"C'est ce genre de rencontres, que tu partages si bien dans ce blog, qui donne envie de vivre, de voyager, d'ouvrir ses yeux et son âme aux autres. Ce qui existe ailleurs, au delà, dans d'autres langues, dans d'autres regards, me fascine, me transporte. Merci d'entrouvrir la porte de tes joies..." (Julien)
"Une vraie beauté, ce blog. Je trouve admirable cette constance, ces beaux sentiers parcourus, partagés. Vous êtes des amours pour cette terre, un peu plus jardin, grâce à vous..." (Ronron)
"J'ai fait un voyage splendide, des tapisseries de la Licorne en passant par l'estime de moi, j'ai vu les hordes de touristes et la tempête sur l'île de La Réunion, en écoutant trois petites chansons, trois petits tours et puis s'en vont... Le Service Public n'arrive pas à la cheville de ce blog, malgré une redevance en expansion..." (Ramses)
"Juste un petit commentaire pour vous dire que votre blog est un phare qui illumine mon quotidien ! J'adresse donc mes félicitations à l'ensemble d'une équipe qui force l'admiration par sa générosité d'âme ! La route est belle." (Christina)
"Ici, je trouve, en vrac : de l'humour, de l'info, de la beauté, de la culture, de la connaissance, de l'action, de l'engagement, de l'amitié. Et vous ! Je souris souvent en vous lisant les uns, les autres. De la complicité, de la tendresse. Et ça me fait plaisir ! Alors, forcément, je reviens. Tous les jours. Et même plusieurs fois par jour ! Il y a toujours un mot à lire ! Merci à vous pour cet espace." (Catherine)
Ce que j 'aime ici, c'est votre générosité, votre partage, et votre optimisme réaliste. Votre blog est un souffle d'air bourré de vitamines. Je vous adore. (Emma)
J’aime
J’aime voir tes yeux
Briller de mille feux.
Comme les rayons du soleil,
Tu me réchauffes à merveille.
Même quand il pleut
Ton regard est aussi lumineux,
Rempli de petites étoiles filantes,
Tout cela m’enchante.
Nous naviguions ensemble,
Sur un océan déchaîné
Que toi seul as su calmer.
Waouh (c’est mon mot de la journée) ! C’est marrant comme je les entends mieux ici ces mots. Magnifique Zaza !
Anti guérite
Merci, merci Anna de me créer ce petit espace. C’est avec un réel plaisir que j’y viens.
Incertitude
Moi qui ai froid
Moi qui suis triste
Dis moi pourquoi
Pourquoi mon coeur
Sur milles larmes
Vient se briser.
L’amertume qui est en moi
Nulle ne peut la soupçonner
Par cent détours je dois,
Délaissée cette pensée.
Mais un jour peut-etre
La joie m’envahira
Alors sans doute j’oublierai,
Douce lumière qui vient de naitre,
Laisse ton coeur chanter pour moi
Cette romance qui se veut etre
Fredonnée quelquefois par toi.
ZAZA
Espoir
Il y a toujours un peu de séve,
Sous la terre gerçée et durcie
Pour la fleurette qui espère
Malgré l’apre vent d’hiver.
Il y a toujours un peu de ciel bleu
Pour rendre notre coeur joyeux
Et chasser les nuages lourds et gris
D’ou ruissellent la pluie et l’ennemi.
Il y a toujours au bout de la nuit ténébreuse
Une aube claire et radieuse
Pour effacer les tristes songes
Les phantasmes nés de mensonges.
Il y a toujours au bout de la souffrance
Une lueur petite flamme d’èsperance
Blottie au fond de notre coeur
Pour nous faire entrevoir le bonheur.
ZAZA
Incertitude
Il faut me prendre comme je suis ou me laisser,
M’a dit la rose.
J’ai déchiré mes bras aux épines, mais j’ai cueilli la rose.
Il faut me prendre comme je suis ou me laisser,
M’a dit la violette.
J’ai glissé dans les près mouillés mais j’ai cueilli la violette.
Il faut me prendre comme je suis ou me laisser,
M’a dit le coquelicot.
J’ai traversé les champs de blé brulants, mais j’ai cueilli le coquelicot.
Il faut me prendre ou me laisser,
Ais-je dit à mon tour en te voyant,
Ne m’as tu pas reconnue ou as tu honte de moi?
Avec mes bras en sang, mes pieds boueux, mes joues en feux.
Pourquoi m’as tu laissée?
Mais moi————– pourquoi ai-je pleuré.
ZAZA
Zaza, quel bonheur, mais quel bonheur… C’est moi qui en ai les larmes aux yeux…
L’amour et la rose
Quand l’amour revient,
Inutile de le fuir,
Il connait le chemin,
Du coeur a saisir.
Un hazard——-
Un regard——-
Un sourire complice,
Une épaule protectrice!!!!
L’amour renait,
Une rose s’épanouit,
Une fille sourit,
Au bonheur retrouvé!!!!
Refleurit le temps,
Du langage, des yeux,
Des chagrins, des tourments
D’un seul coeur pour deux.
Peu a peu l’amour s’efface,
Devant la triste habitude,
Le bonheur fait place,
A une lache incertitude.
Devant la rose fanée,
Née d’hier,
Un coeur soupir,
Face à la réalité,
Et la rose de dire:
» L’amour comme moi est éphèmère!!! »
ZAZA
Le bonheur
J’aime ce bonheur qui nous reunit le soir
Il arrive toujours à la tombée de la nuit
J’aime ce bonheur signe d’un grand espoir
Il naît chaque fois que nos deux corps sont réunis.
J’aime ce bonheur que tu laisses entrevoir
Il me fait don de ton amour qui grandit
J’aime cette lueur au fond de ton regard
Quand nos deux corps sont tendrement unis
Bonheur mélé à ces magnifiques nuits noires
Je ressens tout l’amour quand ton corps frémit.
ZAZA
Le murmure de la terre
Le murmure de la terre
A l’aube du printemps
Fait danser le lierre
Au son du violon
Et le jardin s’éveille
Chantant et chuchotant
Le murmure de la terre
A l’aube de l’été
Fait danser les primevères
Au son de la clarinette
Et le jardin s’éveille
Chantant et chuchotant
Le murmure de la terre
A l’aube de l’automne
Fait tomber les asters
Au son du hautbois
Et le jardin entre en sommeil
Dormant et reposant
Le silence de la terre
A l’aube de l’hiver
A endormi les plantes potagères
Au son du tambourin
Et le jardin s’endort
Profondément profondément.
ZAZA
Bonjour Miss et merci pour ton petit mot.
Bon dimanche ensoleillé.
ZAZA
C’est au calme ici, que je viens te lire Zaza, c’est très beau, j’aime , coeur, corps et nature, un univers qui me parle simplement mais profondement…
Bises pleins .
Mici Boudufle, heureuse de te lire ici aussi lol
Bon dimanche à toi.
Bizettes
ZAZA
C est merveilleux de te lire ici Zaza, je crois que je n ai jamais pris le temps avant…
Ce lieu est magique !
Instantanément on vit les choses en te lisant Merci pour toute cette émotion et cette douceur… même dans tes pleurs…
Je suis comme Sampang, je te découvre, des mots pleins de joliesse de joie et d’espérance
Merci Sampang et voiedorée et heureuse que vous puissiez découvrir ici aussi mes poèsies.
Souvenirs
Dans la nuit immobile où scintille une étoile,
Dans le calme ouaté de cette nuit d’hiver,
Il y deux mille ans, en déchirant les voiles
Des ténèbres noyant notre pauvre univers,
Le mystère divin qui réjouit le monde,
Où un Dieu s’incarna pour nous libérer tous,
S’accomplit sans éclat et sans bruit à la ronde,
Pour donner la paix et la joie par l’amour.
Ce soir dans notre camp, ce soir comme tant d’autres,
Où nous sommes encore malheureux exilés,
Notre pensée s’enfuit, franchit les murs et saute,
Par-dessus les enclos nous tenant prisonniers.
Ce rêve d’un Noël passé en douce France,
Ce rêve où notre coeur lentement se meurtrit,
Nous donne malgré tout un regain d’espérance,
Un peu plus de confiance, un peu plus de joie aussi.
O Dieu qui vient à nous, accepte nos hommages,
Toi qui mourus plus tard de ton amour pour nous,
Ce soir tout simplement, je veux garder l’image
De ces humbles bergers prosternés à genoux.
Comme leur dévotion, accepte nos prières,
Toi qui fus réchauffé par d’humbles animaux,
Et ramène à nouveau la paix sur cette terre,
Toi qui penses d’un seul mot, soulage tous les maux.
ZAZA
C’est toi !
Seules tes mains savent jouer sur les cordes de mon corps et de mon coeur, même aveugle je les reconnaitrais entre mille.
Ton rire est la plus belle musique au monde qui puisse exister.
Quand je me fond en toi, seul ton corps m’apporte ce havre de paix.
Ton regard plongé dans le mien, connait toutes mes pensées, mes joies et mes chagrins, car depuis longtemps toi et moi ne faisons plus qu’un.
ZAZA (27 février 2008)
Zaza quelle belle déclaration. C’est vrai ça, on parle tjs de la première déclaration d’amour, mais en fait, c’est tous les jours qu’on devrait en faire une déclaration, pour celui ou celle qu’on aime.
Zaza !!! J’adore !!! J’adore !!! J’a-do-re.
Anti, Jade/Or
Pareil !
Et je suis d’accord avec Slay: c’est tous les jours, tout le temps, qu’il faut dire je t’aime à la personne qu’on aime.
il n’y a que sur ton corps que ma musique est sacré car il faut qu’un corps soit pur pour avoir un son clair.
Comme tes mots Zaza qui ne peuvent être écoutés que dans une ambiance particulière…
Pareil !
Et je suis d’accord avec Slay: c’est tous les jours, tout le temps, qu’il faut dire je t’aime à la personne qu’on aime.
Ecrit par : Anna Galore | 27 février 2008
Bah oui moi encore ce matin : » merci toaaaaaaaaa mon Homme d avoir enlevé le trojan que l on venat de m envoyer via msn pour que je puisse retrouver mes zamis ici ^^ . Que je te Aiiiime toaaaaaaaaa. Viiiiens là !
( et merci les copines pour l ordi, vous zêtes toutes des zamours 🙂 )…
Vouiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Slay !!! Anna, Voie, Sampang, vous tous, c’est telllllllllllllllllllllllllllllllllllllent vrai.
Anti, je suis d’accord et je le dis ? Pffffffffiou !
euh… c était pour de rire…
( il serait content tiens que je lui dise que je l aime que quand il me répare mon ordi ;))
Aujourd’hui petit coup de blues et petite tranche de vie:
Nostalgie
Maman, je te revois dans ta cuisine préparant le plat du dimanche une bonne pastachiutta. Une casserole mijotait sur le feu de bon matin et une merveilleuse odeur venait chatouiller mes narines, ça sentait le pain grillé dans l’huile d’olive, persil et oignons et surtout le basilic, c’était le secret de ta sauce tomate maison. Dedans tu y mettais de tous petits bouts de boeuf hum quel régal, j’attendais que tu ais le dos tourné et je me dépèchais de prendre une tranche de pain et de le tremper dans la sauce, je filais sur le palier dehors pour la déguster. Ta recette ne m’as plus jamais quittée maman.
Et les écorces d’oranges que tu faisais sécher au dessus de la cheminée, tout en tortillons, qu’ensuite tu moulinais tout fin et tu incorporais cet ingrédient dans tes petits gâteaux sardes que tu confectionnais et dont toi seule avait le secret, mais tu as fini par nous le faire partager, à notre tour de les faire et de ne pas les rater surtout.
Je t’ai vu aussi faire cuire ton pain, dans ton vieux four et c’était une belle réussite, que de merveilleux souvenirs maman.
Les veillées en été avec les voisins, on partageait tout, c’était extra, je n’ai jamais plus vécu cela, les gens vivent pour eux et ne savent plus partager. La qualité de vie n’est plus pareille, on se contentait de peu et on vivait bien, un vrai bonheur.
Du jardin, j’entends encore la voix de papa qui résonne sur le terrain de jeu en contre-bas de notre maison, il fait une partie de pétanque, son seul loisir le week-end. Car figurez-vous qu’un dimanche il sciait un peu de bois, et le curé du village est venu lui faire un petit sermon en lui expliquant que c’était la « journée du seigneur » qu’il ne devait pas travailler, hé oui c’était comme ça dans les années 65 à la campagne.
Eté comme hiver, je voyais mon père partir en mobylette et faire 30km pour se rendre à son usine, je le regardais plier des journaux qu’ils mettaient sur sa poitrine pour se protéger du froid.
Si par malheur, il rentrait en retard, maman faisait les cents pas devant la fenêtre tout en faisant son signe de croix.
Nous y avons vécus heureux dans notre maison, des chagrins sont venus aussi nous frapper, papa tu es parti beaucoup trop tôt, et ensuite quelques années plus tard Toni, notre frère ainé s’en est allé lui aussi.
Tous les trois nous avons continué la route.
Quand mon frère et moi avons quitté le village par manque de travail, maman tu es restée seule et tu as suivi ton petit bonhomme de chemin.
Malgrés ton grand âge, tu travaillais ton petit jardin, tout y poussait: tomates, fèves, courgettes etc….. tu avais la main verte, maman et tu as été autonome jusqu’au bout.
Je t’appellais tous les jours et tu attendais mes coups de fils, car 100km nous séparaient et je me faisais tellement de soucis pour toi.
En ce mois de janvier 2007, tu nous a quittée brusquement et ce fut un choc pour moi. La maison est bien vide sans ta présence et pour la dernière fois je suis venue lui rendre visite, car ton fils et moi allons définitivement refermer les volets et donner un dernier tour de cléf.
Toute mon adolescence est ici, et ça fait mal de m’en séparer, le trop pleins de souvenirs remontent à la surface.
De nouveaux occupant vont en prendre possession maman, sois tranquille,ta maison va résonner de cris joyeux d’enfants, elle va avoir une seconde vie.
Tout est mélangé au fond de mon coeur: peine, chagrin, joie, j’emporte tout ça avec moi, ce sont mes souvenirs, ils seront toujours en moi.
En hommage à mes parents que j’ai tant aimés ainsi qu’a mon frère.
Que j aime tes souvenirs d enfance ZAZA ! ^^
La perte de ceux que l on aime ? Je ne parviens pas à me dire qu un jour, moi aussi… mes parents s en iront.
Je vis avec eux comme s il n y avait pas de demains et pourtant en voulant un toujours et encore…
De tout coeur avec toi Zaza. Ton recueil de poésies est un merveilleux hommage à ces proches qui sont partis mais qui, grâce à tes mots, resteront toujours présents.
restes de beaux souvenirs Zaza, mélancoliques parfois, mais vivaces , car en te lisant, j’étais avec toi à tremper mon pain, et l’odeur je l’avais dans les narines…le soleil, aussi…j’ai mis aussi le journal contre le froid avec ton père…
L’absence est une chose cruelle, pas celle où les personnes sont loin et que l’on a espoir d’avoir un jour un coup de fil, une lettre, non, l’autre la totale.
Quand mon père a fait sa dernière révérence, je suis restée là sans rien faire…et j’ai eu cette idée en mon esprit, que les souvenirs je les avais, les photos, mais le son de sa voix ?
J’ai eu peur de ne plus la connaitre, l’entendre…et pourtant 12 années aprés, il me parle toujours !
Je t’embrasse du Boud du coeur Zaza.
Zaza, comme c’est beau tout ce que tu as écrit. Toujours présents, oui, je le sens dans tes mots et ta démarche si jolie de leur dédier un livre… Qu’elle belle aventure !
Myriade de baisers bulles de savon. Couleurs et douceurs.
Anti, tendresse.
Merci, merci pour tout ce que vous êtes et d’être là surtout, que c’est bon.
Zaza nature vous envoie des bises empreintes de douceur.
Zaza, j’aime vraiment tes poèsies…eh oui tout tes poèmes sont megnifiques…
Merci de tout coeur jayshree
J’aimerais bien que vous vous rencontriez en vrai, toutes les deux, un jour. Vous vous aimeriez certainement beaucoup.
Chant d’amour
j’ai planté tant de fleurs, tu as fait tant de trous.
Mon coeur a pris racine au creux de ton cou.
Je n’irai plus jamais seule, par les sentiers, tu me tiendras toujours la main pour que nous continuions à avancer ensemble.
Au printemps nous verrons les fleurs s’épanouir, il fallait bien un trou pour qu’elles puisent la vie.
L’hiver a été rude, il a gelé souvent, il le fallait bien, pour que l’été fût chaud.
Regarde cet arbre est déjà grand, mais il poussera encore, ses branches tendues vers le ciel, comme pour dire merci !
A la vie qui est là, avec ses racines profondes, iront plus bas encore, pour qu’il puisse toujours monter plus haut.
Tu verras mon cher amour, notre étendard flotter le jour de la victoire.
Gardons confiance….
Tant que la sève monte
Tant que l’amour est là………..
ZAZA (février 2008)
Oui Zaza , la nature est là pour nous accompagner dans notre marche amoureuse, elle est nous et nous sommes elle, plus que nous le croyons habituellement.
Très beau poème, qui parle et fait vibrer à tous les niveaux. Merci encore, Zaza
Merci Zaza…tes écritures sont super et trop douces…je suis tout à fait d’accord avec Anna ce qu’elle a écrit au propos de tes poèmes…
ton dernier poème ZAZA est si chaleureux. Cette hymne à l’amour, à la vie quoiqu’il advienne. Je ne te connais pas en vrai ZAZA, mais je sens en toi une personne douce, vraie et sensible. J’aime bcp te lire. Ton écriture apaise.
Se souvenir……….
ITALIE……………………….. TRISTESSE ET DESOLATION
Tout est calme et tranquille dans ces petits vilages du Sud de l’Italie, chaque habitant vaquant à ses travaux quotidiens rien ne laisse prévoir ce qu’il va suivre et pourtant tout à coup le drame éclate.
la terre se met à trembler , quelques secondes plusieurs fois répétées, quelques secondes qui sont courtes et pourtant qui durent des siècles pour ces gens si sereins et plein de mansuètude, quand il est possible de faire un bilan, il est trés lourd ce n’est plus que ruines et désespoir, des milliers de morts agonisants et blessés.
les survivants èrent à la recherche d’un petit quelque chose leur appartenant et qu’ils pourraient récuperer. Des enfants hagards appellent….. Papa !!! maman !!! hélas pour certains ils n’auront plus jamais de réponse.
Cette catastrophe est portée à la connaissance de toutes les nations par l’intermédiaire des ondes. A Nancy un téléphone sonne, un dialogue trés bref et sur le 27 méga un appel :
(nous les cibistes)
_QRX à toutes les stations appel urgent ! une collecte de vivres, médicaments, vêtements et couvertures est lancée pour les sinistrés d’Italie, les miens. Nous avons besoin de volontaires pour en assurer le transport et la distribution.
La mairie de Nancy met un camion à disposition ainsi qu’une certaine somme d’argent, des hôtels se joignent à elle sur le plan financier, ainsi que des personnes anonymes, la question pécunière est résolue, les volontaires n’auront pas de frais.
Le matin une grande effervescence règne sur la Papa Sierra les véhicules commencent à être chargés, le camion est plein. Les conseils fusent……. trop chargé donnes-en à X…….. toutes les stations sur le canal X…… contact permanent……. et à 16h c’est le départ, les curieux sont présents mais n’applaudissent pas , restant dans la gravité de ce drame.
Nancy, Saint-Dié Colmar Mulhouse Col du Saint-Gotard Milan Parmes Boolgne Florence Rome. Là nous nous mettons en relation avec la Croix-Rouge italienne qui nous dirige sur Naples et enfin Basalno, arrivés là nous constatons que le village sinistré à 85%, nous y établissons notre PC car les routes étant trop étroites, le camion ne peut aller plus loin. Les voitures commencent leurs rondes apportant un peu de réconfort dans les villages de Palamontés, Téglia, San-Grégorio, Manguo et enfin Riccigliano, ce dernier venait de passer 5 jous sans avoir le moindre secours.
Chaque heure qui passait voyait s’ allonger l’alignement des cercueils, interminable et funeste cortège, posés sur le sol dans l’attente de l’ensevelissement.
Petit à petit les secours s’étaient organisés mais avec un retard et une lenteur surprenante mais nous pensons que cet état de chose a du être un souci de sécurité pour préserver et éviter de nouveaux accidents.
Irrémédiablement ces images resteront gravées dans nos esprits et si nous ne savions ce qu’était une catastrophe, chacun de nous maintenant le sait et personne n’oubliera cette petiite fille serrant dans ses bras une poupée avec des yeux vides de toute expression autre que l’horreur et l’incomprehension.
Bravo les amis cibistes dont je faisais parti, ce geste n’étant peu-têtre qu’une goutte d’eau dans cet univers de désolation,, la solidarité et l’entr’aide ont toutefois apporté un peu de réconfort et un grand merci aux stations qui ont contribué à l’élaboration de ce petit reportage en désirant garder l’anonymat.
Association Citizen Band Est.
Terrible souvenir… Sais-tu qu’il vient de s’en produire un dans la région de Florence samedi – sans faire de victimes, heureusement.
Oui, merci aux cibistes…et pour d’autres choses encore !
Bisous Zaza !
Carnet de voyage
Retour au pays
Ca y est, c’est le grand départ, nous embarquons sur le Scandola, grand géant d’acier impressionnant, via le port de Marseille.
Il appareille, et va me conduire vers mon pays. Je suis sur le pont et déjà les visiteurs ne sont plus qu’une miryade de petits points noirs a l’horizon.
La mer est calme, c’est bon signe, je gagne ma cabine, la nuit va etre comme la mer sereine.
Il est 6h30 du matin annonce la voix du commandant de bord, nous accostons a Propiano, des passagers descendent, d’autres remontent. Le vrombissement des moteurs se font de nouveau entendre, nous naviguons en avant toute…….
Je vais prendre mon petit déjeuner au restaurant, la journée s’annonce prometteuse et ensoleillée, la traversée est d’une durée de 11heures, on ne s’ennuie pas, il y a la salle de cinéma, jeux électroniques ou encore salons avec télévisions.
Nous arrivons au port de Porto Torres en Sardaigne, terre qui m’a vue naitre, celle de mes ancetres, un petit frisson me parcoure…..
Il reste encore 150km avant d’arriver chez moi, peu importe, déjà je respire a pleins poumons cet air si tonnifiant, et puis je regarde les paysages, je ne peux m’en lasser, regarder encore regarder…….
Enfin, nous y sommes, voilà l’entrée de mon village, soudain mon rythme cardiaque s’accélere, l’émotion est trop grande, je reviens au pays après 46 années d’absence.
Je suis devant la maison de mes parents, celle ou ma mère m’a donnée la vie, mes mains tremblent et mes yeux sont embués de larmes, quand j’engage la cléf dans la serrure. Quels secrets va t-elle me livrer?
Je visite toutes les pièces et j’arrive dans la cuisine, mon regard se pose sur cette grande cheminée a l’atre, et je ne peux empecher mon esprit de vagabonder, je vois mes parents assis au coin du feu, parlant de tout et de rien, j’entends des rires, une chose est certaine cette maison ne contient que des souvenirs heureux. Je me sens merveilleusement bien, mais mon mari m’appelle, je redescends sur terre.
J’ouvre ensuite la grande porte sur le jardin, je sens de suite une bonne odeur de figues bien mures me chatouiller les narines, le pommier qui s’affaisse tant il est chargé de fruits, l’odeur de peches, Dieu que c’est bon…… En passant, je ne peux m’empecher de cueillir une grappe de raisin, quelle saveur, je la déguste doucement, pour garder tout le parfum dans ma bouche.
Si nous voulons manger, il est temps d’aller faire quelques achats. Les anciens sont assis sur le pas de la porte, je salue, on me repond et on me demande qui je suis, ils ont un regard émerveillé lorsque je leur repond dans leur dialecte, tu n’as pas oublié me disent t-ils, ils sont fiers de moi et me le font comprendre, merci a mes parents c’est vrai je n’avais que 6ans lorsque j’ai quitté mon ile. Je suis invitée a entrer chez l’un et chez l’autre, on m’offre a boire du limoncello ou bien du mirto ou encore du vernaccia, aie aie je ne peux refuser, ce serait un affront pour eux, je commence a avoir l’esprit embrumé.
Petite ballade tranquille en soirée dans le village, que de petites rues, juste le passage pour une voiture, elles sont encore pavées a l’ancienne.
j’admire toutes ces maisons rénovées mais typiquement a la Sarde, elles ont un veritable cachet, d’ailleurs beaucoup d’étrangers achetent celles-ci.
Quelques jours plus tard, nous sommes invités chez des amis qui ont une maison en bord de mer, je suis sur la terrasse, quelle vue magnifique, l’océan a perte de vue, une petite virée sur la plage ou j’ai foulé le sable fin qui ressemble a de l’or tellement il scintille au soleil, c’est pour vous dire des touristes ont été interceptés a l’aeroport, en possession d’un nombre important de bouteilles remplies de ce sable, un véritable trafic.
L’hotesse des lieux nous avait preparé un repas simple, pizzetas fourrées ou non, viande de porc et mouton grillée au feu de bois(animaux de leur proprité) quel gout, rien a voir avec ce que je cuisine en France. salade de tomates et grappes de raisin, le tout bien sur arrosé d’un breuvage divin sorti tout droit du tonneau, mon mari a apprécié, vin blanc ou rouge de leur production familiale.
Demain, il y a trois jours de fete au village, sur la poésie Italienne, j’ai écouté avec attention celles-ci, il y avait des auteurs connus et moins connus, dedicaces de livres etc…..
Plus loin, des enfants sont assis en rond et au centre le conteur raconte une histoire, aucun bruit sur la nuit qui tombe si ce n’est la voix du narrateur et les gestes que repetent les enfants derriere lui avec des yeux lumineux, c’etait un instant magique.
J’ai assisté a un mariage, ou l’on a cassé plusieurs assiettes devant le domicile de la mariée, afin que cela lui porte bonheur.
J’ai vu une femme au visage et aux mains burinées par le soleil, pétrir la pate a pain pour faire « le pain des noces » travaillé en forme de fleur, en courrone, en épis de blé et cuit au four a bois, sans oublier de faire un signe de croix sur chaque pain, une coutume qui existe depuis la nuit des temps.
Dans un autre village, j’ai vu des hommes courant pieds nus sur la sphalte, sous un soleil de plomb, encore une coutume ancestrale qui perdure.
Visite de Cabras, petit village de pecheurs et renommé pour sa botarga(caviar français) et son poisson frais.
Visite des ruines de Tharros, ville antique romaine, avec ses restes de nombreux temples.
La fabrique de tissage de Samughéo, magnifiques tapis, serviettes aux couleurs chatoyantes, j’ai pas pu resister j’ai ramené 2 beaux tapis.
J’ai écouté les ténorès( quatre hommes) qui chante a cappella) leurs chanson raconte la vie du village et des familles, des voix venues d’ailleurs, d’un autre monde, frissons garantis.
Il y a beaucoup de festivités en sardaigne, le sacre du boeuf, du sucre, des amandes et j’en passe……
Mon village a obtenu encore cette année la medaille d’or pour son huile d’olive.
Les vacances tirent a leur fin, il faut songer a refaire le chemin en sens inverse, mon travail m’attend . Les gens nous ont temoignés leur amitié en nous offrant des patisseries artisanales, du vin, de l’huile, des fromages etc…….
Tout doucement, je referme les persiennes, je donne un tour de clef, j’ai le coeur gros, mais je sais qu’au fond de moi un jour je reviendrai definitivement dans mon pays, c’est viscérale, c’est là que sont mes racines et mes origines si modestes soient-elles.
ZAZA (24 septembre 2005)
Tu changes les noms, les odeurs, et je suis la même que toi dès que j’arrive dans mon limousin…j’aime te lire Zaza , je respire à la même vitesse , j’ai les mêmes frissons…
En français je te comprends quand même mieux..
Ah le pays, le pays natal c’est quelque chose!!!!surtout quand on l’a quitté.
Tu es…….
Je t’aime comme la rosée du matin qui tombe goutte à goutte sur les pétales de rose.
Tu es le vent, la tempète qui a su faire chavirer mon coeur.
Tu es l’océan qui me prend malgré les vagues.
Tu es l’épaule protectrice sur laquelle je peux me reposer.
Tu es ma source d’eau claire qui apaise mes plus fortes fièvres.
Tu es la lumière qui éclaire mes nuits.
Je voudrais tant que tous ces mots ressemblent à de petites graines qui grandiraient dans tout ton être.
Pour toi le fond de mon âme est toujours en flamme.
J’écoute, je vibre, fébrile je te respire au son de ta musique qui vient de naitre sur nos deux corps en mouvements et unis.
ZAZA (mars 2008)
tu es…… amoureuse
Zaza… L’amour c’est déjà merveilleux mais dans nos yeux, on le voit dans le prisme de tes mots et c’est encore mieux !!!
Anti, chavirée.
Accroche-toi, baby
Anna, bouée
Ils s’aimaient
Ils s’aimaient,
Emportés par le courant, le courant de leur amour
Amour caché, amour secret
Secret bien gardé,
Enchaînés l’un à l’autre.
Ils s’aimaient
D’un amour fusionnel, fusionnel et passionnel
Passionnels corps en mouvement
Mouvements érotiques
Erotiques et sensuels,
Comme deux ombres chinoises.
Ils s’aimaient
D’un amour condamné, condamné par notre société
Société cruelle et impardonnable.
Elle n’a pas compris
Cette passion qui les unit.
Ils s’aimaient.
Soudain le voile s’est levé sur ces deux amants cachés,
Dure réalité. Blessés, insultés
Ils n’ont pas supporté
Et ils ont fini par craquer,
Craquer car traqués
Traqués et épiés,
Ils l’ont été.
Et pourtant ils s’aimaient.
Décidés d’en finir, finir pour ne plus souffrir,
Souffrir toute leur vie.
Ces deux êtres incompris
Se sont aimés une dernière fois,
Et leur amour a basculé.
Par une belle nuit d’été,
Ils se sont laissés emporter par le courant,
Courant de ces eaux profondes
Vers un autre monde.
ZAZA
Un de mes préférés de ton recueil…
Moi j’aimais telement ce dernier poème…
très beau poème ZAZA. Cela me rappelle une très belle chanson de barbara : « Madame ». On nous parle tjs de l’aigle noir, mais cette chanson-là… wouah. Merci Zaza pour toutes ces émotions.
Les perles de roses
J’ai vu passer
Ces broussailles de rimes
Qui m’ont séduites,
Et le chemin s’est ouvert,
Au son de tes vers !
Les miroirs reflétaient le soleil,
Entre moi et ton corps
Sans aucun remord !
Je me fonds alors dans tes mots
Dans un dernier soubresaut
Mes sens en éveil,
Une véritable merveille.
– Au milieu de ces perles de roses.
Mes mains agrippent ton corps,
Ondulant tout doucement,
Sous la caresse du vent.
Comme des roses sans épine
Dans une jouissance ultime.
Nos deux râles emmêlés,
Dans tes yeux des perles de rosée,
Comme deux diamants,
Sont venus s’y incruster.
A tout jamais séduite
Par toute cette belle prose
Qui font que j’ose,
Prendre encore,
Et toujours ton coeur et ton corps
– Au milieu de ces perles de roses.
ZAZA
à partir d’aujourd’hui les perles de roses de mon jardin, c’est Zaza…magnifique !
Quelle baume que tes poèmes Zaza.
Mille mercis.
Anti
Merci je suis heureuse que mes poèsies vous plaisent et que vous prenez le temps de me lire tous. Rien que pour ça mille bisous.
L’amour
Un ciel bleu
Bleu comme tes yeux
Yeux envoûtants et pénétrants
Pénétrant au fond de mon âme
Ame profonde et qui me sonde
Sonde tout l’amour que j’ai pour toi !
Toi qui restes une énigme
Enigme,un mystère pour moi
Moi qui suis là
Là près de ton corps
Corps que j’enlace
J’enlace et qui me délasse
Délasse, abandon, sérénité
Sérénité après l’amour
Amour passion, amour tension
Tension quelquefois
Entre toi et moi.
Moi qui t’effleure, te regarde
Regarde comme un enfant
Un enfant endormi
Endormi, sourire aux lèvres
Lèvres que j’embrasse doucement
Doucement, je te laisse à tes rêves
Rêves peuplés de toi, de moi !
Moi qui t’aime depuis longtemps
Longtemps dure notre bonheur
Bonheur partagé, soudé, lié
Lié entre nous, un bien-être
Etres faits pour vivre ensemble
Ensemble, fusion, union sacrée.
ZAZA
Zaza mon petit coeur de maman a craqué pour ton poème. Je t’embrasse.
Que d’amour!!!je m’en régale
La vieille maison
Peut-être avez-vous vu cette vieille maison,
Qui borde le chemin menant à la rivière ?
Ne soyez pas déçu par son air d’abandon,
Ni par ses volets clos, hostiles à la lumière.
Car si elle est fermée, ainsi qu’un vieux coffret,
C’est qu’elle contient tant de ces heures précieuses
De ces morceaux de vie qu’elle garde secrets,
Et qui dorment ici comme des choses pieuses.
Mais cette vieille maison, je l’ai connue joyeuse,
Ses vieux murs résonnant de rires et de chansons,
Elle abritait alors une famille heureuse,
Ce vieux toit voyez-vous était notre maison.
Trois enfants ont grandi dans cet humble logis
Leur enfance, et plus tard leurs rêves de jeunesse
Je sais où les trouver, ils sont restés ici
Si souvent évoqués par moi avec tendresse.
Je suis seule aujourd’hui avec mes souvenirs,
Un à un m’ont quittée mes compagnons d’enfance,
Mais la vieille maison m’a gardé le sourire
Et sait me parler d’eux avec tant d’insistance.
Ne me dites pas que ce passé est mort,
Il est là, si vivant… et sur le seuil encore
Ma mère me sourit et m’attend peut-être.
ZAZA
Très touchant, comme toujours avec tes vers… Merci Zaza
Montaigne disait : » s il fut et n est plus, c est qu il n a pas été « …
Tes souvenirs Zaza sont présents à jamais comme toutes choses qui sont vraies.
Il n y a que le vrai qui reste… Ta maison est et restera ^^
C’est du tout bon Zaza!
Zaza j’aime te lire. Sincérité. J’aime. Gros bisous. Ta maison est belle. 😉
et l’on pensait à Bénabar hier…il a une chanson aussi sur la vie d’une maison que j’aime particulièrement…juste la fin..
» Cette maison est en vente comme vous le savez, je suis, je me présente, agent immobilier. Je dois vous prévenir si vous voulez l’acheter, je préfère vous le dire cette maison est hantée. Ne souriez pas Monsieur, n’ayez crainte Madame, c’est hanté c’est vrai mais de gentils fantômes. De monstres et de dragons que les gamins savent voir, de pleurs et de bagarres, et de copieux quatre-heures, « finis tes devoirs », « il est trop lourd mon cartable », « laisse tranquille ton frère », « les enfants : à table ! ».
Écoutez la musique, est-ce que vous l’entendez ? «
Boudufle, tu peux pas poser l album entier stp , plutôt que de nous en mettre des bouts
boudufle petit lapin blanc qui laisse de belles p’tites crottes partout ^^
Aurore rouge
Quand succédant à l’obscurité de la nuit,
Survient l’aurore renouvelant ses serments
De paix, le monde reprend ses airs d’ennui,
Quand on lui parle de tuerie, de dénuement.
Alors que certains les comptent, d’autres en font des promesses
De tant de prisonniers, de blessés et de morts,
D’autres les pleurent, hurlant, gémissant leur faiblesses
Devant le sang versé, lamentable décor.
Ne peut-on espérer un monde sans guerre ?
Et faut-il se battre de nuit comme de jour
Contre certains préjugés venus naguère
Obscurcir l’horizon élevé par l’amour.
Chacun revendique ses droits, marche et en est tracassé
Contre la hausse on conteste, pour finir on s’abaisse,
On cesse le travail » pour la liberté de la presse »
Mais que fait-on pour acquérir et mériter la paix ?
ZAZA
Merci à tous d’être là, parce que, vous voyez, ici on ne se complait pas dans son mal. Non ici, je ressens du partage, du respect. Et miss, tu trouves tjs les mots qui apaisent, je t’appréciais déjà avant, mais là encore plus car je te découvre encore mieux.
Quant à toi ZAZA, comme je te l’ai déjà dit, je suis heureuse de te lire, de voir tes poèmes. Un petit endroit à toi. Biz et bon WE à tous.
Bon je vois qu’on a « squizzé » une partie de mon message…
Je disais à ZAZA que j’aimais beaucoup le titre « Aurore Rouge ». Rouge comme le sang mais aurore comme le lever du soleil. Recherche de la paix au milieu d’un champ de bataille.
Et je disais qu’il fallait tenter de faire la paix autour de soi, mais aussi, avant toute chose, en soi-même.
Sa maison à lui a une âme véritable. Son histoire est faite avec les êtres merveilleux et exceptionnels qui vivent dans ces lieux.
Elle va les regarder vivre, s’imprégner d’eux, pour se forger sa propre existence. Pendant longtemps elle a vécut solitairement, maintenant elle renait à la vie, grâce à cet homme au grand coeur, généreux entouré de toute sa famille.
Elle va enfin vivre une véritable histoire, la leur.
Elle va souffrir et chanter en leur compagnie.
Elle veut à tout prix devenir leur amie, les aimer trés fort, mais par dessus tout, elle veux exister par les rires et les pleurs d’enfants.
Des larmes de joie et des colères d’adultes qui seront gardés précieusement entre les murs de cette vieille demeure. Au fil des ans elle est devenue leur cocon douillet et leur alliée pour de trés longues années.
Je ne sais pas Miss You,
Cette poésie je l’avais dédiée à Bertrand quand il était hospitalisé, d’ailleurs tu m’avais mis un petit mot à ce sujet.
Je ne crois pas que Bertrand l’ai lue car il avait remercié pas mal de monde mais je n’étais pas dedans d’ou ma déduction.
tiens bah moi je vais aller déménager dans ce cocon, cette maison semble bien accueillante !
Je suis d’accord avec Miss, Zaza, Bertrand ne m’avait pas remercié non plus. Je pense que le pôv, il avait bcp bcp à lire ! Ce n’est pas bien important. Le principal est d’avoir fait plaisir !
et tiens là, j’suis de bonne humeur… heureuse de vous lire !
Je trouve que tu es toujours de bonne humeur
oh voiedoree noonnn… c’est de lire Zaza qui m’a mise de bonne humeur. Parce que là… j’suis sur les rotules. Mon fils veut pas dormir, z’ai passé une nuit agitée, et mes hormones femelles me jouent des tours ! 😀
Mais bon sans être de bon humeur, j’ai de l’humour ! lol
Bien sûr que ce n’est pas grave, le principal est qu’il aille mieux notre Bertrand.
Slayeras c’est pour cette raison que je t’apprécie car tu as beaucoup d’humour lol
Bizettes à tous
Good night les filles, (je n’ai pas trop dormi non plus cette nuit mais c’est à cause d’une fiesta)
Bon repos voiedorée.
pfff quand y en a qui ont les hormones en fêtes d’autres ont l’énergie amphète ! (lol… humour Slay)
Bonne nuit Voiedorée ( on tient plus la route quand on veillit lol) 😉
ou qu’elle est vilaine ! lol non mais dis-donc… Voie il te dit que c’est pask’il a fait la fête !!! Bha j’trouve ça cool des « super-papy » qui font la fête… !
Sampang je t’inscris dans mon carnet de vacheries à redistribuer.
(il faudra bien que je l’ouvre d’abord)
Gros poutous à toutes et les blagues de Slay ….. encore!!!
mdr mais non moi même étant super mamie je le sais mince que l on ne tient plus la marée. C est plus pour nous les nuits blanches !
Je t attends Voiedorée …si je peux être dans ton p’tit carnet lol
Une petite chanson des Charlots trafiquée par ZAZA
On a parlé d’amour et de violettes,
Mais jamais d’amour et d’saumonettes,
Pourtant j’connais à Barcelone,
Un pêcheur qui chante à sa bonne,
Tous les soirs à l’heure du diner,
Ce chant d’amour bien gratiné.
Paulette, Paulette,
Tu es la reine d’la saumonette,
Notre amour ne serait pas si beau,
Si tu n’aimais pas l’ pêcheur et ses bulots.
Paulette, Paulette,
Tu es la reine d’la saumonette.
On a chanté les p’tites rillettes,
On a pas chanté les p’tites crevettes,
Pourtant j’connais place Wagram (me)
Un pêcheur qui chante à sa femme,
Le soir en rentrant, la met dans la combine,
Entonnant ce chant d’amour dans sa cuisine
Pauline, Pauline,
Tu es la reine des sardines,
Notre amour ne serait pas si fort,
Si tu n’aimais pas ton pêcheur et ses sardines au raifort.
ZAZA (18 juillet 2006)
Merci miss, alors rions encore !
Les animaux en folie,
c’était un soir de pleine lune,
Il était un peu près minuit.
Le fermier s’était endormi,
Il ronflait comme un avion,
Qui traversait le mur du son.
Tout d’un coup, sapristi,
Il entendit de droles de bruits,
Qui venaient de sa grange,
Il pensait les animaux endormis!
Il s’habilla en vitesse,
Traversa la cour,
Et soudain résonna un tintamare,
Il crut que c’était le renard,
Qui courait après les canards,
Pour se faire un festin,
Le sale coquin.
Il poussa la porte de la grange,
Et là, chose étrange,
Les poules étaient sur l’estrade,
Entonnant une sérénade,
Et les coqs de la basse-cour,
Paradaient et montraient leurs atours.
Plus loin les vaches et les cochons,
Dansaient le charleston.
Les moutons et les lapins,
Eux tapaient sur des caissons,
Qui faisaient de droles de sons.
Les bourricots et les taureaux,
Jouaient au lasso,
Ma parole, ils se croyaient au rodéo.
Les petits agneaux chantaient a tue-tête,
O solé mio, o solé mio
Les oies et les canards,
Attablés devant l’abreuvoir,
Buvaient du coca, en chantant la traviata.
Le fermier se dit, je suis entrain de rever,
Mais je vais me reveiller.
Mais rien ne changea, tous les animaux,
Chantaient là là là là làl là
Finalement, le fermier fut conduit a l’hosto,
On le trouva en caleçon,
Entrain de danser le charleston,
Entre les vaches et les cochons,
Pour les animaux on du appeler le véto,
Qui leur fit une piqure,
Avec une drole de mixture
La folie était terminée,
Ils dormirent toute la journée.
ZAZA
C’est la ferme en folie!!! mdr…♫ Pauline, Pauline, t’es la reine de la sardineueueuueueu ♫ j’adore!! il va être fou homme blanc…mdr!! ♫ paulineueuuue, t’es la reine de la sardineuueue ♫
Zaza r’es trop bien !!! bisous !!! ♫♫♥
C’est reparti,
Mon moral, depuis peu,
Va beaucoup mieux,
Je reviens gonflé a bloc,
Et toc , et toc, et toc.
Je connais mes classiques,
Je ne suis pas une vieille bique,
Et des vers poetiques.
TIc, tic, tic, tic
C’est virtuel, rien de reel,
Quelques fois c’est pantagruel,
Mais ce n’est pas encore la fin,
On va se faire des calins.
Je bosse sans arret,
Que j’ai attrapé de bons jarrets
Et au moment de ma pause
Rien ne m’indispose
A la fée Carabosse,
Un bon coup de brosse,
Et la voilà, qui se tortille,
Comme une anguille.
Ma crete est retombée,
A force de crier,
Et ma pov queue en panache
Ressemble à une pistache.
Un petit coup de Sauvignon,
Me voilà frais comme un gardon,
Je vais te danser,
La danse du goujon.
Allez mon ptit bouchon,
Frétille comme un poisson,
C’est une vraie oraison,
Que j’en n’ai perdu mon caleçon.
ZAZA
Super Zaza ! En te lisant, je retrouve la pêche là ! 🙂 Vraiment super. Merci.
la suite: Le fermier et ses animaux.
Le fermier et ses animaux
Le paysan laboure son champ,
Boulot harassant,
Pas trop marrant, pas trop marrant.
Le coq chante à tue tête,
Se prend pour une starlette,
C’est la fête, c’est la fête.
Belle journée pour aller promener,
Le cheval est devenu bancal
La charrette a rendu l’âme,
La grange est en flamme,
Je cherche ma femme,
C’est le drame, c’est le drame.
Le cochon tourne en rond,
Veut attrapper sa queue,
Le pov malheureux, le pov malheureux.
La poule roucoule, elle a perdu la boule,
Elle appelle la mégère
Quelle galère, quelle galère
Le taureau course la vache,
Elle ne reste pas en place,
Elle veut rester au calme,
Au grand dam,
Ne veut pas de ce lascar
Elle a le cafard, elle a le cafard.
L’anon joue au ballon,
Se prend pour un champion
C’est le pompom, c’est le pompom,
C’est la débandade quelle salade!
Le paysan a pété les plombs,
Met le feu, en chantant c’est bon c’est bon.
ROSA (Mars 2006)
Chaque fois que je te lis je te trouve nouvelle…vraiment chanceuse de te lire…
je dédie ce texte à tes poèmes Zaza que j’avais écrit il y a longtemps…
Toujours je fais un essai fautif de te connaître….
Chaque heure je te vois un nouveau…
Le matin tu me sembles un enfant…trop innocent…
L’après-midi, je te vois jeune…très beau…
Le soir, je te sens quadragénaire…trop romantique…
Et la nuit je te vois un mûr…très sage…
Ahhh…!…comment te connaître… !!!
-Jayshree
Merci, merci, là je joue un peu dans un autre registre.
Dans les beignets hic hic hic, la bouteille de mirabelles m’a échapée des mains mdr
Une dernière et je vais faire mon repassage.
Tu as tout compris,
Je ne suis pas un zombie,
Aucune comédie,
Pas de broutille,
Rien que la vérité,
Sur la vie, d’un beau coq endiablé.
Coq des champs, pas bien méchant,
Mais plutôt marrant.
J’ai suivi tes conseils,
J’ai même perdu le sommeil.
A la pêche au gros,
J’ai pas eu de pot,
Je n’ai remonté,
Que des vieux godillots,
Qu’on m’a pris pour un barjot.
A la chasse je me suis éssayé,
Ca n’a rien donné,
Et bredouille je suis rentré,
J’ai tenté ma chance,
Mais aucune poule à l’horizon,
Même en baissant mon caleçon,
J’ai eu beau m’égoziller,
Que dalle j’ai attrapé.
Tu me guettes me dis-tu,
Mais tu ne m’as point vu?
Je suis passé a côté,
Presque à tes pieds,
Mais tu étais si absorbée,
Par le dindon de la basse cour,
Celui qui a faillit bouffer mes atours.
Soulé je le suis, hi hi hi hi,
Figures toi que dans mon eau,
Ils y ont mis du whisky,
Que je suis tout groggy.
Pas de cocorico,
Qui annoncera l’allegretto,
On a voulu faire passer le coq,
Pour un alcoolo,
C’est pas beau, c’est pas beau.
Je n’ai pas voulu ça,
Tu me crois, tu me crois.
L’essai sera donc pour demain,
On consommera le festin
Ce sera divin, ce sera divin.
Tu prendras les devants,
Si tu me veux pour amant,
On chantera en duo,
Ce sera beau, ce sera beau.
ZAZA
Content d’avoir pu relire ici ton carnaval des animaux, Zaza.
Merci claude.
Zaza, comme c’est douceur chez toi ! J’aimerais être un chat, je me mettrais en boule dans un coin et je serais bien.
anti
» Comment as tu pu » Par Jim Willis, 2001.
« Quand j’étais un chiot, je t’ai amusé avec mes cabrioles et t’ai fait rire. Tu m’as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j’étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais » Comment est-ce possible ? « , mais après on s’amusait ensemble.
Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.
Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j’ai seulement eu le cornet parce que » la glace est mauvaise pour les chiens, » comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.
Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t’ai attendu patiemment, t’ai consolé après chaque déchirement de coeur et chaque déception, ne t’ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer.
Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n’est pas une « personne chien « , mais je l’ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l’affection, et lui ai obéi. J’étais heureux parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j’ai partagé votre excitation. J’étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j’ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un « prisonnier de l’amour « .
Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m’ont donné des baisers sur le nez. J’aimais tout d’eux et leurs caresses – parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes – et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
J’allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l’allée. Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste » oui » et changeais de sujet. Je suis passé du statut de » ton chien » à » seulement un chien, » et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi.
Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n’autorise pas d’animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta » famille », mais il y eut un temps où j’étais ta seule famille.
J’étais excité par la promenade en voiture jusqu’à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : » Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle. » Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec « des papiers. » Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié » Non, Papa ! S’il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien ! » Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l’instant au sujet de l’amitié et la loyauté, au sujet de l’amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m’as donné un » au revoir caresse » sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.
Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n’aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : » Comment est-ce possible ? ».
Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j’ai perdu l’appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu’un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c’était toi, que tu avais changé d’avis, que c’était juste un mauvais rêve… ou j’espérais tout au moins que ça soit quelqu’un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l’attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et j’ai attendu.
J’ai entendu ses pas quand elle s’approchait de moi en fin de journée, et j’ai trottiné le long de l’allée jusqu’à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m’a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m’a dit de ne pas m’inquiéter. Mon coeur battait d’appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le « prisonnier de l’amour » avait survécu à travers les jours. Comme c’est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu’elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
J’ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d’années. Elle a glissé l’aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j’ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l’ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : » Comment as-tu pu ? ». Peut-être parce qu’elle comprenait mon langage, elle a dit » je suis si désolée. » Elle m’a étreint, et m’a expliqué précipitamment que c’était son travail de s’assurer que j’allais à une meilleure place où je ne serais pas ignoré ou abusé ou abandonné, où j’aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d’amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j’ai essayé de me transporter jusqu’à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon » Comment as-tu pu ? » n’était pas dirigé contre elle. C’était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais.
Je penserai à toi et t’attendrai à jamais.
Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté. »
Tu me rappelle mes deux labradors que j’avais depuis 14 ans et dont il a fallu se séparer lorsque je suis parti aux Antilles. J’ai malheureusement échoué pour leur trouver de nouveaux maitres car adopter deux vieux chiens… Mes enfants les ont gardé quelques mois…triste hein?
Voiedorée tu ne les as abandonnés, puisque confiés à tes enfants, ils étaient entre de bonnes mains.
C’est moche en période de vacances quand on trouve des chiens attachés aux arbres ou sur les aires d’autoroutes. Quand on prend un animal on sait que cela va durer 12ans voir 16ans tout dépend de la race, alors on assume on agit pas comme des lâches.
Mauvais rêve
Je me vois traverser des champs de boue
Pour te rejoindre sans jamais t’atteindre.
J’ai froid la pluie me transperce
Mais déjà ta voix se fait lointaine.
Je cours à travers la brume
Mais ton image s’efface.
Je marche sur des braises encore chaudes
Sans ressentir aucune douleur.
Je tends les bras mais en vain
Je ne peux te toucher.
Devant moi c’est le néant, pourquoi ?
Je ne comprend plus rien.
Soudain je me réveille
J’ouvre péniblement mes yeux
Mes mains te cherchent dans le noir,
Te trouve et s’égarent sur ton corps,
Tu es là tout contre mon flanc,
Je sens ta chaleur, je n’ai plus peur,
Ce n’était qu’un mauvais rêve.
ZAZA (10 mars 2008)
Départ
Triste est mon coeur,
La nuit se meurt.
Trop tôt le jour
Apporte sa lueur.
Triste est mon coeur.
La rancoeur n’a laissé dans mon âme
Que tristesse, que pleurs.
Triste est mon coeur.
Dans le silence,
Tu vas partir et je resterai là,
Pleurant tout bas.
Oui l’aube paraît trop vite,
Pourquoi faut-il que l’on se quitte ?
Que m’importe à moi l’envol du temps,
Je voudrais tant retarder l’aurore.
L’ombre s’enfuit,
Adieux beaux rêves,
Où les baisers s’offrent comme des fleurs,
Nuit de senteurs.
Mais pourquoi faut-il que s’achève
Ce beau rêve enjôleur.
L’ombre s’enfuit.
Ma lèvre hésite
A murmurer après de doux aveux,
Des mots d’adieu.
Si l’amour n’est que mensonge,
Un parfum triste qui ronge,
S’il est vrai que ta lèvre ment,
Dis-toi pourtant cher amour
Que toujours je t’aime.
ZAZA
Tu es vraiment une fée des mots, Zaza… Quel cadeau magnifique tu nous fais de venir poser tes vers ici…
Quelle grande amoureuse tu es Zaza, c’est bon….
Que ne viendrais-tu pas ?
Je vais où va le vent, dans le ciel qui s’effeuille
Retrouver les amours et les soleils enfouis.
Que ne viendrais-tu pas ? Il suffit que tu veuilles
Donner la main au vent et chanter avec lui.
Et qu’importe le chant de ton âme légère,
Puisque joie ou chagrin le vent l’emportera.
Que ton chant soit d’espoir ou qu’il soit de misère,
Il enflera ta voix de la voix qu’il aura.
A son souffle divin s’ouvrent toutes les portes,
Celle des coeurs jaloux et celle des tombeaux.
Il sait ressusciter comme les feuilles mortes
Nos amours endormies et leurs sombres flambeaux.
Viens ! Nous fuirons la vie, oui, la vie est méchante !
Les pleurs ne seront plus que rosée en nos mains,
Viens pauvre enfant perdue et craintive que hante
La rose de clarté, promise à nos chemins.
Tu la verras bientôt fleurir au vent du rêve,
S’épanouir pour toi comme une aube qui luit,
Quand le vent attristé de nos pleurs enlève
Le masque du néant qui endeuillait la nuit.
De ses mains de nuage alors il éparpille
Ces pétales ardents jusqu’au fond des cieux
C’est de ce souffle-là que les astres scintillent,
Et tu vas l’enchanter de leurs chants silencieux.
Viens rêver comme moi, douce soeur, âme tendre,
Le ciel entier t’appelle où déjà je me perds,
Donne la main au vent, et le vent va t’apprendre
Qu’il suffit d’un baiser pour combler l’univers.
Zaza, je t’aime pour tes mots, pour les émotions qu’ils font en moi…
En lisant le très beau texte sur le chien je repensais à cette chanson de Félix leclerc qui me fait à chaque fois des frissons » blues pour pinky »
S’il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure,
Il est mort de m’attendre au coin d’une rue.
C’est tant pis pour moi, je n’ suis pas venu.
Pourtant j’avais dit au printemps :
» Avec les fleurs, les vents d’avril,
Les hirondelles ont fait des milles
Lui dire que j’étais au tournant. »
Il m’a attendu tout l’été, tout l’été
Pour qu’ensemble, on aille courir dans les champs.
Je lancerai dans la coulée,
Le bâton qu’il tient entre ses dents.
Quand l’automne est venu, il a vu
Que peut-être, je ne reviendrais plus.
Il s’est r’culé au fond d’ la cour,
A pleuré la chute des jours.
Un voisin lui a dit : » T’en fais pas.
Espère un peu, encore un mois. »
Un ami lui a dit : » Viens chez moi.
J’ai des enfants, on te guérira. »
Mais non, il a attendu la neige
Et elle l’a pris comme un sortilège.
Il a dit : » Elle le ramènera. »
Mais j’ai failli, encore une fois
Et puis, écœuré de l’amour,
Des charités, des beaux discours,
Il s’est roulé au coin d’ la rue,
Attendit qu’on lui passe dessus.
S’il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure.
Il est mort de m’attendre et je l’ai déçu.
Je mériterais qu’on ne m’aimât plus.
Pourtant…
« Que ne viendrais-tu pas ? »
Mama Mia !!! Je tombe ! BLONK ! Mais je vole !!! Zaza ? Voui ! Tout ça.
En te lisant, c’est Noir Désir moi que j’entends ce matin.
LE VENT NOUS PORTERA
(très belle vidéo : http://www.paroles.net/chanson/23615.1)
Je n’ai pas peur de la route
Faudrait voir, faut qu’on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien
Le vent l’emportera
Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
A l’instantané de velours
Même s’il ne sert à rien
Le vent l’emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D’hier et demain
Le vent les portera
Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l’atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant lui
Le vent l’emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu’est-ce qu’on en retient?
Le vent l’emportera
Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J’emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera
anti
Merci les filles pour vos commentaires qui me vont droit au coeur, il me semble que mes poésies sont ressenties d’une autre manière sur le blog d’Anna, que d’émotions en vous lisant.
Boudufle j’ai les larmes aux yeux en lisant la chanson de Félix Leclerc, j’aime tellement les animaux que c’est un crève coeur quand je regarde à la télé les abandons et tout ce qui va avec.
Bizouilleratatouille
Bisous plein belle âme !
ZAZA ce poème « Que en viendrais-tu pas », j’ai ressenti une belle émotion tout comme Miss you j’ai retenu cette phrase :
« De ses mains de nuage alors il éparpille
Ces pétales ardents jusqu’au fond des cieux
C’est de ce souffle-là que les astres scintillent, »
Je ne sais pas pourquoi… je trouve l’image tellement belle. Des mains de nuage c’est magnifique de personnifier la nature comme ça… Et fini par le mot « souffle »… tout est là, le souffle de la vie, de l’amour.
Ah ! Zaza ! Je te découvre. Et je suis heureuse.
Boud’, la chanson de Leclerc, oui, superble. Ca le rappelle « Baltique » de Renaud. Cette chanson, elle m’en donne des frissons……. grrrrrrr … p’t’ain j’ai froid.
P’tain vous me faites chaud !
mais quel réveil !
Zaza pfffffffffff alors moi et les mots , crotte et crotte !!!
« Que ne viendrais-tu pas ? »
on ne peut venir, là où tu le dis, que quand la colère n est plus là … ^^. L orage peut être passera 😉
merci toi !
Ce qui me stupéfie c’est ta production : plusieurs poèmes par jour de cette qualité, c’est époustouflant.
voidorée, ce sont des poèmes que j’ai écrit il y a un moment (vu mon grand âge)lol, ils seront dans mon recueil « poésies en liberté » les livres arrivent le 19 mars. Suis heureuse, un grand merci à Anna.
Ce poème est le premier avec lequel j’ai concouru et gagné le tableau d’honneur et un diplome .
Il le mérite.
Nos recueils sortiront en même temps, on pourra les échanger?
Pas de problème, demande à Anna mon email, et je te le ferai parvenir quand j’aurai ton adresse et que les livres seront arrivés.
Zaza, je viens de transmettre ton email à Voie. Un bel échange qui va se faire là…
La croix du chemin
Pareille au chêne de cent ans,
La vieille croix de bois sur les maisons sommeille.
Des soirs bleus à l’aube merveille,
Sous les neiges d’hiver, dans les fleurs du printemps.
Elle est là, dans les chaumières.
De l’orage annonce les chants, pour dire aux paysans :
Soyez bons, aimez-vous comme des frères.
C’est la vraie croix du chemin rêveuse et solitaire,
Dans les fleurs du printemps et dans la paix du soir.
A travers le sol beauceron, pas un arbre n’entend,
Son feuillage immobile de l’or vert.
C’est une île que l’on voit se dresser sur le grand horizon.
L’alouette des champs se pose dans son ombre.
Le vagabond s’abrite du soleil en mangeant le pain rond,
Qu’un filet d’eau de source arrose.
C’est la croix du chemin, qui parle au vent d’automne,
Avec ces bras tendus qui creusent la terre.
A travers les échos de l’angélus qui sonne.
Dans les rumeurs du vent et de la paix du soir.
Moi qui ne tremble devant rien,
Incrédule, indécis, remué par la souffrance,
Perdu parmi la plaine immense,
J’ai dit: que fais-tu là, vieille croix du chemin?
Sous la nuit étendant ses voiles,
Tu te penches plus qu’il ne faut,
C’est afin, dit la croix, qu’un de mes bras, là-haut,
Vous montre encore les étoiles,
C’est la croix du chemin dont la pitié pardonne,
Toi qui ne crois en rien, tu crois peut-être en Dieu?
Dans ton dernier poème Zaza « La croix du chemin », il y a l’ambiance campagne, cette chaleur paysanne du temps d’avant. J’aime. Tu as su retranscrire une atmosphère. Biz.
Zaza, je les aime les croix du chemin, elles sont à l’entrée des villages, des hameaux se fleurissent à l’annonce d’une nouvelle, se voilent de noir pour un adieu…
oul naquit donc à Thévalles, tout petit village rassemblé autour d’une église blanche, assez inhabituelle dans la région et qui rappelait davantage les constructions en pierre de tuffeau de l’Anjou voisine. Ce village touchait presque Laval : après les dernières maisons marquant la limite de ville, quelques centaines de mètres de route bordée de prairies suffisaient à l’atteindre. Une fois passé un lieu-dit, appelé curieusement le « point du jour », bien qu’il se situait au sud, il suffisait de suivre, par la piste cyclable, les quelques champs bordant une route bien souvent déserte qui menait à Angers pour rejoindre le premier calvaire du village. Ces croix de bois ou de pierre constituaient les points d’acuponcture des bourgades. A certaines périodes de l’année, les cérémonies qui consistaient au cheminement de l’une à l’autre par les fidèles chantant des cantiques, suivant curé et enfants de chœur en habits de cérémonie, s’appelaient « les rogations », processions religieuses traditionnelles. Les croix, situées un peu partout aux carrefours des chemins de campagne, faisaient l’objet de stations plus ou moins prolongées, ponctuées de vibrants « ave maria ». Ces processions, agrémentées de bannières portées par les plus dévots, avaient en général pour objectif d’apporter des conditions climatiques idéales au bon épanouissement des cultures.
(Le Don de Raoul)
Ton poème et tes poèmes en général correspondent à ma sensibilité .
Lao Tseu
Dans le monde chacun décide du beau
Et cela devient le laid.
Par le monde chacun décide du bien
Et cela devient le mal.
L’être et le vide ‘s’engendrent
L’un l’autre.
Facile et difficile se complètent
Long et court se définissent
Haut et bas se rencontrent.
L’un l’autre.
Voix et sons s’accordent
Avant et après se mêlent.
Ainsi le sage, du non-agir.
Pratique l’oeuvre
Et enseigne sans paroles.
Multitudes d’êtres apparaissent
Qu’il ne rejette pas.
Il crée sans posséder
Agit sans rien attendre
Ne s’attache pas à ses oeuvres
Et dans cet abandon
Ne demeure pas abandonné.
Waouh !!! Merci toi !
Tout à fait dans l’ordre de la citation mise sur le fil « la Femme Primordiale ».
Bisous
anti
« Dans le monde chacun décide du beau
Et cela devient le laid. » c’est étonnant , je venais de me faire la même reflexion, en passant devant qqs maisons de la région , qui sont à devenir laides car il faut être à la mode !!!
Ce qui n’a pour ainsi dire presque pas grand chose à voir avec ce texte très simple mais beaucoup dans peu….
Lao Tseu m’émerveille par chacune de ses paroles.
Je cherchais sur le net quelque chose sur le bouddha joyeux , car je suis allée voir une exposition d’objets en cristal de chez Daum et je suis tombée sur Lao tseu et comme le dit Anna ses paroles sont un émerveillement.
C’est super ce poème zaza…merci…
Juste pour se détendre après une journée de stress
Le gong n’a pas sonné!
Tu me crois au funerarium,
Pauvre poulette tu vas être verte,
Tu n’avais pas tes lunettes?
C’est ton ami le dindon,
Qui s’trouve dans le caisson,
Il a fini de glousser ce con!
Mon heure n’est point arrivée,
Tu m’en vois désolé,
Il va te falloir encore me supporter,
pendant de longues journées,
Et je vais te réveiller trés tot,
Par mes doux cocorico, cocorico!
Donc pour ce faux frère, pas de prière!
Pas de fleurs, mais des choux-fleurs!
Je lui ferai une plaque,
A ce sale et obsédé macaque,
Ici git le roi des toquards,
Qui a oublié de remonter son falzard,
Qui a voulu me piquer ma poule,
Y a laissé ses deux boules.
Je te redis donc:
Entre le coq et la poule ça roule.
A bientot ma poulette,
Sur le net….
ZAZA
Salut ma belle zaza, c’est en te relisant ici que je m’aperçois du chemin parcouru. Comme tu le sais, je suis une de tes fidèles lectrices et ne me lassent jamais de tes écrits. Je viens de découvrir encore des petites merveilles. Bisous…
Bonjour Lison, qu’il est agréable de te retrouver ici
Salut ma Miss, gros bisous à toi. Et oui je suis venue faire quelques petits lectures et maintenant j’ai décidé d’y laisser un petit mot. Heureuse que tu sois la première à m’accueillir avec autand de chaleur Miss.
Allo Anna et oui je viens de poser un pied. Bises.
Oh my !
Coucou ma Lison, heureuse que tu viennes nous rendre un petite visite. Je sais que tu apprécies mes poèsies ici et ailleurs lol car j’ai toujours eu des petits commentaires de ta part qui me font chaud au coeur.
Gros bisous Lisounette.
ZAZA
Anti te transmet ses bisous affectueux
Tchin tchin !
(ne perdons pas les bonnes habitudes)
Wow!!! quel bel acceuil! J’embrasse tout ce beau monde.
j’arrive !!! ma Lison des neiges, de là bas !!! m’a -tcheum….
qui vient avec le coq de Zaza !!!! bisous plein, beaucoup encore !!!
Ah la la, je viens de chatter en webcam avec notre Lisounette adorée pendant une dizaine de minutes, c’était génial! Ronron est venu participer à notre papotage, j’ai sauvegardé des copies d’écran, quel plaisir de revoir leurs beaux visages!
Zaza j’adore ton dernier poème ça m’a fait marrer. Euh ? QUna j’ai lu ça : « Mon heure n’est point arrivée,
Tu m’en vois désolé,
Il va te falloir encore me supporter,
pendant de longues journées,
Et je vais te réveiller trés tot,
Par mes doux cocorico, cocorico! »
J’dois dire que j’me suis comparée à la poule et à mon pauvre mari qui subit mes « cocorico ». LOL. Humour cynique bien entendu !!! En tout cas, lire ce poème de bon matin, ça fait du bien !
LISON : COUCOU !!! Super de vous voir ici 😉
Slayeras, coucou ma belle, j’espère que tu vas bien, je suis contente de te faire rire avec ce petit poème, de temps en temps j’aime bien changer de repertoire, c’est tellement bon l’humour……
trop forte Zaza mdr
ah oui ça c est clair Miss ça a dû fuser vers chez elle 😉
Comme je connais vos bonnes bouilles, c’est comme si je vous voyais tordues de rire.
Zazarisouille
Je me souviens
Je me souviens de ces matins aux couleurs crépuscule, des jours
gris-bleus aux couleurs de la brume, des roses de l’hiver, ô combien
éphémères .
J’ai vu les pluies d’été tombées et mes amours restés à quai.
Je me souviens de ces désirs inassouvis à tout jamais enfouis.
Je me rappelle la légère brise du vent emportant avec elle mes tourments
sous un ciel bleu azur j’ai fini par cicatriser mes blessures.
Désormais, je peux regarder la nuit qui tombe sans ombre aucune.
ZAZA
Plein d’espoir celui-ci ma belle. Le temps arrange les blessures de la vie. Merci à toi…
Je me souviens…..
J’avais l’impresssion d’entendre une douce musique en te lisant
J’ai ressentil la même chose. Très doux réveil avec tes mots, en effet…
» souvenirs, souvenirs, je t ai gardé dans mon coeur, et tu laisses refleurir, tous mes rêves de bonheur »
Aller, twistez !!!
Sampang plus vive que certains ce matin 😉
Une légère brise qui panse les blessures… J’aime cette mélodie ZAZA. Très chantant. J’adore.
Zaza je viens de relire les citations de Lao-Tseu, un philosophe que j’ai découvert qd j’étais ado. J’aime beaucoup. La non-dualité, tout est là. Je t’embrasse.
Merci à tous et gros bisous.
Je viens à l’instant de terminer celle-ci, je vous laisse la primeur de la découvrir.
Corps à corps
Ton corps se dessine, sur le drap que tu as remonté sur toi.
Ton nom je crie dans la jouissance de tous nos enlacements.
La nuit de nos étreintes se reflètent sur nos deux visages, nous ne faisons plus qu’un jusqu’à l’aube naissante.
Ton chant d’amour a rempli mon être d’une sève abondante, coule alors sur nos corps enlacés une sueur luisante semblable à des perles de rosée.
Amour diluvien chanté soir après soir fait que chaque fois mes sens s’éveillent à la douceur et à la fraicheur de la vie.
ZAZA (16 mars2008)
Sensualité, érotisme, amour, fusion, éternité… la vie !
Merci pour ce très beau cadeau.
C’est autorisé par la censure????
C’est chaud, aie aie aie!!!!
But good good good
La censure? Ici? Tu dois confondre avec un autre forum 😉
Aie, aie c’est trop osé lol
Vous êtes couillons ! 🙂
Mais bon on peut dire qu’ici y a du sens sûr ! non ? 😉
Oui, on peut dire ça 🙂
ça sent sûr
Nostalgie et souvenirs quand tu nous tiens
Hier soir, dans la cuisine, je préparais le dîner,
Quand mon petit garçon est entré.
Il m’a tendu un morceau de papier griffonné,
J’ai essuyé mes mains sur mon tablier,
Je l’ai lu, et voici ce qu’il disait :
Pour avoir fait mon lit toute la semaine : 2 €
Pour avoir été aux commissions : 1 €
Pour avoir surveillé le bébé pendant que toi
Tu allais aux commissions : 0,5 €
Pour avoir descendu la corbeille à papiers : 0,5 €
Pour avoir remonté la corbeille à papiers : 1 €
Pour avoir arrosé les fleurs sur le balcon : 1 €
Total : 6 €
Je l’ai regardé, il se tortillait en mâchant son crayon,
Et une foule de souvenirs sont revenus à ma mémoire.
Alors j’ai pris son crayon, j’ai retourné la feuille,
Et voilà ce que j’ai écrit :
Pour neuf mois de patience et douze heures d’accouchement : CADEAU,
Pour tant de nuits de veille surveillant ton sommeil : CADEAU,
Pour toutes les inquiétudes : CADEAU,
Pour tes jouets, ta nourriture, tes vêtements : CADEAU,
Pour tous les conseils, les connaissances transmises et le prix de tes études : CADEAU,
Pour t’essuyer les larmes et te moucher : CADEAU,
Et quand on fait le tour, le total de mon amour, c’est : CADEAU.
Quand il a eu fini de lire,
Il avait un gros chagrin dans les yeux.
Il a levé la tête, il a dit :
M’man, je t’aime beaucoup.
Il a repris son papier, il l’a retourné,
Et en grosses lettres, il a marqué :
C’est CADEAU.
Et quand on fait le tour, le total de l’Amour,
c’est : CADEAU.
Adapté d’une chanson de Marie Laforêt, 1974, Ed. Polydor
Alors là, j’en suis toute émue tellement c’est beau. Waow…
Très joli ZAZA. C’est prenant. Merci, c’est un beau cadeau.
J’ai commencé par sourire avec le chant du coq et me voilà retournée comme une crêpe… et encore toute émue. Heureusement que j’ai a moitié la goutte au nez. Ca explique les sniffffffffff !
Et puis, cerise sur le gâteau, lire Lison…
Pfiiouuuu ! Eh oui, 3e de la journée.
anti, Lunpfiou.
« …et me voilà retournée comme une crêpe… »
Ecrit par : anti | 17 mars 2008
euh comme nous sommes aussi Bretonnes, ceci explique peut être cela mdrrrr
Petite tranche de vie.
J’ai quitté mon pays, ma terre natale, un petit coin d’italie, ou ma mére m’a donné la vie. je suis partie de cette ile de beauté, à l’age de 6ans pour arriver dans un petit coin perdu de France, un petit village nommé Anderny.Je suis arrivée avec mes bagages dans ce pays bizarre et inconnu, perdue, écoutant ce drole de langage que je ne comprenais guére. Je suis tombée là comme un pauvre oiseau blessé avec toute ma pauvreté et autour de moi tous ces regards etrangers me regardaient avec pitié. J’aurais bien voulu dire bonjour la France, tu es gentille de m’accueillir toi que je ne connais pas, mais comment m’exprimer, je ne parlais que patois. Le temps à passé, plusieurs années s’ecoulèrent, j’ai pu suivre des études et je grandis vite au milieu de tous ces gens que je ne connaissais point, he bien croyez moi si vous voulez, je ne me sens plus une etrangère dans ce pays qu’est la France, leur langage, je le comprends, et je sais le parler couramment.Je puis vous le dire j’ai eu beaucoup de mal à m’habituer à cette nouvelle terre, si vous voulez à ce pays qui n’etait pas le mien, car j’etais une exilée, et une déracinée.Au début cela a ete trés difficile pour nous, on n’a rencontré pas mal de difficultés, on n’a subit des colibets, « sale macaroni retourne dans ton pays, tu viens manger le pain des français, » bien souvent j’ai pleuré, mais mes deux grands fréres etaient là pour me consoler en me disant tant fait pas avec le temps ça passera. Mon pére etait arrivé 2ans avant nous, il nous avait trouvé une miserable maison ou nous vivions tous les 5. Maison dépourvue de tout confort, ou nous étions livrés à notre triste sort. Mais petit à petit l’oiseau construit son nid, c’est ce qu’ a fait papa pour nous, il a sué sang et eau pour nous apporter quelque chose de plus beau.Nous avons énormément soufferts sans en avoir l’air car nous avions notre fierté et on ne voulait pas le montrer.Mon dieu que de temps écoulé, je me suis attachée à cette France, qui n’est pas le pays de mon enfance, mais quelque fois j’ai la nostalgie de mon petit coin d’Italie, celui qui m’a vu naitre ,celui de mes ancêtres.Depuis ma tendre enfance, j’ai connu pas mal de souffrances, mais j’ai toujours vécu avec le mot espèrance.Papa nous a quitté , pour un voyage sans retour ,mon grand frere Tony, lui aussi est parti le rejoindre au paradis, en pensant a eux , qui sont partis trop tôt, je me dis que notre destin est déja tracé depuis longtemps, je n’oublie jamais les bons moments. Je ne verse plus de larmes, ce n’est plus un drame, nous avons vécus de merveilleux moments, car nous étions trés soudés.
Que je t’admire Zaza ! Je t’admire pour une raison simple : celle de savoir dire les choses.
anti, très émue.
Oui, Zaza, tu es une personne merveilleuse et rare.
en lisant ton dernier texte, je te découvre un peu plus ZAZA. Tu oses dire, te confier et qu’ils sont beaux tes mots.
Et oui ! l’espérance qui est éternelle, c’est un sentiment qui dure et il n’est jamais vain, contrairement à l’espoir. Non, tu as les mots qu’il faut, les vrais, les beaux, car tu écris simplement avec ton coeur.
Merci Zaza pour ce bout de toi livré ici aussi simplement. Que j aime te lire ! ^^
« Et oui ! l’espérance qui est éternelle, c’est un sentiment qui dure et il n’est jamais vain, contrairement à l’espoir »
Ecrit par : Slayeras | 18 mars 2008
euh c est pas la même chose l espoir et l espérance ?
Quand on est plein d espérance c est pas que c est plein d espoir ?
MDR
Mon point de vue, mais là c’est mon interprétation :
l’espérance englobe un tout, c’est universel alors que l’espoir se ramène plus a un désir égoïste qui peut parfois même nous perdre quand on obtient pas ce qu’on désire.
Est-ce plus limpide ?
« Mon point de vue, mais là c’est mon interprétation : »
je viens de voir dans ma boite un message d espoir pour un autre pays, je crois bien , mais peut être me trompe-je lool, qu il est un message Universel 😉
Amour trahi
Amour béton, amour bidon, confiance trahie, meurtrie, par cette putain de vie. Vie alléatoire, avec trés peu d’espoir. l’amour est entré dans celle-ci, sans faire trop de bruit.
Il a su murmurer les mots qu’il faut, pour chasser tous mes maux.
Des mots d’amour, de tentresse. Il a su jouer de ma faiblesse, profiter de ma jeunesse…….
Il y a eu des instants magiques, féeriques, partis en fumés, évaporés! Avec cette soudaine envie, cette folle frénésie, d’aller bruler ses ailes, auprès d’une autre plus rebelle.
Cassure, blessure, dechirure, une belle imposture.
Tous nos jeux subtiles ne tenaient qu’a un fil.
Coupé, cassé, oubliée, celle que tu disais aimé.
Amour foutu, amour perdu, comme un ange déchu.
Amour trop sage, amour pas en cage.
Tes ébats, dans d’autres bras, tu rejoues inlassablement le même scenario, avec tes mots sublimes, finalement tu n’es pas celui qu’on imagine, comme le dit si bien la chanson des mots rien que des mots ……
une autre va souffrir de nouveau.
Avec toi j’ai appris qu’amour ne rimait pas avec toujours.
Parfums
Arôme verts des foins dans la combe mouillée,
Riche senteur du sol ouvert par les labours,
Odeur lourde des bois sous leur voûte rouillée
Par les brumes d’automne et la fuite des jours.
Vous m’entourez ce soir, parfums de mon enfance,
Vous émanez en moi du fond de ma douleur,
Vos effluves troublants avivent ma souffrance
Et mêlent aux regrets l’amertume des pleurs.
Je retrouve enfouis parmi les fleurs fanées
Les étés rayonnants des lointaines années
Et tous les rêves nés au seuil de l’avenir.
Comme au chevet d’un mort on apporte des gerbes,
Vous accourez chargés de frissonnantes herbes
Entourer le cercueil où dort mon souvenir.
Une évocation d’un réalisme magique… on s’y voit ou plus exactement, on s’y sent.
le temps qui passe, les rêves d’avenir et le présent à saisir. Ce présent qu’on ressent au contact direct de la nature. C’est ainsi que je ressens ton poème ZAZA. UN grand merci.
Poème très élaboré, bien construit et plein d’émotion
merci Zaza, c’est tout ce que j’aime
C’est bon de terminer sa journée par tes mots Zaza.
Bisous à toutes, après le nerf de la guerre, je file me soigner le nerf… bloquée la fille.
Courage Anti ! Gros bisous ma belle ! faut décoincer le nerf, là ! 😉
Chère Zaza, ton poème soi redige un parfum dont arôme je me sens même si étant trop loin de toi…
La messagère
Notre petite locataire
Une hirondelle au coeur léger
S’en est allée à tire d’ailes
Vers la douceur d’un ciel d’été
Pendant ces longs mois de froidure.
Battu par le vent et la pluie
Son tiède nid sous la toiture
Ne retentira de ses cris.
Mais au seuil d’un printemps précoce
Toute vêtue de noir et blanc
Elle reviendra pour ses noces
Avec un moineau des champs.
Ce jour-là leur gai tête-à-tête
Nous dira fort joyeusement
» Dame nature se met en fête,
Soyez heureux, c’est le printemps ! »
Zaza
oh que c est joli Zaza ! ^^
c est tout mimi même 😉
Délicieux, oui, tout le charme de l’écriture de Zaza…
Quelle fraicheur!
merci pour ton poème Zaza ! un avant-goût du printemps ! (vivement !)
Une que je viens de retrouver dans mes vieux cahiers d’écolière.
La douce maison
Il est normal que l’on se plaise, dans une douillette maison, en un seul ……je me sens à l’aise, c’est la notre évidemment.
Notre maison est donc si belle, pour obtenir tant de faveurs? Je l’aime parceque c’est elle qui contient mon plus grand bonheur.
A la maison comme il fait bon, quand chaque jour vous y voyez un bon sourire semblant vous dire: » c’est pour toi que luit notre foyer « .
A la maison comme il fait bon quand nous y attend l’affection.
La journée enfin se termine, c’est un plaisir toujours nouveau, vers la maison je m’achemine.
Même en été quand il fait beau, chez nous vite je m’empresse de pénetrer spontanément car j’y sais trouver la tendresse de ma bonne et chère maman.
Dans sa maison……. comme il fait bon car chaque soir je sais trouver mon bon sourire semblant me dire: » c’est pour toi que luit le foyer. »
Dans sa maison comme il fait bon parceque m’y attend l’affection.
Et si plus tard un jour je fonde , à mon tour un autre foyer, ou si je reste seule au monde la gardienne de notre foyer, je veux que ma maison soit douce pour ceux qui n’en possèdent pas et que mon coeur ne repousse le malheureux qui me dira:
» dans ta maison………comme il fait bon puisque toujours on peut trouver un bon sourire semblant me dire: » c’est pour toi que luit le foyer « !
Dans ta maison comme il fait bon car m’y attend l’affection.
Zaza
Dans un cahier d’écolière? Mais c’est merveilleux, Zaza! Toute ta douceur, toute ton humanité sont déjà là, depuis toujours.
A cette époque je devais avoir 14, 15ans je préparais le certificat d’études.
D’ailleurs je suis à la recherche de mon ancien instit pour lui envoyer un recueil.
Ce serait merveilleux que tu le retrouves, il serait très fier de toi et très heureux d’un tel cadeau.
Y a-t-il d’autres textes de cette époque que tu pourrais nous faire lire ici?
Je vais regarder car j’ai pas mal de cahiers et aussi de feuilles volantes lol
En voilà un autre dédié à ma fille, j’avais alors 19ans.
Ma fille
Je t’ai attendue presque toute une année et par un beau lundi, je t’ai donné la vie. J’ai tant souhaité ta présence, malgré ma souffrance.
Tu m’as apporté le bonheur dans toute sa splendeur et dans ce monde bizarre tu es ma perle rare.
Lorsque je t’entends gazouillé, je suis émerveillée.
Tu n’es pas toujours sage avec celle qui t’aime, mais cela ne compte pas car tu es ma plus grande joie.
Je te pardonne ce vilain caractère, tu es tout ce que j’ai de plus cher.
Zaza
c’est très joli Zaza. Un poème auquel je suis sensible.
Pendant que mes deux ptits bouts dorment j’ai composé celle-ci :
Des petits mots
Des petits mots pour les soirées d’hiver, qui nous ferons penser au soleil et à la mer.
Des petits mots qui me feront rêver des nuits entières, blottie aux creux des tes bras.
Des petits mots, comme un jeu, tracés sur ta peau avec mon doigt, tu dois deviné quoi ?
Des petits mots presque inaudibles que tu me murmures à l’oreille, une véritable merveille.
Des petits mots qui dansent et qui chantent pour moi, que tu as écrit sur une serviette en papier un soir d’été et que j’ai conservé.
Des petits mots d’amour que tu me répètes jour après jour, d’une voix pleine de douceur, c’est un petit bonheur.
Des petits mots qui sont devenus mon havre de paix, qui m’aident à avancer pas à pas sur cette terre ici bas.
Zaza
« Dans ta maison comme il fait bon car m’y attend l’affection. »
Ton poème m’émeut aux larmes Zaza. Tu possèdes vraiment un don remarquable.
Ton très joli poême me rappelle ces autres vers de toi que j’ai mis sur mon site web:
« Donner, partager, aimer,
Trois petits mots,
Qui eux ne s’envoleront pas,
Et qui lui permettront de nouveau
D’avancer pas à pas. «
pas mal de rapprochement Anna ! Finalement, Zaza, je comprends dans tes « petits mots » que le bonheur se résume à peu de choses. Ressentons.
Je t’embrasse. ###>O### (bisous bruyant)
Jour de pluie
Ce matin, en me levant,
Le ciel était tourment
Des nuages lourds et gris
Annonciateurs de pluie.
Soudain, elle s’est mise à tomber
Diluvienne, pénétrant la terre
Au couleur de Sienne.
Sous mes yeux, un champ de boue
Un paysan pleurait à genoux
Son blé quelques heures auparavant
Etait dréssé, fier et majestueux
Qu’il avait remercié le bon Dieu.
Mais cette pluie lui a rompu le cou
Le blé s’est couché, pour ne plus se relever.
Le paysan regarde avec désolation
Foutue est sa moisson.
Cette pluie a fait son malheur
Une véritable douleur.
Elle peut-être amie ou ennemie
Selon l’endroit qu’elle sait choisie.
Elle est cause de bien de soucis.
Sols ravagés par la sécheresse
La pluie sera accueillie comme une déesse
Terres séchées, arides, crevassées
La pluie annonciatrice sera salvatrice.
Rivières, ruisseaux qui débordent
Des sujets de discordes
Innondations, corps disparus, eux ont tout perdu!
Mais la pluie amie ou ennemie
Fait partie de notre survie.
Zaza
… Il est des jours comme ça où tout va calmement ! Le jour se passe trankilou… on est en soirée… ça le fait…
Et puis tout à coup c est l effet volcan !
tu vas sur le blog et tu lis les messages de la journée et là… oups… t oses pas croire ce que tu lis alors t oses pas pleurer… et quand tu respires un grand coup… que tu es prête à faire la grande, y’a ton mec qui revient des courses et qui te dit « tiens y’a un paquet pour toi » et c est le livre de Zaza !!! alors là, trop c est trop et tu peux plus…
Et tu pleures comme un p’tit poussin ( jaune ! ;)).
Merci ! tes parents savent Zaza… ils sont fiers de toi !chez moi ça se fait 😉 : » dans mes bras !!! » . Mmmmm
Zaza!!! ma belle zaza, ton coeur est plein d’amour à partager et tu le fais à merveille avec tes petits mots qui me touchent tellement. Merci la poète…
La pluie empèche de voir les larmes couler
la pluie, compagne de ma région
on finit par s’en faire raison
Pluie de pétales de roses
Sous le soleil resplendissant
Draps de soie blanche froissés
Chaleur de nos deux corps étreints
Sur nos peaux mélées des perles de rosée
Regards perdus entre ciel et terre
Aurore du temps qui passe doucement
Au rythme d’une musique langoureuse
Celle de notre amour
Zaza
mmmmhhh…. ça sent l’été…
Zaza !!! ^^
avant même que je lise le mot « rythme », je le lisais comme une douce mélodie ^^
Bonjour à tous et bisous pleins !!!
pleins de tout ce que vous souhaitez heinG 😉
L’amou lé dou (créole Réunionais)
oh c est trop fort Voie je t entends le dire d ici ^^
( enlève ton accras trop chaud de ta bouche avant de parler, je t ai déjà dit ;))
c’est plutot les samoussas et le bouchons ici
Taquineuse !!!
les recttes ! les recettes !!! ^^
ce qui est difficile c’est de former les samoussas pour qu’ils tiennent et soient égaux, jolis quoi, ça ce sont des secrets à Fifi
Merci Miss
Fifi tes secrets ! Fifi tes secrets !
merci Miss ! ^^ ( il fait faim là tout d un coup lool)
Elle n’aime pas parler à l’ordi il faudra venir….
ahhhhhhhhhhhhhh ! parce que tu peux même pô faire l intermédiaire ??? ( bisous à Fifi heinG ^^)
via michelin :
Rueil——-> la Réunion…
Oui, c’est direct. Faut juste prendre l’A4 dans le bon sens.
* petit sifflotement dégagé *
Même sous la torture elle ne me dira rien
ahahah Anna ! ^^
je suis sur la bonne Voie Miss ! 😉
tiens donc, Fifi aime… Fifi ? SM ? lool
arrête la tisane Samp
Sur les flots de mon coeur.
Sur les flots de mon coeur, un soir d’été tu as accosté, alors que mes amours étaient à quai.
Sur les flots de mon coeur, une vague déferlente est arrivée et a tout emporté.
Tu as hissé la grand voile et largué les amarres sur une mer douce et passionnée.
Sur les flots de mon coeur tu es entré, dans mon corps tu as navigué.
Sur les flots de mon coeur, tangue, tangue, vogue, vogue , la brise est si douce et le ciel est si bleu.
Sur les flots de mon coeur, tu as penétré , j’ai refermé la porte et jeté la clé, tu es mon prisonnier.
Zaza
c est Crop Crop beau, et Crop Crop fort la fin zaza !!! ^^
Sur les flots de ton coeur il est bon de naviguer
Parfums
Arôme verts des foins dans la combe mouillée,
Riche senteur du sol ouvert par les labours,
Odeur lourde des bois sous leur voûte rouillée
Par les brumes d’automne et la fuite des jours.
Vous m’entourez ce soir, parfums de mon enfance,
Vous émanez en moi du fond de ma douleur,
Vos effluves troublants avivent ma souffrance
Et mêlent aux regrets l’amertume des pleurs.
Je retrouve enfouis parmi les fleurs fanées
Les étés rayonnants des lointaines années
Et tous les rêves nés au seuil de l’avenir.
Comme au chevet d’un mort on apporte des gerbes,
Vous accourez chargés de frissonnantes herbes
Entourer le cercueil où dort mon souvenir.
Zaza mais c est fou ! Là, juste à l instant, on vient de prendre une photo pour illustrer le texte de Feuilllle qui s appelle… parfums ! ^^
Ils sont si beaux les tiens aussi ^^
nostalgie mais c’est un régal….
Zaza, j’ai reçu ton recueil de poésie…
En l’ouvrant j’ai eu un frisson…
Je l’ai commencé
ça me plait beaucoup
Merci
L’automne
L’automne est arrivé soudain sans crier gare,
Il a laissé l’été dans un grand tourbillon,
Recouvert la cité d’une écharpe bizarre,
Et pâli le soleil dès son premier rayon.
Il a jauni les feuilles et noirci le ciel lourd,
Et l’aube qui se lève est chargée de tristesse,
Car elle sait que rôde un janvier alentour,
D’un automne morne et triste, dépourvu de noblesse.
Le brouillard s’est dissout, laissant place à l’ondée
Qui semble tant noyer et le ciel et la terre,
Mais l’été se refuse à plonger dans l’éternité,
Et juillet ne veut pas que si vite on l’enterre.
Il vibre encore au fond de mon âme fidèle,
Ressuscité sans cesse par d’autres souvenirs,
Qui le rendent à mon coeur pour toujours éternel,
Son règne ne s’éteindra qu’avec mes jours finis.
Tu peux donc arriver, pauvre et sombre automne,
Pour effacer les traces d’une si belle saison,
Car ta flamme glacée ne réchauffe personne,
Celle du souvenir te fera entendre raison.
Zaza
« Recouvert la cité d’une écharpe bizarre, » ZAZA, j’adore cette métaphore. Elle est vraiment belle.
Ah ! L’automne, les souvenirs (bon ou mauvais) qu’on attribue à une saison, c’est difficile de s’en détacher. Je t’embrasse Zaza. >O
Miss j’aime aussi toutes les saisons, il y a du charme dans chaque… Mais dans le poème de ZAZA, je l’ai interprété comme un automne triste qui rappelle de mauvais souvenirs.
C’est juste mon interprétation. 😉
Alors je comprends mieux cette phrase :
« Zaza, il y a tout l’automne que j’aime dans tes mots. »
>O
le mieux c’est de ne pas avoir d’automne….
La beauté de ce texte , chère zaza, est dans la grande l’harmonie des sonorités.
J’ai cru relever trois toutes petites dissonances. Me permets-tu de te proposer :
– se refuse à gagner l’éternité
– son règne s’éteindra, voyant mes jours finir
– te fait entendre raison ?
Merci Monilet.
La mer
La vague sur ses rocs, a des rumeurs sinistres.
La vague par ses chaos, creuse les roches bistres.
J’écoute anxieusement couchée sur la falaise, monter les hurlements qui jamais ne s’apaisent.
Sans arrêt dans la nuit, le ressac sonne et gronde et ce sinistre bruit, c’est la rumeur de l’onde.
Les tristes cormorans que la nuit épouvante ont fui le firmament et sa lueur manante, seul un vieux braconnier avance dans la crique emportant ses casiers.
Son ombre famélique se dessine un instant sur la grève ou il passe et que son pas hésitant marque de place en place.
On entend la rumeur de l’océan, le ressac. Quel rythme dans tes mots et quelle ambiance à la fois sonore et visuelle, on sent presque l’odeur des embruns…
Il est
Il est le soleil de ma vie, ma chaleur, ma poèsie et mon bonheur.
Il est l’arbre de mon jardin, les racines profondes qui m’innonde.
Il est la douceur des fruits murs, et les senteurs de mon pays lointain.
Il est mes souvenirs d’enfance, mon espérance.
Il est mon meilleur ami, mes rêves de la nuit.
Il est ma vie.
Quel bel arbre !!
tu as une grosse production dis donc….
Voidoree, tout dépend de mon humeur du jour et si quelque chose me branche, l’inspiration après vient toute seule.
c’est marrant parce que je personnifie cet arbre, je le compare à mon homme, qui est aussi un ami d’enfant. Comme quoi on « s’approprie » les textes, parfois.
Gros bisous ZAZA.
Je suis d’une humeur guillerette, un petit conte façon Zaza
LA NYMPHETTE ET LA BELETTE,
La belette, l’avait rencontrée,
Par le biais de son clavier,
Entre elles s’était nouée
Croyait la belette, une solide amitié!
Mais quel étrange mic-mac,
C’était une bien triste réalité,
Que je m’en vais vous conter!
La nimphette ambigue,
La langue bien pendue,
Etait plutot sournoise,
Mais la belette n’y voyait que du feu,
Et la nymphette, continuait, son ptit jeu!
La pauvre belette était la gentillesse meme,
Mais la nymphette avait un bléme,
Et la belette perdait les pédales,
Dans tous ces dédales.
Je vous raconte pas,
Les relations par le net,
Sont pas trés nettes.
La nymphette lui jouait du pipeau a tue tete,
Pauvre, pauvre ptite belette!
Elle croyait que tout le monde était gentil,
Que tout le monde était beau,
Alors que de la bouche de la nimphette,
Ne sortait que de la bave de crapaud.
La nymphette mentait a la belette,
Et son amie se faisait du soucis,
Elle laissait alors couler ses larmes,
Et baissait a chaque fois ses armes,
La nymphette le savait, et elle en jouait!
Elle avait depuis plus de deux ans, un amant,
C’etait son etre de lumière,
Mais il y avait bien longtemps,
Que sur lui, elle avait eteint la lumière!!
Alors tous ces écrits pour lui,
N’étaient qu’un ramassis d’idioties!
La belette y croyait dur comme du fer,
A cette histoire, qui finalement,
N’était qu’une chimère!!!!
La pecheresse, la chasseresse,
Rien ne l’interesse, si ce n’est pas une histoire de fesses!
Et voilà notre Nymphette repartie,
Au grand galop,
Elle en a déjà repris un dans son lasso!
C’est le troisième amen!!!!
La voilà prete a tout lacher,
Compagnon et enfants,
Ca en devient dement et indéscent!
Son avenir, une vraie partie de délire,
Rien que des mensonges,
Quels tristes songes!
Elle ne veut rien dire a la belette,
Ne veut pas lui dire ou il vit,
Elle se dit son amie, quelle connerie oui!
La nymphette ne pense qu’a sa petite personne,
Ma parole se prendrait-elle pour la madonne?
Je pense que si c’est ça, il aurait maldonne!
Elle ne demande jamais a son amie,
Comment elle va aujourd’hui?
La belette est déçue de cette amitié,
Tout n’a été que fausseté,
Mais elle a enfin compris,
Que la nymphette vivait sa vie,
Sans s’occuper de son amie,
La belette a enfin ouvert les yeux,
Elle trouve tout ça dégueu!!!!!!
Mais on l’y reprendra plus,
A écouter les histoires de cul!
Elle donnera son amitié,
A quelqu’un qui saura l’écouter,
Cette amitié là durera,
Elle sera pure et dure
Soyez en sur!!!!!!!
Zaza
Magnifique Zaza !!! « Il est » tellement tout ça…
La nymphette… Trop fort. J’l’ai bien lue celle-ci, elle est goûtue !
Zaza ton conte me parle ! très très très juste. Fort. Goûtue oui Anti, c’est pas mal comme terme.
Gros bisous ma zazie… (allez j’avais envie t’appeler zazie, mdr !)
Tu m’épates…
Fastoche pour une italienne !
Zaza épate oui mais épate z’amis
Alors là… les pattes m’en tombent.
Dansons la salsa, ma pommodore!
Zaza, j’adoooooooooooooore ton conte !!!!
je le savais qu’il y allait avoir un jeu de mot avec pâtes. Je l’attendais avec impatience. 🙂
le mot « guillerette » viendrait-il comme pour moi après le mot déception ? mdr
Zaza j espère que tu ne l as pas posté que là… 😉
Vraiment… j ai adoré ce conte ! ^^
Le long chemin pour te retrouver
Pour te retouver mon chemin a été long. A mes côtés des sentiers bordés d’épines, ou mon coeur s’y écorché maintes fois.
Je te tends les bras , je t’appelle, mais je n’ai qu’en retour un lourd silence oppresant et pesant à la fois.
Cette route n’en finit pas, je suis seule, des larmes brulantes ruissellent sur mes joues. Combien de fois suis-je tombée à genoux?
Pourquoi es-tu si loin, je n’arrive pas à te rejoindre!
Forte de mon amour, je continue d’avancer pas à pas, je ne veux qu’une chose me serrer trés fort tout contre toi. Coûte que coûte je dois y arriver, avant que tu ne disparaisses et que moi je reste là.
Je suis comme un animal traquant sa proie, je te sens, mais ne te vois pas.
Mon corps piqué par les ronces, je continue ma quête, les pieds et les mains en sang, quelques fois les bras en croix.
Epuisée par ce long parcours, mes yeux entrevoient des milliers de roses fleurissant ici est là, je les reconnais ce sont les fleurs de l’amour, elles sont là devant moi. Tout mon être tréssaille, je suis en émoi. Ta silhouette se dessine, je t’aperçois enfin, tu avances doucement, c’est comme un rêve, tu prends ma main, tu murmures mon prénom, de nouveaux nos deux coeurs battent à l’unisson.
Toi et moi nous nous sommes perdus en chemin, un maillon de la chaîne c’était rompu et avait réussi à nous séparer.
Je l’ai enfin retrouvé, je l’ai scéllé à jamais et pour toujours à notre amour.
Zaza (2 mai 2007)
j ai pas les mots Zaza, mais c est très beau … ^^
Sampang, quelques fois notre coeur se perd en route, mais si l’amour est là on finit par se retrouver.
oui… ça m a touchée c est pour cette raison que j avais pas les mots ^^
l’amour retrouvé mais finalement jamais perdu. Le coeur… merci ZAZA.
c’est parfois difficile le chemin de l’amour…
Le temps
Fuguer tout doucement
Au rythme d’une musique
C’est presque magique.
Le temps, lui, passe rapidement,
Poussé par la vitesse du vent,
Presque vertigineusement.
Fuguer passagèrement
Pour oublier tous nos tourments.
Toutes les souffrances refoulées
Ont elles aussi fugué .
Le temps, lui, s’est envolé
A des années lumières
En changeant de stratosphère.
Je cours après le temps,
Mais il me file entre les doigts
Depuis longtemps je vois !
Temps perdu, temps qui passe
Rien ne me délasse.
Temps passé, temps présent,
Oublier même mes amours d’antan.
Se dire qu’avec le temps,
On finira par se fondre dedans,
Mais le temps s’en va, plus rien ne va.
Zaza
Je te souhaite beaucoup de « bon temps »
Le temps qui passe, le temps qui reste, le temps éternel…
Le temps n efface rien… ne change rien… c est nous qui le faisons 😉
Zaza, la première fois j ai pris conscience du temps passé, c était quand j ai fêté les 25 ans de ma fille…^^
Il est beau le temps ! ^^
Les heures.
D’abord c’est le matin
————————
Dans un foyer heureux
Les joies de mon enfance
Et son insouciance
Ma studieuse jeunesse
Et la chère tendresse
D’un avenir joyeux.
Et quand sonne le midi
————————–
L’heure du mariage
Le cercle de famille
La joie de notre fille
De bons et mauvais jours
Mais dans nos coeurs toujours
La foi et le courage.
Et c’est le crépuscule
————————
Tout le poids des années
C’est le temps des soucis
Sur les cheveux du gris
Les santés en déclin
Et sur notre chemin
Bien des roses fanées.
Voilà venir le soir
——————–
Notre chaîne est brisée
J’ai de la joie quand même
Avec tous ceux que j’aime
Mes petits et mes grands
Me chérissent vraiment
Ma peine est apaisée.
Et quand viendra la nuit
—————————
S’inscrira le mot » fin »
Et l’heure de l’espoir
Au céleste au revoir
Car de l’autre côté
En mon éternité
Sera le clair matin.
Zaza
c’est trés beau Zaza, tu es un « alisée de fleurs ».je plagie en ces termes une de mes chansons mais je trouve que cela va bien a ce que je viens de decouvrir sur ton fil.
Bonne journée:)
Waoooh Zaza, très très beau. Content de l’avoir lu.
elles sont belles les heures passées à te lire Zaza ^^
Eh bé ! C’est magnifique madame ! Ca me fait penser à Brel.
anti
Merci, merci à vous tous pour vos petits mots qui me touche énormément.
Bizouilles
Tu as un style d’écriture vraiment personnel, en commençant à lire je sais déjà que c’est toi…
Je suis d’accord avec Anti: aussi beau et touchant que du Brel et en même temps, totalement toi, Rosaria.
ZAZA ton poème « les heures », est très beau.
« Car de l’autre côté
En mon éternité
Sera le clair matin. »
Le matin revient toujours.
Gros bisous.
A Nicolas, un enfant pas comme les autres
Il s’appelle Nicolas, c’est un petit gars
On me l’avais confié provisoirement, juste pour quelque temps.
C’était un enfant à problème, je m’étais dit quel dilemme.
Il était diffèrent, mais c’était un enfant.
Sa maman avait besoin de repos, pour soigner tous ces maux.
Elle l’avait trop couvé, étouffé par son amour, pour cet enfant c’était trop lourd.
Sa maman devançait tous ces gestes, elle croyait bien faire cette bonne mère.
Il restait alors les bras ballants, s’en était désolant.
Se balançant en avant en arrière, comme pour exprimer sa colère.
C’était des appels au secours, mais qui sont restés sourds.
Sa maman n’a pas compris, qu’elle bouleversait la vie de son petit.
Chez lui, il était instable, ne restait jamais à table.
Il parlait trés peu, il était anxieux.
Il lui manquait cet air malicieux d’un enfant heureux.
Pour ce petit garçon, j’ai eu énormément de compassion, lui ai apporté toute mon attention tout en le laissant se débrouiller dans les activités.
Il n’acceptait pas les calins, ce pauvre gamin et pourtant un jour il a fini par me prendre la main et ce changement imprévu m’avait toute émue.
Devenu plus sociable, il restait à table, il me souriait c’était un bienfait.
Il avait même oublié le ballancement des premiers moments.
Quelques mois se sont écoulés et ma garde est achevée.
J’étais heureuse pour pour ce petit bonhomme, il me regardait, je savais qu’il avait compris tout ce qu’il avait appris.
Il y avait enfin au fond de ces yeux cette petite flamme qui faisait danser la chanson de son âme, elle s’y était installée pour ne plus le quitter.
Il était devenu lui, un petit garçon insouciant et plein de vie.
Mon coeur a chaviré devant cette belle réalité.
Zaza
c est parce que toi ma Zaza tu les considères comme des personnes à part entière les enfants que tu as… Avec des règles et des limites mais toujours le regard responsable et bienveillant ^^
Le regard que tu as sur eux est merveilleux ^^
Très émouvant et si réel…
« Il y avait enfin au fond de ces yeux cette petite flamme qui faisait danser la chanson de son âme, elle s’y était installée pour ne plus le quitter.
Il était devenu lui, un petit garçon insouciant et plein de vie.
Mon coeur a chaviré devant cette belle réalité.
Zaza »
Pfffiou Toi. Zaza. Tu sais, il y a quelque chose que je voulais te dire, à toi, à tous en fait. Sur le forum où nous étions avant, j’avais mes petites habitudes, je ne lisais pas la poésie, jamais, donc, ne te lisais pas en dehors des endroits où l’on se croisait ailleurs, rarement. Grâce à la naissance de ce blog, j’ai le plaisir immense, sincèrement, de découvrir tes écrits, de te rencontrer, un peu; j’en suis heu-reu-se ! Que c’est beau ! T’es belle m’dame Zaza !
anti
Oui, ici tout le monde vient offrir ce qu’il a sans attendre quoi que ce soit en retour et chacun reçoit comme un cadeau précieux ce qui lui est offert. Ici, on ne vient pas pour se montrer mais pour être ensemble, à coeur ouvert.
Zaza ton poème…….wouah…….. tu as un GRAND coeur ! Ton texte est très émouvant. Tu es vraiment très belle, Zaza. 😉
Le fleuve
Etendue sur les bords ou fleurissent les mauves,
Parmi l’herbe roussie, le trèfle et le sainfoin.
Bercée par la chanson de l’onde qui se sauve
Vers le pont de granit, tu passes plus loin.
Je goûte ta douceur, ton calme reposant,
Fleuve fécond aux ondes translucides.
Et j’écoute la voix au son caressant
Qui sort de son courant par ta course rapide.
Tu es majestueux fier de ta force sûre :
Insensible tu vas en portant les chalands
Qui descendent ton cours dont ils souillent l’eau pure, Semblables aux joujoux que ferait un enfant.
Les siècles s’écoulant comme les destinées
N’ont pas d’effet sur toi, qui te moques du temps,
Immuable flot arrose les cités
Qu’il traversait déjà il y a si longtemps.
Tu restes toujours ô fleuve symbolique
Chaque saison qui vient ranime son essor,
Apportant avec elle un charme poétique,
L’hiver son manteau blanc et en été sa toison d’or.
Qu’il est doux au printemps quand se lève l’aurore,
Quand l’astre du matin déjà resplendissant,
Efface les brouillards que tu traines encore,
Souvenirs de la nuit qui vont en s’effaçant.
D’assister au réveil de tes rives,
Perlées par la rosée en cette première heure.
Vision encore endormie que seul anime
Le passage rapide D’un martin-pêcheur.
Et par les soirs d’été, quelle mélancolie
Dégagent tes abords baignés par le couchant
Qui fuit vers l’horizon de la terre assoupie,
Plongeant dans l’eau diaprée son disque rougeoyant.
Des myriades d’insectes aux élytres dorés,
Papillons de la nuit, lucioles minuscules
Qui vivent de ta vie, par les beaux soirs d’été,
Entonnent leur concert quand vient le crépuscule.
Je reste éblouie devant tant de beautés,
De mon coeur la foi monte vers Dieu
Et la poètesse solitaire que je suis
Regarde les cieux argentés
Où la première étoile brille
Au dessus de ma tête.
J’écoute monter, haut vers le firmament
Leur chant d’adoration dans le jour qui s’achève
Et la nuit ouatée qui descend lentement,
Me retrouve encore là, qui t’écoute et qui rêve.
Merci Anna, impossible pour moi de le mettre.
Bises
Pfiou ! Encore une belle évocation, j’allais dire incantation.
ZAZA quelle douceur dans « Le fleuve ». On a l’impression que tu parles d’une homme, d’un amour et d’une sérénité qu’on ressent quand on est amoureuse, de la nature, de la vie, de son homme, de… pleins d’autres choses encore.
parce que c était d une telle beauté , un tel émerveillement que le blog a buggué Zaza ! 😉
( euh… tu parles de « ma » Loire là, heinG, dis le que c est d elle dont tu parles lool)
Respect !
Mon ami le merle.
Tous les matins je l’entends siffler,
Et ma journée peut commencer,
Cet un air comme la Traviata,
Que je me suis dis, quelle drôle de bête
Cet oiseau-là !
Et puis, un jour, la fenêtre ouverte,
Il venait d’apparaître.
Il me siffle son petit refrain,
Ce petit air que j’aime bien.
Tout doucement, il se pose sur mon épaule,
Comme un aigle majestueux,
Mais c’est un merle amoureux…..
Il picore quelques miettes de pain,
Que je lui tends dans le creux de ma main,
Il boit un petit peu d’eau,
Et le voilà ensuite qui fait le beau !
A tout moment il peut s’envoler,
Je ne le retient pas prisonnier.
Il s’envole à tire d’ailes
Pour aller retrouver sa belle,
Au milieu des champs
Une oiselle de printemps.
Au petit matin, il revient,
Me siffler son petit refrain,
Je me dis quel merle coquin.
Zaza
Merci pour cela Zaza(ton fleuve est merveilleux )
Ah le merle malin ! C’est tellement bien décrit Zaza. Du matin au soir, il est toujours là et pas discret pour deux sous !
anti, merle in.
Oh Zaza, on s’imaginerait presque au printemps !!! :-)P merci ! je rêve du soleil, là, grâce à toi.
J’aime aussi entendre les oiseaux chanter le matin. Encore merci, de nous transporter dans ton univers.
En cette nuit calme et ouatée,
Je me suis prise à rêver,
Regardant le ciel étoilé,
Je songeais qu’il est doux de l’avoir à mes cotés!
Même si quelquefois j’apprécie la solitude,
Il m’apporte une certaine quiétude,
Son calme serein, c’est comme un léger parfum,
Que je hume à la nuit tombée, comme une perle de rosée.
Nuit morose , peu de chose ……….
Nuit blanche celle des décadences……
La nuit est mon amie, elle porte conseil……..
La nuit est mon alliée, je l’ai apprivoisée………
Nuit d’insomnie quelle folie……
Nuit de solitude ou nuit de plénitude,
Tout est pour moi une question d’habitude.
Nuit d’overdose ça explose!!!!! une vraie apothéose!
Nuit magique, nuit féérique, quelle nuit fantastique
Zaza
Magnifique… Oui, pour moi aussi nuit ne rime jamais avec ennui.
Zaza, tes mots sont comme un fleuve tranquille dans lequel il est bon de s’abreuver, merci à toi.
En regardant tes yeux, qui sont si lumineux
Comme le soleil quand il commence à briller.
Un jour tu as pris ma main et depuis nous marchons tous les deux sur les chemins de la vie.
Tu souris et tu chantes
Tu souris et tu danses.
Ton sourire m’a ensorcelé et tu as volé mon coeur.
Long sera le chemin, mais nous marchons main dans la main.
Nous refaisons le monde à notre façon.
Tu souris et tu chantes
Tu souris et tu danses.
Le ciel et la mer seront à nos côtés, quand le soleil rayonnera.
En souriant nous avons chanté
En souriant nous avons dansé.
Sans nous retourner sur le passé, nous avons continué d’avancer.
Danser, chanter, vive la liberté !
Tu m’as volé mon coeur et tu souris.
Nous sommes heureux car nous sommes ensemble pour la vie.
La musique de la nuit
J’écoute la musique de la nuit
Une douce mélodie
Qui m’entraine dans des rêves
Sans aucune trêve.
J’écoute la musique de la nuit
Sans un mot, sans un bruit
Je me laisse emporter
Vers cette passion qui me déchaine
Dont j’ai brisé les chaines.
J’écoute la musique de la nuit
A la faible lueur d’une bougie
En regardant ces ombres chinoises
Qui se croisent et se décroisent
Comme un corps à corps
Sans lutte, sans cris.
J’écoute la musique de la nuit
C’est comme l’envol d’un épervier gris
Bruissement des ses ailes
Vers le grand ciel.
J’écoute la musique de la nuit
Qui m’apporte la sérénité
Dans cette nuit ouatée
Douce musique qui vient de naitre
Frémissant tout mon être
Qui me tient compagnie
Dans mes nuits d’insomnies.
Zaza
Je le vois très bien en slam sur une musique douce…
On est relié jte dis
Zaza, Anti a adoré avoir ton livre et lire la dédicace que tu lui as faite. Elle te remercie et t’enverra un petit mot un peu plus tard (dès qu’elle aura un accès au réseau!).
L’aube.
L’aube surgit tout doucement,
Sans faire de bruit,
Elle est là blottie contre toi,
Non tu ne rêves pas.
Elle sourit dans son sommeil,
Tes sens de nouveau en éveil,
Tendrement il lui caresse le visage,
Non ce n’est pas un mirage !
Elle s’étire longuement,
A son tour le regarde amoureusement.
Passionnés par leur amour
Ils n’ont pas vu la première lueur du jour !
Corps en fusion et coeurs à l’unisson
Vont s’aimer longtemps au rytme des saisons.
Zaza
Mmmmhhh voilà des mots qui résonnent délicieusement… et encore plus quand on les lit au réveil…
Bises à toi, Zaza
Les petites notes de musique.
Ces petites notes de musique
Me rendent nostalgique.
Elles me ramènent vers un passé
Que je pensais avoir effacé.
Ils est des souvenirs,
Des pleurs, des rires et des soupirs,
Que j’avais tenté d’enfouir.
Et ces petites notes-là,
Font ressurgir tout ça !
Elles se mettent à jouer, et me rappeler
Cet air que j’ai tant aimé,
Me ramenant en arrière,
Alors que j’ai tout fait,
Pour m’en défaire !
Mais rien à faire. Même avec des prières,
Ces petites notes sont là,
Va savoir pourquoi,
Ne me quittent pas.
Elles me rappellent une présence,
Mais je pleure désormais ton absence.
Tu as tout oublié avec facilité,
Tu as pris le chemin de la liberté,
Et moi je reste là,
Avec ces petites notes
Que je fredonne tout bas!
Elles ont résisté aux intempéries de la vie,
Sans aucun souci,
Sol do si, sol do si,
Elles m’ont accompagnée partout,
Ca me fait mal, mais c’est fou.
Comme un ange, cette musique a des ailes,
Je m’envole avec elle.
Que des instants magiques
Grâce à ces notes de musique.
Elles ont pénétré mon âme
Pour sécher toutes mes larmes.
Elles sont en moi !
Pour toujours je crois.
Zaza
Zaza, ton poème résonne en moi sur « trois petite notes de musique » et celui de ce matin, L’Aube… se passe de tout commentaire, puisque, « on le dirait écrit pour nous, viens… »
anti, deux mains dans sa main.
les leitmotiv ont un sens…
Il est révélé par ton joli poème
ce sont les messages à déchiffrer qu’on nous envoie souvent
Rencontre
Nos chemins se sont croisés, une belle histoire est née.
Notre romance d’amour est sans fin avec bonheur et chagrins.
Un récit qui paraissait petit, mais avec le temps a grandi.
Un jour d’été tout a basculé et mon amour pour toi c’est figé.
Par une nuit silencieuse je regarde ta photo, et comme une pluie fine, glisse dessus le sang de mes larmes.
Zaza
Que de beauté ce matin…
Sourire
Sourire
Le sourire de cette femme,
Le condamne !
A y penser sans cesse,
Avec tendresse!
Le sourire de cette inconnue,
A de quoi le rendre fou,
Elle lui offre son sourire,
Avec un soupir,
Rempli de désir,
Sourire tantôt moqueur,
Sourire tantôt enjôleur,
Il nage dans le bonheur !
Il la croise du regard,
C’est le hasard,
Elle lui adresse
Un sourire coquin,
C’est divin !
Il chasse tous les maux,
Un sourire que c’est beau !
🙂 et bisou, Zaza.
C’est vrai ma chère ZAZA
(et ça ne mange pas de pain)
Chanson pour un amour
Ah! vous souvenez vous de cette nuit trop belle
Ou vous êtes venu pour la première fois
Vous avez oublié, mais moi je me rappelle
J’entends encore vibrer le son de votre voix.
Ah! vous souvenez vous de cette nuit trop tendre
Ou je vous ai aimé pour mon plus grand malheur
Quand vous m’avez charmé, je n’ai pu m’en défendre
Et vous êtes parti en emportant mon coeur.
Ah! vous souvenez vous de cette île lointaine
Que la lune berçait de ses rayons allongés
De la douce clarté du ciel et de la plaine
Et de notre bonheur la divine beauté.
Ah! vous souvenez vous de ce calme infini
Qui berçait en chacun des rêves inconnus
Et vous souvenez vous que vous m’avez menti?
Que vous m’aviez aimée et que je vous ai cru.
Mais vous souvenez vous des tourments de mon âme
De mes gémissements, de votre trahison?
Avez vous oublié mon amour et mes larmes
Votre lâche sourire et vos fausses raisons?
Le remord vous suivra jusque dans la mort même
Pour vous rappeler et vous faire souffrir
Je pourrais vous hair autant que je vous aime
Et enfin la joie de vous maudire.
Mais n’allez pas penser que je soupire encore
Et que ces souvenirs m’arrache encore des pleurs
Mes stupides espoirs et mes regrets sont morts
Mort mon amour pour nous, et mort ma douleur.
Zaza
Merci Miss et bizzzzzzzzzz
En réponse à Jayshree
Destin
Regarde moi je suis là
Tu ne peux pas m’ignorer
Je suis ton ombre, tu es ma vie
Mon univers tourne autour de toi.
Tu ne dois pas m’oublier
Me garder toujours dans tes pensées
En moi à jamais tu es
Mon amour est véritable.
Ecris moi des mots d’amour
Tu ne dois pas m’effacer de ta vie
Pour moi c’est impensable
Ma peau est marquée au fer rouge par toi.
Serre moi trés fort, regarde moi en face
Pas le droit de détourner ton regard
Pour moi c’est infaisable
Par des chaines invisibles je suis liée à toi.
Je n’accepte pas tes silences
Appelle moi, parle moi
Pour moi c’est inconcevable
Je suis présente, j’existe
Jamais je ne pourrais t’ignorer
J’en suis incapable tu es ma vie.
c est très impératif tout ça ma Zaza ! 😉
De passages furtifs aujourd’hui, entre Moni, Bloody et toi, vos mots semblent valser comme autant d’émotions diverses et variées… Ca donne des envies de guinguette !
anti, et ça vaut de l’or.
Fenêtre ouverte sur chambre
Lumière tamisée
Draps de soie froissés
Ombres en mouvements
Douce musique.
La nuit tombe doucement
Le soleil a caché son manteau de rayons
Et la lune attend les rêves.
Au petit matin, l’aube renait
Deux corps s’étirent et s’attirent de nouveau.
« Je n’accepte pas tes silences
Appelle moi, parle moi
Pour moi c’est inconcevable
Je suis présente, j’existe
Jamais je ne pourrais t’ignorer
J’en suis incapable tu es ma vie…. »
Brawo Zaza…c’est beauuuuuuuuuu
Merci à toi mon amie de l’autre bout du monde. Tu sais que j’adore répondre à tes poèsies.
Bizzzzzzzzzzzzz
Vous êtes belles, toutes les deux. C’est délicieux de voir ces rencontres d’âmes.
C’est un honore pour mi Zaza d’avoir la réponse de ta part pour mes textes….
Anna, wow quels beaux mots tu as utilisé pour nous apprécier, je dirai ton chaque mot est un poème…
Croire
Sons de cloches, robe blanche
Jour pluvieux, mariage heureux
Union sacrée, elle a trop rêvé.
Aujourd’hui vie dissolue
Elle est dans le flou.
Amours éparpillés,
Vagabondages nocturnes
Solitude inavouée, désirs inassouvis.
Vie tourmentée au parfum d’inachevée.
Plus aucun éclat de rire, vie sans plaisir.
Doutes et incertitudes s’insinuent dans celle-ci.
Vie trop monotone, ses pleurs qui résonnent.
Triste vie banale et bancale
Devenue presque marginale.
Perdue dans ses rêves, elle voudrait une trêve,
Ne veut pas succomber, décidée à lutter.
La mélancolie l’appelle, mais elle se fait rebelle
Car elle a compris qu’avec elle
S’ouvre les portes vers la folie
Et elle ne veut pas de cette vie.
La voilà repartie pour un voyage au long cours
A la recherche d’un nouvel amour
Car elle y croit toujours.
Zaza (11 juin 2008)
oups Anna une faute à vie peux tu remettre le E et enlever le S merci beucoup.
C’est vrai Miss quoi qu’il arrive il faut toujours garder espoir, ce petit mot nous aide à vivre et à continuer notre route.
Aujourd’hui l’inspiration est là !
La mère et l’enfant
Caressant soleil
Lumière douce
Allongée dort une femme
A ses côtés un enfant
Né de l’amour.
Main dans la sienne
Sourire aux lèvres
Elle ouvre les yeux
Le regarde et l’étreint trés fort.
Cocon de tendresse
Rose est sa peau
Senteurs de lait maternel
Son regard couleur de jade
Pure est son âme.
Sur son petit front
Elle dépose délicatement
Un baiser qui la comble de bonheur.
ZAZA 54 (11 juin 2008)
Zaza, tu écris marveille…
Jayshree et Miss bizzzzzzzzzzzz
Ce poème est tellement toi, Zaza 🙂
Quelle tendresse…
Merci Anna et bises à Anti, je ne vous oublierai pas à la date convenue.
Tu es adorable 🙂
Très réussi zaza. La construction , rythmée par les inversions qui se marient avec les phrases nominales fait qu’on dirait des stances, rythmées, qui donnent à chaque affirmation un air d’absolu. Bravo, c’est ciselé.
Merci Claude.
Oubliez
Ne plus me souvenir
Effacez de ma mémoire
Tous ces moments de désespoir.
Ne plus jamais l’avoir en face
Car mon sang se glace !
Se souvenir pour moi c’est dépérir
Rayez toutes ces journées glacées
Passées dans une attente infinie
Avec des pleurs toutes les nuits.
Prendre certains plaisirs
Ne plus avoir à souffrir.
A bas ce fétu de paille.
Cloitrée dans mon hiver
En plein coeur des jours
Je suis devenue un éclat terni
Coeur meurtri, ventre vide.
Mes paupières se sont fermées
Sur ce monde aux couleurs de l’été.
Il me faut sortir la tête de l’eau
Et respirer à pleins poumons
Endormie j’étais, pour tenter d’oublier.
Zaza (12juin 2008)
Merci Miss pour ton petit mot.
Bizzzzzzzzzzzz et bonne nuit.
Regard
Le soleil brille sur une mer bleue
La lumière s’éfface et des ombres surgissent
Au mileu des massifs de nuages
Dans le ciel des étoiles apparaissent
Des coeurs s’apprivoisent.
La nuit tombe, les amants s’adonnent à l’amour
La grande ville sommeille et les étoiles s’étirent jusqu’au petit jour.
Dans un silence pesant, les rêves arrivent
Les mots se taisent, des lèvres se cherchent
Des liens se tissent.
Des secrets se forment, des mains s’effleurent
Des corps se rapprochent et s’etreignent à n’en plus finir.
Zaza (18 juin 2008)
Quelle sérénité, quelle sensualité, que c’est beau Zaza, ce que tu écris !
Bravo, bella fata!
Vaine attente
Depuis longtemps déjà, mon coeur est resté figé sur ce quai.
J’ai eu peur que le courant ne l’entraine au loin.
Je t’ai perdu !
Mon corps risque de rouiller, car en aucun cas je veux hisser la voile.
Je n’ai pas voulu partir, j’avais peur de l’eau et à rester là j’ai fini par veillir.
Je t’ai perdu !
Pourtant je me suis laissée caresser par les flôts, mais j’ai fini par comprendre que mon voyage était fini avant de commencer.
Nous étions tellement liés que l’on a oublié comment se regarder.
On a fini par ressembler à ces vieux cargots qui restent là à clapoter, pour être surs de ne pas se quitter.
Nous avions affronter ensemble toutes les tempêtes en s’écorchant un peu, là ou nous menaient tous nos jeux.
On s’est alors éloigné l’un de l’autre pensant que c’était pour mieux nous retrouver et comme tous ces marins qui rentrent au port, j’avais la certitude que tu reviendrais, meurtri de partout mais beaucoup plus fort.
En vain je t’ai attendu, tu n’es jamais revenu car tu as choisi d’accoster ailleurs.
Je ressemble à une statue de pierre, regard tourné vers l’océan, aujourd’hui sur ce port mon coeur se meurt.
Je t’ai définitivement perdu !
Zaza
Se jeter à l’eau, oui, tout est là. Sinon, la chance passe, la magie s’éteint et ne restent que les regrets…
Merci à vous deux pour vos commentaires.
Bizzzzzzzzzzzzzzz
Guitare
Un soir d’automne
Elle a pris sa guitare
Un soir monotone
Ou elle était bizarre.
Là, sur la guitare
Une larme est tombée
Amère sans savoir
Pourquoi, elle a glissée.
Elle pinça les cordes
Comme cela sans rien voir
Pas un son monocorde
N’a troublé le soir.
Dans ces yeux brillaient
Une petite flamme
Qui faisait danser
La chanson de son âme.
Dans le soir d’automne
Peuplés d’accords bizarres
Un certain soir monotone
Elle joua trés tard.
Ell avait aimé………..
Comme un triste brouillard
Il ne lui restait
Que cet air de guitare.
Zaza
Quai de gare
Sur un quai de gare, un jour je t’ai accompagné, tu m’as dit tu verras un an c’est vite passé, je reviendrai.
Tu m’as embrassé, je t’ai regardé monter dans ce train, petit signe de la main, sourire coquin.
Au revoir mon destin !
Une année s’est écoulée, je me suis retrouvée, un lundi de brouillard sur ce même quai de gare et ce train ne t’a pas ramené vers moi.
Mon coeur pleure ton absence, toi mon unique éspérance.
Des années sont passées et je n’ai pas flanché. Sur ce quai de gare j’espère toujours ton retour, avec mes rides et cheveux gris oui j’ai veilli !
Je n’ai jamais refait ma vie car dans mes pensées tu ne m’as jamais quitté.
Dans cette salle des pas pas perdus mon attente continue.
Je suis enfin récompensée, nos routes se sont de nouveau croisées, tu n’as pas tellement changé, quelques cheveux blancs, toujours ce même regard enjoleur.
La vieillesse est là, mais nos deux coeurs sont débordants encore d’amour et de tendresse.
Je remercie le destin de t’avoir remis entre mes mains, mon chemin de croix est loin.
Notre histoire va continuer: vieillir ensemble est la plus belle des offrandes que Dieu m’a donnée pour avoir su patienter durant toutes ces années.
Zaza
La dépression,
La dépression, elle tape sur ton caisson
Pour de certaines raisons
Elle prend possession de ton corps
Sans aucun remord
Une drole de maladie
Qui fini par bousiller ta vie.
Une véritable saloperie.
Il faut lutter, ne pas s’laisser couler
Ne la laisse pas gagner
Elle te guide vers le trou
Mais ne t’laisse pas tomber à genoux
Va au combat
Bat toi comme un brave p’tit soldat
Ne baisse jamais les bras.
Des idées de mort, chasse-les avec efforts
Tu n’es pas un boulet
Elle t’a choisi comme un jouet
Ne la laisse pas faire
Fait tout pout t’en défaire.
Tu dois réagir, retrouver du plaisir.
Dans tes gestes de tous les jours
Accompli les avec amour.
Tu n’es pas inutile, ce n’est pas ton style
Ton boulot t’a massacré
Relève l’échine au lieu de la courber!
Pense à ceux qui t’aime
Dans leur esprit, le trouble tu sèmes!
Eux n’ont qu’une seule pensée
Te voir gagner, te voir guérir
Et prendre la vie avec sourire!
Redevient un fier conquérant
Jette au feu tous tes tourments
Regarde la vie est belle
Débarrasse toi de cette sale pucelle.
Zaza
Petite Maëlle
Un matin ta maman
T’a confiée à moi
Elle t’a laissée chez nous
Il te fallait une nounou
Te laisser pour la journée
Toi un si petit bébé
Alors maman a pleuré.
Au fil des jours, elle s’est aperçue
Que tu étais choyée, câlinée
Elle partait le coeur léger
Pour aller travailler.
Maëlle, petite Maëlle
Rien qu’avec ton prénom
On fredonnerait une chanson.
Maëlle, petite Maëlle
Vole l’hirondelle
Comme elle tu es partie à tire d’ailes
Vivre en Italie, mon si joli pays.
Ce changement pour ton papa
T’a éloignée de moi.
Il a fallu te quitter.
A mon tour j’ai pleuré
Car dix mois en ta compagnie
Ca été le paradis.
Je t’écoutais gazouiller
Et j’étais émerveillée.
Tous tes éclats de rire
Rien que de merveilleux souvenirs.
Maman et papa verront tes premiers pas
Ils entendront tes premiers mots
Mon Dieu que ce sera beau.
Tu souffleras ta première bougie
Et ils seront ravis.
Maëlle, petite Maëlle
Chantonne l’hirondelle.
Elle t’apporte mon serment
De penser à toi souvent
De ne jamais t’oublier
Toi le si gentil bébé.
Je te garde dans mon coeur.
Pour moi c’est un grand bonheur.
Zaza
Charmant, touchant, tendre, ces mots c’est tout toi, Rosaria…
Souvenir de chacune des nounous qui ont accompagné mes enfants avec cette même tendresse, plein de pensées pour elles…
Merci Anna. C’est la petite qui est venue me rendre visite la semaine dernière, elle a maintenant 5ans, c’est fou et étonnant la capacité d’adaptation que les enfants ont, elle parle aussi bien l’italien que le français et son petit frère de trois ans lui aussi. Elle m’a chanté l’ hymne italien que j’ai versé une tite larme.
Mmmmm. Très beau ce que tu as écrit là Zaza, une fois encore.
Touchant ton témoignage.
Très émouvant ce… je ne trouve pas le mot, cet amour que savent donner sans condition les personnes qui comme toi, s’occupent de veiller sur les enfants dont les parents sont absents.
Vous êtes très précieuses.
anti
C’est très beau Zaza… Je suis très touchée par tes mots qui me rappellent ma nounou chérie, et celle que Léonore a laissé à Paris. Tu évoques avec tendresse ce mélange de bonheur et de tristesse, quand on offre de l’amour a un enfant qui y répond, et qui finit toujours par partir car il n’est pas le nôtre. Bravo.
L’ancienne
Ce métier, elle l’a choisi,
L’a exercé toute sa vie.
Elle a donné de l’amour,
Sans détour.
Prodigué des câlins,
A tous ces bambins,
Soigné tous les petits bobos,
Avec de jolis mots.
Combien de nez a-t-elle mouchés ?
Combien de larmes a-t-elle séchées ?
Combien en a-t-elle protégés,
Sous son aile,
Comme la maman hirondelle !
Elle en a vu passer
Des enfants, des petits et des plus grands,
Pour elle, que de merveilleux moments…
Combien d’histoires a t-elle racontées ?
Combien de comptines a t-elle chantées ?
Avec elle, ils ont fait un petit bout de chemin,
Ils ont appris un peu la vie,
El la voilà ravie!
A leur tour, ils seront parents.
A leurs enfants, ils pourront raconter
Tout ce qu’ils ont vécu auprès d’elle,
Les peines, les joies et les pleurs,
Cela n’était qu’un mélange de douceur !
Elle aurait peut-être voulu continuer ?
Mais l’heure est arrivée pour elle,
Le repos du guerrier, elle l’a bien mérité !
Des nouvelles passions vont naître.
Pour son bien-être, elle va voyager,
Rêver, jardiner, que de belles journées !
Elle va tirer sa révérence,
A ce milieu de l’enfance.
Ils ont promis de ne pas pleurer,
Mais d’avoir au fond des yeux
Un regard merveilleux.
Ils seront présents ce jour,
Et ils feront à leur tour,
Un petit geste d’amour !
Ils seront à son côté
Pour lui dire ô combien ils l’aiment,
Ils lui diront un grand merci
Pour toutes ces choses de la vie.
Elle n’oubliera jamais
Ce grand moment de bonheur
Qu’elle gardera pour toujours au fond de son coeur.
Zaza
Ca, c’est du vécu et du beau.
Pensées pour toi, Zaza
Aaah Zaza ! C’est beau !!! Ton texte me fait penser à ma grand-mère qui était gouvernante « chez les nobles » comme elle disait.
Les derniers enfants dont elle s’est occupé lui ont écrit toute sa vie durant et la gardaient en haute estime dans leur coeur.
Voici un extrait de la lettre reçue après son décès :
« J’ai montré votre lettre si gentille à tous nos enfants et toute notre famille en a été émue, car « Mme M… » en faisait partie et en était même un élément important ! Si gentille, si dévouée, si compétente et gaie. C’était une amie pour moi à la maison et le rayon de soleil de la matinée. Nous riions quelques fois même aux éclats et je pourrais, si je vous voyais, vous raconter plusieurs souvenirs. »
anti
Bonjour Zaza,
Que d’amour dans le don de celle-là.
Et la roue tourne…
elle a assuré le relais.
C’est beau Anti, cette poésie je l’ai écrite à la demande d’une grande dont la nounou partait en retraite.
C’est beau Zaza d’avoir exaucé cette « grande » en lui offrant ce texte magnifique… qui… ne conviendrait pas à ma « tata » par la quantité – elle s’est occupée presque que de moi – mais par l’amour déversé oh oui alors !!!
Pour que ça aille, ça donnerait
Ce bébé, elle l’a pas choisi
Elle l’a quand même accueilli
A assuré ses dix premières années de vie
Elle lui a donné de l’amour,
Sans détour.
Prodigué des câlins,
Elle qui ne devait jamais avoir aucun bambin,
Soigné tous ses petits bobos,
Avec de jolis mots.
Combien de tisanes ont-elles bues le soir à la veillée
Les pieds dans la cheminée ?
Combien de larmes a-t-elle séchées ?
Combien de fois l’a-t-elle protégée,
Sous son aile,
Comme la maman hirondelle !
Combien de fou-rire ?
Combien de discussions tardives pour une petite fille trop sérieuse ?
Elles en ont vu passer des gens,
Des enfants, des petits et des plus grands,
Au café, elles étaient heureuses
Pour elles, que de merveilleux moments…
Combien d’histoires a t-elle racontées ?
Une. Toujours la même.
Une seule. Les petites filles modèles.
Combien de comptines a t-elle chantées ?
Des centaines. Des milliers. Dès le matin !
Avec elle, j’ai fait un petit bout de chemin,
J’ai appris un peu la vie,
El la voilà ravie !
A mon tour, je suis maman.
A mes enfants, parfois je raconte
Les tours de chants, les bains dans une bassine
Des bribes de ce que j’ai vécu bambine
Les peines, les joies et les pleurs,
Cela n’était qu’un mélange de douceur !
anti, copieuse émue
Merci Anti, la tienne est aussi belle que la mienne car toutes les émotions et sentiments sont là.
Vous les deux sont marveilleuses chères Zaza et Anti…
belle journée à vous tous…
Ah ! vous souvenez-vous de cette nuit trop belle
Où vous êtes venu pour la première fois ?
Vous avez oublié, mais moi je me la rappelle.
J’entends encore vibrer le son de votre voix.
Ah ! vous souvenez-vous de cette nuit trop tendre
Où je vous ai aimé, pour mon plus grand malheur ?
Quand vous m’avez charmée, je n’ai pu m’en défendre
Et vous êtes parti en emportant mon coeur.
Ah ! vous souvenez-vous de cette île lointaine
Que la lune berçait de ses rayons allongés,
De la douce clarté du ciel et de la plaine,
Et de notre bonheur la divine beauté.
Ah ! vous souvenez-vous de ce calme infini
Qui berçait en chacun des rêves inconnus,
Et vous souvenez-vous que vous m’avez menti,
Que vous m’aviez aimée et que je vous ai cru ?
Mais vous souvenez-vous des tourments de mon âme
De mes gémissements, de votre trahison ?
Avez-vous oublié mon amour et mes larmes,
Votre lâche sourire et vos fausses raisons ?
Le remords vous suivra jusque dans la mort même
Pour vous rappeler et vous faire souffrir.
Je pourrai vous haïr autant que je vous aime,
Et enfin la joie de vous maudire.
Mais n’allez pas penser que je soupire encore,
Et que ces souvenirs m’arrachent encore des pleurs.
Mes stupides espoirs et mes regrets sont morts,
Mort mon amour pour nous, et morte ma douleur.
Zaza
Ma douce grand-mère
J’ai cueilli pour toi dans mon enfance
Tout un bouquet de fleurs éternelles.
Chaque seconde il te rappelle ma présence,
Il me ramènera toujours sous ton aile.
Bien que les saisons se soient égrenées,
Elles n’ont pas terni la beauté de ton visage
Ton regard profond rempli de gaieté
Ta voix limpide qui sait me rendre sage.
Parfois la vie m’emporte au-delà des mers,
Alors mes yeux se tournent vers ta ville,
Là où je trouve un bonheur paisible, sans goût amer.
Je sais que tes pensées viennent vers ta petite-fille.
Comme j’aime les petits plats que tu prépares,
La douceur et la chaleur de ton foyer,
Je te regarde et j’adore t’écouter parler.
Dans mon petit monde tu es ma perle rare.
Quand le soir s’épanouit à l’horizon,
Tu déposes sur mon front, un tendre baiser,
Alors tout doucement, je passe mes bras autour de ton cou .
Oh ! toi que j’aime, ma douce grand-mère.
Zaza
Mmmm ! Quel régal de te lire à la veillée Zaza…
anti
Merci Anti.
Ecoute le vent !
Le vent souffle
Des petites notes de musique
Elles sont magiques
Jouées du bout des doigts
Sur les touches d’un piano
Le vent chante modérato.
La chanson de notre vie
C’est ici qu’elle nous réunit
Par toutes ces petites poèsies.
Le vent apporte aux autres
Des mots d’espoir et d’amitié
En balayant sur son passage
Tous ces vilains maux
Qui grâce à lui s’envolent plus haut.
Vers le firmament,
Chassant ainsi tous nos tourments.
Zaza( 11août2008)
Grâce à toi
Mon coeur s’est ouvert
Et tu m’as fait le plein de bonheur.
Mes yeux qui étaient si vides
Sont devenus lumineux
Car ils brillent d’amour pour toi.
Tu as su m’écouter jour après jour
Car toutes mes paroles
Ne parlaient que de toi.
Tu es devenu la fontaine
Ou mes lèvres viennent se désaltérer.
Tu es ma source d’eau claire
Car toi seul sait étancher ma soif.
Enchainée à toi, mon corps se réchauffe de ta présence.
Mon amour est si grand que parfois il me fait peur.
Je ressens une sorte de souffrance
Tant mes sentiments sont immenses.
Soir après soir, la danse de la vie vibre sous notre peau.
Zaza (11 août 2008)
Magnifique, magnifique ! Tellement fort et tendre à la fois…
Pfiouuuuuuuu !!! Zaza ! Que c’est beau ! Ce jour de la Sainte patronne des Clarisses t’inspire !
J’ai envie de chanter ton dernier poème sur un air de Cabrel :
« Petite Marie, je parle de toi
Parce qu’avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses
Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve à l’abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour… »
anti, petit cabri.
A Laurie (assistante familiale)
Laurie, il te dit un grand merci ce Dieu d’amour éternel, pour tous les enfants que tu as accueillis et protégés de tes ailes.
Auprés de toi ils ont connus la douce chaleur d’un foyer et ont appris ce que veut dire être aimés.
Un jour ils te remercieront à leurs façons, petits et grands ont bien retenus la leçon.
Tu leur as tracé un chemin fait d’amour, d’espoir et de liberté et seuls ils continueront d’avancer.
Ils oublieront pourquoi la vie a été si méchante avec eux, car aujourd’hui grâce à toi ils ne sont plus si malheureux.
Tu seras à jamais dans leur coeur, car avec toi ils ont apprivoisés le bonheur.
Zaza (17 août 2008)
Pfiou !!! Comment dis-tu déjà ? « Le bonheur est là juste sous nos yeux, il suffit de vous lire ». Tout pareil.
Anti
Crois-moi
Toutes mes paroles sont pour toi,
Et tu pourras te délecter de ces mots.
Toutes mes pensées sont pour toi,
Et je crierai ton nom chaque jour.
Je me maquille de tes rêves,
Et je sais que tu ne verras que moi.
Je respire ton souffle
Qui me caresse le visage.
Tu es mon univers dont je suis un point.
Tu sais que mon coeur est immense,
Mon babillage est seulement pour toi,
Je sais que tu prendras le temps de m’écouter.
Je suis un amour et tu es le maître
Partout où je serai, tu me reconnaîtras.
Zaza
Un petit échange en réponse à une poésie de Jayshree.
C’est exactement ce que j’allais dire!!! Un écho parfait avec les poèmes de Jayshree !!!
Quel dialogue magnifique, merci à vous deux.
Allez viens ! !
Allez viens entre dans ma danse
Danse langoureuse de nos deux corps étreints
Etreints au rythme de cette musique
Musique qui nous déchaine et nous entraine
Nous entraine vers des rêves irréels
Irréls peu importe, car je vois dans tes yeux nos lendemains
Lendemains remplis d’amour
Amour le tien et le mien ne font plus qu’un.
Allez viens c’est ton jour de chance
Allez viens entre dans ma danse
Danse qui nous réunit
Union, fusion, passion telle sera notre histoire
Notre histoire est le début du chemin
Chemin dont tu fais parti
Partie qui se joue à deux dans nos ébats amoureux
Amoureux nous le sommes ça ne trompe personne
Personne ne s’imiscera entre nous
Nous deux c’est l’amour fou ! !
Allez viens, reste avec moi
Ton regard brille déjà dans tes yeux noirs
Allez viens tu es entré dans ma danse
Danse, danse maintenant avec moi
Moi et toi pour toujours
Toujours ensemble nous resterons
Resteront nos deux corps en fusion.
Zaza (10 septembre 2008)
Bellement sensuel
bonne soirée!
Merci voidoree et à toi aussi bonne fin d’après midi.
au-delà du glissement très beau des mots, de la recherche de la limpidité de la lecture et des reprise de mots pour finir et commencer les phrases…
ça me gêne le » Personne ne s’imiscera entre nous » parce que s ils s aiment, ils ne devraient pas avoir peur de cela dans cette relation de confiance qu il doit y avoir… bien au contraire, « venez, soyez avec nous, cela ne changera rien pour nous ! » parce que personne ne peut défaire ce qu il y a entre nous … j ai eu l impression d une auto-suggestion plutôt que d un état d être… de faits…
Sampang même s’ils s’aiment il peut toujours y avoir un petit grain de sable qui peut chambouler tout malgré l’amour et la confiance, une tièrce personne peut détruire tout ça par des mots, des gestes ou que sais-je ? une certaine rumeur peut-être le début de la fin qu’en penses-tu ?
Merci d’être passée me voir.
Bizzzzzzzzzzzz
voui… 😉 mais non ! mais bon… c est peut être parce que l on ne serait pas sûr de soi que l on ne serait pas sûr de l autre, non ?
m enfin c est très joliment dit et formulé cet amour ^^
j aime tes mots Zaza et le passage fut un plaisir 😉
Moi j’aime vraiment beaucoup beaucoup !
(et je ne connais aucun couple qui aurait dit « et vivement que quelqu’un s’immisce entre nous » mdrrrrrrrrrrr)
» Amoureux nous le sommes ça ne trompe personne
Personne ne s’imiscera entre nous
Nous deux c’est l’amour fou ! ! »
alors c est peut être placé a cet endroit précis que ça me gène…
et je n ai pas dit que « vivement …etc… » j ai dit que si ça arrivait, je n arrêterais pas cette personne, au moins on peut en débattre plutôt que d être convaincus de quelque chose sur lequel on aurait pu se tromper par exemple… et puis si elle » s immisce » c est qu elle sait des choses qu elle ne devrait pas alors… et là c est la confiance qui est engagée…
exemple : on est venu s immiscer dans ma vie dernièrement, sur mon comportement… je ne jete pas ce que l on vient me dire, j écoute, j entends, je prends le temps, je relativise même si j ai du mal à contenir ma colère, et puis je termine par dire que si je suis différente de ce que l on avait cru bah c est que l on devait mal me connaitre… mais je n empêche personne de continuer ma relation avec l autre, en l occurence avec celui qui partage ma vie. Parce que je suis convaincue qu aimer l autre c est le laisser aussi libre d avoir des relations différentes des notres et ça quelques soient les raisons… autrement ça s appelle de la possession. Parce que l on s est immiscé dans ma vie, ça me permet aussi de voir ou constater où nous en sommes… et c est bien ! ^^
mais ce n est que mon avis 😉
Voui voui, je te comprends bien et bien sûr que tu as raison. Je voulais juste dire que ce n’est pas ce que dit le poème de Zaza. Il s’agit d’une personne amoureuse qui parle de son amour et qui exprime le voeu que rien ne détruira son couple – ce qui est on ne peut plus normal. Le reste (ce dont tu parles), ça peut bien sûr arriver, plus tard, parce que la vie quotidienne et tout ce qu’elle comporte implique que les choses évoluent et que des tas d’évènements peuvent se produire et que suivant les gens on y réagit bien ou pas et tout et tout… mais ce n’est simplement pas le sujet de ce poème, qui ne peut pas parler de tout à la fois.
D’ailleurs, ça ne parle pas non plus des enfants qu’ils auront ou pas, de la maison de leur rêve, du crédit qu’ils prendront pour l’acheter, des voyages qu’ils feront, des films qu’ils iront voir, de l’âge qui avancera, des chiens et des chats qu’ils auront, de la fête pour leurs 3 ans/10 ans/50 ans de mariage (rayer les mentions inutiles) et de tas d’autres choses qui leur arriveront.
Le sujet, c’est tout simplement la rencontre passionnelle et l’espoir que ça durera toujours. Et tel qu’il est traité, je le trouve très joliment écrit. Tout le reste, comme dirait Kipling, est une autre histoire… 😉
Anna mdr dans quoi on s en va !
bon je la refais et après je me tais 😉
quand Zaza écrit » Personne ne s’imiscera entre nous « , je pense qu elle l a écrit comme un avertissement : » ne venez pas toucher à ce que j ai de si précieux. Dans la plupart des lectures on verra le mot « immiscer » comme quelque chose de malsain et c est pour cette raison que je l ai souligné. Parce que j ai trouvé que ça ne collait justement pas avec le reste qui se veut bonheur étourdissant !
et donc, sens de s immiscer : » Se mêler de quelque chose de manière indiscrète »… je ne pense pas qu il faille oublier parfois que si d autres s immiscent ce n est pas dans le but de faire mal ou de détruire, bien au contraire… ou alors t as la mémoire courte mdr
J’avais très bien compris ce que tu voulais dire dès la première fois et j’ai même dit que tu avais raison, lol. Je disais juste que ce n’était pas le sujet du poème, rien de plus.
J’aime !!!
J’aime regarder la nuit qui tombe, quand l’obscurité argentée a déchiré les voiles, sous un ciel lourd étoilé.
Au petit matin sortant des limbes, surgit la rosée qui a déposé sur les fleurs des perles de diamants qui brillent de leurs éclats au soleil naissant.
J’aime voir les grands tournesols, ployants leurs grands corps frêles sous une brise légère et semblant me dire bonjour sur mon passage.
J’aime la forêt dense qui s’endort doucement au rythme du soir qui tombe en assombrissant ses clairières.
J’aime entendre le chant mélodieux du petit rossignol furtif.
J’aime rêver la nuit sous le grand peuplier majestueux enlacé amoureusement par une immense tige de lierre.
J’aime revenir seule jusqu’au vieux banc de pierre ou autrefois, souvent nos pas nous y conduisaient.
Je te vois assis à mes côtés, mais ce ne sont que deux ombres, car je suis seule aujourd’hui. Tu es parti pour toujours mon cher amour et la nuit est là près de moi berçant mes souvenirs.
Zaza( 19septembre 2008)
j’aime aussi cette poésie nostalgique toute en douceur
après » les beignets de tomates vertes » voilà zaza et ce sublime partage de mots et d émotions . On a à de la chance ici ! ^^
Elle n’arrive pas à mettre fin à son histoire
Elle a pourtant déchiré tous ces écrits.
De lui, un jour elle sait qu’il ne lui restera rien
Elle sera calme et sereine, car aucun souvenir
Ne viendra raviver tout le mal qu’il lui a fait
Et qu’elle a toujours pardonné.
Ses sentiments sont si forts, ils ne peuvent s’éteindre comme ça.
Elle n’arrive pas à mettre fin à son histoire.
La pluie, l’hiver pourront pleurer à sa fenêtre
Celle-ci demeurera close à jamais.
Elle a regardé les petits morceaux de papier
Un à un tombés de ses doigts.
Une flamme nouvelle un jour viendra
Et pour elle un nouveau foyer renaîtra.
Il ne lui restera qu’un petit tas de cendres
De tout ce grand amour qu’il lui avait juré
Et elle reste là songeuse, cherchant à comprendre
Pourquoi elle en a tant souffert ? pourquoi elle en a tant pleuré ?
Remplie d’espoir et de courage
Elle a mis fin à son histoire
Par ce bel après-midi d’été.
Zaza ( 23 septembre 2008)
Superbe…
Merci Anna,
Une tite faute morceaux avec un X et non S pardon!
…les petites fautes sont corrigées 😉
oui beau poème triste et nostalgique
pas mieux.
Merci à tous pour vos commentaites.
Bizzzzzzzzzzzzzzzz
commentaires lol je commence à fatiguer !
Matin
Odeur du café bien chaud
Qui s’écoule goutte à goutte.
Senteur du linge fraichement lavé.
Piaillement des oiseaux
Qui brisent le silence matinal.
Fenêtre ouverte,
Je vois les feuilles danser doucement
Ce sont les branches des arbres qui tanguent au vent.
Je regarde le ciel ou le soleil essaye de prendre sa place.
Mais un méchant nuage le dissimule aussitôt.
Malgré cela mon coeur aujourd’hui est bleu
Et pourtant maintes fois il s’est écorché aux épines.
Debout devant la fenêtre, je savoure mon café
Derrière moi, des mains m’ensserent la taille amoureusement.
Je suis bien, de nouveau je revis
Une journée prometteuse s’annonce.
Zaza (25 septembre 2008)
c’est surtout la nuit à cette heure là qui va être prometteuse
Voie ? Pourquoi la nuit ?
Comme dit l’auteur, longtemps, je me suis couché de bonheur…
anti, y’a pas d’heure pour le bonheur et de te lire Zaza, ce fût un moment de bonheur.
Bon c’est pas la peine de me le dire deux fois….
La nuit car à l’heure ou ce joli poème est apparu sur mon ordi il était l’heure d’aller se coucher…. voili voila
Petite Anna
Anna, petite Anna
Au doux prénom italien
Comme il te sied si bien !
Anna, petite Anna
En t’appelant je penserai à maman
Elle nous a quitté
Pour un ciel étoilé.
Anna, petite Anna
Toi tu entres dans la vie
Mon petit ange bêni.
Tu es trés entourée
Et tu seras beaucoup aimée.
Un coeur chéri s’en va
un autre petit arrive et bat.
Ainsi va le monde
Il tourne comme une ronde.
Anna, petite Anna
Bienvenue ici-bas
Pour ton papa et ta maman
Tu vas devenir leur plus grande joie.
Zaza (27 septembre 2008)
Un petit bijou de tendresse, ce poème…
(et c’est vrai qu’en plus, Anna, c’est un très joli prénom 😉
Aime-moi !
Aime-moi dit le flot en caressant le rivage.
Aime-moi dit le vent houleux au feuillage.
Aime-moi dit le soleil, je réchauffe ton corps.
Aime-moi dit la rose même si j’ai des épines.
Il est des mots trés doux qu’elle aimerait qu’on lui dise à l’oreille
Mais on lui dit pas.
Il est des mots calins qu’elle aimerait qu’on lui dise tout bas
Mais il n’y pense pas.
Il est des mots charmeurs dont le ton est un enchantement
Mais qu’il ne lui dira pas.
Elle, elle n’a qu’une seule envie, c’est de lui crier en un fol émoi :
AIME-MOI ! ! !
Zaza (2 octobre 2008)
Je retrouve toujours avec plaisir ta façon inimitable de dire les choses
Merci voidoree.
Bonne soirée à toi et à Fifi.
Voila ma réponse à trois abrutis qui sont venus mettre des commentaires sur cette poèsie sur un autre forum litteraire avec des pseudos à la noix.
1ere réponse:
Lui
Tu dis
Que des conneries
Mon pov ami
Il est temps
D’aller au lit.
Lui
A capitulé
Il est tout retourné
Ses rotules ont lachées
Le vla ratatiné.
Mat late
Va r’faire
Les lattes
De ton lit
A force de faire pipi
Elles sont toutes pourries.
Mat late
Sale blatte
Je t’écrase
D’un coup de savate
Je te dis même pas bonsoir
Tu n’es qu’un sale cafard.
Le cachalot il a bon dos
Et son sperme
Vous pose un problème ?
Brossez vos dents avec
Vous êtes infectes
Hi hi hi j’ai bien ri
Sur ce je vous souhaite
une bonne nuit.
C’est facile de jouer
Avec les mots
Je vais faire un ro dodo
Votre Cache allo.
2eme réponse
Rat Crochet
Va jouer
Avec ton hochet.
Je n’t’aime pas non plus
Rat poilu
Va voir ailleurs
Si j’y suis
Rat bougris
Rat Crochet
Va rejoindre
Tes deux amis
Ces abrutis.
Le trio se forma
Avec ces trois Rats.
Qui se firent prendre
Par des tapettes
Ces trois sales bêtes
Leurs yeux exorbités
Et leurs museaux
Complétement ratatinés.
Applatis comme le gruyère
Quelle misère
Le Cache allo se marre
De tout ce tintamarre.
Le Cache allo
Adore jouer avec les mots.
Il n’aime pas les rats puants
Il fait pas dans les sentiments.
Cache allo
Non mais je ne vais pas me laisser faire heing ?
YES ! Vas-y Zaza, en plein dans les dents ! mdrrrrrrrrrrr
Mdrrr Zaza ! J’adore les réponses ! On dirait un combat de composition version Eminem, comme dans « 8 miles » : video.google.fr/videosearch?q=8+miles&hl=fr&emb=0&aq=f#
trop fort !
anti
Espérance
Tout passe avec le temps, le temps lui même s’en va.
Mais mon amour pour toi sera toujours le même.
Au travers de ce magnifique rayon, ou mon amour se pâme
Rien ne doit plus compter si ce n’est que nos deux âmes
Unies dans un baiser qui comblerait l’univers.
Tu seras mon avenir, car toujours il me restera un merveilleux et ardent souvenir.
Quand le présent fout le camp et que l’espoir devient sombre
Lorsque le ciel se fend et semble se flétrir
Le passé alors m’apparait et me sourit.
Zaza (3 octobre 2008)
oups il faut lire espèrance lol
Merci Miss pour cette correction et bonne soirée.
La nature
Soleil déjà matinal
Pas de journée
Encore hivernale
Il reste encore
Des petits merles rieurs
Et des rossignols enchanteurs
La nature ne s’est pas endormie
Elle nous parle de ses envies
Encore s’eveiller avec nous
Pour nous faire un bien fou !
Elle n’aime pas les temps de froidure
Pour elle c’est trop dur.
Pourtant elle s’endormira
Quand l’hiver sera là !
Mais nous la retrouverons en été
Belle et pleine de beauté !
Zaza(12 septembre 2008)
Tu décris exactement tout ce qu’on ressent ici en voyant ce début d’automne qui ressemble à un début de printemps. Impossible d’imaginer que l’hiver va venir alors que le chèvrefeuille s’apprête à sortir des fleurs pour la troisième fois cette année.
Liberté
Heureuse, un bien- être fou l’envahit malgré la fatigue, elle continue de fouler le sable, elle sait qu’elle va vers son chemin de liberté.
Elle a souffert sans en avoir l’air et pourtant elle ne connait pas la haine, elle avait beaucoup d’amour à donner mais un jour il a fini par s’envoler, car aveuglé par la méchanceté il n’a pas vu qui elle était: une grande dame avec un coeur immense. Il va pouvoir méditer et constater qu’il avait fait de sa vie un enfer, alors que tout aurait pu être différent. Des années de gachis pour qui, pour quoi ? Lui seul détient la réponse.
Elle sait désormais que son nouveau destin est en marche pour son plus grand bonheur.
Elle a donné beaucoup de sa personne, maintenant elle doit songer un peu à elle, et vivre pleinement sa vie de femme entourée de tous les gens qu’elle aime.
Zaza (15octobre 2008)
son chemin de liberté… en poésies en Liberté.
Bon voyage !
anti, chemin faisant.
Merci Anti .
Bises
C’est toujours un plaisir de te lire, même si je ne laisse pas toujours de commentaire tu sais. Très belle journée à toi Zaza.
anti
Sentiments, sensations, émotions énivrantes
De chaleur corporelle.
Pouvoir, possession, intensément croire
A deux corps en fusion.
Etre en émoi
De toutes ces caresses sensuelles
Rêver de douceur dans cette nuit démentielle
Nuit magique, nuit de folie
Deux corps enlacés dans un réel bonheur.
Zaza (17 octobre 2008)
J’aime, j’aime, j’aime !!! Il me tarde de plonger dans ton nouveau recueil…
Anna ça va viendre lol a chaque fois se rajoute une nouvelle poésie.
lol ! Mais Zaza, des poésies tu ne vas jamais arrêter d’en écrire 🙂
Fais comme moi: au bout de tant de pages, tu passes au tome suivant. ^^
que suis-je bête de ne pas y avoir pensé mdr
bravo Zaza
La médaille d’argent de Zaza est ici:
http://www.annagaloreleblog.com/archive/2008/10/17/la-medaille-de-zaza.html
Tu m’as embrassé !
Tu m’as embrassé: baiser ardent
Il m’a rappellé celui de notre jeunesse
Celui de nos vingt ans.
Tu m’as embrassé: baiser tendresse
Déposé sur mes lèvres
Il est devenu caresse.
Tu m’as embrassé: baiser douceur
Qui a su ouvrir la porte de mon coeur.
Tu m’as embrassé: baiser amoureux
J’ai vu des diamants dans le fond de tes yeux.
Tu m’as embrassé ce soir: baiser rempli d’espoir.
A mon tour je t’ai embrassé: baiser d’amour
Dont je garde la saveur pour toujours.
Zaza(17 octobre 2008)
Embrassés, embrasés, en brassées, en brasier, encore !
Mes méninges commencent à fatiguer, 2 poésies aujourd’hui pendant que ma louloute faisait la sieste c’est pas mal.
Allez repos zaza !
Gourmande Anna ! Zaza repos là !
anti, (en) veilleuse.
Suis moi !
Quand la voix de l’amour t’appelle
Tu ne peux pas jouer les rebelles
Tu es devenu mon sortilège, ma magie
Je me tourmente sans cesse
Quand tu n’es pas près de moi.
Alors suis moi sur les fleuves des parfums !
Un sentiment si fort incontrolable
Te crie toute la passion qui bouillonne dans mes veines.
En rêvant je me perd dans un sourire absent
Je devine les couleurs du vent.
S’en aller tous les deux, vers une vie en bleue.
Alors suis moi sur les fleuves des parfums.
Tu verras qu’il est doux ce chemin.
C’est là que commencent nos souvenirs
Ceux de tous nos plaisirs.
Tu es le reflet de mon âme, pour toi je me damne
Tu es mon espoir dans cette vie
Sans toi il n’y a pas de poèsie.
Zaza (27 octobre 2008)
Ah l’Amour, ça fait du bien par où ça passe
merci Zaza
« Sans toi, il n’y a pas de poésie » – tout est dit sur le rôle de l’être aimé en tant que muse suprême.
Songes d’été
Il y avait la lune, il y avait les étoiles
Emotions nouvelles à fleur de peau
Nuits de plein été, amours improvisés
Gestes qui s’estompent et qui s’esquivent.
Ecouter le silence qui fait parler le ciel
Il pleut des mots de toutes sortes
Ce sont des larmes de pluie
Rompant les berges des coeurs et des esprits.
Un jour le vent tournera
Il revêtira des sourires, une joie magique
Prendra place au milieu de ces ruines et des ombres de nuages.
Une légère poussière de lune viendra se poser sur ces visages
Comme une musique qui n’a pas de mot, mais qui pénètre tous les coeurs de son air mélodieux
Faisant ressurgir la senteur d’un parfum et mille couleurs.
Zaza (27 octobre 2008)
Délicatesse de tes mots, comme une dentelle…
J’ai lu il y a quelques jours d’où venait l’expression « lune de miel ». Je crois qu’elle va te plaire.
A Babylone, pendant le premier mois de mariage, le père de la jeune épouse devait offrir de la bière à son gendre, autant que celui-ci en demandait.
Cette bière était fabriquée à base de miel. On appelait alors ce premier mois de mariage le « mois de miel ». Le calendrier à cette époque était un calendrier lunaire.
Par extension, l’expression est devenue « lune de miel ».
Pour moi c’est un de tes plus beaux Zaza
Merci à tous pour vos commentaires ça m’aide à continuer.
Bizzzzzzzzzzzzzzzzzz
Nuits d’été
Nuits d’été, jeux interdits
Noces et fêtes improvisées
Démons à l’accordéon
Mais anges sous le ciel étoilé.
Je rêve de ces nuits d’été
Les amoureux entrez
Dans la cour des miracles et trahisons.
Il y a dans l’air de ces soirées
Quelque chose de mystérieux et de sacré.
Nuits d’été
Couples formés en marge de la société
Se cachent pour s’aimer.
Démons dansants leur sarabande sur la rive
Baignée par une lune blafarde
Anges veillants de l’autre côté
Car il y a dans l’air de ces soirées
Un rythme effréné de corps en mouvements
Un vrai vent de folie souffle sur ces nuits.
Zaza (29 octobre 2008)
Oh la la, je sens que le volume 2 de tes oeuvres va être une merveille !
Encore !
Anna, je songeais à la même chose lol
Un autre monde
Comme le soleil de septembre
Quand déjà l’été s’en va
Encore une nuit d’illusions
Arrivent les spectres des jours sombres
S’installent alors les faux semblants.
Il n’y a plus de ciel limpide
Mais un jour ça changera.
Mélanger sons et magies
Pour faire monter les émotions.
Regarder se lever l’aurore
Respirer un air nouveau
Sentir l’esprit des arbres
Qui se déplacent au rythme des nuages.
Savourer un instant de paix.
Les rêves atterissent un jour
Et refermeront leurs ailes
Il est temps de se poser
Ames errantes et coeurs prisonniers
Elle est là, elle vous tend les bras
La liberté !
Dans les pages restées blanches
Donnez libre court à vos rêves
Un autre monde possible existe
Il suffit de l’immaginer.
Zaza (29 octobre 2008)
Pensées
C’est une nuit sombre, profonde
Pas de lune à l’horizon.
Dans un silence je me consume
Le temps passe rapidement
Tout s’en va, que reste t-il ?
Des larmes, de la douleur
Des mots vains dans le vent.
Les parfums d’amour se sont consumés
Le calme plat de l’hiver a endormi mes sens
Je reste là avec ma mélancolie.
J’écris ma nostalgie sur les feuilles des pensées
Pour laisser une trace de mes amours partis en fumée.
Zaza(30 octobre 2008)
Goût amer
J’ai combattu le silence, en le couvrant de mes mots
J’ai apaisé ton absence, en regardant tes photos.
Il y aura sans doute des sombres soirs
Des jours ou il faudra que je lutte.
Je voudrais tant que ces nuits passent vite
Car la joie et la douleur ont la même saveur.
Il y a quelque chose au fond de l’air
Et pourtant ce n’est pas encore l’hiver.
Même les oiseaux ne chantent plus, ils ont tous disparus.
Quel est donc ce goût amer que je garde au fond de moi ?
De mon coeur je rallume quelques souvenirs
Ou embaument tièdes et suaves nos etreintes passionnées.
C’est ce passé qui fait ressurgir tout ça !
Tous ces moment sont perdus désormais
Ils naviguent dans mes rêves, il ne me reste plus que ça !
Zaza (30 octobre 2008)
Ou que tu sois !
Dans cette ronde d’âmes
Je suis comme le faucon
Qui vole sans ses chaines.
Ou que tu sois je te retrouverai !
Tu m’as enseigné les rêves et l’art de l’aventure
Le courage et aussi la peur.
Et puis un matin tu as pris un aller simple sans retour
Mais ou que tu sois je te retrouverai !
Mon amour pour toi est comme une musique qui ne finira jamais.
Chaque minute est remplie de ta présence malgrés ton absence.
J’ai gardé cette lumière dans l’âme que personne ne pouvait
comprendre mieux que toi.
Un jour on se retrouvera !
Aujourd’hui je m’habille de mes souvenirs pour affronter le présent.
J’écris la tendresse, la nostalgie, la poésie même si tu n’es plus là, quelque part tu es toujours avec moi.
Zaza (2 novembre 2008)
Zaza, tu me sidères tellement ce que tu écris est beau
Merci pour tout ce que tu apportes à ce lieu depuis qu’il a vu le jour
Que de belles retrouvailles ce week-end !
Bonsoir Zaza !
anti
Merci vous deux.
En noir et blanc
Des étoiles dans le firmament brillent
Laissant dans leur sillage, un souffle, un voile.
Dans l’obscurité qui avance
Mes rêves viennent éclaircir ma soirée.
Comme par magie, ma mélancolie s’est envolée.
De nouveau l’aube se lévera, la nuit s’achèvera.
Un coup de tonnerre ouvrira le ciel
Une rose fleurira, une vie s’en ira, une autre naitra
La terre continue ainsi sa perpetuelle ronde.
Surgissent soudain des désirs extrêmes, une immagination de folies.
Un coeur unique d’amants diaboliques.
Ce matin je vois tout en noir et blanc
J’ai peur, je ne me reconnais plus
Car tu as peint mon coeur aux couleurs de la trahison
Et déjà le destin avait écrit pour nous le mot FIN.
Zaza(5 novembre 2008)
Il me tarde, il me tarde de les recevoir tous, tes nouveaux poèmes mmmmmhhhhhhhhhh
Ca va viendre la cops a repris les corrections.
Au fait une tite faute imagination un seul M lol je tape trop vite
Tes derniers textes sont bien sombres, Zaza.
Marrant, les mots noir et blanc viennent en titre dans chacun de nos poèmes du jour.
Bises
C’est ma période tristesse lol
Ah ben ça n’s’arrange pas moi ! A lire trop vite, je fais des erreurs de lectures, parfois drôle, aprfois poétiques comme celle-ci :
« Ca va viendre la cops a repris les corrections. »
J’ai lu, » ça va viendre, le corps a repris résurrection »
« Un coeur unique d’amants diaboliques »
C’est ton coeur unique Zaza qui est un aimant diabolique !
anti
Je n’ai jamais su te dire
Je voudrais tant dire je t’aime, mais l’émotion me laisse sans voix.
Mon âme se répand comme une musique d’été, l’envie me prend de te couvrir de baisers, mais je n’ose pas.
Je n’ai jamais su te dire les mots que tu attendais.
Pourtant je t’aime infiniment.
Tu es comme les saisons qui arrivent et s’en vont.
Tu es mon hiver qui me fait tomber au plus bas.
Tu deviens ensuite mon printemps aux couleurs teintes lilas.
Je voudrais tant te dire ces mots prisonniers au fond de moi.
Dresser un pont au milieu du temps, te parler, mettre à jour mes pensées, te dire tout ce que je ressens.
Mais tous ces mots que tu attends restent au dedans.
Pendant que le ciel s’éclaircit, je regarde la nuit qui finit.
Lis cette poèsie et tu comprendras, tous ces mots sont écrits ici pour toi.
Zaza(12 novembre 2008)
Zaza, que c’est beau…
Je pense « S’il suffisait qu’on s’aime, s’il suffisait d’aimer » en te lisant.
anti
Amies pour la vie
Un matin tu es arrivée
Comme cela sans crier gare
J’ai compris à ton regard
Que tu étais au bord du désespoir.
Tu as eu envie de me parler,
Silencieusement je t’ai écoutée.
Tu broyais du noir, triste ton histoire.
Tu es devenue ma grande amie
Tu me confies les petits secrets de ta vie.
Pour toi je serai toujours présente
Pour t’aider à remonter la pente.
Dans tes moments de cafard
Pense au petit mot espoir !
Ouvre grands tes yeux, vers ce coin de ciel bleu.
Il rendra ton coeur heureux
Il chassera tes sombres pensées
Tu connaitras la sérénité.
Au bout de ta souffrance
Brillera une lumière d’ésperance
Qui réchauffera ton coeur
Et tu pourras enfin entrevoir le bonheur.
Zaza( pas de date à mettre car cette poésie est trés ancienne, cette amitié dure depuis plus de 20ans)
Poésie qui m’est venu ce matin dans la voiture en rentrant de la balade de Cybelle en écoutant une chanson dont j’ai pris les premières paroles.
Le train de ma vie
Je n’ai pas eu envie de choisir entre le passé et l’avenir
Le train de ma vie ne s’arrête pas souvent
Et un jour je t’ai laissé à la croisée des chemins
Avec mon nom gravé sur les signes de ta main.
Le train de ma vie ne s’arrête pas souvent
Il fait escale aujourd’hui, mais tu n’es pas présent
J’ai beau crier : reviens je t’attend ! tu es aux abonnés absents.
Le quai reste désormais vide, mais ou es-tu maintenant ?
Je regarde les lignes de ma main, c’est effrayant, ton nom n’est plus apparent.
Je me suis perdue en chemin en espèrant te retrouver
Mais déjà tu étais parti vers une autre destinée.
Le train de ma vie ne s’arrête pas souvent
Un court instant je te vois à mes côtés, hélas je rêve toute éveillée.
Le train de ma vie repart en s’ébranlant
Il ne reste au fond de mes yeux que des larmes de sang.
Je suis maudite de mes pas hésitants
Je n’ai pas voulu choisir entre le passé et l’avenir
Et le train de ma vie va s’arrêter brusquement
Car mon coeur s’éteint tout doucement.
Zaza (21 novembre 2008)
Ton poème est très beau, et le train de ta vie est beau aussi, quel que soit nos choix.
T’aimer plus fort encore
En réponse à une poésie de Jahisree
Pas un jour ne se passe, sans que je pense à tous les mots que tu me murmures tout bas.
Tu m’es fidèle comment pourrais-je l’oublier ?
Tu es mon soleil brulant, tu rayonnes dans ma vie.
Tu es le maitre de mon foyer, je t’ai accueilli comme ces gouttes de pluie ruissellantes sur mon visage.
Tu m’as innondé de bonheur.
Dans tes yeux se reflètent mon regard, tu n’as aucun secret pour moi.
Je suis tienne grâce à la force de ton amour.
Tu as trouvé la clé de la porte de mon coeur, tu y as pénétré pour toujours.
Ma vie entière je la passerai à tes côtés.
Zaza (24 novembre 2008)
Quelle grâce !
anti
Cette poésie qui parle avec humour de la maladie de Parkinson et Alzheimer je l’avais promise au petit fils de mon mari qui avait écorché le nom harley- Davidson en Parkinson lol à ma manière je lui ai fait comprendre ce qu’était cette maladie ainsi qu’Alzheimer.
Il va être heureux ce petit bonhomme de figurer dans mon prochain recueil.
A Enzo
Petit garçon aux yeux rieurs, regard charmeur
Tu es plein de malice, t’avoir à nos côtés, un vrai délice.
Le soir Cybelle te tenait compagnie, car tu avais peur la nuit.
Elle couchait à tes pieds et dans un profond sommeil tu t’endormais rassuré.
En venant chez nous, j’avais peur que tu t’ennuies, mais toi et moi en s’est bien marré, en imitant papy marcher.
De belles soirées on a passés, à rire et à bavarder.
Te rappelles-tu de la Harley-Parkinson ?
Quelle pétarade une vraie rigolade, elle tremblait de tous les côtés.
Cette moto complétement déjantée.
Il y a eu aussi la Harley-Alzheimer, celle qui avait le feu au derrière.
La moto en folie qui cherchait son chemin, car sa mémoire ne valait plus rien.
Petit Enzo garde toujours ta bonne humeur, tu es pour la famille un véritable bonheur.
Zaza( Juillet 2008)
Vraiment mimi 🙂
Très choux le Enzo 😉 douce Zaza !
anti
Pensées
Combien de gouttes de rosées perlent sur les pétales de rose de mon jardin ?
Mes yeux cherchent le soleil, mais il n’est pas encore là.
La campagne semble endormie, mais je sens monter doucement vers moi l’odeur de la terre, l’odeur du grain.
La vie dans ma poitrine bat son plein.
J’avance dans la brume et je pense à toi.
Tout autour de moi, les près sont encore verts, ils ressemblent à une mer d’herbes.
Légère, vagabonde, ma pensée vole et va, j’ai presque peur de la perdre.
Seul, dans le silence résonne le bruit de mes pas.
J’avance dans la brume et je pense à toi.
Petit à petit le brouillard s’en va, les perles de rosée continuent de briller.
J’avance pas à pas, jusqu’à sentir ton odeur et celle de ton tabac, car maintenant tu es là tout prés de moi.
Nous marchons tous les deux dans cette campagne qui s’éveille, main dans la main nous courons comme des enfants, le bonheur s’est emparé de nous ça fait un bien fou.
Zaza(10 décembre 2008)
très vivant et rempli d’affection
bravo
« l’herbe, y’a qu’ça de vrai ! »
anti, copyright Combaz.
Afin que vous compreniez de quoi il retourne : Diane a ecrit sur un autre forum ou je vais de temps à autre.
Je déclarais à tout venant :
Une maison devient un foyer lorsqu’on peut écrire « je t’aime sur les meubles » ou encore lorsqu’on peut déposer du rouge à lèvres en forme de baiser sur le miroir de l’entrée. C’était le paravent qui cachait mon peu d’empressement à épousseter .Par chance, l’homme qui partage ma vie semblait souscrire à cette forme de poésie qu’il trouvait assez jolie
Puis un jour, comme en un songe je l’entendis dire « Rien n’est plus beau qu’une main douce et légère qui agite le plumeau » je croyais à une provocation, une tocade ou un mensonge.
Cela devint évident lorsqu’une étrangère dans une tenue de folies bergères se présenta élégamment pour nettoyer l’appartement.
J’en suis encore toute étourdie , que dois-je penser de cette folie subite et que vient faire cette petite ? Vous qui n’êtes pas de parti-pris, dites-moi ce que fait là cette souris ?
Ma réponse humoristique bien sûr :
Cette souris comme tu dis
Elle vient s’occuper de ton mari
Elle n’a pas besoin de mots
Et va s’occuper de son plumeau.
En tenue légère elle a tout pour plaire
Alors que toi tu n’laches plus ton stylo
Elle agitera trois ou quatre fois son plumeau
Qu’il chantera cocorico à plein pot.
Tu pensais qu’un léger voile de poussière
Ou encore une trace de rouge à lèvres
Sur une glace avait toute sa place
Tu t’es trompée sur toute la ligne
Toi qui te croyait si maligne.
Et maintenant vlà que cette fille
En tenue des folies bergères, quelle misère
Va astiquer ses bijoux et son plumeau
Ben toi il ne te restera que la plume
Pour écrire toute ton amertume.
Lâche de temps en temps les mots
Pense au plumeau
Et occupe toi de ton Justin Bridou
Celui qui n’est pas tout mou.
Zaza
Hi hi hi je me bidonne.
Manier un beau stylo avec ses petites menottes c’est bien aussi…..
Zaza, ta réponse est excellente et les mots de Diane « Une maison devient un foyer lorsqu’on peut écrire « je t’aime sur les meubles » ou encore lorsqu’on peut déposer du rouge à lèvres en forme de baiser sur le miroir de l’entrée. » troublants.
A vous lire toutes les deux, on se dit que l’Amour c’est un foyer dans lequel ça déménage !
anti, mais nage bon sang !
Zaza tu es géniale !!!!!
mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Anti? Tu écrit ce que tu veux où tu veux.
Annage avec toi
Excellent Zaza ! j’aime bien ta réponse toute en légèreté et pourtant si sage !!!
excellent ! que diable faut passer à l’acte ! 🙂
Plein d’humour, j’adore !
« Anti? Tu écrit ce que tu veux où tu veux. »
Petite coquine Anna ! rhoooooo… une bonne façon d’unir les mots à l’acte. :-)p
Hé hé 🙂
« Anti? Tu écrit ce que tu veux où tu veux. »
sur un air de Cabrel ?
Puisqu’on vivra toujours tous les deux ,
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls ,
Puisqu’on est si heureux,
Même la mort ne pourra nous désunir ,
Je voudrais juste te le dire ,
Tout ce que vais écrire ,
Je le lis déjà dans la lueur de tes yeux…
C’est ton sourire qui me le dictera
Tu marches pour longtemps dans mes rêves,
Tu te tiens toujours du côté où le soleil se lève
Mon Adam, mon Eve, toute ma Genèse.
anti, il faut bien que genèse se fasse 😉
argh pas toucher, chanson à moi ça!!!!!!!
« anti, il faut bien que genèse se fasse »
et ça, ce n’est que le commencement 😉
« argh pas toucher, chanson à moi ça!!!!!!! »
Na ! Na ! Nèreuh !
anti, éternelle genèse.
makalélé ! w’éternel genèseeeeee…
« Na ! na ! Nèreuh ! » W’annanti et Voie
Ca vous va ? j’avais une chanson zouk dans la tête. Ca rappelait trop ça le ryhtme « chanson à moi ça ! et na ! na ! néreuh »… du coup une musique est venue habiter mon p’tit cerveau et voilà quoi… Bon, moi manquer de dodo..
Toi manquer dodo, mais excellent.
anti, dodo lela
ban mwen on ti-bo
dé ti-bo
twoi ti-bo doudou
ban mwen tou sa woulé
pou soulagé coeur moin
On fait son chabin Voie ?!
anti, Manicou ! hop !
si ma comère
Voiechabinée
Zaza m’a fait parvenir l’information suivante:
« Une des gagnantes de l’an passé a ouvert un blog pour les poètes lorrains. J’y suis inscrite avec une tite présentation et un poème que tu connais puisqu’ils ont la primeur d’être chez toi. »
Je vous encourage tous à aller déposer un petit mot sur le blog en question:
http://spafenlorraine.unblog.fr/
me to
c’est fait. 😉
Un grand merci à tous pour votre geste, ce blog vient d’être crée pour la Lorraine et j’espère qu’il va continuer à grandir.
Je lui souhaite longue vie. De temps en temps j’irai poster un texte.
Vous êtes des êtres exceptionnels et vous avez une place privilegiée dans mon coeur.
Miss je l’entend il résonne sur mes joues lol
LilieSlay, je vois pas ton commentaire, peut-être qu’il passera plus tard.
Et voilà ! Un réel plaisir de te lire aussi de ce nouveau décor.
anti
Manque les deux derniers commentaires celui de Slay et Anti, ils attendent peut-être d’être modérés lol en tout cas merci merci encore
Bises
Fais de beaux rêves, Zaza…
Merci Anna, ça y est le commentaire d’Anti est passé lol celui de Slay y est aussi, mais pas sur ma poésie mdr, po grave.
Bonne nuit à tous.
Voilà, c’est fait…un plaisir.
voilà, je viens de laisser un commentaire sur TON poème. 😉 Gros bisous.
Mdrrrr !!! Lilie… Tu viendrais pas de devenir re-maman toi avec des nuits entrecoupées ?
Bises les filles.
anti
Un grans merci les filles et bonnes fêtes de fin d’année.
Bises
Grand (lol)
Nuit de folie passagère
Deux corps inconnus se cherchent et se désirent
Sublime moment de folie désiré
Ils se découvrent, étreinte passionnée
Serrés l’un contre l’autre soudain
Les mains se font pressantes, caressantes,
Les lévres s’entrouvent dans l’ attente d’être effleurées
Les deux corps alors s’embrasent
Leur désir est tellement fort, moment d’extase intense
Les deux corps s’animent pour ne former plus qu’un
Ils s’aimeront jusqu’a l’aube et se quitteront au petit matin.
Ce n’était qu’une nuit de folie passagère.
Zaza (janvier 2009)
Bon, après j’arrête mais là, le lol parait euh… à sa place ?
anti, sciée.
torride mais si agréable……
Ou es-tu ?
Seule la rumeur de l’onde brise le silence
Je marche sur la jetée perdue dans mes pensées
J’ai écrit ton nom sur le sable doré
Mais une vague l’a emporté.
J’ai emprunté tant de routes
Qui sont devenus des labyrintes sans issues.
Je ressemble à ces chateaux de sable
Que des enfants ont construits
Fragile et éphémère.
Si une vague apparaitrait, je disparaitrais.
Je songe à toi, à tous ce que nous avons vécus.
A cette force qui nous animait et qui nous rendait toujours plus fort.
Ces instants ou tu t’endormais contre mon épaule.
A ton sourire quand je prenais ton visage entre mes mains
Ton regard était une véritable caresse.
Que nous est-ils arrivés ? ou sont passés ces heureux moments ?
Reviendront-ils un jour ?
Pouvoir au moins encore une fois te regarder dans les yeux me remplirait de bonheur.
Mais ou es-tu ? a quoi rêves tu ? penses-tu à moi ?
Je marche seule sur la jetée avec toi dans mes pensées !
Zaza( janvier 2009)
Voilà le texte dont je parlais ce matin, je vais le présenter au concours de poésies 2009 qui aura lieu ici chez moi.
Au coeur de la nature
Six heures trente. La campagne doucement s’éveille, une brume légère enveloppe telle une grande écharpe le paysage qui s’étire à perte de vue. Les herbes, dont les extrémités sont perlées par la rosée matinale, ressemblent à une myriade de diamants.
J’emprunte un sentier que longe une petite rivière, un couple de colverts au plumage chatoyant glisse amoureusement sur l’eau translucide.
La lune blafarde commence à baisser sa garde en jetant un dernier regard sur ce paysage éternel, laissant alors le champ libre aux premiers pâles rayons du soleil qui perce timidement derrière une rangée de peupliers gigantesques semblant se tenir au garde à vous. Je continue ma marche silencieuse sur un étroit sentier qui serpente la colline. Au loin se font entendre les sept coups de l’angélus.
Sur ma gauche, à peine apparente, recouverte de mousse, une voie de chemin de fer aux traverses de bois rongées par les intempéries, usées par le temps et abandonnées depuis de nombreuses années.
Pourtant, en la regardant, dans mes oreilles résonnent le grondement sourd du train ainsi que son sifflement, c’est une image du passé qui ravive mes souvenirs car la modernité a pris le pas sur l’ancienneté.
Entre de petits îlots verdoyants, des arbres dénudés conjuguent vie et mort à l’image de nos vies.
Un champ labouré me rappelle la présence du paysan vivant pour sa terre au sein même de cette nature généreuse et magnifique.
Habitations en vue, des tas de bois adossés aux maisons annoncent un hiver rude, mais évoquent aussi des veillées joyeuses au coin du feu entre voisins, soirées faites de rencontres, d’échanges et de partage.
Mes pas me conduisent ensuite près d’un enclos où des vaches ruminent paisiblement.
A l’écart en contre-bas un poulain tête sa mère. Fascinée par ce charmant tableau, je me dis que Dame Nature est bien belle.
Chemin faisant ici et là, des petits monticules de feuilles desséchées, palette de couleurs variées qui vont du rouge vif en passant par le brun et l’ocre, une merveille pour les yeux. Merci à toi le vent qui n’as pas encore accompli ton oeuvre.
Nudité presque indécente des arbres qui ont perdu leurs habits de verdure, qui agitent leurs branches comme des spectres formant des ombres inquiétantes sur le sol.
Une buse vient de faire une halte sur un câble à haute tension avant de reprendre son envol vers une mystérieuse destination.
Je m’assois sur un tronc d’arbre, je respire l’air si vivifiant, je fais le plein de mes poumons.
J’apprécie ce silence qui se dégage de la nature, il me ramène plusieurs années en arrière du temps où je n’étais qu’une petite fille vivant à la campagne.
La beauté de ce paysage m’émeut profondément, elle pénètre mon âme pour me faire oublier le quotidien de ma vie à la ville.
Zaza
Belle ambiance, Zaza.
C’est vraiment très beau. Bravo.
Endormie sur mes chagrins
Je me suis endormie sur mes chagrins, avec mes souvenirs qui ont pris le même chemin.
Petite fille je me revois avec mon père main dans la main et ma mère sur le pas de la porte nous souriait.
Un jour ils sont partis tous les deux vers un ciel plus serein, je suis restée seule endormie sur mes chagrins.
Chaque soir je vous ai offert ma dernière pensée comme chaque matin mon premier souvenir.
J’aurais voulu que chaque heure passée ensemble se prolonge et renaîsse et soit tout l’avenir.
Mais le monde est ainsi fait, loi suprême et funeste, comme l’ombre d’un songe au bout de peu d’instants.
Ceux que l’on aime s’en vont……. et ce qui peine…… reste.
Endormie sur mes chagrins par tous ces départs , je n’ai pas vu le temps passer.
Je me suis réveillée enfin un beau matin car j’ai compris que rêver de vous, c’est oublier la minute présente et voler vers un horizon bleu.
Rêver de vous c’est m’énivrer de souvenirs heureux et chasser tous les tourments qui me hante.
La vie est belle, de nouveau elle m’enchante car l’hiver qui s’était installé dans mon coeur a laissé la place au soleil. Mes chagrins enfermés à double tours bonjour amour……
Zaza (12 février 2009)
Mmmmhhhh… Un régal…
Belle surprise du jour
Conte pour enfants tirée d’une histoire vraie.
La petite chatte Emilie,
Je m’en vais vous conter, l’histoire de la petite Emilie, une chatte qui voulait voir du pays, et surtout connaitre les Frenchies.
Elle vivait a New-York, elle avait de gentils maitres, mais assoiffée d’aventures, un matin elle fit le mur.
Elle marcha longtemps, et ne s’en faisait nullement, elle arriva comme par hazard devant les docks, et sur les plancher, ses petites papattes, faisaient toc toc.
Son regard fut attiré par un camion, un homme fermait des cartons, elle sauta dans le dernier, et la voilà enfermée.
Le camion se mit à rouler , entra dans la gueule béante du cargo, qui s’appretait à prendre les flots, fatiguée, Emilie faisait dodo.
Elle se réveilla trés tôt le matin, elle avait soif, elle avait faim, c’est une belle aventure, mais la voilà privée de nourriture.
Elle voyagea longtemps, elle compta les jours, les nuits, pauvre, pauvre Emilie.
Elle songea, je vais mourir ici, ce n’est pas ce que j’avais choisi!
Et puis miracle, elle entendit le camion stopper, ouf se dit-elle, je suis sauvée. Le carton on l’ouvrit, ils virent Emilie la petite chatte était toute amaigrie.
Elle ronronnait faiblement, quand une gentille dame, la pris dans ses bras, et lui offrit son premier repas.
Elle compris qu’elle était en France, le pays dont elle voulait faire connaissance.
Plus exactement à Nancy, hé oui chez les Frenchies!
Elle fut mise en quarantaine, à la SPA de Velaine, se fit de nouveaux amis, sans aucun soucis. Elle resta chez nous plus d’un mois, repris du poids,on lui prodigua soins et caresses, à ce petit animal en detresse.
Son histoire s’achève ici, elle doit repartir dans son pays, ses maitres l’attendent tout attendris de la savoir en vie.
Elle fera cette fois le voyage, dans la soute à bagages, d’un avion qui va prendre le large.
Petite chatte de gouttière, petite aventurière, tu voles déjà dans les airs,
Mais tu n’oubliras jamais les Frenchies qui t’on si bien accueillie.
Zaza (23mars2006)
Oui elle est arrivée ici à Nancy.
Que c’est émouvant Zaza ! Merci !
anti
Attente
Tu dis ne plus m’aimer, mais je te pardonne
Mon coeur est meurtri, bléssé, mais jamais il ne cessera de battre pour toi.
Ton regard fuyant qui ne veut plus de moi, je vais tenter d’oublier, toi qui m’abandonne.
Je ne veux plus croire en rien, ni en personne
Dans ma tête résonne toutes ces paroles qui m’empoisonnent.
Pourtant je te pardonne.
Ton adieu est un mot qui me désarme, j’ai fini par baisser les armes
Avec lui, j’ai versé beaucoup trop de larmes.
Ce mot qui m’a fait tant souffrir, que quelques fois, j’ai voulu mourir.
Tu n’es plus mon papillon, mais je resterai la fleur tendre qui espère en silence, au fond du jardin.
Que tu reviennes m’effleurer de tes ailes si douces et délicates
Afin de continuer à fleurir sans briser mon destin.
J’avais tant rêvé pour toi de tendresse, d’ivresses, de plaisirs infinis,
j’avais pas compris que pour toi tout était déjà fini.
Zaza (9 mars 2009)
an ces ruptures pour mieux se trouver ou se retrouver
bravo zaza
Trouver un sens
Chaque fois que le jour se lève
Les étoiles se taisent
Et donne un sens au ciel.
Chaque fois que je marche
Tu es à mes côtés
Mais vers qui vont tes pensées ?
Chaque fois que le soir tombe
La peur soudain me saisit
Je te regarde dormir et je me demande
A qui tu souris ?
Ma tête entre mes mains
Je me demande si c’est ça mon destin ?
Je veux trouver un autre sens à cette vie
Trouver un sens à cette envie
Trouver un sens à tant de choses
Mais la porte demeure close.
Tu es là mais je me sens seule
Tu es là mais tu ne me parles pas.
J’écoute en boucle une musique
Ou les paroles sont comme des fleurs
Elles naissent toutes seules, sur le bord de mes lévres
Elles sont comme mes rêves
Je dois les écrire rapidement avant qu’elles ne s’évaporent.
Certains soirs je tremble si fort
Pourquoi ne veux-tu plus me réchauffer de ton corps ?
Je vais me cacher des nuages, de cet hiver qui me fait mal.
Ouvrir la cage et m’envoler pour un autre voyage.
Zaza (12 mars 2009)
C’est magnifique, Zaza, vraiment magnifique…
Etoiles. Solitude. Tes mots me font me souvenir de ceux de Michel Berger :
Il manque quelqu’un près de moi
Je me retourne tout le monde est là
D’où vient ce sentiment bizarre que je suis seul
Parmi tous ces amis et ces filles qui ne veulent
Que quelques mots d’amour
De mon village capital
Où l’air chaud peut être glacial
Où des millions de gens se connaissent si mal
Je t’envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d’amour
Je t’envoie mes images
Je t’envoie mon décor
Je t’envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t’envoie mes voyages
Mes jours d’aéroport
Je t’envoie mes plus belles victoires sur l’ironie du sort
Et dans ces boîtes pour danser
Les nuits passent inhabitées
J’écoute les battements de mon cœur répéter
Qu’aucune musique au monde ne saura remplacer
Quelques mots d’amour
Je t’envoie mes images
Je t’envoie mon décor
Je t’envoie mes sourires des jours où je me sens plus fort
Je t’envoie mes voyages
Mes jours d’aéroport
Je t’envoie mes plus belles victoires sur l’ironie du sort
De mon village à cent à l’heure
Où les docteurs greffent les cœurs
Où les millions de gens se connaissent si mal
Je t’envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d’amour
Lyrics: Quelques mots d’amour, Michel Berger
http://www.youtube.com/watch?v=zUcziO9jxfs
anti
En retour à une poésie de Jashiree
Jardin secret
Je t’invite dans mon jardin secret
Mon arbre fleuri te fera perdre la tête
Tu pourras t’abriter dans mon feuillage
Qui sera le refuge de ton âme divine.
Tout en douceur, tu sentiras l’arome de mes fleurs
Dont la brise légère du vent le dépose sur mon arbre magique.
Tu pourras goûter mes fruits frais que tu convoitises
Boire mon nectar divin jusqu’à la lie.
Donner libre cours à tes désirs et à tes envies
Assouvir, caresser pour donner du plaisir
Mélanger ton odeur à ma fragrance
Une belle et magnifique alliance.
Tu seras le souffle sur mes lèvres
Tu apporteras du goût à mes fruits
Nos étreintes seront comme l’arbre et le lierre
Amoureuses, longues à l’infini.
Tu es devenu le maître de mes rêves
Celui qui hantait mes jours et mes nuits
Entre nous plus aucune trêve
Nos deux corps se sont trouvés
Et nos deux âmes sont réunies.
Zaza (13 mars 2009)
Juste un jazz !
Quand tu me déshabilles
Que tu dégraffes mon corsage
C’est comme un jazz
Quand tu me souries
Que tu caresses mon visage
C’est comme un jazz
Quand tes mains se font pressantes
C’est comme un jazz
Tu te mets à jouer avec mon corps quelques accords
C’est comme un jazz
Toi et moi on le joue à quatre mains.
Cette musique ouvre la nuit
Sur nos deux ombres éclatées
Avec une douce lumière, qui les fait vibrer.
Le regard de l’amour baigne alors tes yeux.
Un petit air qui colorie en bleu mon coeur.
Juste un jazz
Toi seul sait le jouer
Sur les cordes de mon corps
Cet air de jazz
Qui vient de commencer !
Zaza (24 mai 2009)
Souvenirs, souvenirs…….
Du ciel nous avions fait notre toit
De la terre nous avions fait notre couche
La lune était notre lumière
La brise douce du vent était notre éventail
La chaleur était notre amour
L’hiver pouvait arriver
C’était toujours l’été dans nos deux coeurs.
Zaza
Tout est dit en quelques vers… Et tout est dans le temps choisi, l’émotion serait toute différente avec les mêmes mots conjugués au présent.
Ce que je disais à Anna hier : je suis vraiment heureuse de ce blog qui m’a permis aussi de découvrir et de lire vos poésies, chose que je ne faisais pas ailleurs.
anti
L’inversion du rapport possédant-possédé avec « La chaleur était notre amour » surprend et donne de la force à l’ensemble.
Les larmes de pluie
Ce sont des larmes de pluie
Dont le souvenir me parle
Mes yeux regardent sans voir
Ce monde qui ne tourne plus rond.
A chaque pas de ma vie
Tu m’accompagneras
Quel chemin vas-tu choisir pour moi ?
Tu es seulement une ombre
Pourtant j’entends le murmure de ta voix.
Depuis le rêve du néant
Toutes les années que je vivrai
Effaceront les tourments et les péchés.
Ce sont ces larmes de pluie
Qui me parleront sans cesse de toi.
Mon regard aujourd’hui tourné vers l’avenir
Vers une autre vie que je construis pas à pas.
Les larmes de pluie innondent mon visage
Car je pense trés fort à toi.
Zaza (5 juin 2009)
J’entends oups oublié le S
Très beau poème.
Toi, le jour où tu vas lire la fin de « La veuve obscure », il faudra que tu repenses à ce passage :
Ce sont des larmes de pluie
Dont le souvenir me parle
Mes yeux regardent sans voir
Ce monde qui ne tourne plus rond.
…et à celui-ci :
Tu es seulement une ombre
Pourtant j’entend le murmure de ta voix.
Depuis le rêve du néant
Toutes les années que je vivrai
Effaceront les tourments et les péchés.
Anna, synchronicité
Merci à tous deux. Il me tarde de le lire alors Anna !
Magnifiques vers Zaza…
Très musical, on croirait entendre le tempo de l’eau.
anti
La pluie et le soleil
j’étais la pluie et toi le soleil
Tu m’as éclairé et tout s’est mis à briller
C’était le paradis.
Puis ton éclat est parti, je suis devenue la foudre
Tout s’est assombri
Maintenant c’est l’enfer
Je ne suis plus que le tonnerre qui gronde !
Zaza (4 juillet 2009)
Incisif, puissant, j’adore !
Une vie sans parfum
La flamme de la bougie vacille
Et l’hymne reste sans note
De ma fenêtre je scrute la nuit
Qui me semble fade et vide.
Tu n’as pas vu mes larmes couler
Car tu m’as dit adieu un jour de pluie.
Je vis dans le fond de l’amour perdu
Je plane à travers les nuages
Je nage dans le ciel comme en mer.
Je songe de tenir encore dans mes bras ton corps
Pourque ta chaleur augmente mon rêve.
Ma vie ressemble à un bouquet de roses sans parfum.
Comme une enfant abandonnée
Je me sens soudain orpheline.
Comme une rose fanée
Je m’étiole chaque jour un peu plus.
Zaza (5 juillet 2009)
« Tu n’as pas vu mes larmes couler
Car tu m’as dit adieu un jour de pluie »
Très belle image… et très beau poème.
Très beaux poèmes, Zaza.
Se souvenir seulement du meilleur, c’est en général plus succinct…
Anna, Miss et Ramses un grand merci !
« La pluie et le soleil »… Comme ce week-end 😉
Toujours aussi beaux ces mots que tu égrènes au vent !
Bravo !
anti
Anti merci d’être passée par chez moi !
Bisous
Rouille
Un train qui glisse dans la plaine.
La rouille qui crisse dans la neige.
Un train , la rouille
Plus loin, l’eau troublée par des bateaux.
des cordes, des câbles trainent sur le sable.
J’ai quitté le port de Brème ce matin faisait rouille
Dans le ciel, dans le train.
Si l’on m’a tendu la main
Sur le quai de la ville de Bièvre
je ne m’en suis pas aperçue
Ou je ne m’en souviens plus.
Maintenant le train se traine dans les plaines d’Allemagne
Le train m’entraine dans ce pôle interminable
Dont je ne vois pas la fin.
Il fait rouille dans le ciel et dans le train !
Zaza(9 juillet 2009)
Très joli Zaza. J’aime beaucoup ce poème où l’on ressent la langueur tristoune de ce voyage.
anti
Corps liquéfié, plus de larmes à verser. Elle est comme ces plantes qui s’enlisent, mais elle s’agrippe de toutes ses forces, elle ne veux pas suffoquer, simplement respirer. Rester debout surtout ne pas tomber à genoux.
Elle lutte en se disant dans sa tête, il faudrait que ce combat cesse, mais au fond d’elle, elle n’a pas envie de rendre les armes, sa vie deviendrait trop amère, elle se dirait, je n’ai rien fait, juste des prières.
Elle est comme ces oasis dont la source est tarie, on lui a volé toutes ses larmes, une partie de sa vie.
Souffrance, souffrance, mais quand donc va s’arrêter cette cadence ?
Trop rytmée à son goût, elle sais que qu’elle lui assenera le dernier coup. Il lui sera fatal, il a causé trop de mal et trop de dégats irréparables aujourd’hui.
Comment pourrait-elle oublier quand le regard vide sans vie et bléssé à jamais de son enfant est là tous les jours pour le lui le rapeller, c’est pour lui qu’elle doit lutter et l’aider à survivre, lui montrer le chemin, lui faire comprendre que sa vie n’est pas finie, elle va l’aider à se reconstruire et lui faire oublier l’atrocité qu’il a vécu et que tout n’est pas perdu !
Un enfant c’est sacré, on doit l’aimer et non pas l’abimer …………..
Zaza(petit texte écrit il y a un moment que j’ai remodelé)
Quel coup de poing ! Et c’est vraiment étonnant que tu mettes ce texte en ligne aujourd’hui alors qu’Anti me parlait justement hier d’une affaire d’enfants torturés et violés, dont une émission de FR3 avait parlé en 1999, et qui a, semble-t-il, était totalement étouffée après la diffusion de l’émission.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Viols_d%27enfants_:_la_fin_du_silence_%3F
Coucou Anna
Une tite faute « elle se diraiT et non pas S »
Ce texte je l’ai écrit car il me touche aussi de prés, j’ai changé les JE contre les ELLE car trops d’affaires comme celle-là restent impunies, voir tabous et cachées.
Pfiou ! Comment ne pas penser effectivement à cette histoire que mentionne Anna et dont je lui parlais hier. C’était il y a 10 ans. Je suis incapable de la visionner à nouveau. Je m’en souviens que trop bien.
Tes mots sont puissants Zaza. Je vais corriger.
anti
Bonjour Zaza,
L’Enfer est sur Terre, contrairement aux idées reçues.
Une poésie faite il y a un moment en réponse à une autre de Ventpré(ami poéte défunt) et que je viens de retrouver.
Dans le sillage des nuages, le soleil doucement amorce sa descente
Fatigué d’avoir trop brillé, fatigué d’avoir réchauffé la terre ainsi que le monde qui l’entoure.
Ses rayons commencent à pâlir.
Il est prêt à prendre ses quartiers nocturnes.
A la tombée du jour, il a commencé à teinter l’horizon de tons sombres et tristes.
A ce moment précis, mes yeux contemplent des ombres disparates qui s’allongent à l’infini tels des squelettes.
La nuit approche et le soleil va se reposer.
Fuite !
Au fond de mon âme, s’est éteinte la flamme.
Dans mon corps plus aucune ardeur, vide il est !
La trahison vécue me fait plier sous la douleur.
La transformation qui s’opère en moi me répugne
Je hais ce que je suis entrain de devenir
Car le mépris peu à peu me gagne.
J’ai envie d’extirper ce mal qui me ronge de l’interieur
Et qui fait de ma vie un veritable calvaire.
Ecraser de mes deux poings ce rituel infernal, obsédant et usant
Qui m’entraine malgré moi au fond de l’abime.
Je dois partir à tout prix, retrouver un semblant de vie, stopper ce souffle qui me comprime à chaque respiration.
Fuir, fuir trés loin à la recherche d’autres sensations, ressentir des émotions plus intenses, assouvir mes envies les plus démentielles.
Chasser tous mes vieux démons et laisser la place à de vrais sentiments.
Je veux ressembler à tous ces oiseaux qui émigrent vers des horizons lointains, comme eux je veux m’envoler pour savourer l’aube d’une nouvelle vie et sentir de nouveau battre mon coeur.
ZAZA 54 (4 août 2009)
C’est sans doute pour cela que j’aime m’endormir à l’aube…
Zaza, j’ai aussi connu ces moments de détresse, mais maintenant ça va beaucoup mieux. Grâce à vous tous, sûrement.
Ecoute !
Un bruit de sabots
Un soir, une nuit
Un coin tout bleu
Un chant d’Italie
Un baiser aux mille roses
Un petit coeur est né
Un petit être à aimer
Un baptème au son d’une ritournelle
un visage oublié
Une guitare chante
Un feu crépite
Un autre jour se lève
Une nouvelle vie commence
Faite d’amour, d’espoir et de liberté.
Zaza (2septembre 2009)
Merci Miss, de passer me lire.
Un jour
J’ai dansé avec l’amour
J’ai pleuré dans tes pas
Et j’ai chanté à ne plus avoir de voix
J’ai fermé les yeux un instant
Je t’ai vu là devant moi
Mais j’ai compris………
Que ce n’était qu’un rêve
Ton visage n’était qu’un mirage.
Zaza (2 septembre 2009)
Merci, Zaza, de ces beaux textes romantiques, en forme de rêves et d’espérance.
Ramses merci de tout coeur pour ton petit mot.
De plus en plus beau, ce que tu écris… Bravo et merci.
je suis d’accord avec Anna, Zaza, de plus en plus, dans tes poèmes, ce ne sont plus tant des mots ouvrant un espace poétique qu’un souffle poétique avivant de simples mots, perso, je trouve que c’est encore plus juste et beau.;-)
Merci à vous deux, j’en ai écrit quelques uns aujourd’hui reste à peaufiner encore lol
Puisque…….
Puisque mon coeur n’a plus d’amour
Pourquoi mes yeux ont-ils des larmes ?
Vais-je regretter le jour qui s’achève ?
Vais-je empêcher de mourir mon beau rêve ?
Je ne demande pas trop à la vie
Juste un dernier baiser mon ami
Et tous les deux oublions-nous !………
Zaza(3 septembre 2009)
Pensées en image
J’aime la douceur et la fraicheur du soir silencieux
Une paix intense m’envahie peu à peu
Mon lent renoncement telle une feuille morte
Qu’emporte le souffle du vent vers des rêves anciens.
J’ai essayé d’emprisonner et de garder la douceur
Mais elle a fui entre mes vieux doigts ridés
La paix elle, s’en est allée sans que je puisse la retenir
Et j’ai fini par perdre leur trace.
Désemparée, j’ai caché mon visage dans la paume de mes mains
Quelque chose de toi est entré dans mon coeur
La paix est revenue accompagnée de la douceur
Sous mes yeux clos baignés par les larmes
J’ai soudain senti ton souffle sur mes mains
Tu venais d’y déposer un léger baiser.
Zaza (4 septembre 2009)
Le sentiment de la présence de l’autre au sein de notre être est un de ceux qui me toucehent le plus,Zaza.. 😉
merci!
J’adore ta sensibilité et la façon dont tu l’exprimes, c’est tout simplement magnifique.
Je n’arrive pas à entrer en résonance en ce moment. Tout cela est trop triste pour moi. Trop loin du « Don de Qâ » dont je tiens tellement à garder le sentiment.
anti, qui y reviendra !
Mais euh.. tu l’as fini? (le don de Qâ)? justement, la présence indéfectible de l’autre..
Ben non ! Il me reste 100 pages ! Ca ne devrait plus tarder maintenant.
Frénésie
Nuages bas dans le ciel
Rivière et ruisseau coulent dans la plaine
J’ai couru dans les champs
Les fleurs sauvages sur mon passage
Ont caressés mon visage.
C’était l’été, le vent passait
Comme un beau chant lassé.
C’était une belle nuit, la campagne endormie
C’était la fiesta tout autour de moi
Des corps délassés par l’amour
Se reposaient paisiblement sur l’herbe humide
La première lueur du jour faisait son apparition
Emportant avec elle la frénésie de cette folle nuit endiablée.
Zaza (10 septembre 2009)
Venant de nulle part
Ce matin, venant de nulle part
J’ai vu dans le ciel
De droles d’oiseaux blancs
A tire d’ailes vers la nue
Si haut qu’on les perdait de vue.
J’ai entendu soudain leur chant troublant
Comme le chant des héros
Qui fait frissonner les échos
Des cris d’orgueil et d’épouvante.
J’ai vu voler ces oiseaux blancs
Sur la ville,sur la campagne
Sur la mer, sur la montagne
Leur chant était joyeux
Comme le sont les alléluias
Les carillons et les hosannas
Comme un hymne victorieux.
J’ai regardé ces droles d’oiseaux
Voler de plus en plus haut
Pour disparaitre derrière un nuage
Partis comme ils sont venus
Vers une destination inconnue.
Zaza (12 septembre 2009)
Mystérieux… Qui sont ces oiseaux ?
Justement je me pose la question lol
Vraiment très mystérieux, alors !!! mdrrrrrrrr
Serait-ce des http://www.youtube.com/watch?v=0N78g2cowKA ?
Très jolie poésie en tout cas.
anti
Symphonie
Symphonie, symphonie
Qui chante toujours dans mon coeur lourd
Un air de soir de printemps
C’est toi que j’entends
Depuis si longtemps.
Tes accords ont gardé leur parfum
je revois des souvenirs du passé
Et j’écoute grande à l’infini
Comme une harmonie, cette symphonie.
Zaza (13 septembre 2009)
Tes merveilleux oiseaux blancs me font rêver, Zaza!
Merci à tous pour vos petits mots !
Le temps du bonheur
Flocons de neige
Plaine blanche
Campagne endormie
Cheminées qui fument
Chaleur d’un foyer
Veillées joyeuses
Au coin du feu
Soupe odorante
Saveur de la miche de pain
Cuite dans le vieux four.
Anciens attablés
Histoires d’autrefois.
Ma mère me sourie
Elle me tend ses bras
Mon père jouant un air d’harmonica
C’était le temps du bonheur
Il y a longtemps déjà !
Zaza (14 septembre 2009)
Pensées vagabondes
Quand le soir tombe
je m’assois dans mon jardin d’hiver
Mon esprit vagabonde
Je regarde l’univers et je le sens frémir.
Il ressemble à une photo sur laquelle je figure aussi.
la sérénité m’envahit et s’étend sur tout mon corps
C’est la nuit quand le vent dissipe la brume.
Je suis les lignes de ma vie
Le silence ne me fait plus peur
A ses branches j’y suspend ma tristesse
L’aube me surprend, elle me peint
Et tous mes espoirs renaissent à cet instant présent.
Zaza (17 septembre 2009)
Humeur nostalgique..mais pas trop 😉
j’aime la douceur du rythme..
Très belles pensées, merci Zaza !
Très beau rythme oui. Je voyais une escarpolette en te lisant Zaza 😉
http://www.youtube.com/watch?v=O_GVQMJl5R0&hl=fr
anti, Vers oni(ri)ques.
Ce duo de l’escarpolette a eu son heure de gloire lorsque j’étais enfant. J’avais vu « Véronique » au Théâtre du Châtelet et m’en souviens encore.
Les pensées de Zaza m’évoquent aussi Henri Salvador et son « Jardin d’hiver ».
J’ai aussi assisté à une représentation de « Véronique » à l’Opéra de Rennes il y a quelques années, une reprise de Lausanne, très bonne. J’en ai une version CD si ça t’intéresse Ramses.
Bien vu aussi Salvador comme ambiance musicale des poèmes de Zaza 😉
anti
La nuit
Jour mou comme un marécage
Mais quand la nuit revêt son manteau noir
Elle m’emporte avec elle bien au-delà.
Je me coule alors mollement dans mon lit
J’écoute sonner les douze coups de minuit
Je ferme les paupières et je plonge
Sommeil en abondance
Le pays des merveilles a ouvert ses portes devant moi
Combien de découvertes se font sous les draps ?
Douces comme l’écho d’une berceuse.
Jambes repliées pour mieux rouler dans mes nuits de rêve
Qui résonnent bizarement comme des baisers.
Après une journée d’absolue lourdeur
Dans mon lit rideau de soie
Dans la mer d’émotions que la lune attire
M’éloignant encore un peu de la rive du réveil.
Je continue ma route au goût de vent, d’océan et de liberté !
Zaza (18 septembre 2009)
Mdrrr Zaza ! Je me sens en totale harmonie avec ton jour mou… 10 de tension à peine, quelques anti douleur à base de dérivés de morphine et youhouh !!! je plane !!!
« M’éloignant encore un peu de la rive du réveil. »
Les chatons, ça aide beaucoup à s’éloigner du rivage « réveil » !!! Ils m’ont obligé à faire la sieste avec eux. Déjà deux fois depuis ce matin…
« J’ai mon rhumatisme
Qui devient gênant.
Ma pauvre Zaza,
J’ai plus 17 ans.
Je fais des siestes longues
Et j’ai plein de p’tits chats.
Je traînais le soir
Quand j’étais un loir. »
anti, marmotte.
Mdr mdr Anti
C’est comme ça !
J’ai pris des souvenirs que je garde cachés, loin du temps
Je pense aux étoiles, aux pluies d’avril et à ses sérénades
Au vent qui voulait me faire fléchir.
Tu as laissé des traces sur les murs de mes habitudes
Je suis devenue le fleuve à la recherche de son océan.
Je sens un souffle passer à l’interieur de moi
C’est la tempète entre raisons et sentiments.
Zaza ( 21 septembre 2009)
Fatiguée
Fatiguée de voyager d’une vie juste de passage
Faire taire la peur qui passe dans le coeur
J’invente des moments, j’imagine des histoires, des soucis et des illusions
Mon souvenir ira te chercher s’il le peut quand tout ira mal.
Derrière les larmes que j’ai cachées dans l’espace d’un secret opposé.
L’amour s’est mis à avancer trop vite et je suis restée derrière.
L’hiver n’a pas peur, la rage est sans mesure et la nuit danse toute seule.
Je perds ton regard, je cherche les moments de bonheur.
Nous sommes les enfants de mondes différents, une seule mémoire
Qui éfface et dessine sans fin la même histoire.
Zaza ( 22 septembre 2009)
« C’est comme ça !
J’ai pris des souvenirs que je garde cachés, loin du temps
Je pense aux étoiles, aux pluies d’avril et à ses sérénades
Au vent qui voulait me faire fléchir.
Tu as laissé des traces sur les murs de mes habitudes
Je suis devenue le fleuve à la recherche de son océan.
Je sens un souffle passer à l’interieur de moi
C’est la tempète entre raisons et sentiments. »
La brièveté de celui-ci lui donne passablement de force.
Mici Monilet de ton passage ici.
Le chant de l’amour
Dans la forêt nocturne, au clair de lune
Du coucher du soleil à l’aurore
L’oiseau chante son amour
Parfois mélodique avec nostalgie
Plein de douce harmonie.
Plaintif, parfois et sanglotant
Son chant arrive jusqu’à l’oiselle
A tire d’ailes elle s’envole
En entendant son appel.
Zaza(9 octobre 2009)
Toi !
Flamme incandescente
Rouge comme un rubis
Celui de ton coeur
Amour extrème
Amour immense
Sentiments profonds
Tu es ma vie !
Instants magiques
Instants mystérieux
Ton regard est mon soleil
Il me donne la chaleur
Ta seule pensée me donne la lumière.
Vaisseau fantôme à la dérive
Je serai sans ta présence
Dans ce monde hostile
Grâce à toi qui m’aide à supporter
Tous les moments imprévisibles de la vie
Tout simplement je te dis :
JE T’AIME !
Zaza
Superbe ! Un jet de feu.
Belle déclaration, Zaza.
Pas facile de dire ces mots.. belle déclaration
A lire dans un seul souffle ( le dire ainsi serait plus difficile).
A toi !
A toi qui est unique au monde
A chacun de tes souffles, quand tu respires
Sans que tu me parles tout est clair.
A toi qui a su me trouver parmi tous ces désillusionnés
A toi qui est devenu la substance de mes jours
Qui a su donner du sens au temps sans le compter
A toi qui m’a donné la volonté, le courage et la force
Grâce à toi j’ai pu affronter ma peur
Les forces de la nature se concentrent en toi
Tel le rocher, l’arbre, l’ouragan.
Tu es devenu mon horizon
Qui me tend la main chaque fois que je m’éloigne.
Zaza ( 25 octobre 2009)
« Tu es devenu mon horizon
Qui me tend la main chaque fois que je m’éloigne. »
Superbe !
Très beau ! L’autre est toujours unique, quand on l’aime profondément.
« Tu es devenu mon horizon
Qui me tend la main chaque fois que je m’éloigne. »
Attention aux mirages ! Un horizon est par définition inatteignable…
anti, l’Amour c’est nous. Tous.
La voix
La voix qui me parvient
Est trés forte et vide
En érigeant quelques barrages
Je n’entends plus les cris qui s’échappent
De cette bouche hideuse et déformée
Je reste emmurée dans un silence
Je referme définitivement le livre
Et il restera désormais seul
Avec sa rage et sa haine !!!
Mélancolie
Depuis ton départ, c’est comme un hiver sans feu
Dans mon coeur et dans mon corps.
Même la pluie qui tombe du ciel
En gouttes transparentes ne jouent plus leur musique
Tristes et mornes s’égrennent lentement les heures
Le jour commence à disparaitre
Et je reste la étreignant ma mélancolie dans mes bras.
Zaza ( novembre 2009)
Sensations
Le parfum de ton corps, odeur énivrante me transporte avec lui
Je plane
La courbe de tes reins envoutante tièdeur ou je plonge les yeux fermés
Je me perds
Doux souffle de ta respiration, le contact de tes mains, à travers le drap de soie viennent caresser mon corps
Je frissonne
Tes yeux plongés dans les miens, éperdue de bonheur dans les méandres de notre voyage
Je vibre
Dans un soupir, j’ai découvert ton désir révélé par tes mots emprisonnés par les miens.
Zaza (novembre 2009)
Mmmmmmmmmmmmmmmm… Mmmmmmmmmmm…
Anna ! Rentre à la maison ! Tout de suite !
Zaza ? T’es forte, très forte !
anti, en vie.
Ah ça, notre Zaza, elle est vraiment au top, mmmmmhhhh…
Anna, mrraaoowww
Je suis venue
J’ai plané par-delà la nuit, et me suis laissée surprendre par l’aube naissante
Je suis venue me désalterer à tes lèvres d’un baiser silencieux
Je suis venue déposer toutes ces perles de rosée tel un collier à ton cou
Je me suis vue au fond de ton regard comme dans un miroir
J’ai écouté petite musique de nuit lovée dans tes bras
J’ai capturé les étoiles de tes yeux et les ai accrochées à la porte du temps
Dans la voie du silence je reste suspendue à ton souffle
Je voudrais que dans cette course folle de la vie
Tout continue, que rien ne change !!!!!
Zaza( novembre 2009)
A portée de main
Les romans c’est certain
T’entrainent en des pays lointains
Sous de beaux ciels bleus, de clairs rivages
Oui mais la-bas qui trouve t-on ?
Des rues, des taxis, des maisons…
Fillette méfie toi des mirages…
Tiens regarde notre maison :
Des livres, des chansons et des fleurs
Rien que du bonheur !
Et mes deux bras pour te bercer
Et mon coeur pour toujours t’aimer.
Zaza
Le grand voyage
Ici commence mon voyage
j’ai de l’espoir et du courage
Sous des cieux toujours limpides
J’entrevois des flots rapides
Des grands lacs et d’immenses forêts
Des belles montagnes aux fiers sommets
Par delà la mer profonde
Rugis la rumeur de l’onde.
Par delà la mer profonde
Je vais courir le monde
Parcourir de riches cités
Avec des jardins enchantés.
Les yeux d’or de mille étoiles
Se mirent dans les flots bleus
Et l’ombre éteint ses voiles
Tant la nature a des feux
Par delà la mer profonde
Je vais courir le monde !
Zaza
Zaza, tes vers sont de plus en plus beaux.
Un régal de te lire !
« Je vais courir le monde ! »
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Mmmm ! Très bonnnnnnnnnnnnnn ! Miam !
anti
Très beau doublé, Zaza ! Magnifique !
Le bonheur ne se compte pas en miles… Les lointains rivages ne sont souvent que des mirages…
Belle soirée à toi !
Je viens de découvrir les poésies de Zaza. Quel régal !!! Que de douceur et d’amour dans ses vers ! Bravo, je reviendrai sur cette page.
Un grand merci à vous tous de passer me lire, faut dire que j’avais laissé tombé un peu la plume car les journées sont trop chargées actuellement et puis hier j’ai éprouvé le besoin de coucher ces mots sur ma page blanche , je suis contente qu’ils vous plaisent.
Je voudrais la mer !
Je voudrais que la mer me caresse les pieds
je voudrais de l’eau contre ces rochers
Je voudrais du soleil couleur or et argent
Je voudrais une mer bleue autour de cette ville de béton.
Pour notre amour il faudrait du sel pour guérir nos plaies
Ton sourire magnifique entre tes lèvres roses, qui compte les étoiles
pendant que le ciel se repose.
Je voudrais la mer avec ses terribles tempêtes, qu’elle frappe violemment contre notre fenêtre.
Je voudrais la mer sur notre vie, qu’elle laisse dehors, comme une fleur tes doigts
Afin que de nouveau ton amour je puisse cueillir.
Tu es devenu la mer et je me noie en toi !
Zaza
Superbe !!!
Mmmmm ! Bravo ! Bravo ! Bravo !
anti
Anna si tu passes par ici peux-tu remplacer le Y de noie par I, tapé trop vite ! mici.
Je l’avais déjà fait au moment où je l’ai lu 😉
Merci Anna !
Zaza, je vais suivre ton invitation aux voyages…
merci de ton envol!
Un coeur en hiver
Les arbres de mon jardin, pleurent sans leur feuillage
Le sol est gelé, les fleurs sont fanées, mon coeur entre dans l’hiver.
Aujourd’hui est un jour quelconque, le temps nous impose des distances
Le temps est composé d’absences.
Je me perds dans chaque mot que j’écris, je me deteste car l’illusion m’a trahi !
Quand donc le parfum d’amour enivrera mon corps ?
Quand mes cheveux seront-ils tissés comme le trame d’un chant ?
Je voudrais que mes rêves plus rapides que l’aigle traversent la mer, pour venir à ta rencontre.
En moi des signes de feu, mais c’est l’eau qui les éteint.
Je regarde le miroir esperant je ne sais trop quoi.
Peut-être viendras-tu me visiter cette nuit , me parler d’amour et m’ouvrir ton coeur ?
Je pleure sur toutes mes erreurs, je ne suis pas habile pour cacher ma douleur.
Entre l’enfer et le paradis, j’aimerais retrouver le goût de la folie.
Zaza (6 février 2010)
Toujours avec toi
Tu es ma première pensée
Qui me réveille le matin
Le dernier désir qui me bercera la nuit.
Garde mon image dans tes yeux.
J’ai peur de l’obscurité quand tu n’es pas là.
Et la nuit s’en va, mais je reste là immobile
La lueur de l’aube me salue
Mais je garde les paupières closes
Je voudrais emprisonner mes rêves
Ne pas les laisser s’envoler
Mais ta place reste vide à mes côtés.
Zaza (6 février 2010)
Merci Miss de ton passage, ces deux textes m’ont aidée à décompresser un peu hier lol et Anna a fait le reste avec les treize envies mdr mdr
L’amour ça ne s’explique pas
Je suis seule dans cette chambre
Là où mes rêves s’en vont dans l’obscurité
En moi se fait sentir le poids de la solitude
Je voudrais pouvoir m’envoler et dépasser les sommets
Aller vers des cieux blancs de liberté
Je te voudrais à mes côtés, rien que pour moi
Je voudrais que tu consoles mes pleurs
Mais je répète une scène qui est toujours la même.
Si un jour je retourne dans tes pensées
Souviens toi combien on s’est aimé
Nous avions tracé des routes sur nos peaux
Notre amour nourrissait notre sang
Je souffre encore aujourd’hui mais je ne cherche plus
Pourquoi toi et moi ……………..
Zaza
Très beau poème, encore une fois. Bravo à toi.
On aime Zaza, et ça s’explique !!! Elle nous transporte !
anti, ravie
Je me souviens
Il a longtemps je t’avais dit :
Garde moi ton sourire afin que je continue mon rêve
A l’aube naissante, je me suis vêtue de tes caresses, de tes baisers serrés sous ma veste.
Je suis partie avec sur mes lèvres, le goût des tiennes.
Tes mots murmurés à mon oreille me tenaient chaud , je me sentais légère et heureuse.
Surprise par les premiers rayons du soleil, celui-ci me souriait me faisant cligner des yeux.
La journée serait belle je le pressentais et puis il suffisait de lire dans mon regard ton amour s’y refletait.
Nous étions jeunes amoureux et je me souviens………….
Zaza
Tu es ma force
Quand tout me semblait vide
Dans mon rêve je te cherchais
Quand tout semblait s’écrouler
Dans mon monde je t’ai trouvé
J’ai senti alors que tu serais ma force
L’eau et le feu où je plongerais sans crainte
Ouvrir les yeux et t’avoir à mes côtés
C’est comme laisser entrer le soleil par la fenêtre.
Ouvrir les yeux et te toucher
C’est un baiser à l’eau salée où ma soif de toi ne sera jamais étanchée.
Ouvrir les yeux et te retouver
C’est se réveiller peau contre peau, sentir nos deux souffles mélés.
Tu es devenu ma force
Avec toi je suis prête à continuer d’avancer !
Zaza
Mmmhhh… Bellissimo !
Couleur femme
Cajoleuse elle adore ça !
Obscure certaine fois
Unique en son genre
Lumineuse dans son regard
Éblouissante comme toujours
Unanime elle peut l’être
Rebelle c’est son droit
Fragile comme une fleur
Effleurée par des mains aimantes
Magicienne pour les êtres quelle aime
Magnifique et belle
Embraser un coeur quand elle le veut tout simplement !
Chantez, dansez, embrasez qui vous voulez !
🙂
Merci, merci beaucoup !
Très belles couleurs, Zaza ! Bravo !
En voilà un beau poème en cette semaine de printemps des poètes sous la couleur de la femme justement !
Un régal Zaza !
anti
Le petit ruisseau qui rêve de devenir une grande rivière.
Le petit ruisseau s’est senti fort grâce au redoux de ces jours derniers, il s’est échappé de son lit pour rejoindre les fossés débordants et innondant les champs, figeant la campagne en une vaste étendue glacée parfois réveillée par un grand vol d’étoureaux.
Le petit pont de bois enjambant le ruisseau est quasi submergé par les eaux boueuses et s’accroche vaillamment au talus.
Il suit un petit chemin qui sillonne la vallée, longeant une ferme ou un autre ruisseau vient à sa rencontre pour traverser plusieurs villages.
Dans le temps ancien, le petit ruisseau abritait une scierie et un joli moulin avant de se jeter dans la rivière.
Il y a fort longtemps des gamins y venaient taquiner le poisson !
Rêve, rêve petit ruisseau.
Zaza
On a très envie de rêvasser en suivant ton petit chemin qui serpente du long du ruisseau Zaza! Je crois même avoir vu les boutons d’or poindre le bout de leur nez….
Charmant de nostalgie simple.
Excusez, je bégayais :).
Rien que le titre est une merveille…
C’est jeune, c’est frais, c’est beau ! Bravo Zaza !
anti
J’aime (et le titre, je suis bien d’accord, génial) !
Ah, que c’est beau…
Et tellement rare de nos jours…
Ca m’inspire une « Evolution de l’Amour à travers les âges », que je ne vais pas tarder à commettre sur mon blog…
Pour me moquer un peu d’un Monsieur qui vient sur le blog du SPAF de Lorraine et qui nous traite de petits poètes du dimanche.
Joêlle est la personne qui à répondu gentiment pour nous.
J’ai traficoté la chanson de Michel Delpech : Si j’étais chanteur !
J’ai mon rhumatisme
Qui devient gênant.
Ma pauvre Joëlle,
J’ai cinquante huit ans.
Je fais de la chaise longue
Et j’ai une baby-sitter.
Qui m’entraine sur les blogs
De poètes amateurs.
Je m’éclate comme une bête
Moi la petite poète
Je n’écris que le dimanche
Assise sur une vieille branche
Zut aujourd’hui c’est mercredi
Et bien tant pis j’écris aussi !
Toutes mes peines de cœur
S’arrangent sur l’heure
Je suis une poète du dimanche
Assise sur sa vielle branche
Et rien ne la dérange.
J’ai pondu deux recueils
Qui sont bien partis
En Inde, Canada et Tahiti.
Elle est belle ma vie !
Pour moi il y longtemps que j’écris
Même si je ne comprends pas bien les règles de la prosodie
J’en fait pas toute une maladie
J’écris en prose, quelques fois en alexandrins
Que ça me prend du temps et que j’en ai mal aux reins !
Je comprends plus grand chose, aujourd’hui
Mais je lis quand même des choses que j’aime
Et ça distrait ma vie…
Zaza
Mdrrrr ! J’adore ! Ça me rappelle un autre poème que tu avais fait pour un ancien chef 😉
Bravo !
anti
Ah oui, il était vraiment excellent, celui-là aussi ! Mdrrr !
A toi le mécréant
Chez toi c’était la débandade,
Tu prenais tout à la rigolade,
Alors attention à la glissade,
Tu allais te retrouver dans la panade!
Ton personnel était sens dessus dessous,
Toujours par rapport aux sous,
Pendant que celui-ci trimait,
Avec des coups de déprimes,
Toi tu jouais de la frime,
Et tu encaissais toutes les primes.
Attention au retour de manivelle,
A ton tour tu allais récurer les gamelles,
Ton personnel allait te faire trimer,
Jusqu’à satiété, pauvre cuisinier!
Ton salaire à été revu, à la baisse,
Et il a fallut que tu bouges tes fesses.
J’ai été ravie de te quitter,
Toi le sale mécréant et vil cuisinier,
Mais avant de partir, je t’ai regardé à loisir,
Faire toutes les corvées de tes employés,
Récurer les chiottes de tes crottes,
Laver, essuyer, gratter, éplucher,
Tu avais oublié ce que c’était de suer!!!
Il y avait de la colère dans tes yeux,
Mais nous on était heureux
Ce moment nous l’avions rêvé!
Il était enfin arrivé,
Merci mon Dieu d’avoir exaucé nos vœux!
Et de t’avoir rétrogradé,
Toi le cuisinier comme simple employé!
ZAZA (avril 92)
Oui, très chouette tout çà.. allez hop ce soir je vais relire un peu de Zaza.. (lol)
Pour une amie de Boud
A Vick
Tes petites notes d’humour
Un vrai régal chaque jour.
Tes recettes, à s’en lécher les babines
On les cuisinait bonté divine !
Tu avais des doigts de fée
Ça tout le monde l’avait constaté !
Tu nous as fait ton dernier tour de piste
Toi qui avait l’âme d’une artiste.
Pourquoi n’es-tu plus là ?
La vie c’est vraiment n’importe quoi.
Dieu est venu te chercher trop tôt
Pour t’emmener avec lui au paradis.
Il t’avait tracé un autre chemin
Que celui que tu avais choisi
Mais c’est ainsi qu’est la vie.
Tes proches et tes amis(es)sont dans la peine
Car tu as quitté tous les êtres qui t’aiment.
Aujourd’hui par la pensée
Vick, nous t’accompagnons sur le seuil de ta nouvelle demeure
Celle de notre Seigneur.
Tu es entrée dans la lumière
Avec les anges à tes cotés
Et tu nous laisses là, cachant notre visage dans nos mains pour pleurer !
Zaza
Zaza,
Bel hommage émouvant pour Vick, que je croisais régulièrement sur le blog de Boud…
Je ne l’avais jamais rencontrée, mais sa disparition brutale m’a attristé. J’ai eu aussi une pensée pour elle aujourd’hui.
Il y aura encore des jours de soleil !
La pluie a céssé de tomber, la forêt prend son souffle, on dirait que l’automne n’est jamais passé par là. L’eau à désaltéré certaines fleurs et les mûres sauvages.
Le vent et la pluie étaient sur nous entre peur et passion.
Lui sur moi, nous nous aimions prisonniers dans ce monde silencieux
Lui sur moi, je veux le sentir frémir, sentir la vie qui est là !
Histoire fugace sans lendemain peu importe.
Je sais qu’il y aura d’autres jours de soleil, même si les feuilles tombent en hiver et les branches nues restent seules à attendre.
Quand le printemps reviendra celles-ci renaîtront pus vertes, plus belles et plus fortes encore.
Et il y aura encore des jours de soleil !
Zaza
« Et il y aura encore des jours de soleil ! »
Je l’espère aussi, Zaza… Des bises !
Oui ! Encore et encore 😉
anti
Dans un autre registre aujourd’hui va savoir pourquoi cette inspiration.
Un petit conte pour enfant
Une petite étoile égarée sans ciel !
La petite étoile c’était perdue en chemin et se retrouvait sur terre
Mais que fais-tu donc là au milieu de tous ces gens ?
Beaucoup de monde est à ta recherche.
Surpris par une lumière sans avenir
D’autres allongent les bras pour t’atteindre, pour te garder dans leur obscurité.
Petite étoile perdue un jour tu te brûleras si tu ne t’envoles pas derrière un sillage, un souffle, un voile, dépêche-toi tu nous enchanteras !
Remonte la-haut dans le ciel, regarde toutes ces petites lumières qui clignotent, ce sont tes amies qui t’appellent , elles sont disposées à t’accueillir, allez vole, vole petite étoile va les retrouver ! Tu n’as pas besoin d’ailes pour regagner ton ciel et retrouver celles-ci. Tu sortis alors de ta bulle, tu bondis vers le ciel et te voilà partie dans la bonne direction.C’est la-bas qu’est ta vie au pays des étoiles ! Bon vent à toi !
Zaza
Viens !
Tu vis toujours dans l’ombre
Même si tu as commencé à faire la paix avec toi même
N’oublie pas le ciel n’a qu’une porte
Ouvre là , ouvre là !
Pense à la rive des parfums, les souvenirs flottent
Les choses qui semblent si banales, vécues de loin deviennent si belles.
Ici il fait chaud et la nuit n’a pas de fin.
Je t’attends sur la rive des parfums
C’est de là que je t’écris ces mots
J’y retrouve des saveurs familières
N’oublie pas le ciel n’a qu’une porte
Ouvre là, ouvre là
Derrière tu m’y retrouveras !
Zaza
Le ciel, les étoiles… Tes poèmes sont en totale harmonie avec la note d’accueil d’Anna hier, celle qui parlait de Nostradamus 😉
anti, suivre l’étoile…
Merci Zaza de ces belles réflexions sur la vie, la mort et l’espoir…
Oui merci zaza!! Toujours un réel plaisir de te lire
Je cherche à comprendre
Dans la lumière subtile du soleil du matin
Je cherche à comprendre les sentiments
Quand ils naissent, quand ils meurent.
On s’est raconté toutes nos blessures
Parfaits inconnus en harmonie
Deux lignes parallèles qui se rencontrent
Sur le manège du monde qui passe par ici
En oubliant sa folie.
Zaza
Très beau poème.
Oui, Zaza, le plus dur, comme l’a écrit Yves Simon, c’est « La dérive des sentiments »…
Hélas la rencontre de deux droites les amène souvent à s’écarter, géométrie oblige.
Souvent on croit se comprendre et puis…
jouir du présent.
Belles formules, Zaza (pour revenir à la lettre).
Jolie profondeur zaza…
😉
Hélas la rencontre de deux droites les amène souvent à s’écarter, géométrie oblige.
Souvent on croit se comprendre et puis…
les droites se croisent et les coeurs se comprennent…
Mais a-t-on besoin de se comprendre pour s’aimer?
sapo coeur croisée
Seule désormais
Oublier elle voudrait
Laisser sa vie en suspend
Inébranlable, elle continue son chemin
Tenir encore et encore
Ultime voyage peut-être ?
Défilé de souvenirs
Embellir ses derniers instants.
Zaza
La photo s’intitulait solitude, c’était une vieille femme qui marchait le long d’un sentier.
Zaza,
Le bonheur n’est pas dans les souvenirs, il est dans l’instant présent…
Une personne m’a envoyé des photos de tableaux qu’elle peint et de trouver un petit texte pour chacun:
Romantique au jardin m’inspire le petit texte suivant :
Jardin aux teintes couleurs lilas
Effluves printanières
Belle damoiselle, assise sur la balancelle
Profite d’un savoureux moment
En ce jour de printemps.
Miroir féérique
Miroir mon beau miroir
Dis moi que je serai la plus belle
Miroir mon beau miroir
Donne moi l’espoir
D’une aube nouvelle
D’une vie moins cruelle !
Joue rien que pour moi
Cet air de violencelle !
Celui que j’aime tant
Qui me rappelle d’heureux moments !
La création:
Les couleurs me transportent dans un lieu imaginaire comme le jardin d’Eden,
allongée sur le sol je laisse libre cours à mes rêves.
Nature morte:
Le peintre à mélangé les couleurs du soleil
Les poires aux couleurs vermeilles
Sur le vase il a peint le reflet inchangé
D’une dentelle, d’une soie oubliée
Un bouquet de fleurs posé juste à côté
Ou ses larmes doucement avaient glissé.
Le rendez-vous des amoureux :
La petite barque s’est élancée, vaillante
Un matin de printemps ou les flots étaient bleus
Les choses et les gens, tous semblaient heureux
La route a commencé pour la barque confiante.
Ils étaient deux, s’aimant et main dans la main
Ramant vaillament, confiants dans leur courage
Ils riaient toujours n’ayant pas peur de l’orage
Puisqu’ils étaient deux pour préparer demain.
La boutique des 4 saisons:
Petite boutique de mon enfance
Tous les matins avant de me rendre à l’école
Je venais vous saluer
Capucines, campanules et centaurées.
Je venais humer vos parfums
Odeurs de roses, de lilas et jasmin
Anémones, asters, azalées
Je vous ai beaucoup cajolé
Doucement je vous effleurais de la paume de mes petits mains
Je vous donnais à boire en vous parlant tout bas
Pétunias, hortensias et bégonias.
La marchande vous transformait en un joli bouquet de fleurs
Que l’on offrait avec son coeur à l’occasion d’une fête ou d’un mariage
Mis dans un vase délicatement, les invités étaient contents !
Très joli, tout ça ! Merci Zaza !
Très léger, Zaza, j’aime bien.
il faut lire glissée dans nature morte !
Ça donne vraiment envie de voir les tableaux que tu illustres avec ces mots Zaza !
anti
Les mots en bleu
J’ai écrit en bleu tous ces mots pour toi
Sur des bouts de papier, trouvés ça et là
J’y ai écrit mes humeurs, mes douleurs
Ma vie avec toi, souvenirs d’autrefois.
J’y ai écrit ton nom
Soudain j’entends le son de ta voix
Elle résonne en moi comme la rumeur de l’onde.
Dis moi que fais-tu maintenant que tu es loin de moi ?
Sous quel ciel songes-tu à tes lendemains ?
Sous quel drap chaud es-tu ?
j’ai gardé dans mon cœur des petites bulles bleues
Qui virevoltent et se posent sur des fleurs
Quand elles éclatent, c’est ton visage que je vois
Tu n’as pas su, ou tu n’as pas voulu donner à notre amour
Sa véritable dimension.
Tu étais pourtant le sel de ma vie
Où es-tu donc aujourd’hui ?
Zaza
Ils sont beaux tes mots en bleu, Zaza, ils me parlent bien…
Zaza, j’aime beaucoup.
Si tu permets, je te dirais que je trouve les 4 derniers vers beaucoup plus faibles que tout le reste . Ce n’est que mon avis, bien sûr, en toute honnêteté.
Mmmm ! Un régal !
anti
Moni
Si tu as d’autres idées je suis preneuse, pour le remanier lol
Trop bien ! J’ai hâte de découvrir une version de Moni/Zaza. Trop sympa comme idée !
anti
Vous voulez me forcer à bosser, non mais. Pas tout de suite, mais je n’exclus pas.
J’espère que tu ne l’as pas mal pris Zaza. Si j’avais autorité pour, je te dirais que je trouve que tu as beaucoup progressé depuis les premiers poèmes de toi que je lisais il y a près de 5 ans. Les trois premiers quarts de ton texte me plaisent vraiment.
Tout à trac comme ça, j’enlèverai « de l’onde » , je mettrais peut-être « qui gronde » ou « gronde » si tu n’aimes pas les qui.
j’essaierai aussi de remplacer » sur des fleurs » , peut-être par « qui se posent – apesanteur- »
Et puis pour les 4 derniers, il faudrait que je travaille un peu et là j’ai pas le temps 😉 plus tard peut-être, par mail si tu préfères.
Pas de problème, je suis toujours prête pour le remaniement. Ce que tu as déjà trouvé me va bien.
Autre fin possible :
Quand elles éclatent, c’est ton visage que je vois
Le visage bien doux de celui
Qui n’a pu, su, voulu faire grandir le Nous.
Tu étais pourtant le sel de ma vie…
Moi, je ne sais où tu es aujourd’hui.
Waouuuuuuuuuuuuuuuuuu Moni alors là ça me plait merci à toi !
Les mots en bleu ( remanié par Moni)
J’ai écrit en bleu tous ces mots pour toi
Sur des bouts de papier, trouvés ça et là
J’y ai écrit mes humeurs, mes douleurs
Ma vie avec toi, souvenirs d’autrefois.
J’y ai écrit ton nom
Soudain j’entends le son de ta voix
Elle résonne en moi comme la rumeur qui gronde
Dis moi que fais-tu maintenant que tu es loin de moi ?
Sous quel ciel songes-tu à tes lendemains ?
Sous quel drap chaud es-tu ?
j’ai gardé dans mon cœur des petites bulles bleues
Qui virevoltent et se posent
Quand elles éclatent, c’est ton visage que je vois
Le visage bien doux de celui
Qui n’a pu, su, faire grandir le nous.
Tu étais pourtant le sel de ma vie…
Moi, je ne sais où tu es aujourd’hui.
Zaza
Ma petite réponse au texte de Jayshree
Sans toi !
Je me noie dans une petite goutte d’eau
J’ai peur de gravir les montagnes comme de simples collines
Sans toi !
La vie n’a plus de sens
Et le destin est sombre
Sans toi !
Ma jeunesse s’en va
Et le temps se consume trop rapidement
Sans toi !
Une catastrophe me semble insurmontable
Et la tornade devient un enfer
Sans toi
Je suis une reine déchue
Sans toi
Je ne suis rien !
Zaza
Et encore bravo à toi 🙂
Quels jolis croisements de mots !
anti
Depuis quelques temps rien n’allait plus sur notre blog litteraire de Lorraine, vous vous souvenez un certain personnage nous traitait de poètes du dimanche, la-dessus ce sont branchés d’autres personnes mal intentionnées et un corbeau à commencé à sévir en envoyant plusieurs courriers à des personnes du blog. Donc fermeture provisoire de celui-ci plusieurs jours, ce matin tout redémarre et les textes dédiés au corbeau avec l’accord de l’administratrice.
Voici donc le mien:
Le corbeau et ses proies
Maitre corbeau un jour sur notre blog est entré
Tenant en son bec, plusieurs courriers qu’il a distribué.
Malin ce corbeau qui parle d’amitié, pour mieux apprivoiser
Mais ses proies ne s’en laissent pas conter
Car ce volatile n’est que cruauté !
Maitre corbeau votre ramage ne se rapporte pas à votre plumage
Vous n’êtes donc pas le phénix des hôtes de ce blog
A ces mots le vil corbeau se vexa et attaqua
Mais les proies ont été plus fortes que vous
Que vous en êtes devenu fou !
Par votre odeur, elles ne furent pas alléchées
Le bec dans l’eau, penaud le corbeau s’envola complétement dépité.
Zaza
Bien envoyé ! Il va tomber sur un bec !!!
Mdrrrr ! Ça, c’est du Zaza bien envoyé !
anti
Conte pour enfants
Les trois hérissons
C’est l’histoire de trois hérissons qui avaient élu domicile, à l’insu des occupants dans le jardin d’une belle propriété au pays des cigales.
Il y avait le grand hérisson, le moyen et le tout petit hérisson.
Un soir pour tuer le temps alors que la nuit était chaude, ils décidèrent de partir en balade, ils s’aventurèrent jusque sur le seuil du perron de ladite maison, alléchés par une forte odeur de je ne sais quoi.
Devant leurs yeux trainaient par terre trois pots vides de pesto, un grand, un moyen et un petit pot de pesto, laissés par la famille qui avait festoyé assez tard ce soir là.
Ni une ni deux sans réfléchir notre grand hérisson bousculant ses amis, aveuglé par sa gourmandise enfila son museau dans le plus petit pot et il se mit à lécher avec avidité.
Le moyen hérisson plus malin que le grand s’approcha de l’autre pot, il renifla timidement avança tout doucement rentra son museau puis le ressorti sans aucune difficulté, commença alors lui aussi le nettoyage du récipient, mon Dieu que c’était bon. Puis vint le tour du tout petit hérisson il ne restait que le grand pot, quelle belle aubaine pour lui, il pouvait rentrer et sortir comme il le voulait, il lécha aussi tout le reste du pesto.
Le grand hérisson ayant fini le premier voulu se dégager mais alors là panique à bord, impossible de ressortir son museau, il était coincé le bougre. Il commença à s’énerver et à agiter la boite de gauche à droite ça faisait un boucan je vous dit pas, ses deux potes le regardait avec un air ahuri. Il ne voulait pas mourir étouffer ça non, le tintamarre reprit de plus belle qu’il fini par réveiller les occupants qui se levèrent sur le pied de guerre.
Ils allumèrent le perron, ouvrirent la porte et là surpris par la scène qui se déroulait sous leurs yeux, la contemplait avec amusement. Ils s’empressèrent de délivrer le grand hérisson celui-ci leva la patte en signe de soulagement, enfin il était sauvé.
Toute la famille retourna se coucher et nos trois compères retournèrent au jardin, là ou le danger est moindre, le grand hérisson se dit qu’on ne l’y reprendrait plus, mais après tout il était le seul fautif, il n’avait qu’à être moins gourmand !
Charmant et de circonstance.. ;-))
Très mimi ! Ça sent le vécu 🙂
Voilà un bien joli conte, merci Zaza
Trop mimi Zaza 😉 A quand un recueil de contes pour enfants ?!!!
anti
J’y réféchi lol
Je participe sur le forum litteraire de Lorraine à des textes à thème, juillet c’est la mer voilà celui que je viens de pondre lol
Il y a la mer, il y a mon île
Mer bleue et transparente
Imprévisible et sauvage
Folle et déchainée.
Ton eau bouillonne et vient frapper les rochers
Inlassablement sans jamais se fatiguer.
Nul ne peut te retenir.
Froide ou chaude au grés des saisons
Sous le soleil, tu brilles avec des reflets d’argent.
Vague après vague
Tu mouilles le sable le long du rivage.
Et à mes pieds ton écume tu déposes.
Tu te détends et tu te calmes
Commence alors avec ton clapotis
Une douce plainte qui vient bercer mes oreilles
Et réveiller mes envies.
Mer immense et profonde
Tu nourris les familles du village
Jamais les hommes ne te trahiront.
Au fond de tes entrailles
Se cachent de véritables trésors.
Mer de toute beauté, un jour prochain
je referai la traversée rien que pour te regarder
Ile en ton sein je suis née, au pays je rentrerai !
Zaza
On ne se lasse pas de tes mots, Zaza…
Je découvre ton dernier poème et pour le coup, ça me donnerait envie d’aller piquer une tête malgré l’heure tardive !
anti
Solitaire
Solitaire j’observe les flots
Ecumants, ils se suivent
En mourant dans le désert littoral sableux
Souffle le vent le long des flancs côtiers
En se fondant avec la pluie
En accord avec le continu de la mer
Qui résonne longuement.
Le soleil trouve enfin sa place
Lance ses rayons dorés
Flammes de feu.
Solitaire, je fixe l’immensité de la mer
Qui s’évanouit à l’horizon
En se perdant dans les arcanes lointains de l’infini.
Mon âme se dissout dans le coin le plus éloigné de ma mémoire
Qui de nouveau palpite de vie.
Zaza
Magnifique…
Merveilleux Zaza! La mer vibre en toi, enfant de Sardaigne 🙂
En te lisant, j’entends Barbara chanter « Le mal de vivre »
http://www.youtube.com/watch?v=S2I7YW7QwFE
Et sans prévenir, ça arrive
Ça vient de loin
Ça c’est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C’est presque rien
Mais c’est là,…
anti
Te laisser partir !
A l’orée du bois, ta voix parfois se fait lointaine
Et je replonge dans tous nos souvenirs
Puis soudain j’entends un léger son
Que font les gouttes d’eau tombant sur les feuilles.
Il pleut des nuages éparpillés
Il pleut sur les tamaris brulés par le soleil
Il pleut sur les genêts resplendissants
Il pleut sur mon visage crispé
Il pleut sur mes mains nues
Il pleut sur mon corps recroquevillé
Sur mes fraîches pensées qui desserrent mon âme petit à petit.
La pluie tombe avec un crépitement qui dure et différent dans l’air
Selon les arbres clairsemés.
Mon coeur devient plus léger, ta silhouette s’estompe
Pour disparaître définitivement.
J’ai fini par te laisser partir, moi qui te retenait prisonnier
Dans ma tête, j’ai laché prise.
Sur mon visage des larmes salvatrices mêlées à la pluie
Je me sens bien, bonne route mon amour !
Liberté de choisir !
A l’ombre du figuier
Je l’observe paupières mi-closes
Silencieuse l’esprit fatigué
Elle envoie des volutes de fumée
Entre pensées paresseuses remplies de tristesse
Qui s’envolent comme sa vie
Sa tête oscille entre hier et aujourd’hui
Entre pluies et arcs en ciel
Entre doux sourires et poisons amers
Un avenir plus qu’incertain.
De longs jours qui passent trop lentement
Où elle sent son corps qui n’est plus qu’un désert.
Au nom de son rêve qu’elle appelle : LIBERTE !
Liberté de pouvoir mourir, sans rancoeur, sans acharnement.
Laissant un signe et une croix de bois
Souvenirs d’un temps lointain
Sur laquelle se pose une belle mouette blanche.
Zaza
C’est très beau Zaza. Ton poème me fait penser à ma petite maman de 92 ans qui est fatiguée de la vie et dont le regard est déjà tourné vers un ailleurs…qui peut-être s’appelle liberté?
Merci Valentine et Miss !
Miss de nouveau je vois une faute paupières mi-closes et non pas clauses, pas taper hein ? Où avais-je donc la tête ? Trop pressée de poster.
Dans mon com trop pressée pas d’accent sur le 1er E je mérite des baffes mdr mdr
chutttttttttttttttttttttttt je viens de terminer un côteau du Layon mdr
Histoire vraie et vécue (Kasimir me demandait des histoire de chats je lui en ai envoyée deux et voici celle-ci que je viens de terminer de mettre sur papier et maintenant sur ordi et que je vais lui faire parvenir. Merci à mon mari de m’y avoir fait penser)
Une belle leçon de vie et d’amour
Il a fallu remonter longtemps en arrière dans mes souvenirs pour me faire revivre cette magnifique histoire.
Lorsque j’ai fait la connaissance de celui qui allait devenir mon époux quelques années plus tard .Il possedait une fidèle compagne : une chienne de race Eurasier, une grosse boule de poils qui se faisait appeler Nova, un animal intelligent, affectueux et un regard qui en disait long que l’on succombait à chaque fois.
Moi je vivais en compagnie d’une jolie chatte de gouttière au pelage noir et blanc, doux et soyeux et pour qui j’avais une réelle affection.
Fugueuse c’était le prénom dont je l’avais affublée, car elle avait un vilain défaut qui me mettait dans tous mes états, celui de disparaître pendant plusieurs jours mais qui finissait toujours par rentrer au bercail.
Une âme charitable du rez de chaussée lui ouvrait la porte et Fugueuse grimpait la montée d’escalier en deux temps trois mouvements et vlan elle s’élançait contre la clanche pourque je lui ouvre, toute heureuse de retrouver son nid douillet.
Un beau matin comme tant d’autres après une enième escapade elle était de retour mais pleine, je me demandais quel matou avait su conter fleurette à cette coquine ?
Dans la nuit elle donna naissance à deux petits qui vagissaient à tue-tête. Fugueuse avait décidé de s’occuper que d’un chaton, l’autre complètement déchu, elle le maintenait à l’écart.
A ce moment je me suis dit qu’il n’avait aucune chance de survie, mais c’est là que ce produisit un miracle, Nova notre chienne qui était en pleine grossesse nerveuse avait-elle compris que la chatte ne voulait pas du deuxième petit ? C’est la question que je m’étais posée. Elle alla chercher le chaton dans la corbeille qu’elle prit délicatement dans sa gueule et le déposa dans son panier ou naturellement entrepris de lui faire toute sa toilette comme si c’était son chiot, cette chienne avait un sacré instinct maternel.
Elle s’allongea et le petit chaton se mit à teter goulument aux mamelles gorgées de lait de notre chienne, elle l’avait sauvé d’une mort certaine.
Depuis ce jour Nova et Pompom devinrent inséparables ils vécurent heureux choyés et aimés par nous . Nova nous avait donné une belle leçon de vie et d’amour !
Zaza
Magnifique, cette histoire !!!
J’adore ce genre d’histoire, merci Zaza. Merveilleuses bêtes……
Mmmmm ! Que c’est beau !!! Tout. L’histoire avec les chats, tu dois en garder de merveilleux souvenirs Zaza !!! et l’histoire avec Kasimir, je vous imagine tellement bien échanger tous les deux ;-))
anti
Questionnement
Je ne sais pas d’ou je viens, je ne sais pas ou je vais
Mes pensées sont souvent ailleurs
Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas ou je suis
Je regarde en l’air et des nuages aux pupilles dilatées
Me jettent un regard assez sombre
La lune semble vouloir me rejoindre, me happer
Et m’arracher à la vie, alors je t’implore de toutes mes forces
Fais moi briller ton étoile afin que la nuit je me dévoile
Eclaire mon chemin qui pour le moment est semé de larmes
Eclaire ma vie car dans le doute je suis !
Zaza
« Je ne sais pas d’ou je viens, je ne sais pas ou je vais
Mes pensées sont souvent ailleurs
Je ne sais pas qui je suis, je ne sais pas ou je suis »
Ma note de demain sera dans l’air du temps de ton poème Zaza 😉
anti
Petit clin d’oeil à Kasimir
Petit pinson
Un matin un petit pinson, chantait une chanson
Tchip, tchip, tchip, chett, chett, chett
Piaillait-il à tue-tête.
Perché sur un buisson, il était beau ce petit pinson !
Son bec gris-bleu annonçait un jour joyeux
Il regardait dans la direction de ma petite maison
D’un battement d’ailes, fit intrusion
Picora quelques graines et s’abreuva d’un peu d’eau
Et j’entendis de nouveau
Tchip, tchip, tchip, chett, chett, chett
Une véritable fête !
Il fit escale durant quelques jours
Prêt à repartir pour un voyage au long cours
Une dernière fois rien que pour moi il chanta
Tchip, tchip, tchip, chett, chett, chett
Quel magnifique oiseau que ce pinson là !
Zaza
Très mignon 🙂
« Petit clin d’oeil à Kasimir »
Adorable !!! Encore !!!
anti
Cela semble facile !
Cela semble facile de vider son coeur
A condition que l’on se fasse pas de mal
Mais pour moi c’est comme une humilation
De mes pleurs, je dois confesser » le pourquoi »
Un incurable mal a alors frappé
J’avançais hébétée comme une somnanbule
Mon esprit brumeux rongé par les tourments
De nouveau je devais confesser ce « triste évenement »
Il es vrai que la vie est long chemin
Chacun de nous devient l’arbitre de sa propre destinée
avec un brin de raison
Sans trahir qui nous l’impose !
Pourquoi suis-je dans ce train qui roule lentement, silencieusement ?
C’est un train sans wagon, il ne s’arrête a aucune station
C’est une locomotive qui roule sur les rails de la vie
Les miens usés par l’habitude ont finis par rouiller
Et je dois encore confesser » cette culpabilité » qui m’envahit !
J’ai entendu il y a quelques jours Boris Cyrulnik à la radio, pour la sortie de son livre sur la honte. Il disait que la culpabilité, c’est une sorte de tribunal intérieur qui décide qu’on est coupable. Ton poème le retranscrit bien.
Grrrrrrrrrrr il faut lire humiliation, Anna merci pour ton com !
Tes mots Zaza, me font penser à ceux d’Aragon :
« Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare »
anti
Coeur piégé
Tombée dans le piège, telle l’araignée, il avait tissé sa toile. Engluée dedans elle se démène pour se libérer.
Il l’a envouté, profitant de sa détresse, puis abandonnée à son triste sort. Elle compte les heures et les minutes, elle a fait le bilan de sa situation, inutilement elle s’est épuisée.
Il a joué avec ses sentiments , un véritable escroc de l’amour.
Désormais la voilà seule, ne comptant que sur son courage, elle sent au fond d’elle une petite lueur d’espoir ! Elle ne s’en sortira pas indemne, elle le sait, mais elle se dit que la vie est un combat, elle va se battre, la vie est chagrin, elle va surmonter, la vie est un bonheur à elle de le trouver !
Elle va laisser hier derrière elle, vivre un jour à la fois mais le vivre pleinement.
Elle va chanter même si personne n’est là pour l’écouter
Elle va danser même si personne n’est là pour la regarder
Elle va sourire en se regardant dans le miroir.
Aujourd’hui est un nouveau jour, à elle de voir ce qu’elle veut en faire ?
ZAZA 54
En réponse à un texte de jayshree
Rends moi les jours
Afin que je me sente plus jeune
Ou mon sourire fleurissait sur mes lèvres
Rien que pour toi.
Rends moi mes nuits
Là ou je sombrais dans des rêves innocents
Ou mes pensées se mêlaient aux tiennes.
Laisse moi le temps
D’écouter la pluie tomber
Et le vent souffler sur mon visage ridé.
Partageons encore et encore les jours
Ou le bonheur était présent
Même si la douleur nous frappait et nous faisait peur
Notre amour était toujours le plus fort !
Zaza
La mer
La mer est d’une grande immensité
Je ne peux la survoler comme l’oiseau
Je n’ai pas d’aile.
Elle a du bleu, elle a du vert
Je regarde inlassablement ses vagues remplies
d’écumes, qui viennent mourir à mes pieds
Comme des amours qui s’achèvent
Mon âme se disperse au loin et lentement
s’en va perdue en mer au fil du temps.
Zaza
L’avantage quand je ne suis pas venue depuis plusieurs jours lire ton fil Zaza, c’est que j’ai droit à une double voire à une triple ration de plaisir 😉
anti
Les nouveaux commandements du chasseur
Sans rechigner tu sauteras
De ton lit machinalement.
Dans les champs tu t’échineras
Jusqu’au soir inclusivement.
Beaucoup de chasseurs tu verras,
Mais de gibier aucunement.
L’oeuvre de la mort tu n’accompliras
Que dans tes rêves seulement.
Les poulets tu respecteras,
Ainsi que les chats mêmement.
Le chien d’autrui tu ne prendras
Pour un lièvre devenu grand.
Ton ami tu ne canarderas
Le moins possible évidemment.
Vers huit heures tu rentreras
Anéanti complètement.
Dans tes bras tu rapporteras
Un moineau mort d’isolement.
Le poète de « La Presse associée »
« La mer
La mer est d’une grande immensité
Je ne peux la survoler comme l’oiseau… »
Ça me rappelle un joli texte chanté par Graeme Allwright sur une jolie mélodie :
« La mer est immense, je ne peux traverser;
je n’ai pas d’ailes pour la survoler.
Préparez-moi un bateau pour deux,
nous partirons mon amour et moi… »
Zaza, c’est excellent ! Mdrrr !
« Les nouveaux commandements du chasseur »
Ezazactement !
anti
Quelques petits mots piqués dans le Bonjour d’Anna m’a donné ce petit texte
Et l’été s’en va !
La nuit tombe plus rapidement, les jours racourcissent, voilà l’été qui décline.
Le vent entonne son chant, les oiseaux disparaissent petit à petit et la nature à froid, pourtant elle est magnifique, elle se pare de couleurs lumineuses, comme pour nous demander pardon de cette belle saison qui s’en va.
L’aube verse des larmes pour un rayon de soleil qui n’apparaitra pas.
L’été s’efface peu à peu de nos souvenirs, instantanés des moments passés comme des photographies, laissant la porte ouverte à l’hiver qui arrive à grands pas !
Zaza
Me voilà ta muse du jour ! Merci pour cet honneur 🙂
Merci Zaza et vivement l’été prochain…………….
On s’en rapproche, on s’en rapproche… ^^
Bravo Zaza ! Au passage, je signale aux personnes intéressées qu’elles peuvent encore commander des recueils de poésies de Rosaria Mora Laconi 😉 Plus d’info : http://www.editionsdupuitsderoulle.com/epr%20catalogue.html
De toute façon, j’y reviendrai dans ma série « Idées originales de cadeaux pour Noël »
anti 😉
Bonne et heureuse année
Oublions les malheurs de l’année écoulée
Notre vie est entre nos mains
Nous recherchons tous le bon chemin
Ecoutons notre coeur et semons le bonheur !
Aimons un petit être devenu orphelin
Naufragé perdu, tendons lui la main
Nourrissons-nous d’une nouvelle amitié, rêvons de paix
Enterrons la violence de toutes ces guerres
Essayons de rester humain sur cette terre !
Zaza
Je signe !
🙂
Même mieux qu’essayer..on va l’faire!! Brava Zaza!!
et quelle inspiration encore et encore..
🙂
Ah ! Ben ça valait bien le coup d’arrêter de travailler ! Merci Zaza ! La fin de journée est enchantée !!!
anti
Lol je me suis trompée de version voilà la plus cohérente, je garde quand même tous vos petits mots.
Bonne et heureuse année
Oublions nos malheurs de l’année écoulée
Notre vie est entre nos mains
Nous recherchons tous le bon chemin
Embrasons des coeurs et semons le bonheur.
Aimons un petit être devenu orphelin
Naufragé perdu, tendons lui la main
Nourrissons-nous d’une nouvelle amitié, rêvons de paix
Ecartons la violence et toutes ces guerres
Essayons de rester humain sur cette terre.
Zaza
Attente
Nuit profonde sans lune, le silence me consume
Le temps file rapidement et tout disparait subitement
Je cherche à comprendre, ton souvenir me parle.
Il fait froid dans cette chambre, je ne suis plus en paix
J’oublie tous mes rêves.
Au pays des Dieux je t’imagine, je voudrais te dépeindre
Mais je n’y parviens pas, tout est confus dans ma tête.
Comme un iceberg je commence à emerger des brumes de mon sommeil
Notre histoire n’a pas fait de bruit, une histoire de tous les jours
Mais en attente d’une fin heureuse.
Zaza
Belle puissance évocatrice… J’aime aussi beaucoup le rythme de tes mots.
Bilan
Assise sur la balancelle, silencieuse je me balance, l’esprit et le corps fatigués.
J’observe au-dessus de ma tête des volutes de fumée s’élever tout doucement vers le ciel, comme s’envolerait la vie.
Mes pensées deviennent paresseuses, j’ai du mal à me concentrer.
Je fais le bilan entre hier et aujourd’hui, entre la pluie et l’arc en ciel, entre ton doux sourire et un amer poison.
Rien n’a changé, la même solitude m’habite, une journée qui traine en longueur dont je ne vois pas la fin.
Déserté tu as mon cœur et je me sens vide. Je regarde l’avenir avec incertitude.
Je respire mais je sais que je ne vis pas
Je songe soudain, à la chaleur de tes mains qui ont caressé mon corps velouté.
Aujourd’hui il a froid car tu n’es plus là pour le réchauffer.
Ton ombre me suit jour et nuit et je lutte avec ma peur
Bien fait pour moi, j’ai laissé partir mon bonheur !
Zaza
Très beau poème Zaza. Pfiou !
anti
Intense, profond et superbement dit…
Le jardin de mon enfance
Le soleil radieux est là éclatant dans toute sa splendeur.
Les visages rencontrés, sourire aux lèvres rayonnant de bonheur.
Symphonie d’un bel été prometteur.
Le cerisier est en fleur, tout de blanc vêtu tel un marié.
Le chant des oiseaux, heureux de retrouver à manger.
Au jardin de mon enfance, les tulipes ouvrent leurs corolles, les jonquilles se dressent fières formant des rondes lumineuses.
Belle symphonie printanière.
Le jardin est grand , je pouvais y jouer, y courir.
Les arbres ressemblent à des géants. Le saule pleureur y trône majestueusement, les rayons du soleil font briller son feuillage d’argent, quelques fois je me souviens la pluie le faisait doucement pleurer.
Les allées bordées de primevères multicolores tel un tableau richement coloré.
Au jardin de mon enfance il y fait toujours bon, je viens encore y goûter les fruits mûrs qui dans ma bouche fondent comme des bonbons.
L’espace d’un court instant, je me revois petite fille assise sur le banc auprès de ma maman.
Zaza
Superbe !
« Au jardin de mon enfance il y fait toujours bon »
Au coin de tes mots aussi…
anti
Qu’il est doux de si promener « Au jardin de mon enfance ». Les sensations, les odeurs, les sourires, tout y est tellement présent. Merci pour tes mots Zaza…
A quoi ça sert les filles ? chanson interprétée par Alain Souchon et d’autres artistes, voilà ce que ça donne trafiquée par Zaza.
A quoi ça sert les garçons,
Les garçons ça n’sait pas jouer à la dinette. Ça sait pas faire avec la bouche la mine d’une sainte nitouche !
Ça sait pas faire du bruit sans crier, ça comprend rien aux fi’ms d’amour à la télé.
Pendant les matchs de foot, ils arrêtent pas d’picoler
A quelle pitié !
A quoi ça sert ? A quoi ça sert ?
Ils pleurent pour des p’tits bobos ! et si on leur prête la figurine de Sarko, ils voudront lui faire épouser Bardot.
Ils ont rien compris !
A quoi ça sert ? A quoi ça sert ?
Je ne porte jamais de nuisette canari, je dors toute nue dans mon lit
Désolé les garçons, vous n’verrez rien, c’est con !
Ravie, ravie, ravie, ravie !
Les garçons ça s’enferme dans leur chambre, ça fait des bruits bizarres, très tard.
Ils ne comprennent jamais rien
Malgré tout ça les garçons ça restent longtemps avec moi
Devinez pour quoi, j’vous l’dirai pas !
Zaza
Excellente bouffée d’air frais ! Merci dame Zaza !
anti
Maman !
Maman ! C’est le premier mot prononcé par ma bouche de petite fille au seuil de ma vie.
Maman ! C’est toi qui m’a donné le sein , j’ai tété le bon lait maternel, j’y ai puisé force et santé pour toujours.
Maman ! C’est toi qui te levait en silence pour venir m’écouter respirer ou apaiser mes peurs de la nuit.
Maman ! C’est toi qui m’a conduit pour mon premier jour d’école, séparation difficile et douloureuse parfois dont le souvenir m’est resté à jamais.
Maman ! C’est vers toi que je suis venue me confier tout au long de ma vie , sur mes doutes, mes craintes et tous mes espoirs aussi.
Maman ! C’est toi qui a essuyé mes premières larmes, et apaisé mes premiers chagrins.
Maman ! C’est le dernier cri de ton fils, ta chair, un appel au secours, un adieu quand Dieu la rappellé à lui.
Puis un jour le destin inexorable, t’a prise aussi à ton tour et t’a emmené pour toujour pour le grand voyage sans retour vers l’au-delà.
Mais une partie de moi-même t’a accompagnée, et je te murmure sans fin par delà les frontières de l’éternité, ces mots d’amour qui furent le bonheur de toute ma vie.
JE T’AIME MAMAN !
Très émouvant…
Vole !
Vole pensée, sur tes ailes dorées,
Pose-toi sur les oliviers, les figuiers,
Les champs brulés par le soleil,
Sur les côteaux et la montagne
Ou embaument, tièdes et suaves,
les douces brises de mon sol natal !
Zaza
Absolument superbe !
Bravissimo !
Que de douces effluves Zaza. Le figuier est mon arbre de prédilection 😉
Bientôt les arômes de pomme, jus de pomme, cidre, calva de derrière les fagots. Pas mal non plus…
Mmmm… Il fleure bon ton pays Zaza 😉
anti, envie de vacances.
Regard
Larmes figées, sur tes paupières closes
Lourdes de sommeil.
Hésitation pudique à te toucher
Je frole tout le contour de ton corps
Avec ma main, sans te réveiller.
Tu ressembles à un enfant
Vulnérable et sans défense.
Tu pousses alors un léger soupir
Dans le silence du crépuscule
Moi je continue à me remplir de ta présence
Encore et encore.
J’adore… Ton style est de plus en plus épuré et profond.
Pour une belle déclaration, c’est une belle déclaration…
anti
Merci Zaza pour cet instant d’intimité tout en douceur 🙂
Merci à vous de me lire !
Toujours avec le regard !
Un sourire sur tes lévres
Qui se sont offertes à moi
Quelques instants plus tôt
Je te regarde et à ce moment précis
Ton visage devient mystérieux
Et je me met à aimer
Cet instant fugace
Qui n’appartient qu’à moi.
Zaza
Le fer, la fonte et l’acier ! (une pensée pour mon père qui a été mineur et métallo)
Le chant du fer gronde
En ébullition, son ombre
Se reflète sur le mur
Chant d’ouvriers et de poulies
La métallurgie était leur vie
Écume rouge et brulante
Comme une vague déferlante
Métal en fusion
Métallos travaillant à l’unisson.
Le chant du fer était dans leur vie
Chant de la fonte que l’on cuit
Chant des ouvriers tard dans la nuit
Chant de la peur aussi !
Flamme incandescente qui chante
Chaleur étouffante, menaçante
Dures journées de labeur
En espérant des jours meilleurs.
Jour et nuit bruits des marteaux
Chant cacophonique et dénigré
Chant de gloire pour les métallos
Travailleurs acharnés des hauts fourneaux.
Chant d’acier, chant de liberté
Les métallos ont tout donné
Métallurgie de Lorraine ou d’ailleurs
Ont disparu, plus aucune lueur.
Gardons en mémoire ces hommes d’acier
Car le chant des crassiers a fini de chanter !
Zaza
Anna si tu passes par ici peux-tu me corriger grands fourneaux par hauts fourneaux merci tout plein.
Voilà, c’est fait, ainsi que quelques petites fautes de frappe au passage 😉
Anna tu as oublié de me remplacer grands par hauts fourneaux merci encore, mais j’ai du mal à rentrer sur le blog, je suis vénère, je ne sais pas ce qui se passe avec l’ordi , je n’arrive plus non plus à mettre mes textes dans mon fichier grrrrrrrrrrr et la messagerie je t’en cause même pas.
« tu as oublié de me remplacer grands par hauts fourneaux »
Oups ! Voilà, c’est tout bon !
Belle dédicace Zaza, bravo.
anti
C’est très beau Zaza, tes mots me touchent merci à toi! Que la mémoire vive…………
Merci les copinettes, pas d’enfant pendant 2 semaines et tout se remet en branle dans mon cerveau en ébullition il le faut si je veux que les Editions Puits Roulle s’occupe de mon 4eme recueil lol
Le cahier
Il est temps pour moi de refermer ce cahier entrouvert ou des mots sur ma vie se disputent les vers.
J’oublie pour toujours les moments les plus sombres, ce que ma main a écrit certaines nuits dans l’ombre.
Le voilà enfoui dans la vieille malle au grenier, un autre ouvrira un jour ce cahier.
Il lira tous mes écrits sur les feuilles jaunies et que le temps aura ternis.
Même si je suis déjà trés loin car le destin m’aura tracé un autre chemin.
Ce jour là je serai à ses côtés car dans ce cahier mon âme j’y ai déposé !
Zaza
Tes mots sont magnifiques, Zaza ! Ce poème est vraiment superbe !
Pfiou ! Très beau cahier ! Et les Éditions du Puits de Roulle seront fières de s’occuper de ton prochain bébé 😉
anti
J’y compte bien les amis !
Petits textes : Au fil du bonheur
Croire
Oser croire
Accepter le bonheur
Quand il se présente
Même surgit de nulle part
Deux regards qui se croisent
Qui se comprennent à demi -mots.
Zaza
Quand tu me regardes
S’inscrit sur ton visage
Ton amour si grand
Que je parcours sans détour
Car il est en moi.
Zaza
Matin furtif
Avalanche soudaine de baisers
Comme des perles de rosée
Lumière tamisée
A l’aube naissante
Bonheur simple
Accroché aux épissures
Du soleil levant
Zaza
Instants silence
Lumière éclatante
Dévoilant les pensées
Du jour qui se lève
Clarté pâle, nuages translucides
Chatoiement fragile
Magnificence révélée
Silence absolu !
Zaza
Quand le soir tombe
Dans l’âtre le crépitement du feu se tait
Les heures s’écoulent lentement
Les braises se meurent doucement
Autre foyer, autre flamme, autre chaleur
Que la nuit recouvrira à son tour de son silence.
Zaza
Automne silencieux
Arbres dévêtus en pleurs
Dont les branches se réflêtent
Sur le sol, jonché par les feuilles mortes,
Que mes pas foulent dans la grisaille et le silence du matin.
Zaza
Nuit silencieuse
Esquisse de deux corps
Qui s’etreignent dans la pénombre
Sentiments qui s’éveillent
Force tendre , danse sacrée de l’amour.
Zaza
Magnifique série de petits textes Zaza. Décidément, je me régale ce soir ! As-tu lu ceci chez eMma ?
http://www.emmacollages.com/article-que-du-bonheur-81962782.html
Ce n’est que du bonheur 😉
anti
Hé bien, justement, ce soir, Enzo a voulu que je lui lise Replète avant de s’endormir 🙂
Que du bonheur !
(très bel article d’eMmA sur ses parents)
Vi j’y ai mis un petit texte pour ses parents en regardant les photos.
Quelle chance pour un enfant d’avoir des parents qui s’aiment… D’être bercé dans cet amour… Je suis certaine que la vie doit être rassurante avec des fondations pareilles.
anti
Le silence est un bien beau contrepoint à toutes ces richesses immatérielles.
Je passe ici en vitesse et je découvre vos échanges.
Je suis ravie et cela me donne du courage.
Je suis « coincée » et complètement sous l’eau (cause perm crise IRENE)
Bises
eMmA
Bon courage eMmA !
Merci !
…….. dodo
Tout plein de pensées pour toi eMmA. Nous te souhaitons des rêves tout légers et bien reposants.
anti
La dame aux chats
La dame aux chats, c’est comme ça que l’on surnommé les enfants du quartier. Après une longue carrière comme secrétaire au rectorat, elle est en retraite depuis maintenant de longues années.
Elle est veuve de gendarme la dame aux chats, depuis un bon moment, elle vit dans un petit appartement avec pour compagnie Xéna et Pompom ses deux chats qu’elle adore plus que tout.
Elle sort très tôt le matin et un peu plus tard quand le soir commence à tomber.
Elle tire un caddy à provisions qui contient des boites en plastiques, des croquettes et de la pâtée pour chats.
D’un pas tranquille et assuré, elle se rend donc deux fois par jour au » jardin de la Citadelle » à Nancy pas très loin de son domicile.
Dans ce jardin avec l’autorisation de la mairie, elle a fait construire deux magnifiques abris pour tous ses félins s.d.f et c’est avec eux qu’elle a rendez-vous la dame aux chats.
Je la regarde secouer très fort sa grosse boite de croquettes et comme un tour de magie, les voilà qui sortent de nulle part, ils sont une dizaine, elle leur parle gentiment, elle n’est pas avare de caresses, ils viennent à tour de rôle se frotter sur ses jambes, ils la connaisse tellement bien, depuis le temps qu’elle s’occupe d’eux.
Elle remplace toutes les gamelles sales par des propres remplies copieusement d’un côté par des croquettes et de l’autre de la pâtée, elle n’oublie pas de leur changer l’eau. Elle nettoie aussi les deux abris, et en hiver elle met à l’intérieur des lainages pour ne pas qu’ils aient froid, elle pense à tout la dame aux chats.
Des gamins se moquent d’elle quelques fois et mettent des coups de pieds là ou se trouve la nourriture, la dame aux chats ne se laisse pas faire et a de la répartie fort heureusement et les gamins finissent par partir en lui faisant de vilaines grimaces, mais elle n’en a cure.
Tous les jours elle répète inlassablement les mêmes gestes.
De temps à autre, elle ouvre son petit sac à main, non sans avoir pris le temps de jeter un regard furtif à droite et à gauche. Elle en extirpe un petit sachet et elle jette quelques poignées de graines pour les oiseaux, elle n’oublie personne la dame aux chats.
Elle a un peu peur car des personnes lui ont déjà intenté deux procès, car cela attire les pigeons, mais c’est plus fort qu’elle, elle le fait quand même.
Ses félins sont toute sa vie, elle n’a jamais eu d’enfant la dame aux chats.
Afin d’éviter la prolifération, assistée d’une personne de la mairie, ils ont capturés des jours durant les femelles, les ont fait stériliser à ses frais, heureusement le véto la connaissant lui a fait un prix.
Entre nourriture et soins, elle a dépensé une petite fortune, mais elle s’en moque, pour elle le bien-être de ses bêtes passe avant elle, d’ailleurs un jour elle a dit qu’elle préférerait se passer de manger, mais eux ne manquerait jamais de rien, tant que sa santé le lui permettait. Des années ont passé, aujourd’hui la dame aux chats a 85 ans et des ennuis de santé, alors elle a pris le taureau par les cornes, toujours en compagnie du Monsieur de la mairie, ils ont capturé les animaux, embarqué les deux abris et tout ce petit monde direction la S.L.P.A, elle a fait un don assez généreux en plus, elle a le cœur en mille morceaux la dame aux chats, mais elle n’a eu que ce choix-là, personne après elle n’aurait pris la relève, donc elle a du se résigner.
En ce moment elle n’a plus le cœur à rien, elle pleure la dame aux chats car elle vient de perdre
Pompom d’un cancer des os.
J’ai écrit un petit texte pour celui-ci et l’ai envoyé à la dame aux chats, qui m’appela en pleurs tellement elle était émue, cette dame a un cœur immense et un amour inconditionnel pour ses amis à quatre pattes.
Tout n’est pourtant pas fini, car dans son petit jardin attenant à son appart, au milieu de la pelouse trône une maison (jouet d’enfant) qu’elle a fait réaménager par son menuisier, chatières, 2 étages avec un petit escalier, et les chats appartenant à ses plus proches voisins y viennent pour se reposer et manger, cela apaise un peu son chagrin et l’aide à continuer sa route.
Zaza
Très émouvant…
Pfiou !… J’en ai les larmes aux yeux… forcément… Dis lui tout notre soutien à la dame aux chats… C’est si difficile de perdre un être cher quel que soit son nombre de pattes.
C’est tellement dommage que la relève n’ait pu être assurée.
anti
Le rêve
L’air des champs et des bois s’était assoupi, le long du chemin creux, à travers la prairie où coulait un ruisseau avec des bruits de pleurs.
J’avançais lentement, couverte de fleurs blanches, ce n’était plus hélas, le printemps des pervenches.
Dans les nids désertés se taisaient les chansons.
Je marchais effleurant les branches et soudain apparaissaient des fleurs sauvages dans les buissons ardents.
Une voix d’enfant secouée par des sanglots me parvint, je me réveille en sursaut, le visage humide, était-ce ma propre voix ? étaient-ce mes pleurs ?
Etais-je cette enfant ?
Prise de frissons et haletante, le temps d’une respiration je m’abandonne au ciel.
Zaza
Ce quatrième recueil va être une merveille !!!
Hé ! Hé ! Je me disais tout pareil 😉
anti
Oser
S’aventurer
Des mains sur la chair endormie
Répandre
Des caresses sur le corps alangui
Audace et embrasement
Râles et chuchotements
Longue plainte des corps
Obsédés par le désir
Se laisser submerger
Consentir !
Zaza
Rhaaaaaaaah oh ouiiiiiii !!!
Histoire figée
Dans la pénombre de sa chambre
Dans le silence de la nuit
Elle voyage sans répit dans ses souvenirs
Entre peur et passion
Entre haine et trahison
Son corps entier frémit
Une flamme brûle le temps qui passe
Sa conscience vole avec le vent
Dans un rytme effréné, telle une danse africaine
Elle a son propre océan à franchir
Y parviendra t-elle ?
Les cordes de son coeur pénètrent dans la tourmente de l’instant
Son histoire est restée figée
Comme ses larmes sur le bord de ses paupières closes.
Zaza
Superbe !
Merci Anna, faut que j’en ponde pas mal pour mon 4eme livre lol
Oui cocotte! ;-)) J’aime de plus en plus ta poésie Zaza!!
« Oui cocotte! 😉 »
Tu m’enlèves les mots de la bouche ma caille.
Bravo Zaza ! Je suis de l’avis de tous, ton écriture est de plus en plus aboutie. Bravo et vivement le prochain recueil.
anti
Merci Zaza pour la richesse de tes mots qui mettent tous nos sens en émoi……..je me réjouis de découvrir ton prochain recueil.
Affamés d’amour
Suspendue de toutes ses forces à l’arbre de vie de ses rêves
Rêves qu’elle va faire durer
Durer jusqu’à l’aube naissante
Naissante la lumière jaillit dans la chambre obscure
Obscure a été sa vie à certains moments
Moments qu’elle ne veut pas revivre
Revivre à ses côtés, torrent d’amour en abondance
Abondance, caresses baisers
Baisers donnés avec volupté
Volupté dans des draps de soie froissés
Froissés par deux corps affamés
Affamés, rassasiés, endormis
Endormis, serrés l’un contre l’autre, ils ne font plus qu’un
Un merveilleux dénouement à cet instant
Instant présent, fredonné par des mots tendres
Tendres un véritable bonheur à les entendre
Entendre toujours et encore la complainte de l’amour
Amour fusionnel, ils rejoueront cette musique jusqu’à l’aurore
Aurore boréale ou ses deux amants se sont aimés car assoiffés !
Caliente caliente ! Mmmmhh que c’est beau…
Mici Dame Anna et une de plus, d’écrire ça me vide la tête et le stress s’en va car dure journée aujourd’hui avec les deux frangins 4ans et 2ans qui n’ont pas arrêtés de se taper dessus et de se chamailler pour des broutilles, sitôt partis hop un papier un stylo et ça donne ça lol
Ben dis donc, si tu avais ce texte en tête, je comprends que ça te tardait qu’ils partent les deux canaillous !
Recherche du bonheur
A la recherche du bonheur
Bonheur que je voudrais fort
Fort et durable
Durable sera le grand amour
Amour que j’attends depuis longtemps
Longtemps j’ai marché sur le chemin
Chemin qui me mènera à lui
Lui qui saura m’offrir son coeur
Cœur qui battra à l’unisson
Unissons nos deux corps
Corps frémissants, longues étreintes
Etreintes passionnées au rythme du bonheur
Bonheur trouvé et partagé
Partagé entre lui est moi
Moi et lui pour la vie !
Zaza
Eh bé ! J’aime beaucoup le ton optimiste que prend ce prochain recueil ! Que du bonheur !
anti
Ton écriture est de plus en plus belle, bravo !
Page blanche
Les mots restent muets, partis à la dérive
Horizon en perdition, le timon a laché
Océan trop tourmenté
Page blanche !
Radeau de mots en déroute
Murés au fond de l’abime
Prisonniers depuis un moment
Ne peuvent être couchés sur le papier
Page blanche !
Poison amer, larmes de sang, peur palpable
Page en péril S.O.S !
La vie va de l’avant et ne va pas à reculons
Et la page blanche ne s’attarde donc pas avec hier
Au souffle du vent la feuille s’envole.
Vague après vague, les mots reviennent
A une vitesse vertigineuse
Sur une mer de feuilles apaisée
La page se laisse écrire avec un intense plaisir !
Zaza
Jolie escale sur ta page blanche Zaza 🙂 Ouf! la mer est calme….
L’horloge de mon enfance
Dans notre maison, dans la salle à manger
Trônait une grande horloge, façonnée finement dans du bois d’olivier.
J’adorais petite, écouter mourir les heures que donnait le tempo du balancier en cuivre.
Ding, ding, dong, elle carillonnait
L’heure des jeux, du goûter
Ding, ding, dong
Le moment du coucher, le marchand de sable va passer.
Ding, ding, dong
L’heure du réveil
Pour la maisonnée qui sommeille.
Ma mère en âge avançait, et je regardais la grande horloge
Qui elle aussi vieillissait.
Elle devint une femme fragile et frêle
Et bizarrement, l’horloge carillonnait, carillonnait
D’un son de plus en plus grêle.
Le jour où ma mère a rendu son dernier soupir
J’ai entendu clairement l’horloge gémir
Et le vieux balancier en cuivre
S’arrêta brutalement d’aller et venir.
J’ai conservé cette horloge en bois d’olivier
Même si elle a fini de carillonner
Elle me transporte souvent vers les souvenirs du passé.
Ma mère est montée au paradis avec allégresse
L’horloge elle aussi est morte de vieillesse !
Zaza
Très émouvant…
Je trouve ton texte drôle et émouvant à la fois. Vraiment, je me régale de tes dernières productions Zaza.
C’est très beau Zaza. Les souvenirs, le temps qui passe, le tourbillon de la vie mais sans mélancolie !
Oui, j’aime vraiment de mieux en mieux ta poésie Zazza!
C’est comme si l’espace s’élargissait, et les sons prenaient de la profondeurs..
Belle continuation!
La colère de la terre
Le ciel verse des larmes, l’aurore éclabousse la terre de sang
Luttes et guerres froides sans merci !
Odeurs de chairs calcinées, terre brûlée en souffrance.
Elle a la haine, elle est en colère.
Elle n’apprécie pas qu’on la maltraite.
Tout n’est que profonds et sombres désespoirs.
Les ruines, la terre trou béant ressemble à un gigantesque tombeau
Ce n’est pas l’apocalypse, mais la colère des dieux qui gronde
Pour cette terre complètement dévastée.
Remontent alors à la surface, d’amers parfums aux goûts âcres
dans la bouche des survivants, de ne pas avoir su prendre soin d’elle.
Les hommes pleurent leurs actes criminels, ils ont défiguré notre mère la Terre.
Un jour proche, elle prendra sa revanche.
Zaza
Et je t’oublie !
Tu t’éloignes de plus en plus, tu t’effaces de ma mémoire.
Je fini par oublier ton visage, ton regard de velours
Le son de ta voix et l’odeur de ton parfum devenu trop lourd.
Je voulais te le faire savoir, je viens de terminer le tour
Du supplice des souvenirs.
Je n’ai plus dans mon cœur cet amour, que je quémandais comme une mendiante.
Tout est parti dans l’abîme de l’oubli !
Tu étais devenu le tonnerre qui gronde, je t’entendais arriver au loin
Tes yeux lançaient des éclairs, échappés de ta colère
Dans ma tête je voyais tout à l’envers
Terre et ciel inversés.
L’un faisait tout voler en éclat et déjà le suivant comme une tornade
Arrivait pour achever la destruction.
Aujourd’hui je n’ai plus peur, la terre et le ciel ont retrouvé leur place
Et je n’ai plus cette sensation dans le corps, mon sang qui se glace !
Zaza
Terrible (et beau).
Je vois que la consommation de gâteaux sardes n’a pas entamé ta puissance d’écriture !
(ont retrouvé) Anna si tu peux corriger dans le 2eme texte merci !
Voilà, c’est fait ainsi que quelques autres petites fautes de frappe sur les deux poèmes 😉
Et l’automne arriva !
Un brouillard épais enveloppe la plaine
Plaine encore endormie, silencieuse
Silencieuse, elle se réveille au son de l’angélus
Angélus, cloches aux étranges gémissements
Gémissements, j’écoute cette funeste complainte
Complainte d’automne qui me rend triste et monotone
Monotone, je reste là pensive et perdue
Perdue dans le labyrinthe de cette saison
Saison annonçant les premiers frémissements de l’hiver
Hiver, neige blanche, enfants heureux prochainement
Prochainement, j’entendrai de nouveau teinter l’angélus
Angélus dont la mélodie sera plus belle aux sons des cloches natales.
Zaza
Hé bien Zaza ! Bravo pour ces derniers poèmes de saison que je découvre tout juste.
Dealer de l’amour
Dealer de l’amour
Il cherche sa proie
Il va lacher le lion
Et satisfaire ses pulsions.
Dealer de l’amour
Il navigue en eaux troubles
Il ne s’attarde jamais.
N’épprouve aucun regret
Peu lui importe les corps brisés
Et tant pis pour les coeurs abrasés
Dealer de l’amour
Il continue son chemin
Poursuit son voyage
Sans aucun bagage.
C’est pire qu’un camé
C’est sa drogue dure
Il ne peut s’en passer !
Un jour prochain une fenêtre
Sur souvenirs, sur lui se refermera
Trembleront alors ses mains
Qui voudraient encore sentir, saisir
Eprouver une dernière fois du plaisir
Mais son corps s’en ira sur une mer démontée
Ou plus aucun souffle ne viendra le bousculer !
Zaza
Ça fait peur tant l’ambiance de l’addiction est forte Zaza. Mais dis-moi ? A ce rythme là, ton prochain recueil va bientôt sortir 😉
anti
Ah ça c’est sûr Zaza, sur une mer démontée, je confirme, ça te coupe tout désir!!! 😉
Voilà une remarque qui sent le vécu ^^
Vécu pas par moi mais par d’autres personnes de ma connaissance, je n’aurai pas aimé ce genre de mec.
Mes mots
Mes pensées s’affolent, en déroute
Mes mots sèment en elles le doute.
Il y a des matins ruines
Où les mots que j’écris courbent l’échine.
Il y a mes nuits d’insomnies
Mes mots me tiennent compagnie.
Il y a mes jours chagrin
Mais avec mes mots je me sens bien.
Il y a mes moments bonheur
Mes mots dansent sous ma plume avec ardeur.
Il y a mes instants silence
Où j’écris mes mots avec insistance.
Il y a les maux de ma vie
Mais là encore mes mots vont guérir ceux-ci !
Zaza
Les maux, les mots, l’émotion…
Pas facile !
Combien de discours futiles, de nuits inutiles
Tu as effacé tous souvenirs
Réduit tout en cendre.
Mais aujourd’hui dans la lumière subtile du matin
Je m’aperçois que la blessure de l’adieu est guérie !
Zaza
Très belle période de guérison du cœur Zaza.
Cogne, cogne mon coeur
Avec mon coeur qui cogne plus fort
Ma vie qui va et qui ne va pas
Avec mes souvenirs pleins la tête
Avec le froid et le soleil
Avec ma rage au ventre
Avec ma haine et mon amour
Je fais de ma vie un enfer et un paradis
Je suis sur le fil du rasoir
En équilibre instable
Puis mon corps m’abandonne
je pleure, je ris
Si mon coeur cogne plus fort
C’est que je suis toujours en vie
Je ne vendrai pas mon âme au diable
Je sais qu’il passera bien la nuit.
Zaza
Encore, encore et encore ! Et pis c’é tout !
En regardant la lumière dès l’aube voilà ce qui m’est venu à l’esprit :
Lumière mystérieuse
Courbe, ligne ondulante fragile, elle est lumière.
Pareille à la vague de l’océan qui monte et qui descend, perdant sa luminosité dés le coucher du soleil.
A l’aube naissante apparaissent alors des ombres filiformes presque douces, que mes mains aimeraient toucher.
A l’intérieur des remparts, une statue épargnée par les ans trône là en maîtresse des lieux, entourée d’herbes folles, pointant un doigt que mon regard captivé suit,dans ce carré de lumière, subjuguée, je t’aperçois, tu es là, tu me souris !
Zaza
Emotion
Quand tes yeux sourient : émotion
Quand ta voix tremble : émotion
Tes sens sont pleins de vie
Cherche seulement les raisons
une graine fait naitre une fleur
Une autre graine fait naitre un nom
Et l’émotion est là, en nous.
Les perceptions de l’âme sont miraculeuses
Rappelle toi qu’aimer signifie tant de choses.
Si tu n’arroses pas les fleurs, elles faneront
Lave toi l’esprit et le corps
Imprègne toi de tous les merveilleux moments.
Laisse ta pensée vagabonder au grès de tes désirs.
L’émotion tu ressentiras !
On ne ferme pas les yeux juste pour dormir
Mais aussi pour penser, pour comprendre
Rêver d’un voyage, d’un amour imaginaire
Si un jour tu perds pied, ne désespère pas
Les querelles alimentent les sentiments
L’émotion nous prend, l’émotion nous tient !
Zaza
Merci pour tes jolis mots Zaza. Vibrons au rythme de nos émotions et laissons-nous emporter par nos rêves.
Alimentent lol anna si tu passes par ici.
Valentine , Anti, Anna c’est moi qui vous dit merci pour vos commentaires qui me font aller plus loin chaque jour.
Un peu d’humour dans ce monde de brutes.
Larguez les amarres
LUNDI matin j’ai décidé de prendre le train, pour changer mon quotidien.
J’ai jeté mes factures au feu, mes créanciers au milieu.
MARDI je m’suis dit, je fais la grasse matinée, je l’ai bien mérité
J’insulte le voisin qui fait du bruit pour rien.
J’ai dit adieu à mon employeur, plus besoin de r’garder l’heure
J’lui ai fait une belle courbette, pour moi est venu le temps des pirouettes !
MERCREDI, je quitte mon mari, qui m’bouffe la vie
Nos petits sont devenus grands, plus de tourment
C’est l’moment, c’est l’moment !
JEUDI, mon banquier me traite de con, car je r’tire tout mon pognon
Et les poches pleines de biftons, que c’est bon, que c’est bon !
VENDREDI, je laisse le gris de de ma banlieue
Mon bonheur fait des envieux, il y a foule, toute cette agitation me saoule
Que je vais finir par perdre la boule !
SAMEDI j’enfile mon manteau, j’prends ma canne et mon chapeau
Je vais rejoindre mon bel hidalgo en chantant o sole mio !
DIMANCHE, j’me r’trouve affalée au comptoir d’un bar
Je navigue au radar
J’ai déjà sifflé six verres de vin
Tout va bien, tout va bien, vlà comment je change mon quotidien!
Zaza
GE-NIAL !!! Mdrrr ! Il faut composer une musique pour aller avec, ça pourrait faire une super chanson !!!
J’adore ! Voilà de quoi bien démarrer la journée ! Zaza ? Vers 11 h, je vous propose une petite virée via le blog 😉
Ouhlala! Quel programme Zaza, 2012 s’annonce décoiffante 😉
Nous vieillirons ensemble
Je serai toujours la à tes côtés
Tant que ce cœur bat encore
Il y aura des nuits tièdes
Et un vieux blues
A danser ensemble !
Zaza
Mmmhhhh, très joli…
Le ciel s’est fermé
Dans ma peur je suis enfermée
L’hiver est arrivé
Mes larmes se sont figées.
——————————
Les feuilles mortes s’envolent
Vers le ciel constellé
Puis retombent sur le sol trempé
Les arbres pleurent, dénudés
Automne affirmé !
——————————
Sur le bord de mes cils
J’ai capturé l’hiver
Ils sont givrés
—————————–
L’hiver deviendra printemps
Pour toi j’ai fait prisonnier le temps
Nous retrouverons nos âmes d’enfants
Je peindrai ton corps en couleur
Mon exaltation sera le bonheur.
Zaza
sincérité Aujourd’hui à 16:06
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La sincérité un élément indispensable pour une relation stable
Qui vise l’éternité !
Au début peu de raison, avec le tourbillon de la passion
Avoir peu de choses à se dire,de la peur parfois des regrets.
Sincérité !
Avec le temps tu es le dernier désir qui me berce la nuit,
Tu deviens ma première pensée qui me réveille le matin.
Dans chacun de mes gestes, tu es la raison.
Peut-être que je ne serais pas ce que je suis maintenant ?
Peut-être que je n’aurais pas toute cette force en moi ?
Peut-être que je m’écroulerais en glissant vers le bas ?
Mais toi tu es là, tu m’as donné tout ça.
Tu as remis en place toutes les poutres de mon existence, en les recomposant
tu leur a donné une cohérence.
J’aurais pu rater des milliers de choses, mais grâce à toi la vie est merveilleuse
Merci d’avoir eu le don de les partager avec moi.
Zaza
Et merci à toi de partager ce poème avec nous, en toute sincérité !
Encore ! Encore !
Regard indiscret
Heureuse, désinvolte
Elle chante, voix tremblante
Avide de caresses qu’elle attend
Sourire masqué de l’intérieur
Regard perdu et corps tendu à l’extrème
Elle se met soudain à bouger
Dans la pénombre
Une ombre l’enlace amoureusement
Deux formes s’épousant harmonieusement
Une sueur luisante coule sur leurs deux peaux
Visage de femme, visage d’homme
S’etreignant et s’eveillant à l’amour.
Zaza
Chaud, chaud, chaud
Le printemps sera chaud !
(vieux slogan de mai 68, remis à l’ordre du jour par notre Zaza 😉
Ça, c’est l’effet George Clooney 😉 P’tite coquine va !
Mais qu’est-ce que vous avez toutes avec ce George Clooney?????
Très sensuel Zaza 🙂
George qui ? Non, je ne vois pas…
Qui ça valentine George Cloné mdr
j’avais entendu parler de gorge profonde… mais gorge clonée..jamais..
En tous cas merci Zaza..çà réveille 😉 et vraiment je trouve que tu écris de mieux en mieux..
Humeur du jour
Je ne sais pas, je ne sais plus
Étrangement je me sens perdue
En moi des idées s’affolent
Comme des tourbillons
Je ressasse des oui, des non
Trop donner, rien reçu
On finit par être déçu.
En ébullition est ma tête
Comme un mauvais vent
Qui annonce une tempête.
Cruelles questions,
Souffrances sont les décisions !
Je connais tous mes maux
Que j’essaye de chasser
Par la force de mes mots.
Trouverais-je enfin le courage
De jeter cette clef
Qui m’empêchera de sombrer !
Zaza
Hé ben, mais quelle humeur du jour ! Allez, on se ressaisit et, à la place, on repense aux plus beaux moments !
🙂
Flots émotionnels
Chairs à vif
Pour quelques moments de tendresse
Coups de griffes.
Zaza
L’orage vient d’éclater
L’étoile a fini de briller
Se laisser couler doucement
Mourir juste un moment
Sur ma blessure tu as mis du sel
Tu ris sur ma douleur
Par le feu de tes mots
Tu as tout brulé en moi
De mes mains, j’ai essayé d’arrêter le temps
Ne serait-ce qu’un court instant
Pour colorier mes rêves en blanc
Et chasser le gris de ma vie.
Zaza
Aaaaah le retour des poésies de Zaza !
La première est d’une concision acérée, d’un équilibre parfait. Superbe !
Et j’aime aussi beaucoup la seconde, tellement représentative de ton style.
Hiver-Eté
Dans les méandres de mon pauvre corps, sang couleur pourpre liquéfié
Circule en moi des souffrances, froidures des journées d’hiver
Vie chaotique parfois désertique, longs silences.
Je sens quelque chose qui va finir et mourir dans mes veines
Et mon âme restera en suspend.
J’entends tes pas trembler en moi et piétiner ma vie.
Les miens deviennent si pesants qu’ils m’empêchent d’avancer.
Je reste la figée, fatiguée de tout ça, consumée d’avoir été.
Puis arrive une saison nouvelle faites de promesses
Matins sourires, chansons fredonnées.
Volent, volent les oiseaux de retour aux beaux jours
Au dessus d’une multitude de fleurs colorées
Dansant au vent comme un ballet.
Je hume leurs senteurs, que l’air diffuse en profondeur
Est-ce la le début d’un bonheur ?
Résonnent dans ma tête, les échos rythme de la terre
Dans ce labyrinthe coloré, j’ai semé mes peurs
De nouveau je suis sur le chemin qui emporte mes pas…
Devenus soudain si légers !
Zaza
Petites corrections faites (+ deux ou trois autres d’accent et « je hume », pas « j’hume ») !
Et très beau poème !
Magnifique poème Zaza ! Voilà qui termine bien la semaine 😉
Petite cyclothymie propre à l’être humain ? 🙂
Il n’était pas correct mon commentaire ?
C’est mon ordi qui me joue des tours : une fois tu le vois, une fois il a disparu ?????
Merci pour vos commentaires, kikou Moni tu vas bien ?
Oui, Zaza, ça va, à part l’ordi qui n’affiche pas toujours … 🙂 Il y a longtemps qu’on ne m’a plus appellé Moni, sauf sapotille qui continue.
C’est vrai que tu te fais rare lol
La terre pleure, de ces assauts répétés
Tirs de mitraillettes, champs minés
Villages décimés , des hommes s’entretuent
Au nom d’une liberté ou d’un dieu
Combien de morts et de sang versé ?
A quand la paix ?
Zaza
Superbe… Incisif, pas un mot de trop et rien que les bons…
Un prochain recueil de poèmes en préparation Zaza?
Bravo pour tes mots et tes ressentis. Merci…
»Zaza nous est revenue
Bougnat apporte-nous du vin
Celui des noces et des festins
Zaza nous est revenue
La belle Zaza puisque te v’là te v’là. » !
Yes !
Ouais je dirais même plus yesssssssssssss 🙂
Vive Zaza!
À Alice.
Par une belle amitié toi et moi étions liées
Depuis de nombreuses années.
On s’appelait souvent, on se confiait nos tourments.
Tous nos fous rires, que de beaux souvenirs.
Aujourd’hui je suis anéantie car tu es partie
Terrassée par un AVC qui t’a emporté.
Alice ma douce amie
Pourquoi la vie t-a t-elle ainsi trahie ?
Alice pleine de bonté et de générosité
Alice au grand cœur tu étais pour moi plus qu’une sœur.
Mes yeux ne font que pleurer
Tu commences déjà à me manquer.
Là où tu vas, ma pensée t’accompagnera
Ce lien sera toujours là
Car à jamais dans mon cœur il restera.
Zaza
Pensées affectueuses, de tout cœur à tes côtés…
C’est un beau cadeau que ce poème. Tu as su trouver les mots justes pour exprimer la douleur de la perte de cette personne chère à ton cœur.
Tendresse,
anti
Suspendus au bout de mes lèvres
Les mots silencieux restent là
Aucun son ne s’en échappe
Comme un cercueil que l’on a scellé hier
Mes mots se terrent !
Une voix m’obsède, folle et tyrannique
Elle perce mes tympans.
Ma bouche est devenue la toile
Où irrémédiablement elle se pend
Voulant me priver d’air
Et asphyxier mes sentiments.
Un vide cotonneux entoure mon corps
presque cruellement.
Mes lèvres remuent, mais muette je suis devenue
Le silence me serre et m’enserre.
Cette voix m’enterre, je me dois de la faire taire
Car j’aimerais que sur mes lèvres
Les mots reviennent à la surface
Et que l’amour à mes côtés reprenne sa place.
Zaza
Merci Zaza pour tes mots qui me touchent énormément et qui disent si bien combien le silence des mots peut être douloureux et étouffant.
Un texte d’une puissance hors du commun… Superbement exprimé, très émouvant…
Je découvre ton texte Zaza, il est poignant. Peut-être faudrait-il ôter la répétition de « Cruellement » ?
Un vide cotonneux entoure mon corps
presque cruellement.
Mes lèvres remuent, mais muette je suis devenue
Le silence me serre et m’enserre cruellement.
Oui Anti tu as tout a fait raison , il faut en supprimer un lol
Anna tu peux aussi enlever cruellement comme l’avait souligné Anti.
J’avais l’intention de le faire… mais tu n’as pas précisé lequel des deux tu veux enlever 🙂
Celui qu’Anti cite dans la phrase qu’elle a reprise. Merci Dame Anna pour votre gentillesse.
Ben justement : dans la phrase qu’elle a reprise, le mot « cruellement » apparait deux fois mdrrr ! Alors, j’enlève lequel des deux ?
mdr mdr Anna tu enlèves le 2eme
C’est fait 🙂
Il est sa force !
Fermer les yeux et avoir envie de se jeter dans une eau profonde.
Se laisser couler doucement, ne plus avoir à penser, oublier les choses qui font souffrir.
L’émotion de ce saut dans le vide, véritable secousse où la peur te tient.
Songer que tout est fini, que la vie a perdu toute consistance.
Se sentir seule et ne pas l’être et comprendre enfin que l’on peut compter sur l’autre
C’est comme ouvrir une fenêtre sur un monde nouveau.
Chercher ce qui ferait sa force, son chemin pour demain
Son point d’attache dans le ciel pour ne pas sombrer.
Être perdue dans ses pensées, paupières clauses ou un léger baiser au goût d’eau salée viendrait frôler ses lèvres.
Ouvrir les yeux et voir qu’il est là à ses côtés l’empêchant de se noyer.
Accrochés l’un à l’autre, leurs deux corps ne feront plus qu’un, c’est en lui qu’elle puisera sa force !
Il est son point d’attache et ils marcheront ensemble sur le chemin !
Zaza
Magnifique ! C’est bon de te retrouver dans ces colonnes après deux mois d’absence 🙂
Songer au temps qui s’envole , comme une course contre la montre.
Se rappeler la chambre des souvenirs
Se composer un nouveau visage
Endosser une belle tenue de cérémonie
Et enterrer son désir de l’avoir à ses côtés
Changer d’air !
Regarder l’aube qui lui réapprend à sourire
Une invitation à renaître
Chasser les spectres des jours sombres déclinant avec l’été
Ressusciter avec la chaleur du soleil
Écouter son cœur où mille bulles bleues explosent
Voir sa peine s’estomper
Imprimer sa vie sur un ruban d’émotions.
Zaza
Magnifique ! Tu es en pleine veine d’inspiration, Zaza !
Coeur chagrin
Ephémères retrouvailles
Vertiges du manque
Maillons de larmes
Alliés à l’espoir
Peau silencieuse
Corps replié sous la grisaille
Souffles perdus
Dans le magma des illusions.
Zaza
Un poème poignant, en phase avec le ciel pluvieux de ce dimanche.
En pleine forme, la Zaza !
Bravo !
Petit clin d’oeil à ma chère amie Alice , qui de son paradis va s’éclater , hé oui j’entends ton rire qui résonne Alice ( Je pense très fort à toi ) à nos joutes poétiques. Elles me manque.
Une histoire de poule et de coq.
Il était une fois un coq endiablé
Qui croyait prendre dans ses filets
Une poule esseulée.
Echange d’une correspondance assidue
Que la poule la tête elle à perdu !
Tous les jours le coq lui chante
Cocorico , o sole mio.
La poule buvant tous ces mots.
Le coq pensant que c’était le bon moment
Lui jura serment , lui fixa un rencart
Dans son poulailler
Une belle histoire il allait lui conter……..
Se prenant pour le roi de la basse-cour
Se para de ses plus beaux atours
En attendant celle pour qui , il se mourrait d’amour.
Mais le coq n’avait qu’une idée en tête
C’était lui faire sa fête.
La poule en le voyant , reniflant un coup de trafalgar
Lui dit de remonter son falzard
Qu’il ressemblait à un toquard .
La poule riant à gorge déployée
Se dit je suis tombée sur un cinglé.
Elle pris ses jambes à son cou.
Laissant ce pov fou
Qui restait la époustouflé
Sa crête érigée , retomba comme un soufflé.
Le coq vexé chercha à la rattraper
Il se pris les pieds dans l’enclume
Et y laissa quelques plumes.
Le dindon épiant la scène
Donna une bonne leçon à cet énergumène.
Une bagarre éclata, le dindon eut le dessus
Le coq se fit botter le cul ,
Sa queue en panache ne ressemble plus qu’à une pistache
Le cop maboule venait de perdre ses deux boules.
Hé , Hé roule ma poule !
Zaza
Mdrrrr !!! Merci pour cette pause rigolade Zaza ! Encore !
C’est un poulailler qui m’a l’air bien dévergondé. On n’enverrait pas un enfant y chercher des œufs. ☺☻
S’aimer , se regarder , se rapprocher
S’aimer , ne jamais se trahir
S’aimer , ne jamais se quitter
S’aimer , respirer le même air
S’aimer , savoir se faire désirer
S’aimer , savoir s’abandonner
S’aimer , sans se cacher
S’aimer , sans avoir peur
de tout s’avouer
Dans des amours qui ont échoués
S’aimer ne faire plus qu’un
Unis , invincibles
S’aimer , tout simplement !
Zaza
Je me perds dans chacun de tes mots
Je ne sens plus mon souffle
Tu deviens le reflet de mon âme
Tu as peint mon cœur en bleu
Remplie de sérénité et de bonheur
Je suis !
Corps en mouvements
Etreintes passionnées
Plaisirs assurés !
&&&&&&&&&&&&&
Regards croisés
Cœur en émoi
Lui et moi !
Zaza
Superbe ! Magnifique ! Zaza en pleine forme !
Plaines enneigées
Cheminées qui fument
Effluves odorantes
Village de mon enfance !
&&&&
Hauteurs vertigineuses
Cascades sur flanc de montagne
Bruit apaisant !
&&&&
Automne flamboyant
Harmonie des couleurs
Ma saison préférée !
Zaza
Hé hé faut que je me rattrape si je veux pondre un 5eme recueil !
Pas dans le poulailler du 22 octobre, j’espère ! ☺
Terrevive lol
A la source de la vie
Je puise mes mots
Mots écrits dans un carnet
Carnet de poche
Poche percée
Percé tu as mon cœur
Cœur meurtri , brisé
Brisé j’ai les chaines
Chaines et poings liés
Liés à toi
Toi qui a fait naitre
Naitre en moi l’amour et la haine
Haine bien encrée au fond de moi
Moi qui n’ai été qu’un instrument
entre tes mains
Mains caressantes puis menaçantes
Menaçantes , elles ont appris à frapper
Frapper mon corps agonisant par terre
Terre entière , tu m’avais promis
Promis , promesses , tu n’as rien tenu
Tenu quelques années j’ai
J’ai compris que je devais te quitter
Quitter pour toujours , je n’ai plus d’amour
Amour brutal qui fait mal
Mal de toi c’est terminé
Terminée est notre histoire !
Zaza
Un 5e recueil ?!… YES ! En tout cas, tes derniers poèmes sont remplis d’amour et d’humour, comme on les aime ! Encore !
Merci Dame Anti !
Cris , une porte claque
Une femme pleure
Consumé est son amour !
Zaza
Alors là, j’adore ces poèmes courts dont tu as le secret, Zaza ! Tout est dit en un minimum de mots. Puissant !
Salle des pas perdus
Une gare
Un train
C’est un adieu !
Un départ
Une arrivée
Un grand chagrin
Une grande joie
Cycle de la vie.
Ma chère Zaza, je suis heureuse de voir que tu as repris le chemin de l’écriture.
Et oui, le cycle de la vie. Cette roue qui tourne il y a quand même des jours où je souhaiterais l’arrêter sur une grande joie et qu’elle dure, dure, dure………
Bisous à toi l’amie.
L’amour en partage
Un beau jour sa mémoire lui a fait défaut
Ses souvenirs commençaient à s’éparpiller
Son regard est devenu vide, fatigué
Ne reflétant plus que la profonde détresse de son âme.
Ses mots se sont fait plus rares
Ses gestes n’étaient plus aussi sûrs.
Elle oubliait qui elle était, elle oubliait sa propre vie !
Ses enfants étaient devenus des étrangers,
Elle n’avait plus aucune envie, plus aucun plaisir
Que lui reste t-il alors ?
Tout l’amour des siens !
Sans aucune retenue, ils le lui prodiguèrent
En embrassant ses joues, ses yeux et son front.
En lui massant ses jambes
En caressant ses mains et en les serrant très forts dans les leurs.
Comme pour insuffler un semblant d’énergie
A son corps et à sa tête qui ne répondaient plus.
Lui dirent des « je t’aime » comme si l’on effeuillait des pétales de marguerite.
Pour arriver à adoucir son quotidien et sa mémoire qui part en lambeaux
A vous qui avez un être cher atteint par la maladie d’Alzheimer
C’est un magnifique cadeau que vous lui offrirez
Zaza
Plein de délicatesse et de sensibilité. Très émouvant…
C’est beau et émouvant ma Zaza. Et puis ce qui est rassurant c’est que nous avons plusieurs mémoires. Et comme tu le dis très bien, le toucher est très important comme tout ce qui est donné avec tout son cœur.
Magnifique de tendresse, de délicatesse et d’amour. Merci Zaza !
Merci les amis(es)
Très émouvant Zaza. Merci.
Goutte à goutte
Notre cœur saigne
L’absence d’êtres chers
Un manque que personne ne peut combler
Des souvenirs des jours heureux
Pleins la tête
Que l’on garde précieusement.
le sourire est sur nos lèvres
Mais notre chagrin est toujours présent.
Zaza
Un reflet dans le miroir
Commence alors la danse des spectres
De certaines vies envolées !
&&&&&&&&
Ciel bleu à l’horizon
Senteur de ton corps
Guide mes pas !
&&&&&&&
Un rayon de soleil
A l’aube naissante
Diamants de rosée
Me ramènent vers toi !
&&&&&&&
Des frissons parcourent ma peau
Sous la tiédeur de la tienne
Fièvre enivrante
Maladie chronique
Celle de notre amour !
Zaza
Héééééééééé le retour des poésies de Zaza ! Magnifique !
Aaaah ! L’amour ! Merci Zaza 😉
N’oublie jamais !
N’oublie pas d’où tu viens !
N’oublie pas qui tu es !
Tu as erré dans le flanc
Neuf mois durant
De celle qui t’a donné la vie
Alors ne renie jamais tes origines
Aussi modestes soient-elles !
Zaza
Simple et beau 🙂
100 % en phase avec toi Zaza 🙂
Tellement vrai ce que tu dis si bien Zaza.
Dans un autre registre :
Sur l’air de Bécassine c’est ma cousine.
A Célestine petit bout que j’ai en garde !
Elle est née un beau matin, dans un berceau de bois
Son père et sa mère étonnés n’en revenaient pas
De voir ce bébé bien rose et dodue à la fois
Avec un visage souriant déjà !
Aussitôt tous les voisins se préparaient déjà
A venir féliciter ces heureux parents là !
Mais voilà , il fallait lui trouver un prénom,
Elle n’en avait pas !
Mais son papa qui se trouvait là
A dit puisqu’un jour elle ira en classe
Ici à Saint-Max
Moi je sais comment il faudra l’appeler
Célestine c’est une coquine
Célestine c’est notre Titine
Quand elle va chez sa nounou
Toutes les deux font les quatre cents coups
Célestine , elle nous rend fous !
Au fil des mois Célestine grandira
De chez nounou , elle partira
En chantant ce refrain là :
Célestine , je suis une coquine
Ma nounou c’était ma voisine
A force de faire les quatre cents coups
Je les ai tous rendu fous !
Zaza
Très mimi 🙂
De longs silences
Des déceptions
De la peine
Ainsi va la vie
Elle tourne inlassablement
Comme la roue du grand manège.
Zaza
Très sombre mais tellement expressif avec juste les mots qu’il faut, pas un de plus, bravo Zaza !
Un sourire qui déshabille
Un corps qui frissonne
Pensées éphémères
Zaza
oups un regard qui déshabille , Anna si tu passes par ici pour la correction merci à toi.
Coup de folie
Amour désuni
Mots amers
Répétés comme l’on dit une prière
Maux que l’on n’a écrit
Car cœur en détresse
Viennent silencieusement de s’envoler
Léger comme une caresse !
Zaza
Une spirale sans fond
Prête à t’engloutir
Car plus aucun désir
Un pauvre corps recroquevillé
Des gestes d’amour avortés
Des pleurs étouffés
la voilà au fond du trou
Pour un serment non tenu
Un amour qui a déçu !
zaza
Merci Zaza de continuer à nous enchanter !
Pour la petite erreur entre sourire et regard, je ne peux rien faire tant que le blog est en panne mais je corrigerai dès que possible… bien que je trouve « sourire qui déshabille » encore plus coquin que « regard qui déshabille » !
Bon on laisse alors !
Diesel
Son nom était Diesel
Ne l’oubliez pas
Elle était comme un soldat
Morte au combat.
On l’appelait Diesel
Souvenez-vous toujours d’elle !
Chienne d’exception
Chienne d’action
Chienne en mission
De part son métier
Car chienne de policier.
Un matin de novembre
Elle pénétrait dans cette chambre
Elle était en première ligne
Pour elle c’était un signe.
Eduquée à sauver des vies humaines
C’était son domaine.
Mais une kamikaze déjantée
Dans sa folie meurtrière
A mise Diesel à terre.
Chienne d’assaut
Diesel est partie au paradis des animaux.
On ne t’oubliera pas
On pensera souvent à toi !
Zaza ( novembre 2015)
A tous ces humains qui maltraitent les animaux par des tortures ou autres , nous avons besoins d’eux , ouvrez un peu les yeux et arrêtez cette barbarie ! c’était mon petit coup de gueule !
Zaza
24 mars 2016 à 15 h 44 min
Lord !
Lord chien des rues Roumaines
En te voyant dans le froid
J’ai versé une larme pour toi.
Lord de Roumanie
Tu n’as pas eu une douce vie
Chien errant en liberté
Ce n’est pas celle dont tu avais rêvé
Et pourtant tu t’y étais résigné.
Une patte bancale, pauvre animal !
Mangeais-tu à ta faim ?
Je n’en sais rien.
Mal aimé des humains
Ton destin a pris un autre chemin
L’association Mukitza
Ta tiré de ce mauvais pas
Et une autre main tendue vers toi
Te v’là fou de joie
Grace à Blandine qui va prendre soin de toi.
Ton regard si doux et aimant
Ne peut laisser indiffèrent
Un livre elle a écrit pour lui
Qui nous raconte sa vie.
L’argent récolté servira
A d’autres compagnons d’infortune
Laissés en Roumanie
Pour les sauver de la boucherie.
Allez les amis
Qui, comme moi, défendez la cause animale
Avouez que cette histoire n’est pas banale
Aidez nous pour la bonne cause
Et que ce livre trouve son apothéose !
Rosaria
Sois heureux dans ta nouvelle vie mon Lord !
Bravissimo !
Zaza 🙂
Un thème tout trouvé pour ton prochain recueil de poésies: nos amis les animaux.
Excellent !!!
Le bonheur c’est aussi cela ! ! !
La porte du bonheur vient de se fermer
Elle a perdu celui-ci
Mais avant de partir, il lui a dit
Aucune larme sur le bonheur
Et surtout n’en fais pas un malheur !
Ne soit pas obnubilée par cette porte close
Regarde par cette nouvelle ouverture
Je te laisse plein de petits bonheurs
Afin que tu puisses continuer le chemin.
Derrière il y aura le sourire d’un enfant,
Une oreille attentive,
Une personne qui te dira un mot gentil,
Une autre partagera avec toi ce qu’elle possède,
Ne refuse pas si tu y trouves une main tendue
Accepte-là en toute sincérité !
Ne pleure jamais sur un bonheur qui n’est plus
Mais sois heureuse de ce que tu as vécu
Et aussi de tous ces nouveaux bonheurs
Car quelques fois on court après
Alors qu’ils sont là tout prés de nous !
Zaza
Merci pour ce nouveau poème, Zaza !
Merci Zaza et vives les petits bonheurs (c’est ce que j’ai écris ce matin sur la carte d’anniversaire d’une amie!).
Les petits bonheurs sont partout, suffit de lever le nez, d’ouvrir les oreilles et surtout le coeur.
Nel silenzio della sua camera era cosciente che la sua vita se ne andava tutto dolcemente. Mi ha detto asciugato le tue lacrime, la mia sofferenza si ferma qui.
Nella mia tasca ho messo tutti i miei ricordi di gioventù, tutto ciò che la vita mi ha dato.Non essere triste, pensa a me con affetto, perché io sarò sempre con te.Una stella nel cielo sarà più brillante delle altri sono io, io sarò con té tutti i giorni,mio figlio sei nel mio cuore per sempre.
Zaza
La musique de l’italien… quelle douceur…
L’année 2016 s’en va
Et plus jamais, elle ne reviendra
Avec elle partira toute notre mélancolie
Elle emportera notre tristesse
Et l’ombre des jours sombres.
Nouvelle année, tu nous as ouvert les bras
Une nouvelle page s’ouvre déjà
Dignement nous te fêterons
Pour toi nous danserons et chanterons.
Nous te laisserons distribuer
Joie, santé et amour
A tous mes amis (es) que je porte dans mon cœur
Cela contribuera à mon bonheur !
A vous tous que ce nouvel an vous soit béni
Même s’il ne sera pas parfait
Il faudra se contenter de ce qu’il apportera
Car 2017 est déjà là !
Zaza
(petit texte italien mais arrangé à ma façon !)
Charmant 🙂
Pour me vider la tête de tous les soucis que j’ai actuellement, je me suis remise à l’écriture.
J’ai marché me semble t-il une éternité
Cherchant un autre monde de joie
J’ai fini par trouver la lumière
Je suis devenue joie !
J’ai dû refouler mes cris de haine
Pour entonner un chant de paix
J’ai abandonné un lopin de terre
Je suis devenue paix !
Je suis arrivée mains ouvertes
J’ai recueilli tant d’amour
J’ai trouvé de nouveaux frères
Je suis devenue amour !
Zaza
J’écoute sans faire de bruit
J’erre sur le chemin
J’erre dans la nuit
Où j’entends simplement mes pas
Qui me conduisent vers toi
J’arrive au bout du chemin
Tu es là, tes mains tendues vers moi !
Zaza
Bravo pour cette belle réaction, Zaza.
Si la mer se déchaine
Si le vent souffle très fort
Si la barque m’entraine
Elle me conduira sur l’autre bord !
Corps et cœur blessés
Non je n’ai pas sombré , non je n’ai pas coulé
Le sang circule de nouveau dans mes veines
La vie je continue à aimer !
Zaza
Merci Zaza, ça me fait du bien de te lire. Continue 🙂
C’est bien quand tu te vides la tête Zaza 🙂 On aime !
En te lisant, j’ai pensé au livre L’Amour qui guérit, de Sharon Salzberg. Extrait :
« Songez au ciel : qu’il soient blancs et cotonneux ou noirs et lourds, les nuages qui le traversent ne modifie en rien sa nature. La montagne non plus n’est pas affectée par le souffle de la brise ou celui de la tempête. Et l’océan reste l’océan sous les vaguelettes ou les rouleaux rugissants de sa surface. De la même façon, quoi que l’on vive, certains aspects de soi demeurent inchangés. C’est la joie intrinsèque de la conscience. »
Rêverie
Les étoiles une à une brillent dans la nuit
Une étrange douceur m’enveloppe toute entière
Dans ce linceul d’ombre , prise au piège
J’aime y rester !
Un petit vent léger me caresse le visage
D’un charme passionné , j’en suis affolée
J’entends le doux frisson des feuilles sous la brise
Un chant mélodieux d’oiseaux dans leurs nids
J’aime les écouter , n’osant bouger
Pour ne pas les effrayer.
J’écoute le clapotis de l’eau sur les cailloux
Le vol rapide et bas de deux chauves souris.
Je respire le doux parfum qui monte de la terre
Qu’il fait bon rêver , aimer , se souvenir !
Au loin soudain une voix m’appelle , je dois partir
Je te quitte à regret belle et merveilleuse nuit
Un prochain soir je reviendrai c’est promis !
Pour une autre fois , fais toi plus belle encore
Nuit douce , ciel étoilé
Fais moi encore rêver !
Zaza (2 /01/2018)
Superbe…
Au milieu de ce siècle de mépris et de haine
d’ambitions, de plaisirs et de frivolités
J’entends encore la voix de mon père
M’expliquant le chemin à prendre
Celui du courage, de la tolérance et de la liberté
Qui finira par me conduire
Vers un bonheur longtemps oublié !
Zaza (6/2/2018)
oups la voix de mon père lol si tu peux corriger Roger merci par avance.
Oh bonneumèreuh, c’est corrigé ! Très beau texte 🙂
Ne pas être triste , garder le sourire
Car elle a vécu !
Ouvrir grand mes yeux
Et comprendre qu’elle n’est plus
Cœur en pleurs de l’avoir perdue
Mais cœur rempli aussi de merveilleuses choses
Que nous avons partagés !
Se souvenir toujours d’elle , même si elle est partie !
La garder dans ma mémoire
Elle continuera à être présente
Je peux crier mon chagrin , me sentir vidée
Je continuerai de faire tout ce qui pouvait lui plaire
Ecrire , rire , partager , aimer !
Continuer mon chemin car je la sais à mes côtés !
Zaza (14/03/ 2018) Pour mon amie Alice jour de son anniversaire.
Un très bel hommage, émouvant et fort…
La terre a revêtu son blanc manteau d’hermine
Dans le ciel les étoiles scintillent doucement
Les cloches du village carillonnent joyeusement.
Des cheminées s’envole la fumée en volutes bleutées
La nature en son temps richement c’est parée
Dehors dans la nuit , c’est le calme imposant !
Des ombres me frôlent en passant
Ce sont les arbres qui ressemblent à d’étranges géants blancs !
Je me dépêche de rentrer , et m’assoir au coin du feu
Je me souviens alors quand toute la famille était réunie
Et que nous étions si heureux !
Zaza (5/7/2018)
Jolie atmosphère, à la fois mélancolique et belle…
Bonjour, j
J’aime beaucoup vos poèmes.
Mais on retrouve « Espoir » sur un autre blog ( http://spafenlorraine.unblog.fr/2012/04/01/espoir-3/#comments )
où Rosaria MORA-LACONI s’en déclare l’auteure : « ce texte je l’ai écrit voilà bien longtemps dans ma prime jeunesse, je pense qu’il faudrait que je prenne le temps aujourd’hui de le retravailler » (20 avril 2012)
Une autre, Nicole Cassese, sur Google+, dans la communauté « Littérature & Poésie », a mis ce même poème poème sur un post en avril 2018, sans inscrire de nom d’auteur, si bien qu’on peut penser aussi que c’est elle qui l’a écrit.
Êtes-vous une seule et même personne avec trois noms différents, ou bien une ou deux se sont accaparé l’oeuvre de l’autre ?
Bonjour,
Je laisse Zaza répondre pour Nicole Cassese (que je ne connais pas), mais je peux déjà vous dire que celle que nous appelons « Zaza » est bien Rosaria Mora-Laconi.
Ce texte est de moi Rosaria Mora-Laconi , il se peut que cette personne que vous dites la recopié oui j’ai fait partie du spafenlorraine on n’y trouve mes textes mais voilà par manque de temps et quelques ennuis de santé je n’y vais plus.
Merci Camille je viens d’adresser à cette personne un petit commentaire , comme quoi elle pourrait demander ma permission avant de prendre une partie de mon texte ou bien de citer sa source.
J’ouvre grand ma fenêtre , une douce brise me fait frissonner
Soudain arrive dans ma tête , des souvenirs du passé
Dans la pièce un rayon de lumière pénètre
Une nouvelle saison va naître
Et sur ton passage gracieux
Les oiseaux chantent tout reverdit
Le ruisseau murmure joyeux
Les couleurs sont si belles que tout resplendit !
Avec ton grand manteau azuré
Tu apportes la vie , la joie et la beauté.
Beau est le printemps qui vient de disparaître
Aujourd’hui en ton honneur c’est jour de fête
Je rêve déjà de promenades , dans les prés et bois profonds
Folles randonnées , escapades
Par monts et par vallons
Je ne puis détacher mes yeux
De toutes ces splendeurs , alors songeuse
De vivre tout cela je suis heureuse !
Zaza (2 août 2018)
Merci pour la douce brise et le murmure joyeux du ruisseau chère Zaza♥️
Changé de vie
Vie sans amour
Amour désuni
Désuni car ennemis
Ennemis jurés
Juré de tout recommencer
Recommencé à aimer
Aimer sans attendre
Attendre ne jamais baisser les bras
Bras tendus , elle implore Dieu
Dieu indique moi le chemin
Chemin qui me conduira vers une vie meilleure
Meilleure et remplie de bonheur
Bonheur naissant et grandissant
Grandissant pour toujours
Toujours préserver son amour
Amour véritable , sans haine et sans peur
Peur et pleurs oubliés
Oublier , une autre histoire va commencer
Commencer de nouveau à aimer
Aimer et tourner une page
Page ou elle à écrit
Tout est fini , nouvelle vie.
Zaza 7 août 2018
Mais ou sont donc passés les bons moments de délassement ?
Mensonges ,tricheries ainsi va la vie
Vie de lassitude , d’habitude , qui fini par vous étouffer
Etouffé, privé d’oxygène tout se met à tourner
Tourné comme une ronde ou des enfants se prennent par la main
Mains tendues dans le vide , happées par cette vie de misère
Misère j’appelle ma mère qui ne m’entend pas
Pas facile de vivre ce déclin qui m’emporte sur un autre chemin.
Chemin sombre ,j’avance à tâtons , pas sure de moi
Moi je suis seule , je dois sans cesse me battre pour sortir la tête hors de l’eau
Eau bienfaisante , revigorante bénis peut-être des Dieux
Dieu entendez ma prière que je fais à genou
Genoux et corps meurtris par les tristes coups du sort
Sortir , m’en aller à l’aventure , parcourir d’autres rives
Rives , plages de sable fin
Fin de cette page que je vous écrit , pour libérer mon esprit !
Zaza (10 mars 2019)
;
La pluie sur le jardin ruisselle
La terre et les plantes sont ravies
De cette eau fraiche bienfaisante
Qui va leur redonner la vie.
En ce bel été de folie.
Je laisse la fenêtre ouverte
Comme elles je vis ce beau jour
Ou le soleil trop chaud s’arrête
De les bruler grâce à la pluie
En ce bel été de folie.
La pluie sur le jardin pleure
Les fleurs sont déjà flétries*Elles se ferment , elle se meurent
Personne n’y peut rien même pas la pluie.
L’été est bel et bien fini !
La pluie sur le jardin s’affole
Sous un vent violent qui rugit
Plus de verdure, plus de corolle
Tout est pantelant et sans vie !
L’été est bel et bien fini !!!!
Zaza (10 mars 2019)
L’été est bel et bienfini !!!!
Petit coup de blues, ma Zaza ? Bonne nouvelle : l’été va bientôt commencer 🙂
Très belle poésie
Le Loup
Comme un cri de douleur par un soir de pleine lune
Dans le lointain résonne le hurlement du loup
Un frisson me traverse et ce cri m’importune
Plus que ne le ferai la chouette ou le hibou.
Nous n’avons rien à craindre de ce cri guttural
Mais la littérature, les contes et les légendes
Ont fait feu de tout bois sur le pauvre animal
Qui simplement prévient les autres de la bande.
Museau dressé au ciel, gueule ouverte, cou tendu
Modulant le signal en fonction de son rang,
Il lance son appel afin d’être entendu
A des lieus à la ronde par les membres du clan
Ce n’est qu’une méprise que d’avoir peur de lui
Une énorme bêtise depuis la nuit des temps
Et s’il hurle à la mort quand arrive la nuit
C’est qu’il sonne à la meute l’heure du rassemblement
Utilisant le vent tout à ton avantage
Il harcèle sa proie jusqu’à épuisement
Attendant patiemment d’avoir l’avantage
Pour enfin l’achevé tout en la dévorant.
Redoutable chasseur aux sens développés
Cet Animal sauvage qui fut domestiqué
Par la haine des hommes fut presque exterminé
Chargé de tous les maux que la terre ait portés.
Oubliez votre peur grand-mère maintenant
Le loup est revenu sans entrer dans Paris
Arrêtez donc enfin de faire peur aux enfants
Car c’est l’homme lui-même qui l’a réintroduit.
Les blouses blanches
Pour les blouses blanches
Une rose blanche
Très tôt elles quittent leur lieu de vie
Alors que les leurs sont encore endormis !
Hôpital tout va mal
Peur au ventre, mais elles entrent.
Longs couloirs, bruits de pas feutrés
Toujours pressées car trop débordées
Dévouées elles aiment leur métier
Bien que mal rémunéré.
Elles courent après le temps
Temps qu’elles n’ont pas
Car pas assez de bras !
Ce sont pourtant de braves petits soldats
Qui tous les jours vont au combat.
Quand le grand voyage survient
Elles tiennent les mains,
Ces gestes viennent du cœur
Distillant un court moment
Encore un peu de bonheur.
Mauvaises humeur des malades, douleurs, souffrances
Les blouses blanches supportent tout en silence.
Fatigue, stress, détresse, mouvement de grèves
Hé vous là haut, les têtes bien pensantes
Réveillez-vous tout le monde crève !
Médecins, infirmiers (ères), aides-soignants
Chacun de par leur métier sont compétents
Aidons-les dans ces moments difficiles
Nous sommes sur le fil du rasoir,
Mais nous gardons espoir !!!!!
Alors tous les soirs allumons une bougie
Car ce sont eux qui sauvent des vies.
Zaza
26 mars 2020
Merci à toi, chère Zaza.
Merci Zaza♥️
Merci Zaza 🙂
petite parodie pour une personne aimant coudre des petits carrés de tissu.
Laissez parler le petits carrés
A l’occasion
carré de chiffon
Puissent-ils un soir
Carré bizarre
Te consoler.
Laisser crisser
Les petits carrés
Carré mélancolie
Bruit du fil et de l’aiguille
Qu’un soir ils puissent
Carré couleur maïs
Te réchauffer.
Un peu d’amour
Carré de velours
Et magnifique
Carré argentique
C’est pas du chagrin
Carré mutin
C’est divin.
Laissez glisser
Carré froissé
Les sentiments
Carré calmant
Ca impressionne
Carré affectionne
Mais c’est du temps !
Machin , machine
Carré sublime
Faut pas se leurrer
Carré blindé
Celui qu’il touche
Carré tu accouches
C’est l’escarmouche.
C’est brillant
Carré pétant
C’est pas donné
Faut arçonner
Pour les refourguer
Au premier passant
A prix coûtant !
Zaza (18/04/2020)
Mignon tout plein 🙂
Merci Roger , tu peux enlever Et c’est divin lol !
Voilà qui est fait -)
Giovanni a trouvé sa Nini
Nini au cœur tendre
Tendre comme une pomme bien mûre
Mûre, douce et amoureuse
Amoureuse elle vient de dire oui à Giovanni
Giovanni fou d’amour pour sa belle
Belle et pleine de bonté
Bonté qu’elle va distiller autour d’elle
Elle a fini par trouver
Trouver le véritable bonheur
Bonheur d’une vie à deux
A deux tout devient possible
Possible d’avancer main dans la main
Mains fortement serrées sur le chemin
Chemin qui n’aura pas de fin !
Fin donc interminable et lumineuse
Lumineuse tant leur amour est grandiose
Grandiose c’est l’apothéose !!!!
Zaza (5/7/2020)
Charmant 🙂
Voilà qui fleure bon l’amore à l’italienne! Sous la pleine lune en plus.
Merci Zaza que j’embrasse.
oups main dans la main une tite faute , à mon correcteur au grand cœur s’il passe par ici , merci !
C’est mon filleul qui s’est marié samedi !
Voilà qui est corrigé, chère Zaza 🙂
Petit texte de ma composition
Angelo est parti
Rejoindre le paradis
Sans trop de bruit !
Mais Dieu l’a voulu ainsi.
Il a laissé ici bas tous ses amis
Mais dans leurs cœurs
Angelo est là lui aussi.
Lorsque vous chanterez
A Angelo vous penserez !
Et à travers vos chants
Il sera toujours présent !
Zaza
14 août 2020
L’automne est à ma porte
A ma porte le froid se fait déjà sentir
Sentir sous mes pieds les feuilles mortes
Morte est ma saison préférée : l’été
Eté, chaleur, soleil radieux
Radieux mais parti sous d’autres cieux
Cieux lointains, horizons nouveaux
Nouveaux jours vont renaître
Renaître, commencer une vie meilleure
Meilleure, sans tristesse, sans pleurs
Pleurs silencieux car bonheur retrouvé
Retrouvé grâce à toi
Toi qui dans mon cœur as allumé un feu de joie
Joie et amour nous allons partager
Partager très longtemps nos sentiments
Sentiments véritables et sincères
Sincères nous le sommes tous les deux
Deux âmes en partance sans errance
Errance terminée, puisque nous nous sommes trouvés
Trouvés toi et moi, nos deux cœurs sont à l’unisson
Unissons nos deux vies
Vies remplies d’amour
Amour éternel, je te serai toujours fidèle.
Zaza (26/9/2020)
oups nos deux cœurs sont à l’unisson ,sans S Roger si tu passes tu peux corriger , merci à toi.
Corrigé ainsi que quelques autres petits détails 🙂
Très joli poème, Rosaria !
Merci à toi Roger , si je veux faire un 5eme recueil avec mon éditrice que j’aime faut que je me réveille lol
Déconfinement , reconfinement
Ville déserte , ville morte
Ville presque fantôme !
Rideaux baissés
Commerces qui se meurent
Rares passants masqués
Déambulant sans but
Tels des zombies
Scénario d’un film catastrophe
Science fiction , quatrième dimension ?
Couvre feu , attestations de sortie
Contrôles de police
Pluie d’amendes.
Hôpitaux surchargés
Humains en détresse
Respectez les gestes barrières
Faut pas nous la faire à l’envers
Sortez toujours couverts !
Une bien triste réalité
Privés de quelques libertés
Il faut empêcher ce putain de virus
de continuer à circuler
Sinon il finira par tous nous emporter ! ! !
Zaza (2/11/2020)
Derrière la fenêtre
Les rayons du soleil
Caresse son visage
Elle est heureuse.
§
Un geste amical
Un visage souriant
Merci la vie.
§
Arbres en fleurs
Belle saison
Amour à l’horizon.
§
Une toile blanche
Attends les pinceaux
Aux couleurs de l’amour.
§
Triste matin
Vent glacial
Coeur en morceaux.
§
Automne monotone
Virevoltent les feuilles
Tapis flamboyant.
§
Douces paroles
Sur les sentiers battus
Sa voix disparaît.
§
Des voix dans le vent
Bruissements des feuilles
Paroles secrètes.
§
Une vague immense
Barque échouée
Plage de sable blanc.
§
Un livre , une histoire
Une tranche de vie
Souvenirs assurés.
Zaza 29/5/2023
Roger si tu passes par là peux-tu enlever Rosaria Mora et mettre Zaza , merci par avance.
On devrait vider notre coeur , comme on vide une vieille malle dans un grenier, se débarrasser de tous nos moments mélancoliques , de nos regrets encore trop présents qui font obstacles à nos lendemains.
Faisons entrer dans notre coeur des couleurs chatoyantes et chaudes , oublier toute la grisaille des années malheureuses et accrochons le soleil au dessus de notre porte.
Tous les matins posons nos mains sur notre poitrine , sentir les battements de notre coeur , signe de vie et d’espoir , prendre tous ces petits riens voilà le secret de ce qui rend notre vie beaucoup plus douce.
Zaza ( 26/06/2023)