Les biocarburants sont des carburants tirés de l’exploitation agricole. L’argument écologique (« carburant vert ») est souvent mis en avant pour les promouvoir.
Le problème, c’est qu’il faut 4 fois plus de production agricole pour faire du biocarburant que pour produire de la nourriture. C’est là qu’on voit le risque.
Les régions les plus industrialisées et donc les plus consommatrices de carburant auront tendance à faire produire du biocarburant par les régions les plus pauvres afin de ne pas pénaliser leur propre stock de nourriture. Du coup, ce sont les régions les plus fragiles par rapport aux risques de famine qui se trouveront encore plus fragilisées si il leur est imposé (en faisant miroiter aux agriculteurs les profits qu’ils en tireront) de consacrer leurs terres fertiles à produire du biocarburant pour les riches plutôt que de la nourriture pour la population locale… entraînant ainsi encore plus de famine.
Sans parler de l’apauvrissement des sols…
Oui, le cercle vicieux dans toute son horreur.
Bon reprenons notre vélo, et voyageons par la pensée. Ca vous tente ?
Vélo, pensée je pratique déjà. Il s’agit de trouver un paliatif, genre le moteur à hydrogène :
http://www.moteurnature.com/actu/2006/bmw-hydrogen-7.php
BMW Hydrogen 7, première voiture de série fonctionnant à l’hydrogène
Anti, Hydrolique 😉 His !
Oui, avec ce type de moteur, ce qui sort du pot d’échappement c’est de la vapeur d’eau.
Il y aussi l’approche de Tata, le constructeur en Inde qui propose une voiture fonctionnant à l’air comprimé (la fameuse voiture à 1300 euros).
Pour faire 50 litres de bio-éthanol (un plein normal), il fait 358 kg de maïs.
Avec ces 358 kg de maïs, un enfant peut manger pendant une année entière dans le pays où est produit le maïs.
Utiliser ces 358kg de maïs pour faire du bio-éthanol est donc un crime contre les enfants affamés.
(vu au zapping aujourd’hui)
Absolument. Par la même occasion et bien que je sois un mec (donc en principe horriblement accro aux sports moteurs teuf teuf et autres pouët pouët), on ne supprimerait pas aussi les grands prix de formule 1, les rallyes, les courses de moto, le Paris-Dakkar, bref toutes les sources de consommation et pollution inutiles?
Combien de milliards de tonnes de maïs pourrait-on produire avec ce fric? Ou encore plus simple, utiliser le pognon pour s’assurer que les denrées de base restent accessibles à tous…
C’est-y pas le moment de changer le monde ? Siiiiiiiiiiiiiiiiiii
Bien. Alors on fait quoi concrètement ? Chacun à notre niveau ?
Perso : Je trie tout. Quand je dis tout, c’est tout.
Le recyclable, le verre. Les restes de bouffe retournent à la terre d’une manière ou d’une autre, les fringues sont données. utilisation minimum de produits jetables.
Agir de la sorte est très chiant, pas pratique mais supporter le poids des conséquences de sa connerie (consommation à outrance) oblige à réfléchir et à garder à la conscience ces conséquences de ses propres actes. Quoi qu’il nous arrive, nous en sommes responsables, à tous les niveaux.
anti