour ne pas pedre le contact.
Bonne journée à tous
Hier départ de la marina du François pour une excursion à l’ilet oscar, accueilli avec accras de morue, ti punch (oui à 8H30) pour le décollage et musique Antillaise. Le batteur « fatigué » de la veille et non présent c’est Josy une soeur musicienne de Fifi qui a pris les baguettes.
Départ sur « vague bleu » pour trouver l’ilet Oscar à quelques encablures derrière la barrière de corail. Pendant tout ce temps, orchestre sur le bateau avec Josy.. puis Fifi a pris le micro pour le chants et Yoann, son fils ainé le tambour.
Arrêt pour le baptême du rhum à « la baignoire de Joséphine » lieu curieux en pleine mer avec de l’eau à la taille. De nouveaux accras nous sont offerts dans l’eau. Débarquement sur l’ilet oscar avec deux heures d’apéro (burp;;;;) agrémentés de boudin antillais, noir et blanc aux crevettes, avec bain obligatoire dans la crique lorsque le « besoin » (hips….) s’en faisait sentir.
Puis repas sur la plage :soupe de poisson, grillades poulets poisson avec riz haricots rouges, semoule, bananes jaunes et comme dessert bananes flambées avec glaces. Café, rhum vieux excellent (gasp) et danse a volonté avec DJ jusqu’au départ, avancé pour cause de menace cyclonique. Au retour chocolat avec pain au beurre terminaient la journée.
il y a pire
Pour les photos c’est comme vous voulez.
Ca à l’air dur ces vacances Voie…
Morue, baignoire, Joséphine, Antillaise. T’étais avec nous hier soir ?
Aucun doute oui 😉 ou inversement.
anti, chocolat et crustacés.
Bon, j’explique parce que c’est vraiment trop bien 🙂
Le premier avatar d’Anti, alors connue sous le nom d’Antillaise était une photo de Joséphine Baker. Quant à la morue et à la baignoire, vous les retrouverez dans « Aux plaisirs », mon message d’accueil d’aujourd’hui mdrrrrrr
Anna, dégustation à toute heure
« Anna, dégustation à toute heure »
Tu parles ! Station des gus à toute heure oui !
Bon, je file reprendre ma caisse à Inter
anti, thon qui noise n’amasse pas mousse.
La vérité… Joséphine était un des p’tits noms doux que m’avait donné Tatate Denise quand j’étais petite parce que je chantais tout le temps et je dansais sur les tables du café. Je la revoie souriante m’appelant sa Joséphine Baker, en chantant à son tour… Mmmm…
Quand aux résonnances… pfffffffff, c’te rencontre aussi !
anti, je n’ai qu’un amour, pourtant un bonheur ne vient jamais seul.
çabaigne…..
voiecassé
COMPOSTELLE (le 03-15/6/2008)
Il est de nombreux départs vers St Jacques de Compostelle, aussi bien en France qu’en Europe mais le plus ancien reconnu et le plus utilisé est celui du Puy en Velay en Haute Loire.
Pour ne pas faillir à la tradition la messe des pèlerins en la majestueuse cathédrale a lieu à 7H30; Elle se conclue par une bénédiction particulière autour de la statue de St Jacques. A chacun, après déclinaison de son lieu d’attache, est remis une médaille de la vierge noire du Puy censée apporter une protection divine au marcheur. Les pélerins reçoivent également une « créanciale », document devant être dûment tamponné à chaque étape car nécessaire à l’obtention finale du certificat d’accomplissement du pèlerinage.
Par précaution et éviter la foule nous nous étions muni du précieux sésame la veille et c’est donc un peu en avance, sur les autres que la première étape vers St Privat d’Allier, distant de 23 Kms commença.
En haut de la première et longue rampe de sortie, un dernier regards vers le Puy et ses trois immenses vierges en statue juchées sur les collines dominant la ville qui nous saluent, comme pour nous souhaiter une bonne route.
Un parcours sinueux accidenté humide mais fleuri et passager nous amena fourbu vers 16H au point de repos
Le lever oublié du lendemain matin nous amena à utiliser à l’avenir le réveil-matin.
Contrairement à l’appréhension les jambes se remirent en état de marche rapidement et le parcours raccourci pour cause de fatigue et ramené à 19 Kms vers Saugues, bien que pénible en son début par la descente abrupte vers l’Allier et la longue remontée de la Madeleine s’effectua relativement aisément et sous un soleil radieux .
Et puis ce troisième jour, le 5 juin ou le froid et la pluie ont commencés à nous saisir. Nous avons du alléger à nouveau l’étape pour arriver au domaine du « sauvage » à 1200 m d’altitude, heureux de trouver cette commanderie templière du 11 ème siècle reconvertie en hébergement.
Plaisir de se réchauffer devant l’immense cheminée en compagnie de personnes contraites également de s’abriter à cause de la pluie.
ce fut ensuite l’étape champêtre des Estres, le froid est toujours vif et nous arrivons dans le département du Lot, puis ce fut un hébergement en pleine nature dans le gite » les gentianes » ponctuant le début de traversée de l’Aubrac dans la boue et sous le crachin. L’alligot servit par l’hôtesse nous aidera à effacer les fatigues du voyage en poncho et chaussures mouillées.
Le départ du lendemain avec 4 degrés dans le crachin ne nous a pas permis de profiter des charmes de l’Aubrac, le vent froid du Nord nous poussant vers le petit village d’ Aubrac ou nous dormirons dans la tour des Anglais, bâtiment communal sinistre et froid. Heureusement les gigantesques et délicieuses tartes de l’auberge nous feront oublier très vite cet endroit.
Oublier, oui, c’est le mot puisque chaque jour le seul objectif est l’étape. Tous les autres évènements semblent loin, inutiles et dissous..
La sixième étape jusqu’à St Côme d’Olt fut la plus difficile la plus longue aussi, ponctuée par un orage à l’arrivée. Là encore, toute fatigue effacée par un accueil chez les Ursulines, dans des bâtiments somptueux modernes et une suite en guise de chambre.
De mieux en pire, le lendemain à Estaing dans l’Aveyron, 19 Kms plus loin là ou beaucoup abandonnerons victimes des ampoules et de la fatigue. Reçus dans un dortoir sonore et exigu une demeure du 17 siècle ou la tradition hospitalière perdure grâce aux bénévoles. Convivialité, partage, rencontres, soupe à l’ortie le soir, confiture de fleur de pissenlit le matin et participation financière libre..
Et puis Golinhac dans un centre de vacance, un parcours magnifique sous le soleil revenu, comme celui du jour suivant qui nous amènera à Conques la merveilleuse petite ville médiévale tapie dans sa vallée.
Il faudra une heure de montée escarpée le lendemain pour retrouver le plateau et sonner le cloche de la petite chapelle en guise d’au revoir.
Le 13 juin étape longue et éprouvante que celle qui nous conduira à Livinhac le Haut avec beaucoup de route et des dénivelés « casse-pattes ».
La dernière étape de Figeac, achèvera cette partie de la route. A peine un quart de la distance total et une frustration de devoir s’arrêter.
Il faudra retrouver le monde « actif », les nouvelles, les obligations mais resterons les merveilleux souvenirs des paysages, rencontres avec les autres mais également avec soi-même.
oui Miss, la marche, dans son aspect de concentration sur le pas oblige àla méditation et permet d’atteindre la vraie réalité,le retour en soi-même et l’écoute des besoins de son moi intérieur, seul motivation valable. En ce qu me concerne j’avais déja expérimenté cette thérapie il y a déja longtemps et de la marche j’ai pu prendre le plaisir simple.
Nous avons effectué cette partie seulement afin de voir si Fifi allait « tenir le coup ». Cette vérification faite, nous ferons « si Dieu veut » comme on dit aux Antilles le reste de la route.
j’écris toujours bonne journé, mais c’est vrai que l journée en métropole est déja bien avancée il est ici à peine 9H
A BIENTOT
oui, les longues marches sont extrêment bénéfiques à l’équilibre en règle générale, d’ailleurs comme tu l’as sans doute compris je vais raconter en détail le travail qi s’effectue en matière de « réparations » dans mon prochain roman
je ne suis pas trop perturbé par les changements horaires sauf quand on me téléphone à 2H du matin
, je suis bien là où je me pose sans désir d’être ici ou là, c’est mieux bien sur quand c’est beau mais ce n’est pas une nécessité.
Compostelle… Un rêve commun… J’ai eu une pensée pour toi l’autre jour à Arles, car le passeport du pèlerin délivré par les associations de St Jacques peut être tamponné, entre autre, à l’entrée du cloître St Trophime dont nous parlions et qui est absolument renversant comme endroit !
Ca doit être quelque chose de faire cette route et de faire étape dans des lieux si forts dans un tel état de méditation…
La marche… Un autre qui en parle tellement bien, c’est Syvain Tesson.
anti, marche et rêve.
oui Anti c’est fort
mais il y a plusieurs phases en fonction des motivations, de l’état d’esprit, c’est à lafois personnel et collectif, individuel, particulier mais identique quand au fonctionnement.
Bon tu comprendras mieux que mon bouquin sortiras… l’année prochaine…
All right ! Qui sait ? Si t’attends un peu, je te l’éditerai 😉
Anti, l’ivre du soir
et même que cette route elle passe aussi à Brioude ! ouiiiiiiii même que c est vrai, j en croyais pas mes yeux… 😉
Pour l’instant rien mais demain…..
LA REPRISE !!!!!!!!!!!!!!!
la pensée du jour :
« tout nait de la pensée »
INSTANT
Tant qu’un oiseau matinal viendra quémander son pain
Remerciant d’une trille la main du donneur inconnu
Tant que le vent poursuivra les nuages au dessus de la mer
Et gonflera les triangles blancs des bateaux de pêche
Tant que tes yeux dans les miens parleront de ton cœur
Sérieusement, gravement, interrogativement,
Tant que ton sourire magique offrira un baiser d’ivoire
À celui qui, avec une ferveur délicate, aura su le cueillir,
Tant que la conscience de la mort nous donnera le prix de l’instant
Alors que résonnent les tambours sourds et obsédants
D’un moment d’Amour, si court et si puissant
Corps quémandant la sensation de l’autre
Dans une danse enfantine a jamais inscrite dans les mémoires
J’aimerai la vie
(Septembre 2008)
Eh oui, cela contrebalance ce qui existe aussi et que ton texte m’évoque en contrepoint : toutes les horreurs du monde.
Être contraint à côtoyer les deux. Heureusement il y a ce rachat que tu évoques.
Aime encore Voie ! ta façon d aimer est si belle ^^
pensée du jour :
« ce n’est que le vendredi soir qu’on est en week-end »
mdrrrrrrrr
Bonsoir Voir (trop beau encore, je laisse ;-))
Quel plaisir de lire ce scoop : « LA REPRISE » a sonné ! Génial !
A te lire, je repense obligatoirement au poème de Vian que je repose ici, pour le plaisir, en écho au tien si beau :
ILS CASSENT LE MONDE
Ils cassent le monde
En petits morceaux
Ils cassent le monde
A coups de marteau
Mais ça m’est égal
Ca m’est bien égal
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j’aime
Une plume bleue
Un chemin de sable
Un oiseau peureux
Il suffit que j’aime
Un brin d’herbe mince
Une goutte de rosée
Un grillon de bois
Ils peuvent casser le monde
En petits morceaux
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
J’aurais toujours un peu d’air
Un petit filet de vie
Dans l’oeil un peu de lumière
Et le vent dans les orties
Et même, et même
S’ils me mettent en prison
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j’aime
Cette pierre corrodée
Ces crochets de fer
Où s’attarde un peu de sang
Je l’aime, je l’aime
La planche usée de mon lit
La paillasse et le châlit
La poussière de soleil
J’aime le judas qui s’ouvre
Les hommes qui sont entrés
Qui s’avancent, qui m’emmènent
Retrouver la vie du monde
Et retrouver la couleur
J’aime ces deux longs montants
Ce couteau triangulaire
Ces messieurs vêtus de noir
C’est ma fête et je suis fier
Je l’aime, je l’aime
Ce panier rempli de son
Où je vais poser ma tête
Oh, je l’aime pour de bon
Il suffit que j’aime
Un petit brin d’herbe bleue
Une goutte de rosée
Un amour d’oiseau peureux
Ils cassent le monde
Avec leurs marteaux pesants
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez, mon cœur
Boris VIAN, Poésies
merci les amis (es)
aujourd’hui départ matinal vers grand étang, à une heure de route
programme : marche et pique nique avec la communauté antillaise de l’ile
bonne journée
je vous avais promis (tant pis pour vous) le premier chapitre de mon roman à paraitre début 2009
CHAPITRE 1
Il fallut un concours de circonstances exceptionnelles, pour que les rencontres et évènements qui donnèrent une autre dimension à la vie de Charles aient lieu : Charles habitait depuis toujours dans le nord de la France, région qualifiée, souvent à tort, d’humide, venteuse et froide. En tout cas ses habitants ne ressemblaient pas à leur climat et la chaleureuse convivialité qu’ils partageaient à chaque fois que fête, cérémonie ou autre évènement les réunissaient était là pour en témoigner. Charles avait dépassé la cinquantaine depuis quelques années et bénéficiait d’une retraite bien méritée après une longue carrière dans les services administratifs de la compagnie minière qui l’avait employé et qui, comme bien d’autres aujourd’hui, n’existait plus. Depuis quelques années il vivait seul, sa femme ayant profité d’un besoin d’affection suffisamment soutenu pour s’amouracher d’un jeune homme qui avait su la séduire. Charles, bien que marqué, avait bénéficié du soutien de ses nombreux amis pour passer ce cap difficile et se retrouvait désormais sans complexe ni regrets apparents à taper le carton devant une gueuse dans un des nombreux estaminets qui garnissaient le village.
Autant dire que sa décision de quitter la région pour s’expatrier en Guadeloupe avait provoqué une forte émotion dans ce hameau où tous se connaissaient et dans lequel la vie coulait comme du miel sur une tartine de pain beurrée.
Effectivement, qu’avait-il bien pu se produire dans la tête de ce quinquagénaire pour qu’une lubie de cette sorte vienne lui traverser l’esprit ? N’était-il pas né ici ? N’avait-il pas constamment vécu dans cette ambiance familiale et conviviale si caractéristique de la région. Avait-il brusquement perdu la raison ? Pourtant il semblait à tous ses proches qu’il avait surmonté la trahison de son épouse et que cette sombre histoire faisait désormais partie du passé. L’était-elle vraiment ? Tout ce que l’être humain vit reste inscrit dans sa mémoire et bien que délaissée elle peut cependant ressurgir au moment où on s’y attend le moins.
Charles n’était pas quelqu’un d’ordinaire, il avait vécu, parallèlement à son ennuyeuse vie de bureaucrate, une passion secrète pour les choses de l’esprit. Il avait peu à peu découvert les possibilités offertes à l’humain lorsque celui-ci se met à l’écoute de son être intérieur, de ce qu’il est en fait réellement au-delà des apparences. Il était devenu différent sans que cette pratique ne dérange en rien son visage d’homme ordinaire qu’il montrait à tous ceux qu’il avait à fréquenter. Le changement, l’évolution de sa personnalité s’était déroulé d’une manière si progressive qu’il était permis de penser, à un observateur curieux, qu’il s’agissait de la résultante d’une sagesse venue avec le polissage que procure toute vie bien menée. En fait il n’en était rien, car les progrès dans la compréhension des choses que Charles avait accomplies devaient complètement modifier la compréhension de sa vie, on pourrait même dire de La Vie. Il en était venu à se sentir en harmonie, non seulement avec les personnes qu’il avait l’occasion de rencontrer quelle que soit leur nature, mais également avec tout ce qui composait son environnement, c’est-à-dire les animaux domestiques et sauvages, les plantes et les arbres, les rivières et ruisseaux, l’air, les compositions naturelles et artificielles, comme celles faites de la main de l’homme. Cette progression intérieure avait eu comme conséquence, en plus de l’aspect agréable qui lui permettait de prendre les choses et les gens dans ce qu’ils avaient de plus aimable, une suite apparemment moins agréable dans ses relations avec sa famille proche, en fait surtout avec sa femme. En effet, cette dernière avait vécu au rythme des évènements habituels d’une vie féminine correspondant aux coutumes de la région et d’ailleurs, principalement centrée sur l’éducation des enfants ainsi que tout ce qui tournait autour de l’entretien de la maison: ménage, repas, etc… Un décalage s’était peu à peu créé dans les relations entre les époux, ce qui avait provoqué une distanciation devenue au fil des temps difficile à gérer car ils avaient fini par ne plus avoir rien à se dire. Cette situation s’était révélée cruciale au moment de la retraite de Charles car sa présence davantage marquée au foyer en augmentait l’indisposition. Les conséquences de cet état furent ce que l’on en a dit : le déclenchement de ce qu’il est communément appelé « le feu aux fesses » dans le langage imagé de la région suivi du marivaudage de son épouse au vu et au su de toute la commune et finalement sa mise en ménage avec un bellâtre de la ville toute proche.
Charles n’avait pas prévu que cette séparation puisse le chagriner: ses relations devenues quasi nulles avec son épouse avaient eu pour conséquence de la lui faire considérer davantage comme une présence, situation à laquelle il s’était habitué. Lorsqu’elle eut quitté son environnement, Charles s’y était préparé, ses amis lui ayant rapporté de façon claire la fréquence de ses rendez-vous « extérieurs » qui ne laissaient pas de place aux doutes, selon le principe que « tout finit par se savoir » dans les hameaux de cette faible importance. Il avait alors pensé que cette nouvelle disposition serait pour lui un soulagement plus qu’un déchirement. Il avait compté sans la grande puissance des forces de l’habitude qui en se brisant modifient non seulement la routine habituelle si sécurisante, mais également la connexion énergétique invisible qui se crée au fil des temps entre les humains partageant une existence commune. Une vie de couple, a-t-on coutume de dire, n’est pas sans tisser des liens, et quand on dit cela on pense généralement à l’affection, l’amour, la tendresse qui réunit ceux qui ont choisi de vivre ensemble. Cependant ce qu’on omet, c’est la constatation que les liens sont aussi forts entre ceux qui passent leur temps à se lancer des injures au visage, voire même d’autres choses de plus matériel. Souvent on se demande ce que ces derniers peuvent bien trouver comme agrément dans leur fréquentation réciproque. Mais après tout, l’amour et la haine sont des sentiments identiques, on déteste celui ou celle qu’on a aimé avec la même force de l’affection première. Cette haine ou prétendue telle n’est qu’une manifestation de l’attachement que l’on a encore pour l’autre et son expression n’est rien d’autre qu’une façon différente de se le dire. Seules les formes ont changé, les mots également mais les sentiments possèdent toujours la même intensité. D’ailleurs on constate au fil des années qu’il n’est pour ces assaillants, malgré leurs sempiternelles promesses de rupture, aucunement envisageable de mettre leur projet à exécution. En fait, seule l’indifférence totale envers l’autre permet de constater que le lien s’est dissous et dispense de toute conséquence néfaste sur les sentiments et leur ressenti.
Charles ne perçut ni chagrin ni douleur au moment où sa femme lui apprit qu’elle le quittait. Ce n’est que quelque temps après qu’un curieux sentiment de vide et de tristesse s’abattit sur lui. Cette donnée nouvelle l’obligeait à reconsidérer le sens de sa relation conjugale ainsi que celui de cette rupture car il savait que toute souffrance correspond à une expérience de vie non réalisée.
Il avait donc à expérimenter quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Sa femme et lui s’étaient rencontrés dans des circonstances tout à fait habituelles dans cette région: au cours d’un bal de village et tout s’était enchaîné ensuite de la façon la plus banale. A cette époque, étant ignorant dans le domaine de l’Esprit il pensait que seul le hasard les avait attirés l’un vers l’autre. En fait il n’en était rien car cette femme, à l’analyse de leur mariage, correspondait parfaitement à ce qu’il avait à connaître d’une relation de couple. Ils avaient été attirés l’un vers l’autre selon la loi d’attraction universelle, en fonction de l’état de son évolution à cette période de sa vie et il en était assurément de même pour elle sans que l’un ou l’autre n’en ait conscience. La fin de l’aventure conjugale correspondait sans doute à la fin de cette expérience mais il fallait maintenant qu’il accepte les conséquences de la séparation à commencer par le lâcher-prise des émotions qui accompagnent toute rupture.
Afin de mettre de l’ordre dans ses idées qui le bousculaient un peu il avait donc décidé de prendre un peu de recul et changer d’air en pensant que l’éloignement des lieux du mélodrame ainsi que la coupure avec son environnement habituel favoriseraient son introspection. Sa femme et lui s’étaient rendus en Guadeloupe au cours d’un voyage organisé, quelques années auparavant par le comité d’entreprise de la mine. Grâce à la participation financière de celui-ci, il leur avait été possible de passer une semaine dans un hôtel trois étoiles de la riviera guadeloupéenne du Gosier, petite station touristique proche de Pointe-à-Pitre. Malgré la brièveté du séjour et leur cantonnement quasi permanent sur la plage privée de l’hôtel, seulement interrompue par une visite collective en car aux « chutes du Carbet », magnifique cascade, destination habituelle des organisateurs de l’agence de voyages. Charles s’était plu dans cet endroit. En dépit des recommandations de prudence de leur encadrement mettant en avant les risques de vols et d’agressions, Charles empruntant un vélo à l’hôtel, s’était autorisé quelques visites de découverte dans les environs immédiats. Ces escapades lui avaient permis de constater l’exagération des mises en garde du personnel de l’hôtel. Il comprit bien vite que ceux-ci, par la crainte du dehors qu’ils leur inspiraient, se protégeaient ainsi d’éventuels problèmes que leurs clients pourraient rencontrer. Ces contrariétés éventuelles, en leur octroyant des mauvais points, risqueraient de rebuter certaines agences métropolitaines par lesquelles elles tiraient leur moyen de subsistance. En fait Charles n’avait jamais ressenti de menaces particulières au cours de ses pérégrinations cyclotouristiques. Il s’était surtout surpris à constater les médiocres conditions de vie d’autochtones dans ces endroits paradisiaques, à quelques pas des hôtels de luxe, squattés par une multitude de baraques de tôles et planches construites sans grand souci d’urbanisation. C’était sans doute cela qu’il n’aurait pas dû voir! Devant les portes ouvertes, des oisifs de tous âges le regardaient d’un air surpris, comme s’il était inhabituel pour eux de voir un « métro » circuler en vélo dans ces quartiers plutôt défavorisés. Quelques dames, habillées court et serrées, se tenaient également dans les embrasures des baraques et Charles n‘eut aucun mal à imaginer la raison pour laquelle elles stationnaient là. Pour Charles, la vision de la misère ne se présentait pas comme une nouveauté car la vie des ouvriers de la mine, quand il était plus jeune, n’était pas des plus facile. Il avait été lui-même amené à constater les conditions précaires et les difficultés physiques et morales de ce peuple noir de charbon. Ce qui le surprenait c’est que la misère puisse également exister au soleil dans ces décors magnifiques où manifestement elle ne devait pas, selon lui, y trouver sa place. Toutes les photos et commentaires figurant dans les catalogues sur la Guadeloupe évitaient comme il se doit de montrer ou d’évoquer ces zones « sensibles » situées non loin de la principale région touristique de l’île, bourrée de grands hôtels et pourvue d’une population passagère aisée qui attirait les jeunes délinquants de la place, comme le ferait une bonne bière après une journée de travail. Ceci justifiait les recommandations exagérément alarmistes des hôtels et leur volonté de garder leur clientèle captive.
Néanmoins et paradoxalement c’est cet anachronisme qui avait attiré l’attention de Charles et était devenu un des motifs de son envie de revenir en ces lieux dans lesquels il considérait pouvoir être utile à quelque chose. Cette idée, pensait-il, pourrait occuper son dépaysement passager, car Charles, contrairement à ce qu’il avait annoncé n’avait pas l’intention de rester vivre jusqu’à sa mort dans cet endroit; cependant comme il ne pouvait donner de date de retour, ne sachant combien de temps allait durer sa période de « guérison », il avait trouvé plus facile d’annoncer un départ définitif ce qui le dispensait d‘explications complémentaires. Il avait donc loué sa maison de Fourmies et s’en était allé presque à l’aventure mais l’esprit joyeux à la découverte des îles antillaises et, il ne s’en doutait pas encore, de lui-même.
Comme on le sait, Charles cheminait sur une voie spirituelle depuis un certain temps déjà mais il commençait cependant à « patiner » quelque peu : ses méditations journalières, quoique satisfaisantes dans la mesure où il y trouvait toujours un contact avec sa « Réalité Ultime » qui le comblait, commençaient à devenir routinières. L’évènement important, cette rupture, survenu dans sa vie, pouvait peut-être, représenter une possibilité d’aller plus avant dans son évolution personnelle. L’état de choc nécessaire au changement ne s’étant pas produit au moment de la séparation il avait pu penser qu’il « digérerait » somme toute assez facilement ce qui n’était désormais qu’une péripétie à ses yeux. Il avait fallu cet état d’instabilité inhabituel chez lui, pour le pousser à agir, à changer, à aller plus loin. Cette nécessité d‘entreprendre, Charles la voyait de plus en plus clairement depuis que sa décision de partir était prise. Il lui semblait, intuitivement qu’un nouveau départ, était en train de se programmer et que le train de son développement, dont il ressentait à présent le besoin, n’allait pas le laisser sur le quai. Pourtant Charles pensait bien que tout en évoluant lentement sa perception des choses et la vision qu’il en avait lui convenaient, correspondaient à une allure de croisière parfaitement planifiée, organisée. Il percevait la lutte des « résistants », tous ceux, et cela représentait une majorité, qui s’accrochaient encore à leur souffrance en refusant inconsciemment de lâcher leurs bouées de sauvetage. Il les voyait s’y agripper désespérément sans qu’ils comprennent la raison de leur désarroi. Pour eux, la nécessité d’un choc important dans leur vie représentait souvent le recours que l’Esprit apportait pour permettre leur « libération ». Mais lui, avait-il besoin de cela ?, lui qui avait manifesté à de nombreuses reprises sa démarche de lâcher-prise dans des moments délicats de sa vie. En contrepartie il bénéficiait comme récompense d’avoir la possibilité de percevoir son existence dans ce qu’elle avait de plus réjouissante. Dans cet état d’esprit, les drames et psychodrames qu’il remarquait autour de lui prenaient toute leur signification, souvent dérisoire, et ne l’affectaient pas. Il ressentait la justification de tout évènement comme résultante des choix effectués par chacun dans les expériences que la vie leur proposait. Aujourd’hui, alors que tout se modifiait sur la planète, celle qui lui était proposée allait-elle avec le grand changement annoncé ?
Charles l’avait en effet constaté, les discussions avec ses amis qui partageaient ses idées ainsi que les documents qui arrivaient de partout entre ses mains l’avaient confirmé : l’époque actuelle se prêtait à une évolution spirituelle, l’énergie qui composait toute chose sur la planète et dans l’univers se modifiait sous l’effet d’une prise générale de conscience qui correspondait d’une certaine façon à la fin de la société actuelle. Malgré tous les progrès techniques dont la plupart bénéficient, l’époque n’arrive plus à satisfaire le commun des mortels, condamné à toujours aller plus loin pour obtenir une satisfaction qui dure de moins en moins longtemps. Cette situation oblige désormais les « coureurs de l’illusion », c’est ainsi que Charles les avait secrètement baptisés, à chercher encore plus avant ce qui pourrait leur donner un sentiment artificiel de plaisir, mais cette satisfaction se révélait tellement passagère qu’une autre devait s’y substituer instantanément. Manifestement il fallait que cette course absurde prenne fin. Son remplacement progressif par une société nouvelle, munie d’une vision différente, paraissait il y a peu encore sembler ressortir du domaine de l’utopie. Des signes avant-coureurs de cette possibilité se découvraient cependant et Charles avait confiance. Il ressentait l’éventualité de pouvoir faire partie des acteurs de ce changement et percevait qu’il devait s’y préparer.
Ce qui lui arrivait prenait alors tout son sens.
Voie ? Dans tes bras !
anti
voie 🙁 soufflant sur ses ongles et les frottant sur la manche de son autre bras, d’un air faussement détaché), tu crois ?
Woaw ! C’est vraiment un très bon début !
LA SUITE !!!!!!!!
La suite ce sera avec le livre…..
Bientôt
Bon, ben en attendant, je vais relire le chapitre 1, alors.
Voie je vais prendre le temps de te lire trankilou 😉
ben t as raison Miss même que des fois on a l impression qu octobre ça sera à Noël ! mdr
Je ne crois pas non. Je sais 😉
anti, Ste Thomate verte ou rouge, c’est selon.
Je ne crois pas non. Je sais 😉
anti, Ste Thomate verte ou rouge, c’est selon.
pour Miss
http://i35.servimg.com/u/f35/11/65/82/93/dsc04910.jpg
un petit conte au passage :
Sur les bords d’un lac tranquille, trois amis vivaient en paix. Deux hérons cendrés nommés Tching et Tchang, et une dame tortue d’un âge avancé, Pi-Houan.
Or un été, ils connurent une sécheresse terrible. Une période de famine s’annonçait. Un soir, les trois amis tinrent conseil :
« Nous devons partir vers le nord, déclara Tching, il faut nous envoler loin d’ici dès demain !
– Allons voir des cieux nouveaux », dit Tchang
Mais une voix coupante l’interrompit brutalement :
« Et moi ! s’exclamait Pi-Houan, indignée. Comment vais-je partir ? »
Les deux hérons se regardèrent, contrits. C’est vrai, se dirent-ils, nous ne pouvons laisser ici notre vieille amie, qui serait vouée à une mort certaine. Mais comment l’emmener ?
« Il faut trouver une solution », dit Tching.
Ils tinrent conciliabule.
– Chère vieille amie, je suis d’accord avec vous, mais comment vous transporter ? Il s’agit d’un long voyage ! soupira Tching.
– Et vous êtes lourde, dame Pi-Houan, plaisanta Tchang. Je me souviens, l’été dernier, quand vous vous êtes posée sur mon pied ! Aïe…
– J’ai peut-être une solution, dit Tching, nous pourrions couper un solide bâton, nous le tiendrions, Tchang et moi, chacun par un bout, Pi-Houan le mordrait en son milieu…
– Bravo, fit Tchang. C’est une idée remarquable, et dame Pi-Houan ne nous rompra pas la tête avec son bavardage ! »
« Dame Pi-Houan, insista Tching, surtout n’ouvrez pas la bouche, nous volerons à haute altitude, et malgré votre carapace, si vous tombiez, vous vous briseriez les reins ! »
La tortue acquiesça d’un hochement de tête.
Une heure plus tard, les trois amis s’envolaient. Au milieu de l’après-midi, des paysans qui travaillaient dans les champs aperçurent leur étrange équipage : « Voyez cette tortue, comme elle est intelligente ! s’exclamèrent-ils. Elle se fait transporter par deux hérons ! »
Pi-Houan se garda bien de répondre, mais, tout en mordant le bâton avec énergie, elle savourait les compliments.
Les deux hérons poursuivaient leur vol régulier, mais la fatigue commençait d’engourdir leurs ailes. Ils avaient hâte de trouver une rivière, un lac paisible, près duquel se poser.
Comme ils passaient au-dessus d’une prairie, des petits bergers les montrèrent du doigt. Dame Pi-Houan, qui ne se lassait pas des compliments, tendit l’oreille :
« Regardez ces deux hérons, disait un jeune garçon, ils emmènent cette balourde de tortue, sans doute pour agrémenter leur repas du soir, comme ils sont intelligents !
– Stupides bergers, vous n’y comprenez rien ! » voulut s’écrier Pi-Houan. Mais à peine avait-elle ouvert la bouche qu’elle lâchait le bâton, et s’écrasait sur le sol, la carapace éclatée.
Le sage, dit le maître du Zen, accueille d’un coeur égal la flatterie ou le mépris. Nul ne peut nous agresser moralement sans notre consentement, c’est nous qui ouvrons les écluses au chagrin. Aucune injure ne pouvait faire lâcher prise à la tortue. L’insulte, le mépris, l’anathème représentent l’opinion de celui qui les profère, c’est son problème, pas le nôtre. Il se peut au demeurant que le blâme soit justifié, nous l’acceptons comme tel. Qui est parfait ? Il se peut aussi qu’il soit erroné, partial, injuste, nous le laissons dans la bouche de celui qui l’a prononcé. Notre paix, notre destin sont entre nos mains.
« Entre nos dents », bougonne le fantôme de la tortue
Un conte délicieux, à la sagesse sans faille.
REGARD
Un signe intemporel sur la mer de tes yeux
Invisible et pourtant de force intense émis
La vague soulevée dans un coeur qui s’émeut
Instant flou de délice d’un nouveau ciel promis
Passe le temps d’alors et son chemin baroque
Cahotant de mémoires en sursauts si futiles
Reste ce regard lointain volé presque inutile
Accroché pour toujours à l’espoir qui se moque
Qu’importe le réel, le vécu, l’illusoire
L’esprit se contenta d’une émotion d’amour
Serait-il arrivé le terme de l’histoire
D’un regard équivoque, persistant contre-jour
Rien jamais n’est perdu, oublié, disparu
Le battement du sang un beau jour exalté
Garde inscrit dans le livre des allées et venues
L’heure d’un instant magique dans la grâce élevé
(septembre 2008)
Mmmm ! Ca, c’est du réveil !
Comme dit le poète : « J’ai les goûts les plus simples du monde. Je me contente du meilleur. » (Oscar Wilde)
Bon voyage de rêve à vous !
anti, je garde ton regard.
le début de la gloire ……….
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=60974&forum=2
Waouh ! « le début de la gloire ». Ben oui, et comme je me le disais justement moi-même, toute seule présentement : Les débuts de la gloire, valent mieux que les déboires de la glue.
anti hips ! hips ! hips !
BRAVO !!!
Mais ce n’est plus le début, tu sais. Nous, on te connait depuis vachement plus longtemps 🙂
Anna, y a d’la colle colle colle
vous êtes adorables
SI
Si tu apprends à voir au delà du regard
Si tu essaies d’entendre au lieu d’écouter
Si tu transmets au lieu de parler
Si tu éprouves au lieu de toucher
Tu éloigneras de toi les chimères de l’illusion
Que tu ne rejoindras jamais malgré ta course folle
Si tu sais
Pardonner l’impardonnable
Reconnaître ton visage dans celui qui asservit
Comprendre la souffrance de ta chair et de ton esprit…
Tu pourras atteindre la profonde paix de l’âme
Humer le parfum délicat et subtil de la vie
Ressentir la douce lumière de la sérénité.
Sur le lac de tes pensées apaisées
Qu’un souffle de vent ne fait plus frissonner
Apparaîtra un matin un majestueux cygne blanc
Attiré par l’onde paisible et translucide
Il se posera légèrement sur l’eau
Pour célébrer l’union mystique
De ta re-connaissance
(avril 2008)
Talent par ci, talent par là. Quel régal.
anti
Ré-conciliation, voie.
Usage intéresant de entendre et écouter, opposé à l’ordinaire mais vrai quand même.
Trés beau tout ce que tu écris voidoree, un enchantement pour moi.
j’aime bien ce poème et vos commentaires prouvent que vous aussi…. merci
Un très beau poème, que je ne me lasse pas de relire.
Ta présence parmi nous est une source permanente de plaisir et de sérénité.
tout est dans l’ordre.
tu l avais déjà posté Voie ce superbe poème ?! ^^
Ma pensée du jour :
Tout ce que tu ne veux pas tu l’auras…. remercie, c’est ta leçon.
ILLUSION
D’où vient tu Être Humain au destin incertain
Pourtant du fond des âges la fortune t’appelle
Tu parcoures impassible et sans foi ton chemin
Sans jamais rechercher à retrouver tes ailes
Errance sans but ni sens modèlent ton existence
Brouillard dense et gluant lieu où tes bras s’agitent
Des peurs et des pleurs corrodent ta confiance
Inconscient, dédaigneux du sens de ta visite
De rien tu es sorti, accident de la terre
D’un poisson d’un lézard voire d’une bactérie
Tu chantes :« Si je meurs je veux qu’on m’enterre »
Dérisoire requiem d’une longue agonie
Non tu ne mourras pas ainsi que tu le dis
Car malgré ton avis tu n’es pas que matière
Ton âme éternelle dans la joie resplendit
Et emplit l’univers de sa belle lumière
(Octobre 2008)
« Tout ce que tu ne veux pas tu l’auras…. remercie, c’est ta leçon. »
Trop bien ! Bon, alors je ne veux pas de soleil, pas de plages de sable fin, euh… pas de gâteau au chocolat…
anti, pour 2 rires.
Moi, c’est bon, j’ai déjà tout ce que je veux 🙂
Anna, merci pour tout
Pensée biblique :
« Aide toi, ça te coutera moins cher….. »
ENFANTS DE MADA
Pieds nus dans la poussière
La latérite vole au rythme de leur course
Habillés de haillons ils peuplent le village :
Quelques cases en bois qui servent de dortoir
Pas très loin une aïeule tisonne le maigre feu
Chauffe le riz versé dans une gamelle noircie
Maigre pitance attendue
Seule de la journée
Les enfants se sont tus et s’approchent du foyer
L’odeur du riz cuisant a réveillé leur ventre
Toute la journée ils l’ont trompé de baies
De miettes d’amer ti-jaques et de rires aux éclats
La sœur ramène sur sa tête
L’eau poison dans un seau fatigué
Sur son dos le petit dont elle doit s’occuper
Le papa est aux champs,
La nuit va le rentrer
Ils pourront manger ce qu’il aura laissé
La mère ne reviendra de Tana que plus tard
Quand tout sera vendu de la maigre récolte
Et pourtant….
Dans les yeux des gamins
La vie mène sa ronde
Émerveillés de tout :
D’un gros oiseau qui vole
D’une voiture fumante sur la route toute proche
Inconscients de la peur
De la misère dont il ne savent rien
Ils vivent
Et cela suffit à leur plaisir
(octobre 2008)
http://i75.servimg.com/u/f75/11/65/82/93/dsc04511.jpg
Poignant et beau…
« Dans les yeux des gamins
La vie mène sa ronde
Émerveillés de tout »
Magnifique.
En écho avec les photos que je regardais sur ce blog magnifique : Aux quatre coins du Monde :
« Hommage aux enfants du monde.
Pour cette trois centième photo, rendons hommage à tous ces gamins rencontrés de par le monde et qui, malgré leurs si dures conditions de vie et un maigre espoir de vie vraiment meilleure, conservent ce sourire et cette joie de vivre qui disparaissent un peu trop souvent chez nous. »
http://blog.auxquatrecoinsduglobe.fr/+-enfant-+.html
A regarder en musique :
http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoaft3ce.html
anti, amour.
Le blog « Aux quatre coins du monde » est à voir absolument!!! Il regorge de photos plus belles les unes que les autres, prises par un géographe qui fait le tour du monde et porte un regard empli d’humanité (et d’humour) sur tout et tous.
quel plaisir d’écouter Brel
j’ai zappé sur quelques photos … j’y reviendrais
merci de votre lecture bisous à toutes les trois
Je suis allée me perdre de longues minutes au milieu de ces photos toutes tres belles et empreintes d’humanité et d’émotions…
Pensée du jour :
« Juger l’autre c’est se juger soi-même »
poésie enfantine :
LE POTAGER
Le gros chou frisé
Maître du potager
Écoutait les carottes
Jacasser comme des sottes
Encore en train de rire
Vous devriez rougir
De vous moquer en cœur
Des plantes de l’extérieur
Les poireaux à l’unisson
Agitaient en cadence
Comme dans une danse
Leurs tiges en rang d’oignon
Les carottes unanimes
Répliquèrent enfantines
Regardez ces orties
Les trouvez-vous jolies ?
Elles piquent les enfants
Envahissent les cultures
Dites moi assurément
Leur place dans la nature
Le gros chou répondit
Elles font de la bonne soupe
Repoussent une fois coupées
Et grâce à leur purin
Vous ont désinfecté
Il ne faut jamais se moquer
De qui n’est pas de son côté
Tout ce qui vit sur terre
De soi est complémentaire
(octobre 2008)
Trés jolie cette poésie enfantine, je vais la lire aux enfants ce matin, merci voidoree.
Délicieux, ne manque pas de sel.
Merci à mes lecteurs et lectrices (électrices)
pensée du jour
le détachement n’est pas affaire de volonté
POURTANT
Pourtant ce qu’il en reste c’est juste un peu de cendres
Poussière de poussière garnissant une boite
Une personne aimée ce jour se laisse prendre
Dernière possession gardée par des mains moites
Pourtant c’était un corps, une vie, un humain
Pourquoi est-il parti aujourd’hui plus qu’hier
Qu’y aurait il de plus s’il était mort demain
Dérobé à nos yeux et à la terre entière
La vie n’a jamais eu de début ni de fin
Autour de nous s’ébattent les âmes de corps morts
Revenus à présent en fils, mère ou cousin
Et réjouissent nos jours comme ils le firent alors
Cet instant de passage toujours renouvelé
Dont nous choisissons tous la fin et le début
Donne gage sans cesse que nous seront aimés
Encore et à jamais tant que c’est notre but
(octobre 2008)
Merci Voie.
« Juger l’autre c’est se juger soi-même »
« Je ne suis qu’un simple reflet
comme la lune sur les eaux,
quand tu me vois m’efforcer
au bien, tu te vois toi même »
Sa Sainteté le Dalaï-Lama.
anti
c’est surtout l’évolution personnelle qui permet d’atteindre le détachement…
TOUT est possible et….
tout est dans l’ordre.
groumph !
« Juger l’autre c’est se juger soi-même »
j’ai vérifié si j’avais écrit cette phrase précédemment mais non. Figures toi Anti que je l’ai lue avant hier quelque part et prononcée le soir même.
Comment se fait-il que je la retrouve sur le blog le lendemain. Nous n’étions pas ensemble que je sache ?
Mystère mystère…..
MESSAGE
Marche vers les collines
Juste à l’endroit où le ciel se mêle à la mer
Tu reconnaîtras ton territoire humain
Rempli de tes désirs, tes joies et tes malheurs
Que reste-t- il maintenant de tes lauriers en fleurs
De tes chants impromptus de tes cris de douleur
Avant d’appareiller, dernier tour d’horizon
Tu regarde pleurer ceux qui ne savent pas
Tu ne veux pas rester, ils veulent te retenir
La lumière t’appelle, t’attire
Te disculpe des horreurs de ton vécu
Rien ne fut jamais faute
Rien te reprochera
Le parcours de la terre est rempli d’aléas
D’images, de grouillement, de ce qui n’est pas toi
Un groupe d’enfant joue sur les murets de pierre
Entourant comme ghetto ce triste cimetière
Ils savent eux que jamais, jamais rien ne se perd
Et puis viendra un temps où on leur apprendra
L’angoisse, le malheur, la peste, le choléra
Rien de cela n’est vrai
Tout n’est qu’une illusion
Fabriquée par les hommes
Qui s’ennuient dans la paix
Jusqu’au moment choisi de la grande ascension
Quand le risible instinct de vastes possessions
Un jour disparaîtra de toutes les consciences
Plus tard hélas
Bien plus tard
Nous serons dans la joie.
(octobre 2008)
Pensée du jour :
« Juger l’autre c’est se juger soi-même »
Ecrit par : voiedoree | 22 octobre 2008
et pourtant si ! Dans tous les sens du terme 😉
anti, ni début, ni fin.
JE SUIS
Rendez-vous avec moi, délicate rencontre
Car le Nous et le Je n’ont pas la même attente
L’un conteste sa place à l’autre qui patiente
Il voudrait bien parler cet autre qui ne se montre
Que si l’espace est libre à toute son expression.
Quand enfin bâillonné le Nous s’efface un peu
L’Instant privilégié accomplit son miracle
Je m’écoute, je me vois, je ris comme au spectacle
Mon reflet en moi-même me sourit et m’enivre
Absorbe tout l’éther, expose sa joie de vivre
Me révèle en pensée ce qui m’est nécessaire :
Un savoir hors du temps ainsi qu’un vieux glossaire
L’empreinte de sa voix sur mes sens décuplés
Dessine indélébile un rai de volupté.
Ne t’éloignes pas trop mon Je tant estimé
Garde ton arc en ciel dans mon âme enfiévrée
Tu seras toujours là même si tu t’assoupis
Mon essentiel, inestimable Je Suis.
(octobre 2008)
A CE SOIR
en attendant….
poésie enfantine
NOUNOURS
J’ai un petit nounours en peluche
Doux pelage gris et nez tout noir
Parfois fâché rageant l’épluche
Aussi quand j’ai peur dans le noir
Il a perdu des touffes de poils
A aussi un œil arrache
Il est maintenant sans voile
Avec son habit bien saccagé
Avec moi toutes les nuits il dort
Et me protège des souris
Même quand il joue à faire le mort
J’en suis sur il me sourit
Si je me mets en colère
Pour faire enrager mes parents
C’est lui que je mords au derrière
Et lui arrache quelques poils blancs
Quand je suis triste il me console
Surtout si maman m’abandonne
A mon secours alors il vole
Et tout son amour il me donne
Il me parle et je l’entends
A mon oreille attentive
Il raconte des histoires d’antan
Quand j’étais sur une autre rive
Celle que j’ai oubliée maintenant
(octobre 2008)
LE JOUR DES MORTS
Les tambours malbars se font entendre au loin
Pas comme un roulement
Mais un bruit régulier
Cadencé
Le son se rapproche
Ils marchent en frappant
Mesure continuellement semblable
Le même rythme agaçant
La même ardeur géométrique
Parfois ils activent le mouvement
Le bruit se fait insistant
De suppliant il devient exigeant
Sans harmonie
Rien que du bruit
Lancinant
Tambours sacrés de l’Inde
Par leur son, la vibration trouble les Dieux
L’aubade céleste jaillit des gestes, des bras
Des corps en sueurs
Vibration primordiale
Créatrice de la vie
Issue d’une peau de chèvre chauffée et battue violemment
Des femmes crient
Ils passent tout près
Volontaires
Insatiables
Impassibles
Emplis de l’Esprit qui guide leur mouvement
En extase
En harmonie avec la Divinité
Le son emplit d’Amour leur poitrine brune
Yeux hagards
Marche saccadée à l’unisson du rythme
Bruit qui s’éloigne et revient
Interminable
Jusqu’à ce que le soleil se lève
Convié par la pulsation des tambours
Unité
(novembre 2008)
Ouais d’abord ! Quand y’en a marre, y’a malbars !
anti, bien barrée.
Et pour Babar, on fait quoi?
Anna, elle est fan
c’est vrai qu’ils ne s’arrêtent qu’au lever du jour
bonne nuit
T’inquiète ! J’vais prendre sa défense 😉
anti, énorme aimant.
J’aimerais bien t’ivoire (et carré)
Anna, pour ne pas se tromper
Rrrrrrrrrhhhhhôoooooooo ! C’est pas bien de se moquer et de rire de chose comme a, mais là, je repense à cette brève atroce que m’a raconté Adele (j’en pleure ) :
deconne.ifrance.com/darwin.html
« L’employé d’un zoo traitait un éléphant victime de constipation chronique. Il se serait trompé dans le dosage du médicament et est mort étouffé sous 120kg d’excréments »
anti, mouchoir !!!
Ami poète, bonsoir !
Anna, pipiiiiiiiiiiii
je constate qu’on s’amuse bien dès que je pars me coucher
merci pour votre apparition
voiecornaquée
Ca muse ? Ca muse ? Coucher ? sur du papier doré, les mots de vos corps allongés, prime ordre, dualité révolue ?
anti Ah muse et cornichons ! Pfffffffffff…
Même chose avec le Boléro. Merci voie.
Ceci est le 700ème commentaire
http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/
mon sujet d’actualité à commenter sur mon blog :
SUJET D’ACTUALITE : l’élection de Barak Obama à la tête de la nation la plus influente de la planète prouve que les comportements ont évolués en matière de racisme, tout du moins aux Etats unis, mais qu’est ce donc que le racisme ?
Mon Dieu ! Voie ? Tu fais fort là !
anti, main levée.
Mon Dieu ! Voie ?
eh oui!
Ptdrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!! Certes, mais notre chat ? Il arrive quand ?! hein
impossible de l’enlever à sa mère mais dès que je peux je l’envoie (dorée)
voieminée
election d’Obama (le 06/11/2008 à 14h13)
SUJET D’ACTUALITE : l’élection de Barak Obama à la tête de la nation la plus influente de la planète prouve que les comportements ont évolués en matière de racisme, tout du moins aux Etats unis, mais qu’est ce donc que le racisme ?
MON AVIS : On a coutume de qualifier de racisme l’aversion qu’une population , un individu, a envers quelqu’un qui n’est pas de sa couleur, ensuite cette notion a évolué pour s’étendre aux différences entre les religions, puis aux rivalités entre états.
Cet état d’esprit fait partie de nos schémas, c’est pour cette raison qu’il tend à s’effacer ou à s’amplifier en fonction de notre éducation, de notre environnement ou de notre évolution personnelle. Avant que le monde s’ouvre à la communication chaque nation développait une culture en relation avec ses origines, l’Afrique noire en grande partie animiste vénérait la terre et ses ancêtres tout en pratiquant une spiritualité des plus évoluées. C’est en effet en Afrique que la conscience de lui-même fut apportée à l’homme, c’est de ce berceau que naquirent les religions et les différents cultes destinées à l’éveil personnel.
– avec le développement du matérialisme, dont on constate aujourd’hui les effets de distorsion, et le développement des communications, les pays matériellement plus évolués ont découvert en Afrique une autre culture totalement différente. Il a été imaginé et diffusé que l’Afrique était peuplée de « sauvages » idée destinée à justifier leur utilisation à l’essor du matérialisme en les prenant comme esclave. Depuis que certains se sont penchés sur leur origine et que les noirs eux-mêmes ont mis en avant leur culture, on sait aujourd’hui qu’il n’en est rien,…. seulement le ver était dans le fruit et l’éducation scolaire (encore maintenant) a contribué à mettre dans notre inconscient collectif donc dans nos schémas que ces gens étaient dangereux.
– De ce sentiment de peur est né le racisme, en effet on a peur de ce que l’on ne connaît pas de ce qui est différent de nous, et cette attitude s’est fortement appliquée aux Africains et migrants comme esclaves aujourd’hui complètement intégrés et dont la plupart ont complètement rejeté leur culture ancestrale.
– avec le mélange des races, la lente intégration, la peur, sans avoir complètement disparue, a peu à peu régressé. Pour les jeunes surtout qui n’ont pas de schémas aussi fortement imprégnés dans les esprits il ne reste dans la pratique du racisme qu’un épiphénomène de défense de clan.
L’évolution des consciences a permis l’élection d’un (semi)noir aux Etats-unis d’Amérique et cela semble aller dans une forme de logique destinée à ne plus effectuer un classement selon les couleurs de peau mais plutôt à porter une appréciation selon la force vibratoire ressentie .
voie squatteur
Mais non, c’est pas du squat mdrrrrrr
…puisque tu peux mettre ici tout ce que tu souhaites.
Anna, maison d’hôtes
http://www.youtube.com/watch?v=7rZbvi6Tj6E
Pareil ! 🙂
Bonjour
J’étais en ballade en montagne hier, au Maïdo pour ceux qui connaissent, en suivant la crête qui domine le cirque de Mafate
http://i75.servimg.com/u/f75/11/65/82/93/dsc05910.jpg
Et voici mon sujet d’actualité de la semaine
(commentaires sur mon blog)
la paix israel Palestine (le 13/11/2008 à 06h49)
SUJET D’ACTUALITE :
Ce sujet sera toujours un sujet d’actualité tant que la guerre durera dans cette région du monde. C’est une des dernières guerres de religion remplacées désormais par les guerres ethniques. La remise en mémoire de la mort atroce de Rachel Corrie me fait poser la question suivante. Est ce que la guerre est une question d’Etat, de règlementation? est ce que chacun d’entre nous peut agir pour mettre fin à cette guerre et au delà à toutes les autres :
Rachel Corrie.
Rachel Corrie (10 avril 1979 – 16 mars 2003) était une militante[1] américaine, membre du mouvement non-violent[2] international de solidarité (ISM) qui a voyagé en tant que militante dans la bande de Gaza pendant l’Intifada d’Al-Aqsa.
Étudiante universitaire de 23 ans à Olympia, dans l’État de Washington, Rachel Corrie part pour les territoires occupés et Israël. Elle pénètre dans une zone controlée par l’armée israélienne et elle sera écrasée le 16 mars 2003 par un bulldozer Caterpillar D9 de l’armée israélienne[3] à Rafah, bande de Gaza alors qu’elle essayait avec d’autres militants de son organisation, d’arrêter pacifiquement la démolition de la maison d’un médecin palestinien.[3]
Selon l’armée israélienne la démolition avait pour but de trouver d’éventuels tunnels servant au transport d’armes provenant d’Égypte.
*Wikipedia
MON AVIS
La guerre, les guerres les conflits entre les humains pour des affaires de territoires, puis de religion et enfin d’ethnie ont toujours fait partie de notre histoire. Moins meurtrières aujourd’hui elle sont encore présente sur une grande partie du globe. Bien qu’elles ne soient plus directement à notre porte les moyens modernes de communication nous plognent tous les jours dans ses horreurs.
Dans le sujet de cette rubrique hebdomadaire il n’appartient pas de porter une opinion sur les responsabilités mais simplement de se demander le rôle tenu par l’individu, c’est à dire chacun d’entre nous dans ces conflits.
Il n’est pas dans mon intention de parler de responsabilités individuelles ou collectives, ce qui Est Est . La question à se poser est de savoir quelle est notre part de responsabilité individuelle.
Je pense que nous fabriquons le monde dans lequel nous vivons avec les pensées, les idées qui, réunies collectivement déterminent un certain climat global, une certaine tonalité ou forme d’énergie qui de façon plus rapide que la lumière, interagit au travers de toutes les cultures et civilisations en dépassant les barrières habituelles de langages.
Les responsabilité dans les guerres ne seraient donc plus une affaire hors de notre monde personnel ni de notre univers particulier.
Tout ce qui ressort de l’humanité se crée à partie de la position individuelle. Dans cette optique, plutôt que de la considérer comme extérieure à nous et en blâmer les belligérants pourquoi ne commencerions nous pas par accepter que toutes les guerres prennent naissance dans notre intérieur . En considérant ce principe comme une réalité il suffirait donc de nous transformer afin de faire cesser toute vélléités de combattre les uns contre les autres.
La guerre démarre en nous mêmes, a travers nos conflits personnels dont nous attribuons la responsabilité à autrui. L’évolution, l’ouverture à notre conscience en nous apportant la paix intérieure apportera également la paix au monde.
http://www.melanine.org/rachel.html
J’ai reçu hier aussi un mail concernant l’histoire de Rachel.
Ce sont beaucoup de questions qui se posent ici. Comme toi je pense à l’information qui circule autour de nous, depuis ce que nous pensons être « moi », « La guerre démarre en nous mêmes, a travers nos conflits personnels dont nous attribuons la responsabilité à autrui. » comme tu dis.
Courbez-vous, la porte est basse…
Question de modestie… revoir ses ambitions, revenir toujours, encore, encore et toujours à la simplicité. C’est dingue ce que ça peut être difficile !
anti
JOIE
Qui a voulu un jour une parfaite rencontre
Avant celle des corps attendue impatiente
Celle d’ un regard pointu reflet d’âme surprise
Natif d’un cœur touché battant un peu plus vite
Rien n’arrive sans raison
Plaisir n’est qu’une suite
Deux cœurs à l’unisson
En conquête de l’autre
S’attirent et se recherchent
Dans un trouble subtil
Déjà une émotions a fait frémir ta bouche
Un sourire aveuglant éclaira ta peau brune
Brillent tes yeux douceur promesse d’une joie unique
Signal tant attendu par un cœur en émoi.
Partage épanoui d’un doux instant magique
Comme une fleur de jasmin
S’offre pour exister
Car avant de faner
Parfum laissé aux cieux
Cette fleur par l’être aimé
Se doit d’être humée
Ressentir une fois
Au moins encore une fois
A moins d’être inutile
Toute sa vraie saveur pleinement appréciée
(novembre 2008)
« Car avant de faner… »
Et on commence, tout en douceur…
anti
EFFACEMENT
Sur une feuille de songe passe un souffle inconnu
Réveille une mémoire classée comme disparue
Il ranime d’abord la source de l’expérience
Celle vécue un jour pour l’éveil de conscience
Dérisoire cette voie jadis tant sillonnée
Quand l’Esprit se rappelle cette douceur d’été
L’émotion impalpable produite par ce chemin
Qu’importe le parcours puisque tout s’est éteint
Jamais plus le besoin d’une émotion passée
Ne fait jour en soi même attirant un besoin
Seules viennent en rappel celles jadis repoussées
Attirées par l’envie de connaître ce point
Quand enfin toute pensée issue de la matière
Aura été vécue dans ce monde illusoire
Plus besoin auront nous de revenir sur terre
Car dès lors vibrera notre espace de gloire
(novembre 2008)
Dis Voie ? Tu as aussi cette impression de « rappel » des troupes ?
anti
Il y a quelque temps déja oui Anti
sujet d’actualité
LE POUVOIR
Les élections pour le poste de premier secrétaire du parti socialise et les déchirements et luttes incessantes afin d’obtenir ce poste tant convoité m’interrogent sur ce besoin, cette nécessité de la plupart des humains à souhaiter dominer son prochain, car ce qui se passe à cet échelon existe aussi dans le cadre familial. Quelle satisfaction éprouve l’Etre humain dans ce jeu du pouvoir ?
MON AVIS
Il existe deux sortes de pouvoir :
Le premier, celui qui anime la plupart des hommes politiques mais aussi tous ceux qui possèdent cet instinct de domination est une forme de pouvoir destinée à se valoriser par rapport aux autres, à paraître. Il implique la volonté de régner sur, une nation , un mouvement, une entreprise, une famille uniquement dans le but de satisfaire les besoins de son ego.
Dans cette forme de pouvoir on dit souvent : « la fin justifie les moyens, « on ne fait pas d’omelette sans casser les oeufs » ou pire encore : « il vaut mieux faire le boucher que le veau ». A partir de ces principes il devient aisé de justifier son action par n’importe quel comportement. Tout devient possible, y compris d’éliminer moralement voire physiquement ceux qui pourraient entraver cette suprématie recherchée.
La plupart des justifications à cette action dominatrice du pouvoir sont trouvées dans l’affirmation de rechercher le bien de tous, de ceux que l’on domine, leur donner le bonheur malgré eux, ce qui conduit aux abus de toute sorte que chacun peut constater dans sa vie.
Le véritable pouvoir, celui qui apporte du positif, non seulement à soi-même mais à ses proches, aux personnes avec qui on se trouve en contact, ainsi qu’à l’humanité toute entière est le pouvoir illimité que l’on trouve en soi.
Ce pouvoir s’affranchit de toutes considérations extérieures, personne d’autre n’a possibilité d’y interférer, il n’y a pas de concurrence, donc pas de combat, pas de domination, pas d’ennemis. La satisfaction apportée par ce pouvoir n’a pas de limitation, la construction de cette puissance intérieure se poursuit jour après jour .
Contrairement au pouvoir afin de paraître, cette seconde forme de pouvoir permet de diriger, de maîtriser sa propre vie, de n’avoir plus de peur, plus d’envie qui ne puisse être satisfaite, plus d’aliénations. Par l’acquisition de ce pouvoir intérieur, il est possible de changer,son environnement, de faire évoluer ceux que l’on côtoie, de changer le monde…..
Coucou Voie ! Je me demandais hier où tu étais passé !
Contente de te lire et qul contenu !
Bisous,
anti
LUTTE
Je suis un taureau
De la manade de Juan extebar
J’attends de naître dans ma matrice de bois.
S’ouvre la porte de la lumière
Je surgit sur la terre
Ocre
Ronde
Autour de l’arène bruissent
Ceux qui seront mes partenaires
Dans cette vie
Courte
Mais je ne la mesure encore
Je vis
Je veux conquérir
Défendre mon espace
Que veulent tous ces gens ?
Des femmes qui me caressent des yeux
Des musiciens pour la fête
Mais pour survivre il faut vaincre Diego
Car tous exigent ma mort
Un cheval arrive, un cavalier, ils s’exposent dans mon espace
Ils m’apprennent ce que je dois savoir
Tourner, charger, courir, mugir
Paraître pour impressionner
Lourde la sanction de ma faute
Le sang coule sur mon dos
Il faut courir encore, plus vite
Chasser de mon espace les inconnus
Me battre, me défendre
C’est ma vie
Diego arrive enfin
Le meilleur des matadors
Lui, c’est mon reflet
Des passes, du rouge, de l’illusion
Se battre contre rien, contre soi
Pour rien….
Je n’ai pas gagné
La croix de l’épée a signé ma leçon de cette existence
Je devrai revenir encore
Pour apprendre
Pour exister
Dis… ego
Tu as encore gagné
(Novembre 2008)
Très jolie métaphore.
Merci
j’ai un problême , je ne suis plus informé dans ma boite des réponses à mes sujets ?
Tu peux me dire something la dessus?
Dure lutte.
anti
On dirait que Blogs de Voyage a quelques problèmes techniques ces temps-ci. J’espère qu’ils bvont corriger tout ça rapidement.
Sinon, as-tu cliqué sur « S’abonner au fil de discussion » ? (voir au bas de chaque fil après « Ecrire un commentaire »)
« Dure lutte »
C’est là qu’on voit un membre actif.
j’ai cliqué comme chaque fois depuis …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Plus la lutte est dure plus ça dure
voiebandée
SUJET D’ACTUALITE : LES ATTENTATS A BOMBAY
Les attentats, non seulement à Bombay mais un peu partout dans le monde sont devenus les moyens d’expressions d’une partie de la population qui s’estiment marginalisés, persécutés, humiliés ou simplement chassés de leur pays ou exclus de leurs droits.
Comment peut on en arriver sous couvert de justice bafouée ou de vengeance à s’en prendre physiquement à des gens qui ne sont en rien concernés par leur problème ?
MON AVIS :
Quelles que soient les raisons invoquées les luttes fratricides ont toujours fait partie de l’environnement. Caïn et Abel selon la Bible en ont été les premiers participants. Il apparaît que les guerres de religion , puis de possession puis interethniques se sont ensuite succédés à un rythme soutenu .
Le principe de l’affrontement est toujours le même, chacun des camps en présence trouvant une juste raison de combattre, entraînant dans leur folie des populations se laissant prendre aux justifications et prétextes de leurs dirigeants.
Les affrontements d’aujourd’hui se révèlent de deux sortes : il s’agit des génocides quand les plus nombreux et les plus forts en armement gagnent où par des attentats perpétués par des groupes se sachant pas assez puissants qui trouvent dans ces « piqûres de guêpes » le moyen de perturber l’adversaire.
Les attentats répondent à un sentiment violent, le besoin par la souffrance infligée à autrui de satisfaire l’envie irrépressible de compenser leurs propres souffrances infligés par ceux qu’ils considèrent comme leur persécuteurs.
La conscience collective de ces groupes réunie par une pensée commune a été édictée par des meneurs et surtout assimilés par des groupes qui se sont accaparés et identifiés à cette pensée au départ individuelle mais qui s’est ensuite transformée par adhésion en conscience collectives. Les membres se sont ensuite identifiés, non pas par eux-même mais par la partie non évoluée de leur mental à cette pensées collective dont ils ne peuvent plus se défaire.
On connaît la puissance individuelle de l’ego mais quand il arrive à générer une forme de pensée générale il devient particulièrement puissant. Aucune forme de culpabilité ne peut alors atteindre cette pensée collective dont les effets deviennent imprévisibles.
Le blame, l’anathème, la répression n’ont aucun pouvoir sur ces groupes, les combattre renforce encore cette conscience collective, seule la possibilité de leur permettre de transformer cette force négative qui traduit la souffrance de ces peuples aura une chance de dissoudre cette bulle d’inconscience.
AUTISTE
Né ici
Sur cette terre qui s’envole
En avance pour guider votre route
Préparer votre voyage intérieur vers la conscience de l’infini….
Vous ne pouvez pas encore me connaître
Seulement découvrir mon reflet
Pourquoi me torturer
M’apprendre des bribes de votre langage
Les limites de votre dimension
Il me faudra répéter vos leçons comme un automate
Sans que vos paroles puissent pour moi
Signifier quelque chose.
Vous allez me gaver de pilules
Vous allez m’interner
Noyés dans votre désespoir
Sans défaire le nœud du cadeau
Au moins les fous me comprennent
Leur esprit explosé ne fait plus obstacle à mon entendement
Si seulement vous essayiez de parler à mon Être
Sans paroles
Avec amour
Comme je parle aux dauphins
Vous sentiriez ce que je suis
Ce que réellement vous êtes
Dans votre cage qui attend de s’ouvrir.
Et dont je possède la clé.
(novembre 2008)
C’est du brutal Voie.
anti
du remue méninges
quoique, un avis d’un blog de poésie :
Quelle belle approche de l’autisme, si méconnu, si mal compris comme la plupart des différences.
Il faut l’avoir vécu de près, d’une manière ou d’une autre, pour savoir si bien en parler, avec tant de respect et d’amour.
SILENCE
Ce silence primitif réveille la matière
En ce matin plaisir où les oiseaux sont rois
Bénissent d’un retourné la tache de lumière
En décrochant du ciel un lambeau de leur choix
Écoute ce silence, prisonnier de ta fièvre
Laisse le envahir ton esprit morcelé
En recherche d’un matin aux vents lissant le blé
Et pourtant là, réel dans le cœur de tes rêves
Écoute ce silence te parler en secret
Au loin la cloche tinte dans son casque de bronze
Le son entre en ton âme en cet endroit discret
Et s’écoute sans défaire la posture du bonze
Un son dans le silence, entends les deux distincts
Fait les se réunir en un cercle parfait
Ensemble, au-delà de la matière, satisfaits
Découvrant l’unité générée en ton sein.
(novembre 2008)
J’aime beaucoup aussi. Très belle sérénité.
Un trés beau silence en effet.
La voie du silence est Tellement belle que tu me permets de la citer dans un journal (interne), Voie ?
(Tu peux me répondre par mail si Annanti veut bien transmettre?)
ça fait plaisir d’avoir plein de commentaires d’un seul coup, je vous remercie et un gros poutou à tous. Sapotille tu prends et tu mets où tu veux (tu mets juste l’adresse de mon blog pour que ceux qui le liront aillent voir les autres, mais tu n’es pas obligée)
Ouh !!! Silence béat en te lisant Voie, en total écho avec les mots qui m’ont réveillés à l’instant : « je marche souveraine, le pied léger, au milieu des débris de ton coeur morcelé ».
C’est magnifique ! Je revois le soleil se lever en te lisant.
anti
Comme le silence permet au son d’exister, l’espace permet à la forme d’Etre.
E.TOLLE
SUJET D’ACTUALITE : L’ASSASINAT DE GREGORY
Avec l’évolution des techniques d’identification revient en actualité un fait divers ancien que beaucoup ont suivi avec grand intérêt. Au-delà des faits survenus ensuite (meurtre de l’oncle) et de l’absence de coupable qui ont constitués les motifs d’intérêt de la population il me semble que la disparition d’un enfant constitue un événement insupportable. Comment l’admettre et comment envisager la suite de la vie pour les concernés.
SUJET D’ACTUALITE : LE DECLIN DE L’AUTO
Il semble qu’en cette période de crise économique la principale des préoccupations mondiales soit lié à l’avenir de la branche automobile. Est ce que la crise explique en elle-même le déclin de ce secteur où n’a -t-elle été que le déclenchement , le catalyseur d’une prise de conscience de l’humanité.
mercredi dernier, lors de ma séance de dédicaces à St Denis j’ai rencontré un homme particulièrement intéressant’ un peintre, nous avons discuté une bonne demi-heure de choses et d’autres, il m’a donné sa carte et je suis allé sur son site que je vous laisse découvrir
http://www.patrice-cujo.net/index2.html
ça ne vous plait pas ?
Ben moi, non, pas du tout. Le peintre a une tête sympa mais je trouve ses oeuvres très agressives et ce n’est pas ce que je recherche dans un tableau.
Il y en a quelques unes qui me plaisent, surtout dans sa série sur le Pacifique qui a été acquise en totalité par la municipalité de Tahiti. Je pense que pour se faire vraiment une idée, surtout sur ce genre de grandes toiles il faut les voir. En tout cas le gars est sympa, très simple, très timide. Il m’a écrit quelques mots sur « Coeur de l’Etre » :
monsieur , merci pour votre regard sur mon travail et le soutien que vous m’apportez ; je suis plongé dans la lecture de votre recueil et voici de façon bien maladroite ce que votre poésie me révèle au premier jet – ( chaque poème necessite une véritable rumination )- Descriptive souvent , méditative , pétrie de métaphysique , transfigurée par votre foi ; Autant de regards inspirés qu’ils semblent répondre à un monde fini ; trés cordialement – patrice Cujo –
Miss, toujours le propos juste et agréable
gros bisou
Sympa ces rencontres grâce à l’art comme dit la Miss. Pour mon avis, pas cliente. Je suis trop impressionniste.
anti, oh Monnet blue s’est en allée… bordée de fleurs 😉
LE RAYON VERT
As-tu un jour senti la magie de l’instant
Dans un éclair fugace tel un clignement d’œil
Quand le pur rayon vert marquant la fin du jour
Caresse une fois dernière la peau de l’océan
Seuls les cœurs ingénus dans l’esprit demeurant
On ressenti l’appel de son éclat émeraude
A unir par l’éclair de ce moment présent
La clarté de l’Esprit à une source chaude
Laisse ton cœur s’ouvrit à l’amour éternel
Laisse ce baume adoucir les plaies de ton vécu
Ouvre tes mains sans peur au moment solennel
Né de l’astre premier a l’instant disparu
Et Si tu doutes encore de la force des âmes
Qui s’attirent en silence sans se soucier des vents
Ferme a demi tes yeux lors du soleil couchant
Et pleure tes regrets d’avoir soufflé la flamme
(décembre 2008)
http://i75.servimg.com/u/f75/11/65/82/93/300px-10.jpg
En Guadeloupe, à la période des fêtes existe une tradition particulièrement vivace et apprécié des autochtones, il s’agit du “chanté Nwël”. Il est facile de comprendre qu’il s’agit de réunions destinées à chanter des chants de noël, c’est à dire des cantiques. Une série de manifestations se déroulant non loin, je suis allé, pour la première fois voir ce que cela donnait.
Je suis donc parti à Jarry, immense zone commerciale jouxtant Pointe à Pitre assister à l’évènement. Après avoir avalé un bokit poulet acheté dans un lolo, je me suis assis sur un muret avec les spectateurs déjà nombreux dans l’attente du spectacle. Beaucoup de jeunes arboraient un bonnet rouge de père noël avec des lumières clignotantes tout autour; on aurait dit des gyrophares sur pied ! Alors que le spectacle devait débuter à 19H, les musiciens sont arrivés nonchalamment à 19H10. Pendant l’installation de leur matériel des livrets de cantiques étaient distribués gratuitement. Et puis, avec le traditionnel « Yékrik » , lancé par l’animateur sur le podium, auquel la foule répondait en coeur »Yékrak » puis le « mistikrik et mistikrak », les premières notes de musique :saxo accordéon, rythmées par le gwo-ka, commençaient à mettre la foule en émoi. Il faut dire que, bien que les cantiques soient les mêmes qu’en métropole, la façon de les interpréter n’à plus rien à y voir.
Après les premières mesures destinées à chauffer le public, une dizaine de magnifiques créoles, drapées dans leur robe traditionnelle et chapeautées de coiffes de madras, montaient sur scène en dansant. Les spectatrices, les premières commençaient à s’agiter en cadence, remuant des hanches rythmiquement, puis au lancement des premiers chants repris par la foule qui levait les bras, tout le monde se mis à se trémousser en mesure. Il n’était d’ailleurs pas possible d’y résister tant le rythme “balançait. En une demi-heure heure l’ambiance était lâchée et les chants de noël s’élevaient dans la douceur de la nuit antillaise. Cela dure aussi longtemps que les spectateurs le souhaitent, jusqu’à plus d’envie, pour avoir la patience d’attendre le prochain noël.
(Quentin et les suivants)
CADEAU
http://www.youtube.com/watch?v=wcaWEEyel70&eurl=http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?forum=10&post_id=605979&topic_id=67043&feature=player_embedded
LE PASSEUR
Le passeur passe
Il est toujours là où il doit être
Au bon endroit
Au bon moment.
Il puise de son coeur les mots magiques
Ceux qui apaisent les souffrances
Et guérissent les plaies
Nées il y a si longtemps,
Toujours attirées vers le présent
San fin
Inlassablement.
De son souffle puissant
Inspiré de l’univers
Il réveille les joies ensevelies,
Accompagne l’ascension d’une marche escarpé
Tends la main à celui qui sait la prendre.
Le passeur n’a pas de frontière
Il sait qu’il est né de la source.
Sur son passage tout se transforme
Par la grâce de l’amour qui soudain environne.
Le passeur libère les pierres du chemin
Entrouvre les portes
Aide à passer le seuil.
Quand le passeur aura disparu
Il sera toujours là
Invisible mais présent à jamais
Car il transporte avec lui la vibration de l’âme
Élevée de l’octave qu’elle s’est autorisée.
Au moment de l’adieu
il aura déposé
Dans le cœur de celui qui a cherché
Le ravissement de s’aimer.
(décembre 2008
Je retiens surtout le rôle actif du bénéficiaire sur lequel tu reviens au moins 3 fois..
Tu as tout compris mais ce n’était pas utile de le répéter deux fois
Quand tu postais le « Rayon Vert » nous attendions de le voir de l’autre côté de l’océan 😉
Joyeuses fêtes de fin d’année à tous les deux.
anti, collée serrée begining the new year.
Voie, il y a une correction dans le deuxième message, t’as vu ? (avec le nom que t’as, ce serait dommage !!)
Tous mes voeux pour toi, anti ; à partager bien sûr…
pas vu….. bigleux sans doute ?
VERITE
De tes yeux a jailli une étincelle de vie
Éclairant ton visage, révélant ton envie
Infirmant les paroles qui naissent de ta bouche
Issues des sourdes peurs dont le mental accouche
Pour celui qui connaît tous les secrets des cœurs
Qui par regards intenses fréquemment se découvrent
Il n’est pas d’inquiétude sur la couleur des fleurs
Natives des âmes avides qui enfin se retrouvent
La lutte de la raison assoiffée de son dû
S’oppose aux évidences qu’affirme l’esprit clair
En mémoire des passés tumultueux et tordus
Placés sur le parcours des mendiants de la chair
Quand on sait que ce temps sur la terre est compté
Dans cette vie rapide pleine de turbulences
Chaque instant respiré se doit d’être un baiser
Posé sur les tendres lèvres de l’insouciance
(décembre 2008
EVE
Elle regardait la mer
Son regard dépassait le bouillonnement blanc des brisants
Allait se perdre au loin, plus loin encore que l’horizon
Là ou meurt le regard et où se perdent les bateaux
Assise sur un muret de pierre, ombrée par l’arbre unique du lieu
Elle méditait
Ses cheveux d’or à peine dérangés par le vent aquatique
Encadrait son fin visage magnifié par le temps.
Vivre ce paradis, le respirer, l’absorber chaque jour, chaque seconde
Dans l‘abondance de la lumière céleste et l‘harmonie colorée des espaces…
Et pourtant
Dans cette plénitude
Son cœur demandait autre chose.
Elle ne s’étonna pas du message de l’arbre qui l’abritait
Habituée à ressentir en son âme les éléments qui composaient l’univers
Il ne me manque rien lui dit-il
Mon utilité, ma raison d’exister est de me trouver là
Je distribue mon ombre sans attendre un retour
Attirant vers moi ceux qui attendent un apaisement
Ce que tu veux savoir est écrit sur mon tronc marqué de coups
Sans que cela m’affecte
Les ordures à mes pieds semblent me faire la fête
Et de fruits maintenant ne pourrait plus donner.
certains m’appellent l’arbre de Connaissance
Si tu sais écouter les muettes paroles surgies de ma sève
De mon essence vibrante
Tu comprendras que ce qui te manque
Ce que tu n’as pas trouvé
Ne se détecte pas au loin de ton regard perdu dans les espaces désolés
Car le bonheur permanent
Se vit uniquement dans la contemplation de ton âme.
(janvier 2009)
Sage, voie. la justification de l’existence est dans… la simple existence.
C’est tres beau, en le lisant, ‘ca me semble que je le vois vivant… bravo Voidoree…
Et il y a qqs jours quand j’avais visite ici j’avais lu que votre livre est vient de publie… j’avais des soucis de poster un msgs ici donc je pouvais pas vous feliciter et l`a je vous felicite de tout mon coeur… je suis heureuse pour vous…
idem Jayshree, Voie.. je suis très sensible à « ta » vérité Voie…Merci de nous donner ainsi. :-))
Moni oui c’est bon de le rappeler
Jayshree toujours adorable
Miss oui avant tout une émotion, c’est par là que l’âme s’impregne…..
Merci sapotille,
Très beau, très profond, du pur toi.
Ce poème est tellement beau chantant, saisissant, caressant qu’on le croirait écrit en italien.
Comme Jayshree l’exprime si bien, j’ai eu le sentiment de voir les images naître avant même d’avoir lu les mots ; délicieuse impression de retrouver le souvenir de moments agréables : la voix chevrotante de la diseuse de mots, le retour aux sources, la rencontre avec l’arbre maître, les voyages au sein de l’univers, les pieds léchés par la mer, l’odeur d’un bébé, bref, un univers entier.
Une belle journée, oui, bien belle où résonnent et se mêlent joyeux les mots de Lama Konchog Tharchin Rinpoché :
« Il est inutile de chercher le bonheur, il est là, tout près, dans le lâcher prise, la détente et l’abandon.
Tout ce qui surgit dans l’esprit n’a aucune réalité ni existence propre, il ne sert à rien de s’y attacher, les choses apparaissent puis disparaissent comme elles sont venues.
Laisse faire, les choses s’évanouissent et reviennent sans cesse.
Tout comme l’arc-en-ciel qui est là, mais qui est intouchable car n’a aucune réalité propre.
Les expériences bonnes ou mauvaises n’ont également aucune réalité, il ne faut pas s’y attacher, elles apparaissent puis disparaissent aussitôt, tout comme l’arc-en-ciel.
A vouloir saisir l’insaisissable, on s’épuise en vain.
Dès lors qu’on relâche cette saisie, l’espace est là, ouvert, grand, accueillant et agréable.
Alors, Ne cherche plus. Il n’y a rien à faire, rien à forcer, rien à vouloir, tout s’accomplit spontanément ! »
anti, mercis.
Je me l’aime, celui-là, mais alors vraiment très fort. Quelle beauté dans ses mots !
Je rougis
LE NOUVEAU MONDE
A peine un souffle frémissant le lac endormi
Comme une expiration retenue de l’espace
Une pause dans le mirage perfide de la vie
Découvrant à présent qu’elle doit céder sa place
Quand apparut ailé le premier cheval blanc
Ses sabots bottés d’or battant sans bruit le sol
Naseaux écartelés à demi hennissant
Autour du cou puissant sinuait une blanche étole
Il venait d’un nuage a dit le jeune enfant
D’autres l’ont vu ailleurs surgissant de nulle part
Tête levée bien haut et parfois se cabrant
Jusqu’à ce qu’une nuée occulte son départ
A peine un souffle calme balançant une feuille
Et pourtant chacun su ce qu’il avait à faire
Délaissant les cultures, l’usine ou le fauteuil
Dans toutes directions désormais ils s’affairent
Le signe que les veilleurs attendaient impatients
Enfin devant leurs yeux manifestait présence
Le monde dès à présent modifie son essence
S’étant donné pouvoir de devenir conscient
Resté dans l’illusion malgré tous les appels
Accrochés à une terre qui ne vit que pour eux
Certains continueront à chercher des modèles
Alors que rien jamais ne comblera leurs vœux
(janvier 2009)
C’est apocalyptique (au sens étymologique du terme).
apocalypse now???
Niet
tout est dans l’ordre
Tiens ? Niet ça fait Tein en verlan.
anti, hum hum.
Et Anti ça fait Itna. C’est fou, non?
Anna, coeur volcan
et sapotille çà fait elitopas..
ptain çà vach.. chez les élites..
sapo esprit tonnerre
Voie ce poème est vraiment magnifique du dedans!
merci.
Par contre, Anna, ça fait Anna. Na.
Anna, sens dessus dessous.
En haut ! En bas ! A gauche ! A droite !
anti, Un p’tit peu d’ardeur et beaucoup d’entrain !
Merci les filles
Heu…. ça va Anti ?
ou Tani :
au sommet du Donon dans les Vosges il y avait aussi jadis des cérémonies à base de feu, cérémonies dédiées à la déesse Tani et au dieu Cernunos (ces dieux se sont romanisés pour devenir Mercure le dieu d’en bas et Jupiter le dieu d’en haut ).
Oui, ça va merci Voie. En tout cas, y’en a une qui va halluciner en te lisant…
anti
benenfait…hum.. je savais. (scusez mais c’est vrai.. j’vous jure.)
Cernunos la lumière…
le cerf.. (et en dérivé la lumière qui point entre les bois du cerf de Saint-Hubert d’ailleurs hum)… vous voyez le rapport?
L’alliance du feu d’en haut et du feu d’en bas est peut-être le coeur de l’Etre..
bon, j’ai fini les tomettes, maintenant.. je passe au déménagement.
le pré tableau de Fifi avant qu’elle le mette à sa façon
gran moun lélé
http://i65.servimg.com/u/f65/11/65/82/93/dsc06615.jpg
Bonjour
amis maison stop depart Maurice mercredi stop
bisous a tous stop a bientot
MESSE NOIRE
Elle gisait couchée nue sur l’autel de pierre
Sa peau blanche agitée d’un léger tremblement
Une hostie consacrée tachait son ventre blanc
Sous elle un linceul noir lui servait de litière
Le masque noir et rouge posé sur son visage
Dissimulait ses traits aux regards de chacun
Mais les quelques témoins de cette ignoble page
Connaissaient tous très bien le nom de cet humain.
Sur cette nudité que l’age avait fanée
Un prêtre défroqué officiait de cantiques
Récitant à l’envers paroles hermétiques
Tirées d’un vieux missel à la croix inversée
Quand il eut terminé sa litanie impie
Un aide sorti du noir apporta le bébé
Drogué sans doute d’alcool pour éviter les cris
Qui recouvrit vivement le ventre dénudé
Tirant de son manteau un couteau effilé
D’un seul geste précis il lui coupa le cou
Laissant le sang tout neuf sur la chair couler
Depuis le haut de gorge jusqu’à son sexe roux
Cette catin royale par ce grand sacrifice
Réclamait le retour d’un amour effrité
Pensant bien que Satan lui donnerait justice
D’une demande ajournée par une Déité
Encore de nos jours des puissants de ce monde
Dans l’espoir d’obtenir la gloire et le pouvoir
Éliminent promptement même si c’est sans les voir
Des dizaines d’innocents à chacune des secondes.
(janvier 2009)
Coucou stop ça va stop ?
Ben dis donc, vraiment très noirs tes vers… mais la chute est plutôt bien vue.
passage éclair mais vous ne perdez rien pour attendre….
TROU AUX BICHES (île Maurice)
Ce soir la mer oublie ses couleurs bleues de fête
Pour endosser son habit de nuit safrané
Profite de la douceur et parfums qui entêtent
Et caresse le sable avide de volupté
Paisiblement ses molles vagues chuintantes
Enveloppent tendrement chaque grain mordoré
Les retournent, les enroulent d une manière élégante
Les mariant en elle-même à chaque reposée
Le soleil impatient d’éclairer d’autres mondes
Dans un dernier salut allume les nuages
Et teinte de doré les arrondis de l’onde
Pendant que la montagne fait barrière à l’orage
Une femme sur la plage nourrit au sein l’enfant
Une mère face à la mer toutes deux nourricières
Le bébé mâchouillant gronde son contentement
Alors que sa maman l’épie d’un regard fier
La vaguelette suivante en baignant le rivage
Déclenche soudainement une étrange passion
Fait résonner un cœur assoiffé d’émotion
D’une onde d’amour puissante qui rompt tous les barrages
Dans cette joie sublime d’un moment exalté
Toute l’énergie du monde s’éveille à cet instant
Liant toutes les ferveurs nées du soleil couchant
Et me font déclamer : j’aime et je suis aimé
(janvier 2009)
Superbe !!! Tu es en pleine forme !
Merci les filles…..
BLONK !
beau compliment merci …..
je l’ai refais…. me convenait pas totalement :
TROU AUX BICHES (île Maurice)
Ce soir la mer oublie ses couleurs bleues de fête
Pour endosser son habit de nuit safrané
Profite de la douceur et parfums qui entêtent
Et caresse le sable avide de volupté
Paisiblement ses molles vagues chuintantes
Enveloppent tendrement chaque grain mordoré
Les retournent, les enroulent d une manière élégante
Les mariant en elle-même à chaque reposée
Le soleil impatient d’éclairer d’autres mondes
Dans un dernier salut allume les nuages
Et teinte de doré les arrondis de l’onde
Laissant l’obscurité triompher du partage
Une femme sur la plage nourrit au sein l’enfant
Une mère face à la mer toutes deux nourricières
Le bébé mâchouillant gronde son contentement
Pendant que sa maman le couve d’un regard fier
La vaguelette suivante en baignant le rivage
Déclenche soudainement une étrange passion
Fait résonner un cœur assoiffé d’émotion
D’un puissant flot d’amour brisant tous les barrages
Dans cette joie sublime d’un moment exalté
Toute l’énergie du monde s’éveille en cet instant
Lie toutes les ferveurs nées du soleil couchant
Libérant un appel caché: aime et sois aimé
(janvier 2009)
Une belle « photographie » d’un éternel recommencement.
Comme si on y était…
Merci ramses et bonne journée, moi je vais me coucher….
Je crois que la naissance de l’homme et des Dieux s’est déroulée en Afrique, une des rares terres à conserver encore sa valeur originelle alors je vais tous les jours vous écrire sur la sagesse africaine…..
« Nous devons apprendre à abandonner nos défenses et notre besoin de controler et faire totalement confiance à l’Esprit pour nous guider »
Sobonfu Somé
L’être suprême a accompli sa grande oeuvre de la création en multipliant sa personne, sans en perdre rien. Il a animé toutes les choses d’Energie
Cosmogonie Bantoue
Trou aux Biches :
Harmonie du grand Tout, voie 😉
Ces citations africaines sont un régal.
Brillante idée que de nous les offrir ici.
phrase africaine du jour :
Entre les deux genres qui constituent la nature humaine et par conséquent la société humaine, il se manifeste une relation fondée essentiellement sur l’altérité.
(Albertine Tshibilondi Ngoyi)
Pour vous aider :
L’altérité implique une relation laïque, accueillante, qui s’associe au métissage des cultures, éloignée de la notion de tolérance. L’altérité est étroitement liée à la conscience de la relation aux autres en tant qu’ils sont différents et ont besoin d’être reconnus dans leur droit d’être eux-mêmes et différents.(wikipédia)
un poème pour illustrer cette pensée ?
NOUVEAU MONDE
Il me vient à l’idée une pensée curieuse
Celle d’un nouveau monde
Un monde achevé
Ou tout esprit de lutte aurait disparu
Un monde où chacun découvrirait la beauté
Présente en chaque chose
En chaque humain
Un monde sans ennemis
Sans souffrance
Sans faim ni soif
Un monde de respect
La nourriture serait l’air
Et toutes les pensées d’amour
Se joindraient dans un diamant éclatant
procurant une lumière infinie
Un monde de douceur et de joie
Dont l’unique occupation serait d’apprécier la vie
Une vie éternelle
De savoir, d’expansion continue de conscience
De sérénité
Pourtant
Il est là ce monde
En nous
Si facile à atteindre
Pourquoi ne le voulons nous pas ?
(février 2009)
Différence entre altérité et tolérance
La médiation professionnelle se réfère à l’altérité et pose cette distinction fondamentale :
avec la tolérance, ma liberté s’arrête là où commence celle des autres – justifiant le regard qui se détourne au nom de l’idée que je ne dois pas me mêler des affaires des autres ;
avec l’altérité, ma liberté s’étend au travers de celle des autres – impliquant l’attention aux autres, le respect fondamental et l’ingérence dans les situations identifiées comme portant atteinte aux droits fondamentaux des Hommes d’être eux-mêmes et chacun différent
Bonjour voiedoree,
Nous sommes bien ici dans l’altérité et c’est ce que je trouve de plus remarquable dans ce blog, découvert il y a un mois.
Ton « Nouveau Monde » est très beau. Puisse ce rêve devenir un jour réalité.
Bonne journée ensoleillée, bon bain, moi je vais me coucher.
Excellente remarque, Voiedorée, sur les nuances entre tolérance et altérité.
Et merci, Ramses, de voir en ce blog un lieu d’altérité, nous pouvons tous en être fiers.
Voie ? Qu’est-ce que je disais hier ? Tu ferais n’importe quoi pour nous donner envie de venir chez toi !
Très beau texte une fois encore et bon premier pas de cheminement.
Heureuse je suis de retrouver aussi l’idée de « la Pensée du Jour ».
anti
Merci à vous d’être passé me voir dans mon endroit discret….
paroles du jour de sages africains
Comme dans la vie, les contraires coexistent partout : dans l’organisation sociale et la vie affective, les échanges entre individus. Vivre et réaliser la contradiction, voilà l’essentiel.
Alassane Ndaw
« Comme dans la vie, les contraires coexistent partout : dans l’organisation sociale et la vie affective, les échanges entre individus. Vivre et réaliser la contradiction, voilà l’essentiel. »
Même et surtout à l’intérieur de soi.
J’aime beaucoup ta phrase du jour toi.
anti
Oui, très bien vu.
Très inspirant, ton poème Voie d’Or et la question finale, si juste, à méditer.. mais aussi comme une reconnaissance de nous et de notre chemin.. merci encore une fois!
…
« le respect fondamental et l’ingérence dans les situations identifiées comme portant atteinte aux droits fondamentaux des Hommes d’être eux-mêmes et chacun différent »… »
écrit Voie Dorée
oui, commencer par être soi-même…
Sur le portail du Temple (d’Apollon?) à Delphes…
connaîs-toi toi-même…
MERCI à tous, je sais que vous comprenez parfaitement ces propos et c’est un plaisir pour moi de lire vos commentaires
L’alerte?
Il fait un temps magnifique mais le vent se lève
a suivre…..
OK… bon vent mais pas trop alors..moussaillons….
peut être que tu vas me voir atterrir dans ton salon ?????
Si tu manges le fruit d’un grand arbre, n’oublie pas de remercier le vent.
(tradition orale bariba)
Trop bien ! J’adore !
Et si on mange du Toblerone de tout en haut du rayon, On remercie qui ?
anti
merci mamy Anti
le crime est instruit
Mais que pensent les jurys ?
Mais qui sont les jurés ?
Qui est l’avocat général de l’humanité ?
(Djibril Tamsir Niane)
Manger ensemble avec les mains dans une même assiette établit un trait de communion, pacte de paix entre les individus.
(Raymond Johnson)
Si tu regardes ton enfant, tu verras ses questions avant de les entendre
(tradition orale sérère)
Pour engager le combat quotidien contre soi-même et vaincre, il faut un projet fort, une ambition forte, une passion forte. Un bon moyen de s’en sortir est le défi, lancé à soi-même et au monde : « Avec mes propres moyens, loin des chemins par vous tracés, je réussirai. Malgré les embûches, malgré les traquenards, je réussirai »
(Irénée Guilane Dioh)
Qu’est ce donc que la vérité ?
C’est un équilibre fragile qui nait du choc des antagonismes
c’est la blanvche écume des vagues
c’est le parfum, synthèse de tous les ingrédients qui mijotent dans la marmite
la vérité n’est point monolithique
elle est enrichissement réciproque dans le respect des contraires
(Irénée Guilane Dioh)
Tant qu’un homme n’a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n’est pas à même de vivre
(Martin Luther King)
Miam Voie ! Et pas que parce que nous allons passer à table 😉
Je me régale de tes mots !
anti
merci Anti de leurs mots
Ecoute plus souvent les choses que les êtres :
La voix du feu s’entend
Entend la voix de l’eau
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglots :
C’est le souffle des ancêtres….
(Birago Diop)
Sublime…
Le respect porté aux autres rejaillit sur soi, si l’on nie le sacré dans l’autre, on nie le sacré en soi.
(Raymond Johnson)
Prenez conscience d’être impliqué sans quelque chose bien plus grand que vous même.
(Sobonfu Somé)
HUILE ALIMENTAIRE TRAFIQUEE
Je copie tel quel ce mail que j’ai reçu le 13, dont je n’ai pas la source…
Rappelons brièvement les faits :
– La société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur, et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes d’huile de tournesol ukrainienne.
– Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d’autres multinationales de l’agroalimentaire.
– Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse dans ce lot d’huile minérale destinée à la lubrification des moteurs.
– Même s’il n’est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.
– Que croyez-vous qu’il arriva ? Ces empoisonneurs dont l’avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d’utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits de merde.
– Le pire, c’est qu’ils ont eu l’accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n’en contenaient
pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade.
– Ils ont 40000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 pour la seule France. Cela fait environ 100 grammes de saloperie par habitant à faire ingurgiter !
– La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d’interdire l’utilisation de tous les lots
depuis le 1er janvier.
Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment dans des produits contaminés à l’huile de moteur !
C’est le Canard Enchaîné qui a révélé l’affaire il y a 2 semaines, avec des reprises le jour même dans la presse nationale. Puis plus rien, tout le monde s’en fout.
La semaine dernière, le Canard publie une liste de marques et des types de produits concernés. Aucune réaction cette fois:
Enfin hier, le Canard publie des notes internes de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui montrent l’envers du décor,
comment les industriels vivent la crise, en chiant dans leur froc et priant que l’info ne soit pas reprise et que le temps efface rapidement
cette histoire.
« Il a été décidé hier en réunion de crise à l’ANIA de ne pas répondre au Canard enchainé formellement. Un projet de communiqué de presse, préparé la semaine dernière, a été réactualisé.
Le communiqué de presse ne sera pas diffusé en proactif. Nous attendons la prochaine parution du Canard
Enchaîné et les éventuelles reprises par la presse pour réagir. »
« Par rapport à l’article de mercredi dernier, cette nouvelle parution n’apporte pas d’éléments clés supplémentaires et n’est pas à la Une du journal. En revanche, de nombreuses marques sont citées, ainsi qu’une liste à la Prévert de nombreux produits incorporant de l’huile de tournesol, ce qui n’était pas le cas la semaine dernière mais que l’on craignait »
Ces gens là sont capables d’importer n’importe quelle denrée alimentaire de l’autre bout du monde, dans le seul but de
gagner de l’argent. Ils n’ont plus la moindre emprise sur la « traçabilité » des produits qu’ils achètent ainsi, qui peuvent être
trafiqués, bourrés de pesticides ou de n’importe quelle autre merde. Et qu’ils ne viennent pas prétendre le contraire, puisque cette sombre
affaire en fournit une preuve éclatante.
D’ailleurs un produit importé au prix le plus bas est une quasi certitude de mauvaise qualité doublée d’exploitation des humains qui ont servi à le produire, triplée d’une pression sur l’emploi et le salaire des salariés français.
Ce sont les mêmes qui vendent leurs produits au prix fort en geignant sur la hausse des matières premières, et nous gavent de pubs ineptes avec enfants blonds et mamans épanouies qui éprouvent un plaisir intense à bouffer leurs saloperies sur emballées dans d’affriolants plastiques aux couleurs vives.
Il faut lutter contre ces pratiques ! Ils faut lutter contre ces salopards ! Et il faut rappeler à Monsieur Delanoë que c’est ça, le libéralisme !
Comme on l’a vu, leur plus grande trouille est que le nom des marques s’ébruite, ce qui pourrait occasionner une baisse de leurs ventes et de leurs sacro-saints profits, qui les aveuglent à un point tel qu’ils sont capables pour cela d’empoisonner leurs clients sans remords.
Alors dénonçons les, ces sinistres pleutres ! Et vous camarades lecteurs, relayez l’information ! Selon vos moyens, parlez-en autour de vous, dans vos blogs, dans vos journaux, et surtout, CITEZ LES MARQUES, c’est de ça dont ils ont la trouille !
Les marques concernées, à boycotter d’urgence et durablement, sont les suivantes :
Lesieur, bien évidemment, puisque leur avidité est à l’origine du problème et toutes les marques du groupe :
Fruit d’or
Epi d’or
Frial
Isio 4
Oli
Carapelli
Saupiquet
Toutes les marques du groupe Unilever http://www.unilever.fr/ourbrands/foods/default.asp%5B/size%5D%5Bsize=16%5D> , par exemple
Amora
Planta Fin
Maille
Knorr
Magnum
Miko
….
Les produits les plus susceptibles de contenir de l’huile empoisonnée sont les suivants :
Mayonnaise
Tarama
Sauce Béarnaise
Chips
Vinaigrette allégée
Surimi
Céleri Rémoulade
Soupe de poisson en conserve
Poisson pané
Paupiettes de veau
Thon et sardines à l’huile
Pates à tartiner chocolatées
Gaufrettes à la confiture
Barres céréalières et sucrées pour les enfants
Cookies
Merci d’avance, et faites tourner !
Cette histoire est malheureusement vraie (vérification faite sur Hoaxbuster) et date de mai 2008.
Quelques liens officiels qui en parlent :
Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
Communiqué de presse du 15 mai:
Gestion de l’alerte sur l’huile de tournesol en provenance d’Ukraine
http://www.minefi.gouv.fr/DGCCRF/presse/communique/2008/huile_tournesol_150508.pdf
Point de situation au 27 mai:
Huile de tournesol en provenance d’Ukraine
http://www.minefi.gouv.fr/DGCCRF/presse/communique/2008/huile_tournesol_situation_270508.pdf
Concernant la Société incriminée (SAIPOL):
http://www.abc-d.fr/abcfr_profil.cgi?&lang=e&id=218524&tab=1&country=FR
La réponde de la FFSA d’après ce que je comprends n’a pas été d’interdire le produit mais d’augmenter les normes européennes.
Quid de son avis sur les OGM ?
ça aussi ce serait bien de le faire tourner
peut être que dans la rubrique bonjour ce serait plus lu? A vous de voir
» le rituel permet non de répéter de façon stérile une gestuelle immuable mais de perpétuellement recommencer, la même chose certes, mais indéfiniment nouvelle.
(tradition orale africaine)
Pour l’info sur l’huile trafiquée, elle a été abondamment reprise sur le web depuis mai 2008 et confirmée par plusieurs articles dans le Canard Enchaîné. Sa visibilité a donc été très large et l’évènement a désormais presque un an. S’il y a des rebondissements notables, nous serons toujours à temps d’y consacrer un fil particulier.
Ce n’est pas cette info que je proposais de relayer mais la façon dont la FFSA a réagi et sa crédibilité face au dossier OGM et ça c’est de l’actualité
bon dimanche
Ah, pardon, j’avais mal compris. Entièrement d’accord avec toi. Sur ce sujet, j’envisage effectivement de faire un article d’ici peu.
Amitiés
…et tu veux parler de l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) qui a conclu que les OGM ne présentaient pas de danger sanitaire ou de la FFSA (Fédération française des sociétés d’assurances) qui refuse d’assurer les agriculteurs utilisant des OGM ?
l’AFSSA qui vient de déclarer l’absence de nocivité du mais OGM. mais c’est pas mal non plus la FFSA les deux en prallèle c’est porteur…..
Concernant l’huile, Sapotille m’en avait informé en novembre dernier. Effectivement, après recherces, c’était vrai mais datant du mois de mai 2008.
Pour la citation sur le rituel, ça me fait penser à cette phrase :
« Entretenir la tradition, ce n’est pas conserver les cendres, c’est souffler sur les braises » Jean Jaures
Ou encore :
« La Tradition, ce n’est pas de conserver les cendres, c’est de veiller à ce que le feu reste allumé. » Confucius
anti
très bonnes citations en effet
L’Afrique a été vidée de sa substance; or, ce qu’on lui a apporté contient du vide aussi.
Joseph Ki-Zerbo
Kobbou (l’initié) accepte sa mort; c’est le summum de la voie initiatique. L’initié accepté de mourir pour que les autres vivent, c’est peut être la plus grande forme de charité. L’homme doit savoir parfois imiter la graine qui accepte de mourir pour que la plante pousse
(tradition orale d’Afrique de l’Ouest d’après Amadou Hanpaté Bâ)
DEMAIN
Dans un frisson d’amour offrant la chair de poule
Ce matin le bien être autour du cœur s’enroule
Tout apparaît alors harmonieux et plaisant
Que les femmes sont belles et les hommes charmants
Cupidon n’en peut plus de tendre son grand arc
Épuisé par ces souffles exprimant leur passion
Laissant au loin mourir critiques et remarques
Pour laisser belle place à toutes les émotions
Une larme de joie lentement quitte l’œil
Témoignage d’un instant attendu très longtemps
Les veilleurs on jeté leur vieille robe de deuil
Afin de revêtir leur beaux habits tout blancs
Car en ce jour béni toutes les âmes s’assemblent
Partagent les émois de leurs vies sur la terre
Et se trouvent aujourd’hui tels qu’ils furent dans l’éther
Réunis à jamais dans un unique ensemble
(février 2009)
Emouvant ton poème !
Ta dernière citation, Voie, m’a donné à réfléchir pour peut-être mieux comprendre un songe… Le don de soi pour les autres… Mourir pour vivre autrement…
Je n’avais jamais envisagé la disparition de la graine en regardant la plante… [cogite…]
Merci Catherine
on peut rajouter au sens que tu découvre que l’initié , celui qui a reçu l’initiation, c’est à dire qui est entré dans le deuxième cercle de la connaissace, accepte la mort de ses attributs physique représenté par le mental pour naitre à nouveau en decouvrant ce qui fait son essence, l’essentiel de lui-même.
Pour l’initié la mort n’est qu’une transformation et il est parfois nécessaire d’accepter sa propre disparition afin que quelqu’un d’autre puisse revivre, trouver la voie.
Je ne suis pas sur de me faire bien comprendre, mais ça n’a pas d’importance car ce que j’écris ne s’adresse pas au mental….
Je mets ici la fin du chapitre 8 de mon prochain roman que je suis en train d’écrire :
La situation : à la suite de la mort accidentelle de son mari Hélène, Québequoise après deux ans de traitement psy lourds se retrouve sur la route de Compostelle, elle y rencontre Hubert jeune divorcé en proie aux mêmes difficultés. Lors d’une halte dans un gite elle fait un rêve qui lui permet de comprendre la raison de la mort de son mari : Pierre
« l’amour en marche » (c’est du brut de pomme, même pas corrigé)
Petit à petit la phase explicative de son rêve, dans ce demi sommeil qui favorise le contact avec l’esprit, lui fut révélé ce qu’elle devait savoir : ce monde terrestre dans laquelle elle semblait vivre était en fait séparé de si peu de chose du monde des esprit par un voile si facile à franchir, encore plus facilement par les enfants dont l’innocence n’avait pas encore été polluée par les nombreuses instructions sur les façons de concevoir l’attitude face à la vie, dispensée par les enseignements. Oui les enfants avaient moins de difficultés à percevoir la partie d’eux-mêmes qui correspondait avec l’invisible . Les nouveaux enfants encore plus. Hélène reprenait conscience de ce qu’elle savait déjà sur le sujet mais que son mental jusqu’à présent l’empêchait de trouver : SA solution. Pour Hélène le voile s’était entrouvert, elle s’était permise de l’écarter un bref instant pour comprendre ce qui lui était nécessaire de savoir. Pierre était vivant, libre joyeux et la voyait en permanence. Un flot d’amour l’envahit à cet instant nettoyant brusquement toutes les noirceurs accumulées depuis ces deux longues années et dont elle s’était elle-même rendue prisonnière. Elle était libre, oui libre désormais de vivre, d’accepter sa vie. Elle se rendait compte maintenant de la relativité de cette brusque disparition, de la complémentarité des âmes qui se sacrifiaient, qui n’étaient en incarnation que pour permettre à une âme rattachée de participer à la leçon principale de cette terre. Hélène avait une responsabilité à assumer, elle devait vivre pour apporter sa contribution à la communauté humaine. Pour cela il lui était nécessaire de comprendre le sens de la mort humaine le sens de l’amour humain également afin d’entrer dans une phase de détachement de la matérialité et d’évoluer en conséquence. Elle prenait conscience de cette responsabilité mais en même temps ne s’en effrayait pas car cette illumination portait en elle une forme d’accomplissement, de globalisation qui permettait la compréhension de la capacité qu’elle avait de réaliser toute chose en relation avec sa mission et avant tout de se réaliser elle-même. Son exaltation était si forte que l envie de réveiller Hubert, de lui transmettre sa joie lui traversa l‘esprit. Ce ne fut pas nécessaire car Hubert se réveillait comme si la libération de sa bulle noire d’énergie , remplacée immédiatement par une énergie positive l’avait lui-même atteint. Il la regarda, assise sur son lit qui le regardait et lui souriait. Dans cette communion sans contact physique leurs âmes se reconnurent et se bénirent.
« Je ne suis pas sur de me faire bien comprendre, mais ça n’a pas d’importance car ce que j’écris ne s’adresse pas au mental…. »
Si ! si ! tu es limpide au contraire !
Dans mon rêve, je donnais ma vie pour laisser vivre ma fille. Au demeurant, ça ne me parait pas incongru, pour une mère… Mais en réfléchissant un peu, je me demande s’il n’était pas aussi question de laisser mourir l’adulte en moi pour laisser vivre l’enfant… Ceci dit, comprendre est une chose, ressentir une autre…. J’ai eut l’impression à plusieurs reprises de froler quelque chose du bout des doigts…. Tout en ayant l’impression que l’essentiel m’échappait !
Du coup, c’est moi qui me demande si je suis bien claire, là…
Merci pour l’extrait de ton nouveau livre… Et puis, puisque nous sommes là, tous les deux, c’est l’occasion de te dire que tu m’as donné des clés à plusieurs reprises… Ici, ou sur ton blog…
Merci 😉
Tu vois Catherine, c’est ce genre de commentaires qui donne un sens à ma vie .
Pour ton rêve
« J’ai eut l’impression à plusieurs reprises de froler quelque chose du bout des doigts »
Tu es tout prêt de savoir…..
paroles africaines
Voilà le genre de choses intelligentes qu’on peut faire : nourrir de nombreuses petites relations, afin qu’un jour une communauté en naisse .
(Sobomfu Somé)
La suite du fil de Voiedorée se trouve ici :
http://www.annagaloreleblog.com/archive/2009/02/23/coeur-de-l-etre-voiedoree.html
J’aime ce que tu dis sur les enfants. Je ne sais pas si c’est moi qui délire, mais parfois chez les tous petits on a l’impression qu’ils perçoivent des trucs, que nous ne percevons pas. Idem, chez les animaux…
nous ne les percevons, nous adultes, car prisonnier de nos illusions, de notre conception du monde.
SUITE DANS LE NOUVEAU FIL COMME INDIQUE CI-DESSUS